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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Briser l'anneau, se libérer.
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| Thomas Respect diplomatique : 335  19/11 ETU 17:06 | Score : 7 Détails Encore. Toujours. Depuis le retour de Thomas, celui-ci faisait le même rève, suivi d'un cauchemar horrible, ou il voyait un inconnu, différent à chaque soir, être assassiné. Prescience? Vie antérieure? S'il pouvait le découvrir...
Encore. Un appartement miteux, une mère et ses enfants, un monstre et son couteau. L'homme déchire et lacère. Sur le mur taché de sang, un calendrier et une horloge. 20/11 20:34 Une fenètre. Dehors, on voit un petit bistro, "Le Parleur d'or". Le ciel. La nuit. La constellation de l'Épi est clairement visible, une ligne d'étoiles d'ou sortent d'autres lignes en diagonale, formant un épi de blé. Une constellation unique à Population, planète capitale de la Tierce Maison. Thomas se réveilla en sursaut. Il ne savait si c'était le cauchemar qui l'avait tiré du sommeil ou bien le mal de crâne qui lui tenaillait la tête, mais il en fut soulagé. La migraine dont il souffrait à chaque réveil lui permettait au moins de ne plus douter de sa nature humaine. Il se leva, enfila pantalon et chemise, et sortit de sa chambre après avoir avalé une gélule d'écorce de saule en poudre, seule chose pouvant faire diminuer sa douleur. En sortant, il croisa son Ministre des Loisirs. Celui-ci dut lui trouver un air bizarre, car il l'aborda, l'air inquiet. Vous m'avez l'air préoccupé, mon Prince. Puis-je vous offrir mon aide? Thomas allait poliment refuser, lorsqu'il eut une idée. -En effet, peut-être pourriez-vous m'aider, monsieur le Ministre... Le Ministre sourit de plus belle. QUe puis-je donc pour vous? -En tant que Ministre des Loisirs, vous devez certainement connaitre certains bars et tavernes sous votre réglementation? Hmmm... Oui, j'en connais de mémoire quelques-uns. -Avez-vous entendu parler d'un bistro appelé "Le Parleur d'or"? Le vieil homme sembla réfléchir un instant. Puis son visage s'éclaira. Oui! Je me souviens maintenant, des chansonniers ou des humoristes y donnent de petits spectacles les lundi vers vingt-heures et demie. Ils fabriquent aussi une excellente bière maison. J'avoue que j'y passe parfois pour en déguster une, et l'un de mes cousins au septième degré du... Thomas l'arrêta net. Il le prit par les épaules, l'excitation éclairait son visage. -Ou se trouve-t'il? Ou est ce bar? C'est d'une grande importance pour moi! Eh bien, juste en face de la Bibliothèque Historique de la Prime Maison, dans une rue transversale à côté d'un immeuble d'habitation. Vous ne pouvez pas le manquer. Pourquoi, au fait? Thomas ne prit pas la peine de répondre, et était déja loin lorsque le Ministre se fut remis de la surprise de l'événement. RP solo, ne pas poster. | ||
| Thomas Respect diplomatique : 335 22/11 ETU 00:20 | Score : 9 Détails 21/11
Thomas se réveilla, tout son corps le faisant délicieusement souffrir. Il était couvert d'ecchymoses, et sa lèvre supérieure était fendue. Il se leva, s'habilla et prit la direction de la chambre de bain. Dans la pharmacie, il sortit ses gélules d'écorce de saule, en prit une, hésita, en prit une seconde. Il sortit ensuite une étrange sphère métallique et molle, qu'il passa sur ses blessures. Celles-ci s'estompèrent lentement. Les pommes de Kerid étaient rares sur Population, mais d'une efficacité redoutable contre les blessures superficielles. Il devrait en commander quelques autres au prix fort, ayant épuisé sa dernière. Devant le miroir, il se remémora la soirée d'hier. 20/11 20:00 La voiture privée de Thomas, une petite voiture bon marché qu'il utilisait pour sortir "incognito" s'arrêta en crissant devant la Bibliothèque Historique de la Prime Maison. En sortant, il admira les gravures parcourant la façade de la Bibliothèque, représentant chaque période de l'histoire Populienne. Sa montre bipa lorsqu'elle afficha 20:05 -Pas le temps de faire l'artiste, Thomas! se dit-il à lui-même. Il se détourna, se retrouvant face au Parleur d'Or. La circulation était dense, et il dut donc attendre un long moment avant de pouvoir traverser la rue. Il était 20:10 lorsqu'il parvint de l'autre côté. Quelques pas plus tard, il était à l'intérieur de l'établissement, environné par une clientèle composée pour la plupart de jeunes couples souriant, inconscients de ce qui se produirait dans moins de 25 minutes dans l'immeuble d'à côté. Thomas, lui, en était parfaitement conscient. Il se dirigea vers le bar, et commanda un verre d'eau. 20:26 Le temps avait passé vite. Thomas sortit et entra dans l'immeuble de son rêve (cauchemar). Il prévoyait attendre, caché sous l'escalier (Il avait pris un manteau noir et caché ses cheveux noués au préalable sous le capuchon de son manteau. Ses plans furent chamboulés lorsqu'il entendit des cris provenant de l'étage au-dessus. Le tueur était déja la. Le jeune prince bondit dans les escaliers et fonça vers la porte d'ou les cris provenaient. La porte tint bon, contrairement à son épaule. Il frappa une nouvelle fois de l'autre épaule, mais sans succès. Thomas prit alors par réflexe la poignée et tourna. Déverrouillée. Il l'ouvrit. 20:31 L'homme s'apprêtait à abaisser son couteau sur la femme. -Arrêtez! L'homme se figea avant de se retourner, lentement. Il respirait bruyamment, et son visage aux yeux exorbités de rage était assorti d'un rictus fou. Il hurla et se jeta sur Thomas. Celui-ci esquiva, et le couteau qui aurait du se planter dans la gorge de la femme se brisa sur le mur de béton. Le tueur fou se releva en poussant un second hurlement de rage. Cette fois, Thomas fut celui à attaquer. Il envoya un coup de pied 20:33 au visage de son adversaire. Un craquement sinistre retentit lorsque sa mâchoire se brisa. E AIS E UER! L'hommme fou fut plus rapide que lui, malgré sa mâchoire brisée. Il le projeta sur une petite table de salon, qui se brisa sous le poids de Thomas. L'homme le criblait de coup. Le troisième fendit sa lèvre, les autres furent pour la plupart portés à son torse. 20:34 Thomas sentit les coups s'arrêter. Il se releva en chancelant. L'homme était un peu plus loin, son air enragé remplacé par un regard horrifié, plein de terreur et, caché plus loin, de détresse. =gnesse e he ais ihi? Hai mal! Le changement avait été radical dans sa personnalité. Alors qu'il avait été sur le point de tuer Thomas et toute une famille, l'homme qu'il avait sous les yeux avait l'air terrifié de quelqu'un qui ne sait pas ou il est. Il regarda la femme qu'il avait failli égorger, et son expression devint encore plus désespérée. =Hohie! Ho on Gieu, Hohie! He... He... gnesse he hai hais? Il se prit la tête, et poussa un gémissement. Ses yeux ruisselaient de larmes. Thomas, paralysé, ne se douta de rien jusqu'à ce que l'homme tourne son regard vers le mur de gauche. Une fenêtre. Thomas comprit. L'homme se tourna vers Thomas et dit ces trois mots: =Gne m'ahhêtez pas. Il courut. Plongea tête première dans le vide. Peu après qu'il fut tombé, Thomas entendit un cri. Il se tourna vers la femme, qui était restée dans la même position, le regard vitreux, durant toute la scène. -Y a-t-il une autre sortie que celle de devant? La femme ne prit pas la peine de se retourner. -Par l'arrière... Sous-sol... Il suivit le chemin et se retrouva à l'extérieur. 21/11 Le reste des événements restaient confus dans sa tête. Il s'était dirigé vers sa voiture, jetant à peine un regard à la foule attroupée autour du tueur, et était revenu en silence dans sa chambre, ou il s'était endormi. Il n'avait fait aucun rêve, cette nuit. |
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