Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > [RP] Le dernier apôtre
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Mansfeld Respect diplomatique : 4380 09/11 ETU 22:32 | Score : 8 Détails Topic réservé à Grimaldus, merci de ne pas poster !
Pour les autres participants de la chronique, UPDATE sur le forum externe ! :) _______________________________________________________ Yerog. Mon frère. Tu es un traître, Yerog. Un traître.Tu as brisé mes rêves. Tu as tué mon fils. Tu es un traître, Yerog. La route vers le temple du Haut Chapitre était longue et fastidieuse. Dédales de coursives écrasées par la cendre. Statuaires rongés par l'Aquilon. Bastides ravagées par les bourrasques acides. Le temple crevait l'horizon comme une énorme boursouflure d'acier et de pierre. Grimaldus. Le Préfet guidait le démiurge depuis plusieurs heures. Il ne comprenait toujours pas l'intention du Haut Chapitre. Tout d'abord, Genèse était apparue de nulle part. Et le Chapitre l'avait placée à la tête de l'ambassade auprès de l'assemblée galactique. Puis elle avait scellé une alliance avec les commandants de l'Aurore. Et enfin, elle avait obtenu la capitale. Le Préfet n'en revenait pas. Grimaldus. Le Préfet détestait ces étrangers. "Nous y serons bientôt, Grimaldus. Laissez-moi vous prévenir ; le temple est un lieu très particulier. Nul n'a jamais vu le visage du Haut Chapitre. Et je ne sais toujours pas pourquoi il vous fait cet honneur. Quoi qu'il en soit, ne vous écartez pas de moi. Le temple est un lieu sacré, nul profane ne peut le parcourir sans un guide. Tout aussi puissant soit-il." Ils arrivaient sur une vaste esplanade en contrebas d'une exceptionnelle volée d'escaliers défoncés. L'air empestait le souffre. Le Préfet suait sous son masque. Il se sentait ridicule. Il l'enlèverait bientôt. Weiss était mort. Yerog était fini. Son heure approchait. C'est ce que tous nous souhaitons... | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 10/11 ETU 07:43 | Score : 6 Détails Grimaldus écouta le préfet d'une oreille distraite, préoccupé par les discours de l'assemblée, mais il ne put s'empecher de sourire en entendant la dernière phrase.
Une mise en garde qui aurait pu être une menace.La colère en suintait de partout. La haine, aussi.C'étai d'ailleurs les deux seuls sentiments qu'il ressentait lorsqu'il sondait le préfet. Celui ci, protégé ou caché des regards sous une armure noire semblait néanmoins mal à l'aise, comme si son armure ne lui allait pas. "Vous n'avez aucun vaisseaux qui aillent plus vite?" La phrase avait été prononcé sous le ton de la raillerie. Grimaldus ressentit au même moment une nouvelle vague de haine. Cette haine terrible semblait chercher en lui celle qu'il gardait en réserve. Mais le Seigneur avait depuis longtemps renoncé à utiliser cette arme bien trop dangereuse pour tous, ce sentiment qui démultipliait les forces et qui rendait fou. | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 11/11 ETU 12:32 | Score : 4 Détails "Peu importe la vitesse quand on vit d'éternité, n'est-ce-pas, puissant seigneur ?"
Le Préfet se posa sur l'immense esplanade. Un grondement se fit entendre. Et puis de petites gouttes coruscantes se mirent à égratiner le sol. La pluie recommençait à tomber. Nous continuons à partir d'ici à pied, Grimaldus. Les immenses escaliers leur faisait face. Seule l'extrémité était éclairée par une unique lanterne. "Et alors Pandore ouvrit la boîte et seule y subsista l'espérance..." Le Préfet quitta l'habitacle de la navette. Il ajusta son distille et son armure Aquilon. Son masque le brûlait. Son fils lui manquait. Dès qu'il approchait du temple, son souvenir se ravivait. Le Préfet pensait pourtant que sa soif de vengeance allait se tarir avec la chute des deux monstres coupables d'avoir livré son fils à la mort. Mais sa haine grossirait pour chaque marche qu'il gravirait pour accéder au temple. Ce masque, cet horrible masque. Ruprecht, Ruprecht, Ruprecht,... Ils l'appelaient sans cesse. Quelque chose ne tournait pas rond. Et Grimaldus y était lié. Je suppose qu'un peu de marche ne vous fatiguera pas, Grimaldus ? Haine. Haine. Haine.Haine. | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 11/11 ETU 13:32 | Score : 2 Détails Grimaldus descendit de la navette, se placa aux cotés du préfet.Il eut un petit sourire en entendant le préfet l'appeler --puissant seigneur--.
Dieu que la phrase sonnait mal dans sa bouche. Les ailes du seigneur brassèrent l'air. Elles étaient engourdis, du fait d'être resté longtemps immobiles. Grimaldus commenca à grimper les escaliers, ses grandes enjambées lui permettant d'avancer vite. Soudain, il s'arreta, et se tourna vers son guide. "Et maintenant, préfet, abandonnons la langue de bois.Que se passe-t-il réellement ici, qui haissez-vous avec tant de force que je sens votre haine à 200 mètres... Et enfin, qui êtes vous?" | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 13/11 ETU 15:05 | Score : 5 Détails "Vous n'aimez pas non plus les tracasseries de diplomates, hein... fort bien, ça me plaît."
Le Préfet toisa Grimaldus. Lentement, il dégrafa les tenons métalliques qui reliaient son casque à sa combinaison de combat. Les voix résonnaient dans sa tête. Ruprecht, Ruprecht, Ruprecht "Vous voulez des réponses. C'est drôle, je vous croyais omniscient." Le Préfet s'avança vers le démiurge. Lentement, il souleva le casque de son crâne, révélant une chevelure poivre et sel rigoureusement tirée vers l'arrière. Son visage était toujours dissimulé par un masque de métal entièrement lisse. "Qui suis-je ? C'est ça ?" Le préfet fit face à Grimaldus. Il apposa ses mains sur les rebords de son masque. Il glissa doucement ses doigts en-dessous. Il souleva avec précaution la surface métallique. Le Préfet prit une première bouffée d'air coruscant. Il dévoila son visage. Un sourire carnassier aux lèvres. "Voilà une première réponse. Je n'éprouve pas de haine. Je suis Haine. Et quant à ce qu'il se passe ici, nous allons bientôt le savoir, Grimaldus." Stupor Mundi ! Les traits étaient identiques, quoi que plus jeunes en apparence. Plus durs aussi. Et une cicatrice sur la joue gauche. Mais pas de doute, c'était bien lui. Le temps s'était figé. La pluie avait suspendu ses gouttes. C'était Mansfeld, en chair et en os. | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 13/11 ETU 17:47 | Score : 3 Détails Grimaldus s'était préparé à énormément de chose. Que le préfet l'ignore, qu'il chercher à fuir, qu'il l'attaque...
A tout.Sauf à ça. Il avait devant lui le commandant Mansfeld. Ou plutot un de ses doubles. "Dois-je en déduire que le Mansfeld que j'ai connu est un clone ou a été cloné?" Tout commencait à se mettre en place dans la tête de Grimaldus. La Haine. Il incarnait la haine. D'autres devaient incarner les autres sentiments. Conditionnement, sciences ou magie? Le seigneur reprit sa marche. Il devait les rencontrer.Il fallait qu'il leur parle.Et vite. | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 14/11 ETU 15:14 | Score : 3 Détails Le Préfet commença à rire à gorge déployée. Lui, une copie. C'était trop. Son rire carnassier résonnait entre les colonnades qui bordaient les immenses volées d'escalier. La grande porte du temple n'était plus très loin.
"Ne soyez pas ridicule, Grimaldus." Ruprecht, Ruprecht, Ruprecht ! Les voix. Il décida de les ignorer. Le Préfet dépassa le démiurge, visiblement abasourdi. Grimaldus avait certainement depuis longtemps perdu la sensation de surprise. Le Préfet se mit de nouveau à rire. "Je suis le commandeur Ruprecht Mansfeld, Préfet du Chapitre. Le Mansfeld que vous connaissiez est mon frère, du moins au sens biologique du terme." Le Préfet remit son casque. La pluie. "Si vous avez d'autres questions, Grimaldus, c'est le moment. Vous me plaisez. Vous êtes drôle. J'y répondrai donc. Mais une fois ces grandes portes passées, vous n'obtiendrez plus rien d'autre de moi que le silence." Le Préfet remit son masque. Il détestait le visage que Dieu lui avait prêté. Son fils. Yerog l'avait tué. | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 14/11 ETU 18:56 | Score : 3 Détails Grimaldus détacha enfin son esprit du spectacle qu'il captait. La pluie. Un merveilleux spectacle.
Son esprit fut dérangé par les paroles du préfet. Il reprit sa marche, aux cotés de son interlocuteur. "Dites en moi plus sur la pluie acide..." | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 15/11 ETU 19:13 | Score : 0 Détails Le Préfet ricana. On lui demandait des informations météorologiques. Il s'était attendu à toutes les questions, sauf à celle-la. Mais Grimaldus n'avait pas idée du rôle de cette pluie. Il n'avait pas idée combien cette pluie avait servi les intérêts du Haut Chapitre depuis des années.
"Vous vous intéressez à notre météo, maintenant, Grimaldus ?" Le Préfet ajusta son masque métallique. Il était de nouveau méconnaissable. "L'Aquilon est issue de l'évaporation des réserves d'eau de surface qui ont été vaporisées lors de l'apocalypse. Cette vapeur d'eau se mêla à l'intense pollution atmosphérique , composée d'anciens acides industriels et de composés chlorés. C'est ainsi qu'en refroidissant, les précipitations issues de ce poison tombent sous la forme de pluies ou de brumes sur notre surface. L'Aquilon a détruit la flore, puis la faune, et a infiltré la plupart de nos nappes d'eau potable." Le Préfet poussa un sombre soupir. L'Aquilon avait aussi causé la stérilité des femmes. Son fils était l'un des derniers nés. Et il était mort. "Cette pluie ronge nos âmes lentement mais sûrement, Grimaldus. Ces gouttes sont les larmes de notre peuple." Le Préfet toisa Grimaldus. "Nous allons pénétrer dans le temple. Suivez-moi sans poser de questions. C'est important, Grimaldus. Si vous avez une dernière requête..." Le Préfet s'approcha de l'énorme porte de bronze patiné. Il s'apprêtait à ouvrir le temple... | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 15/11 ETU 19:22 | Score : 2 Détails "Sachez simplement que je ne serais pas resposable des dégats que je pourrais infligé à cette planète si je tombais dans un quelconque traquenard."
Grimaldus eut un sourire en coin. "Maintenant ouvrez-cette porte.Immédiatement." Grimaldus sentait toujours cette pulsation, ce pouvoir qui émanait du lieu.Plus fort que jamais. | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 17/11 ETU 10:48 | Score : 1 Détails Le Préfet avait souri sous son masque. Grimaldus et ses boutades. Une véritable institution galactique. Le Préfet s'approcha des lourdes portes de bronze. Un emblême ouvragé décorait les immenses battants patinés. Une Gorgone Antique qui semblait vouloir pétrifier ceux qui oseraient violer son espace. Ruprecht prononça ensuite une espèce de phrase rituelle, et il poussa les lourds battants qui gémirent sur leurs gonds.
"Que les dix plaies de Deimos se ferment par la grâce de Dieu, c'est ce que tous nous souhaitons." Un souffle d'air chloré, sentant le renfermé, s'échappa des portes ouvertes. Derrière, une immense coursive de pierre surplombant un abîme s'étirant vers les entrailles de la terre. Le long de cette coursive, de longues colonnades de pierre grise, usées par l'acide et le temps. Le Préfet se tourna vers Grimaldus et lui fit signe d'avancer. Une autre porte les attendait au bout de la coursive. Une voix résonna soudainement entre les colonnades. Une voix glaciale et belle. Le Préfet s'était immobilisé de surprise. Il ne s'était pas attendu à ça. | ||
Gouvernement Respect diplomatique : 751 17/11 ETU 10:54 | Score : 1 Détails "L'âge des Justes est proche. Le dernier apôtre siègera aux côtés du Haut Chapitre, et ils rétabliront la Paix à la gloire de Dieu."
La voix de Genèse. Sortant de nulle part. La Gorgone d'Alfa Deimos. "Bienvenue à toi, Grimaldus. Tu trouveras en ce lieu sacré les réponses à tes questions. Mais nul en ces murs n'est immortel. La vraie immortalité réside ailleurs. Observe, écoute, et comprends." Genèse, ou plutôt sa voix, marquèrent une pause, et s'adressèrent au Préfet. "Conduis-le jusqu'à nous, Ruprecht. Mais ne commet plus d'erreurs. Tu en as déja trop fait ou dit." | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 17/11 ETU 18:53 | Score : 1 Détails "Nul n'est immortel, et pas que dans ce lieu...
Personne n'est invincible non plus, Genèse.Et vous devez le savoir aussi, je pense." Grimaldus entra. Ses narines sensibles eurent un peu de mal à s'habituer à l'odeur, mais elle était loin d'être insupportable. "Quand à votre émissaire... Il s'est conduit en grand garcons, ne vous inquiétez pas...." | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 21/11 ETU 10:47 | Score : 6 Détails Le Préfet avait souri. Grimaldus. Etait-ce pour son sens de l'humour qu'on l'avait amené ici ?
Une jungle de coursives, de salles obscures, de poussière, de fumerolles acides, de statuaires lacérées, d'éboulis et de marbre fendu. Une moiteur insupportable, des vents à vous rendre fou, l'Aquilon qui battait la tempête. Et le silence. Un silence artificiel, lourd, crevant de malice. Grimaldus et le Préfet traversèrent chacune de ces pièces sans se retourner. Tout l'édifice semblait murmurer à leur passage, proférant en silence de sombres malédictions. De temps à autre, Genèse apparaissait. Muette. Le Préfet l'ignorait. Cette catin était un mystère qu'il lui fallait éclaircir. La gorgone d'Alfa Deimos était pour lui un danger à abattre. Le clergé semblait perdre la raison. Tue-les, Ruprecht, Tue-les tous ! Le Préfet se calma. Ils arrivèrent devant un escalier de pierre colossal, poli par le temps. Des traces de pas récentes indiquaient que le Haut Chapitre avait reçu d'autres visiteurs très récemment. Le Préfet soupesa son lourd blaster mécanique. Il toisa Grimaldus un instant. Il commença à monter les marches. Il pouvait apercevoir la lourde porte d'airin qui les séparait de la salle d'audience. Tue-les, Ruprecht, tue-les tous ! Quelques marches encore. Grimaldus suivait en silence. Tue-les ! Tue-les ! Il posa ses mains sur les lourds battants ouvragés. Tue-les ! Tue-les ! Tue-les ! Il poussa. Les gons hurlèrent un son horrible de torsion métallique. Une faible lueur agressa le sol devant eux. Les portes étaient ouvertes. De l'intérieur, ils entendaient un battement régulier. Celui d'un coeur humain. Le Préfet s'avança. Une salle vide plongée dans la pénombre. Un énorme rideau pourpre la barrait en son milieu. Devant ce rideau, un fossé invitant aux abysses. Le Rubicon Deimosien. Seul Mansfeld avait osé le franchir. Le battement. Le battement. Le battement. Le silence. Et pour la première fois depuis longtemps, le Préfet entendit la voix du Haut Chapitre. | ||
Gouvernement Respect diplomatique : 751 21/11 ETU 11:07 | Score : 4 Détails BomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBom
Ils avancèrent. Les lourdes portes se refermèrent. Ainsi, tu es venu, Grimaldus. Cela, nous le savions. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Et toi, Préfet, tu t'apprêtes à trahir. Cela, nous le sentons. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Et tu penses que cette... arme va te servir, Ruprecht ? BomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBom "Soit. Ainsi soit-il." Ce battement. Fort. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBomBom "Nous te saluons Grimaldus. Nous sommes le Haut Chapitre d'Alfa Deimos. Nous savions que tu viendrais. Cela, nous l'avions prévu." Un battement. Un battement. Un battement. Le Préfet recula. Laissant Grimaldus face au fossé et à la pourpre. A quoi rimait cette manigance ? | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 21/11 ETU 19:02 | Score : 7 Détails Grimaldus avait traversé maintes salles, pour la plupart détruites, où en salle état.Il n'aurait jamais crû que ce lieu puisse acceuillir en son sein la plus grande autorité politique de Alphas Deimos.
Il se surprit aussi à entrapercevoir parfois Genèse. Mais, ce qui l'étonna, ce fut l'étrange salle où il fut recus: plutot grande, mais visiblement dépourvus d'ornements, dû moins n'étaient-ils pas visibles. Seuls étaient visibles un, rideau pourpre qui barrait la salle et un fossé qui semblait sans fonds. Il tourna sur lui-même, et se tourna vers le préfet. "Ne faites rien tant que je n'aurais pas finis. Sinon, je vous tue. Même si vous n'avez peut-être plus rien à perdre..." Il reprit d'une voix plus forte, le son de ses paroles se répercutant sur les murs, faisant presque trembler les élements les plus fragiles. "Et maintenant, Membre du Haut chapitre, répondez à mes questions: Etes-vous cette planète? Sinon, à qui appartient le battement de coeur que j'entends?" | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 22/11 ETU 23:39 | Score : 4 Détails Le Préfet avait instinctivement reculé. Grimaldus était dangereux. Mais il était encore plus dangereux que ce dernier le touche. Le battement régulier vrombissait dans la pièce. Plusieurs secondes s'écoulèrent avant que le Haut Chapitre ne s'exprime à nouveau.
Nous sommes une partie de cette planète, Grimaldus. Nous faisons partie d'un tout, dont tu fais toi-même partie. Cela, nous l'affirmons. BomBomBomBomBomBomBomBom Ces battements sont ceux de nos coeurs, Grimaldus. Et tant qu'ils battront, le peuple d'Alfa Deimos sera protégé. BomBomBomBomBomBomBomBom Tu as certainement d'autres questions, Grimaldus. Nous y répondrons. Mais connais aussi les motifs de ta visite. BomBomBomBomBomBomBomBom De tous temps, tu es le seul, Grimaldus, a avoir respecté tes principes. A avoir respecté ton code de l'honneur. BomBomBomBomBomBomBomBom Tu n'as ni aimé la République, ni la Dictature, ni l'Anarchie. Tu as toujours conservé une sage et prudente neutralité tout en affirmant tes différences avec force et honneur. BomBomBomBomBomBomBomBom Tu es un apôtre, Grimaldus. Les commandants de l'Aurore le furent car ils balayèrent les anciens symboles. Mais toi, tu représentes l'avenir. Ta place est à nos côtés. | ||
Seigneur Grimaldus Respect diplomatique : 806 23/11 ETU 18:21 | Score : 12 Détails "Un apôtre...Savez-vous au moins pourquoi je construis et j'oeuvre pour le futur?
Car mon passé est mort... Je vous parlerais d'un temps que vous n'avez pas connu...La Sombre assemblée, Hanabi, le Fou des Ombres, Seigneur Hexeris sont des noms qui ne vous évoquent pas grand chose... Cela est mon passé, Le Culte est mon, ou notre futur, les gouvernements qui étaient et sont en place ne représentent rien dans l'histoire de la Galaxie... Les gens n'en retiendront que des chiffres, des noms..." Grimaldus parlait avec ironie...Il était debout, la tête levé, regardant le plafond...Il ne cherchait même pas à sonder la salle. "Commandeur Valorys, 50 voix...Jafnhar, 15 voix...On ne retiendra rien. Personne ne saura que le Fou des Ombres était un commandant et un ami extraordinnaire...personne ne saura que le Seigneur Hexeris fut un seigneur de Guerre et un diplomate horsp-pair...Que Jafnhar était un des meilleurs guerriers... Le Culte me permettra de ne pas être oublié...Chaque chose que j'apprends à mes disciples seront liées à mon image dans leur esprit... Et vous, pourquoi oeuvrez-vous? Pour un meilleur futur? Il suffira d'un autre homme pour réduire à néant ce que nous construirons..." | ||
Gouvernement Respect diplomatique : 751 24/11 ETU 00:50 | Score : 6 Détails Ainsi donc le grand Grimaldus avait peur de l'oubli. Intéressant.
Nous oeuvrons pour Dieu, Grimaldus. Dieu et lui seul. La postérité ne s'encombre pas de noms, ni de dates, ni de faits. La postérité passe par les idées que nous léguons aux autres. Idées devenues anonymes et à la fois communes à tous les peuples. Or, quelle autre idée que Dieu peut-elle rassembler ou interpeller chacun d'entre nous ? BomBomBomBomBomBomBomBomBom Que l'on se revendique de Dieu ou qu'on le conspue, ce concept sera toujours connu des hommes. Et à travers lui, toutes les idées que les hommes auront voulu lui prêter. Dieu a trop de fois été interprété, détourné, écarté de sa seule et unique fonction : rassembler les hommes dans leur diversité pour qu'ils se parlent et qu'ils affrontent le mystère de leur existence. BomBomBomBomBomBomBomBomBom Nous savons que n'importe quel homme peut détruire ce qu'un autre peut bâtir. Mais on ne peut détruire Dieu. Il sera toujours là, sous la forme d'un démiurge, d'un concept, d'une perversion à abattre, d'un architecte, d'un créateur. Qu'il soit de paix, de guerre, de bonté ou de terreur. Qu'on le déclare mort ou tout-puissant, Dieu est l'idée la plus commune et répandue au travers des peuples et des hommes. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Telle une République sans idéaux, un Dieu sans idéal est néfaste et destructeur. Là où tu assures ton souvenir dans le Culte en transmettant tes valeurs et ton savoir, nous transmettons le nôtre au travers de Dieu, assurant ainsi l'immortalité de nos principes. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Tu as démontré, Grimaldus, que le Respect était une valeur absolue. Ton honneur fait de toi un être respecté qui ne compte pas ou peu d'ennemis. Cela fait de toi un gardien. Un apôtre. Tu es le gardien des souvenirs. Ta place n'est pas de construire, mais de transmettre à nos côtés, et par le lien universel de Dieu, un héritage de valeurs. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Et ces valeurs, que tu transmet grâce au Culte, nous souhaitons les transmettre à la galaxie. Nous disposons de tous les artefacts. Les commandants de l'Aurore sont les premiers apôtres destructeurs, préludes à la Renaissance. Tu es le dernier apôtre, gardien du souvenir et du Respect. Ensuite viendront les Justes, comme Mansfeld, Arutha, Valorys, Nikanor, la Caste des Existants, Cosmic Roger, Scorbut, Syrus et Flyer. Et les autres qui ne se sont pas encore dévoilés. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Car oui, Grimaldus. Cette galaxie sera bientôt soumise au jugement de Dieu. Et peu d'entre nous y survivront. Car seules les idées sont immortelles. Et avant le jugement dernier, nous devons transmettre au-delà de la mort nos plus belles valeurs, nos plus glorieux concepts, nos meilleurs souvenirs. Afin que la Vie qui renaîtra des cendres ne soit pas pervertie dès sa naissance par la folie des hommes. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Les apôtres de l'Aurore, le Gardien et les Justes rétabliront la Paix et apaiseront les anciennes querelles. Genèse les guidera à ce chemin. Et tu guideras Genèse. BomBomBomBomBomBomBomBomBomBom Accomplis cette destinée, Grimaldus, et ton souvenir sera immortel. Bientôt Genèse tendra la main aux Justes, et l'âge d'or surviendra. | ||
Mansfeld Respect diplomatique : 4380 24/11 ETU 01:40 | Score : 3 Détails HRP : Pour Grimaldus : tu vois le Préfet se jeter dans le fossé devant le rideau écarlate, tandis que le Haut Chapitre te répond. Le reste de ce post est en voix-off, évite de réagir sur son contenu ;)
________________________________________________ Le Préfet venait d'avoir un choc. Une vision. Ces voix. Elles me disaient la vérité. Le Préfet dépassa Grimaldus, fonça au travers des abysses et se jeta au-delà du fossé. La pluie, les cités souterraines, les mentats... Ruprecht tombait dans le vide. Les battements devinrent un lointain murmure. Il vit alors la galaxie à l'échelle d'un jeu d'échec. Mes frères avaient tout prévu. Yerog, moi, Sélène, mon Fils... Mon fils ! Ruprecht contemplait les pions. Son fils y figurait. Face à une pièce redoutable et meurtrière, le baron Harkonnen. Le cavalier du jugement. Weiss y était également. Le Fou. Le pion, le cavalier et le fou. Tous trois sont morts. Le coup visé était le Roi. J'étais cette pièce. Ils ont réussi à m'avoir. Genèse. Si j'étais leur Roi, elle était leur Reine. Mansfeld, une tour, un pilier, un frère. Grimaldus, le cavalier de Justice. Les commandants de l'Aurore, les pions de l'apocalypse. Les dix plaies de Deimos. Et les Justes, les grands orateurs d'hier et de demain. L'échiquier du grand architecte. Ruprecht pleurait. Il avait refusé d'entendre ses frères. Ces dix frères identiques créés par le hasard de la science et le fanatisme des hommes. Ils avaient sauvé Alfa Deimos. Par tous les moyens. Ils ont tué mon fils. Tu étais plus qu'un homme, Ruprecht. Ton fils était un accident, un fruit du hasard. Il était écrit qu'il serait sacrifié pour servir les trames du grand architecte. Le Préfet pleurait. Il pleurait quand son masque de métal gargouilla de douleur en fondant dans l'acide. Il pleurait encore quand sa combinaison s'éventra sous l'effet de l'intense corrosion. Il pleurait toujours quand sa chair se déforma, prise de convulsions et d'explosions sanglantes sous l'effet des flots alcalins. Ruprecht était mort dans les entrailles de Deimos. Ainsi, est-ce la fin ? Une intense lumière. Et un souffle. Un souffle. Un souffle. Ruprecht ouvrit les yeux. Il était passé de l'autre côté du rideau écarlate. BomBomBomBomBomBomBomBom Il voyait à présent Grimaldus qui écoutait sa réponse, leur réponse, notre réponse. Et puis il vit le dernier Fou. il était encore de la partie. Son général arrivait. Eux allaient perpétuer la Vie, nous allions perpétuer le Souvenir. |
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