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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Thomas est mort à seize ans.
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| Thomas Respect diplomatique : 335  25/12 ETU 22:54 | Score : 23 Détails 14 ans plus tôt.
C’est ce qui est arrivé quand Thomas avait seize ans. Un jour pas très commun, en pleine tempête, un orage tel qu’on n’en avait jamais vu, comme si la nature avait été possédée par Satan en personne, et que Dieu l’avait laissé faire. Même au cœur du palais, on entendait le son étouffé du tonnerre. Thomas, un adolescent beau et athlétique, grand, ses cheveux à cette époque un peu plus blancs, était en compagnie de son maître d’armes, Sieur Tressoc. -Plus rapide, Thomas! Vous êtes un prince, pas un simple soldat! Tressoc donna un coup vif du plat de la lame sur le cou du garçon. Celui-ci était furieux. Malgré tous ses efforts, l’escrime ne lui avait jamais réussi. Il était plus souple que la plupart des jeunes de son âge, et malgré qu’il fût aussi plus rapide sur ses jambes, ses bras avaient toujours été trop faibles. -Cessez donc, Tressoc, vous savez que je ne peux faire mieux! -Au contraire, jeune insolent! Vous pouvez faire mieux, vous êtes simplement trop parresseux! Thomas leva sa longue épée et d’un ample mouvement, certainement amplifié par sa mauvaise humeur, il fit une estafilade le long de la poitrine de son enseignant. Le sang commença à gouter. Tressoc s’approcha de son élève et lui flanqua une gifle. -Thomas, jeune fou! Quelle est la troisième leçon que je vous ai apprise? -Vogue sur la colère, ne la laisse pas t’engloutir. -Si vous vous en souvenez, pourquoi ne la suivez-vous pas? Allez me chercher une Pomme, vite! Thomas partit en vitesse. À la marche, il n’atteindrait l’infirmerie la plus proche qu’en trente minutes. Chose fort étrange, puisque les blessures étaient fréquentes dans l’arène. Le palais avait été construit il y a très longtemps, et avait été agrandi au fil des années, un peu n’importe comment. C’est pourquoi il était fréquent de découvrir des chambres vierges de toute présence humaine, des échafauds qu’on avait oublié la, voire même, morbidité absolue, le cadavre desséché d’un ouvrier malchanceux. Thomas était sur le point d’arriver à l’infirmerie lorsqu’il sentit un changement dans les bruits environnants. Normalement, on entendait toujours les pas d’une personne marchant dans les environs, ou les discussions de deux employés. Cette fois, seuls les sons de l’orage parvenaient à ses oreilles. -Qu’est-ce qui se passe... Il tourna à une intersection, se dirigeant plus lentement vers l’infirmerie. Il gardait la main sur le pommeau de son épée. La quatrième leçon de son maître... « Si une situation te semble anormale, trouve une arme et garde la sous ta main.» Devant la porte de la petite pièce, il resta immobile, étonné par ce qu’il voyait. La pièce habituellement brillamment éclairée par des néons, était plongée dans l’obscurité, comme le reste du couloir, comme il le remarquait à présent. Mais ce n’était pas les ténèbres qui le surprirent. L’infirmière, qu'il voyait clairement malgré la noirceur, discutait avec un patient probablement atteint au foie, à voir son teint jaune. Il n’entendait pourtant rien. -Je suis devenu sourd... Il paniqua quelques secondes. Était-il vraiment sourd? Le bruit du tonnerre le rassura. S’il pouvait entendre le tonnerre malgré sa distance de l’extérieur du palais, il ne pouvait être sourd... Mais alors, pourquoi ne pouvait-il pas entendre les bruits du palais? Et cette obscurité... L’infirmière leva soudain la tête vers le cadre de porte où se tenait Thomas. Elle dit quelque chose au malade, qui l’accompagna dehors. Le jeune prince décida de les suivre. Une jeune femme en pleurs était réconfortée par un homme plus vieux, mais semblant tout autant déboussolé qu’elle. « Il y a eu un mort... » L’infirmière posa une question au vieil homme. Celui-ci dût bafouer un moment, mais lorsque l’infirmière partit en courant et que Thomas la suivit, ses doutes furent confirmés. C’était bien un décès. Un meurtre, même. La poitrine de la victime était transpercée par une courte dague. Thomas se sentit terriblement faible à la vue du corps, et pour cause... C’était le sien. RP, ne pas poster. Avis aux éventuels inquiets: Thomas a trente ans en ce moment... Faites le rapport... | ||
| Thomas Respect diplomatique : 335 27/12 ETU 04:56 | Score : 12 Détails Chapitre un: Ce qui arrive après la mort.
narration Soucie Thomas Son corps, ensanglanté, meurtri, entouré de personnes effondrées. Thomas, unique héritier au trône de populace, était mort? C'était impossible... On ne mourait pas à cet âge, pas si jeune! Et pourtant si. Déja, les vivants emportaient le cadavre pâle du malheureux adolescent. Thomas les suivit pendant un temps dont il ne se souvient pas, ou dont il ne veut pas se souvenir. À chaque fois que la procession funèbre passait une porte, elle devenait plus nombreuse, jusqu'à atteindre son apogée devant le lieu ultime: La chambre de Gabrielle, mère de Thomas. Ce dernier, du moins son âme, ne put qu'observer avec effroi sa mère, si belle, soudain vieillie de dizaines d'années, hurlant de douleur et de tristesse. Thomas se pencha vers elle, voulut la réconforter en la serrant dans ses bras. -Maman, je suis la, ne pleure pas! Ses bras traversèrent le corps de sa mère sans que celle-ci ne s'en aperçoive, de même que sa voix ne fit aucun effet sur elle. -C'est peine perdue, elle ne peut t'entendre, ni personne ici. La voix était douce, presque irréelle. Thomas se leva et se retourna, la main sur le pommeau de son épée. La créature qu'il avait devant lui semblait parfaitement humaine, bien que plusieurs détails affirmaient le contraire. Ce qui frappait le plus était sa peau d'un blanc nacré, et légèrement lumineuse. De longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules nues. Partiellement cachés par quelques mèches savamment disposées, des yeux violets l'observaient avec tendresse et amusement. Son habillement était pour le moins inhabituel: Une longue pièce de tissu ornée de symboles entourait sa taille et descendait jusqu'aux chevilles, tandis qu'une simple bande de tissu recouvrait sa poitrine. Un croissant de lune était tatoué sur son front et un katana pendait à sa taille, retenu par une mince ceinture. -Qui êtes vous? À la question de Thomas, l'inconnue répondit par un rire cristallin, qui surprit le prince. -Répondez, dites-moi qui vous êtes, ou j'appelle la garde! Le ridicule de la menace frappa Thomas de plein fouet. La femme rit de plus belle, jusqu'à tomber par terre. Le jeune homme était perplexe. -Je ne vois pas ce qu'il y a de si drôle. La fille cessa peu à peu de rire. D'abord, aide-moi à me relever, idiot, j'ai l'air encore plus ridicule que toi! Malgré l'insulte, il obéit. La main de l'étrangère était douce et, contrairement è ce que Thomas avait pensé, étonnament chaude, comme si une énergie pulsait de son corps. Le jeune prince ressentit un étrange sentiment en la touchant, mélange de désir et de crainte respectueuse. La jeune femme était bien plus qu'humaine, sans aucun doute. -C'est étonnant hein, combien les morts peuvent être jolis, hein? Allez, relève-moi, on a pas toute la journée! Enfin, si, mais tu me comprends. Thomas remit ses pensées en place et la jeune femme sur ses pieds. Celle-ci nettoya sa jupe, et dévisagea un moment Thomas, avant de sortir un morceau de parchemin et de le consulter. Bien, on va commencer par les présentations! Tu t'appelles bien Thomas Centauri? -Euh, oui, mais... Pfiou! Je ne me suis pas trompée! C'est mon premier emploi, alors... Mais bref, retournons à nos moutons! Tu es mort assassiné par un certain Ruprecht... Oups, non, je me suis trompée de descriptif, c'est celui du cycle prochain... Ah, voila! Assassinné par... tiens, il n'y a pas de nom... Je vais demander à l'administration, c'est inhabituel... Voila, ravie de te rencontrer, Thomas Centauri! Elle lui tendit la main. Thomas la serra après un moment d'hésitation. -Mais qui... Je m'appelle Soucie! Ne me demande pas pourquoi, c'est mon maitre qui m'a donné ce nom. Je serai ta maitresse, tu seras mon ésclave! Elle partit d'un rire supposé être mauvais mais qui n'aurait convaincu personne. -Je ne comprends rien à votre histoire d'esclave et de maitresse! Je n'ai rien contre les tendances dominatrices mais ce n'est pas mon fort! Hihihi! Ne t'en fais pas, je blaguais! Tu seras mon élève! Et s'il-te-plait, tutoie-moi, ce sera plus cordial. Thomas sentait la colère monter. La fille était trop énergique, trop... vivante. Elle continuait de parler, mais Thomas n'écoutait pas. C'était trop d'émotion en même temps, trop d'informations, trop... -MAIS ARRÊTEZ UNE MINUTE! Elle obtempéra. -Je ne sais même pas qui vous... tu es! Même pas ce quetu es! C'est quoi cette histoire? Pourquoi suis-je mort? Soucie devint soudain plus sérieuse. Tu es mort, voila tout. C'est peut-être pour une raison politique, par pure vengeance, en tout cas, ce n'est pas moi qui l'ait décidé. Je suis ce que les vivants appellent un démon, mais nous sommes bien différents de ce qu'ils croient que nous sommes, comme tu as pu le remarquer. Je vais t'enseigner et te préparer à devenir toi même un démon. Ton cursus spirituel est trop jeune pour que tu deviennes un ange, mais trop vieux pour te réincarner une seconde fois. Tu auras plus tard le choix entre devenir un Juge, un genre de protecteur des opprimés, ou un maitre, comme moi. Et non, tu ne peux pas redevenir humain. Lorsqu'elle eut terminé de parler, Soucie se retourna et fit signe à Thomas de la suivre. Celui-ci jeta un dernier regard vers sa mère et son corps, mais ils avaient disparu. Tu ne pourras pas entrer en contact avec les vivants tant que je ne l'aurai pas décidé. donna Soucie comme explication. Elle se dirigea vers un couloir d'ou filtrait la lumière du clair de lune. L'orage s'était calmé. Thomas fit part d'un fait à sa maitresse. -Euh, Soucie, ce couloir donne uniquement sur un balcon, on ne peut pas sortir du palais par la... Elle rit encore. Mais réfléchis un peu... Première leçon, Thomas: Les démons, ça a des ailes. Tu ne le savais pas? La démone grimpa sur la rambarde et attendit que Thomas fasse comme elle. -Comment je fais pour sortir ces supposées ailes? Tu te jettes! Soucie attrapa Thomas par la ceinture et le jeta en bas, avant de le suivre. HRP:Concernant le type asssassiné par Ruprecht, il s'agit d'un simple clin d'oeil, il n'y a aucun lien entre cette histoire et celle de Mansfeld. |
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