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| Commandeur Valorys Respect diplomatique : 865  16/01 ETU 22:06 | Score : 19 Détails Lorsque nous quittâmes la grande ville de Comenor, mon père était encore jeune.
La fédération coménorienne, alors à son apogée, s'étendait sur de vastes horizons. Des marchandises de toutes natures étaient présentées sur les étales des grands marchés de Comenor. L'activité autour de la curie était toujours animée. Littérateurs, politiciens, philosophes et poètes glosaient devant les fieres statues de nos ancêtres. Les vastes forets de pins projetaient leurs ombres douces et rassurantes sur la ville environnante. Au loin on apercevait les hauteurs calmes et serines du mont Travel à peine troublées par le ronronnement de la circulation. Mon père m'a raconté cent fois cette histoire, mais hélas je n'ai jamais eu la joie de voir à quoi ressemblait la planète dont je suis originaire. Lorsque la guerre a éclaté, mon père s'était déjà illustré dans cette galaxie. Certains disent même qu'il en avait marqué l'Histoire. Tout ce que je sais c'est que lorsque la guerre a commencé, nos scientifiques détenaient enfin le secret ultime : le voyage intergalactique. Alors que nous lutions avec peine contre nos puissants énnemis notre peuple a mis au point le premier modèle de vaisseau monde : Comenor I. Après des mois de luttes incessantes la curie a décidé d'évacuer toutes les possessions comenroienne et de tenter ce qu'aucun peuple n'avait essayé auparavant... Ce fut dès lors le début de notre exil... | ||
| Commandeur Valorys Respect diplomatique : 865 18/01 ETU 22:57 | Score : 17 Détails Les premières années furent dures pour tout notre peuple. Les conditions à bord du vaisseau-monde n'étaient pas celles que nous connaissons actuellement. Les ratés techniques étaient nombreux et le confort plus que spartiate.
Mon père s'échinait à la tache. Toute notre société était à réorganiser. Les Grands Pontifes, les Poètes, les Sénateurs, n'avaient plus l’utilité et la renommé qu’ils possédaient sur Comenor. Nous comptions plus sur les mécaniciens les scientifiques et les membres d'équipage, mais mon père s'efforçait de maintenir la cohésion de notre société. Au commencement de l'année 1 après notre exil, nous sommes arrivés dans une nouvelle galaxie. Notre vaisseau pris ses quartiers autours d'une planète vierge dénuée de toute vie intelligente. Nous ne restions pas longtemps sur une même planète. Nous sommes très vite devenus un peuple de nomades. Mon père était toujours à la tête de notre communauté. Nos lois étaient toujours en vigueur et les traditions perduraient et ce malgré notre exil. Lorsque mon père se remaria, la cérémonie eut lieu dans la plus pure tradition coménorienne. Ma mère faisait parti des officiers du vaisseau. Une femme intelligente et déterminée. Je naquis en l’an 4 après le grand exil. Je n’ai jamais connu la terre de mes ancêtres mais les contes de mes parents faisaient vivre dans mon imagination la cité de Comenor. | ||
| Commandeur Valorys Respect diplomatique : 865 24/01 ETU 17:05 | Score : 10 Détails Le vaisseau-monde Comenor I devint ma terre natale. Toute une nouvelle génération devait voir le jour dans cette terre provisoire. Très vite le vaisseau fut trop petit pour accueillir les nouvelles naissances et les autochtones désirant poursuivre le voyage à nos cotés.
Dans cette perspective le vaisseau Comenor II fut crée en l'an 10 après le Grand Exil. Les modules furent fabriqués à l'intérieur même de notre vaisseau et nous obtenions les matériaux nécessaires auprès des peuples locaux. Notre civilisation était, malgré son exil, en pleine expansion. A ma majorité, je pris le commandement de la Section III du vaisseau Comenor II. Je me rendais enfin compte du véritable travail de mon père. Organiser la vie de toute une population n'était pas chose aisée : il fallait négocier des vivres d'appoints avec certains mondes que nous visitions, entretenir au mieux les différentes sections de nos vaisseaux, assurer le bien-être et la sécurité de tous tout en s'occupant de la politique interne de la Fédération. J'ai fait mes gallons aux cotés d'un des meilleurs administrateurs qui soit : le colonel Tarsus. Il avait mené à bien l'évacuation de toute la population du système de Besphore. Il m'a rapidement pris sous son aile et m'a enseigné à la fois l'art de la gestion mais aussi celui de la guerre. L'éducation artistique était également importante pour tout coménorien. Nous devions apprendre l'Histoire de notre nation et connaitre les grands auteurs que nos parents avaient réussis à préserver. Notre peuple étendait ses connaissances au contact des différentes civilisations que nous rencontrions au gré de nos voyages. Néanmoins, se profilait à l'horizon la menace qui devait causer notre retour... |
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