Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > [RP] Début de la paranoïa.
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Aershak Respect diplomatique : 191 12/01 ETU 22:20 | Score : 18 Détails 12/01 ETU 13h52
_____________________________________________________ Le calme régnait dans le croiseur amiral. Karl se tenait juste devant la verrière du pont, les bras croisés, scrutant l'espace sidéral. Il observait les longues trainées bleues des propulseurs du Faethûir, l'une des frégates de combat de l'escorte. A sa gauche, une projection holographique mettait en évidence septs autres vaisseaux, situés en retrait du Nagarian, le croiseur sur lequel se trouvait le directeur de l'Aershak Corporation. Il y avait trois frégates portenefs et quatre autres frégates de combat projetées en modèle réduit sur l'holosphère. Karl faisait route vers la planète Krouchka, afin de rendre visite à sa femme, lorsque le bruit strident de l'alarme résonna sur le pont. Le lieutenant chargé des réceptions sonar longue-distance cria : "Appareils non-identifiés en approche! Transmission sur holosphère en cours..." L'image holographique qui représentait la flotte montra alors trois missiles Havocs qui se dirigeaient vers eux. Le Capitaine du vaisseaux se précipita sur le siège de commandement et appuya sur le bouton de communication. "A tous les vaisseaux, alerte de niveau 2, missiles détectés à six heures, préparez vous au combat!" Il se tourna ensuite vers un officier à sa droite. "Préparez les IEM, il faut désactiver ces Havocs! Si on leur tire dessus avec les lasers à cette distance, le souffle nous réduirai en cendres. - Da, Capitaine!" Plusieurs opérateurs mirent alors en route les systèmes de combats et l'un d'entre eux déclara d'une voix pressante : "Systèmes de défenses opérationnels, boucliers à 100%" Un autre poursuivit : " Activation des batteries IEM, 65% effectué, 78%, 83%, 91%, 100%. IEM opérationnels! " Le capitaine s'écria alors : "Batteries IEM, feu ! Frégates, formez le cercle défensif!" De son côté, Karl observa les trois impulsions electromagnétiques fuser en direction des missiles. Lorsqu'ils entrèrent en contact, les missiles stoppèrent net leur progression, les propulseurs hors-service. Il ne regretta pas un instant l'investissement sur les batteries car sans elles, les missiles l'auraient sans aucun doute rayé de la carte. Cependant il savait qu'il n'était pas pour autant tiré d'affaire, les Havocs étaient employés par une seule confrérie dans cette galaxie : les Pirates. Résigné sur son avenir proche, il patienta alors avec le reste de l'équipage, attendant de pied ferme l'inévitable flotte qui devait foncer sur eux en ce moment même. HRP// RP privé, merci de ne pas répondre à moins d'y être invité... \\HRP | ||
Aershak Respect diplomatique : 191 13/01 ETU 14:10 | Score : 11 Détails 12/01 ETU 14h06
_____________________________________________________ Une fenêtre de saut hyperspatial apparut en face de la flotte de Karl et deux croiseurs lourds amiraux, une quinzaine de frégates et plusieurs centaines de chasseurs en surgirent. Une tête de mort rouge était peinte à la proue de chaque vaisseau, et Karl sentit un frisson glacé lui parcourir l'échine. Comment pourrait-il en réchapper? Son ancien entraînement militaire prit le dessus et refoulant ses émotions pour mieux réfléchir, il s'adressa au Capitaine: "Lancez un appel de détresse longue distance, nous allons avoir besoin d'aide! Pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt? - Oui, monsieur !" L’intéressé appuya alors sur un bouton du siège de commandement. "Ici le Capitaine Serrano, nous sommes attaqués par des Pirates, à tous les vaisseaux croisant dans le sect..." Il ne termina pas sa phrase, Karl regarda alors stupéfait le trou circulaire au milieu de son front. On lui avait tiré dessus avec une arme à rayons! Et depuis l'intérieur du vaisseau! Le choc émotionnel passé, il dévisagea l'homme qui avait fait feu: il approchait de la trentaine et c'était l'officier en second du croiseur. Il obligea Karl et tous les opérateurs à se mettre à l'autre bout du siège de commandement, puis verrouilla le sas menant au pont, le tout avant de prendre place sur le siège de l’opérateur en communication. Le Directeur de l’Aershak Corporation rassembla alors son courage et demanda : "Mais vous êtes fou ou quoi? Qu'est-ce que vous faites!" Pas de réponse... L'assassin activa le communicateur courte distance, apparemment sur un canal sécurisé, au vu du temps que cela lui prit. "Ici Tango 2, le croiseur est sous contrôle, les frégates aussi ont sans doute été neutralisées." Une voix nasillarde lui répondit : "Ici Icare 1, le colis est toujours vivant j'espère? - Oui, Seigneur. Attendons instructions. - Les navettes vont venir le récupérer, débrouillez-vous pour ouvrir la soute. Fin de transmission." Une heure plus tard, Karl se trouvait dans une cabine sans aucune source de lumière, avec pour tout mobilier un lit et une chaise qu'il avait aperçus lorsqu'on l'a poussé à l'intérieur. Il maudissait en silence ces satanés pirates et pensa à Elektra, elle devait s'inquiéter à présent. Il n'était jamais en retard... Qu'allait-elle dire à Dimitri s'il ne pouvait pas rentrer? HRP// RP réservé, merci de ne pas poster à moins d'y être invité... \\HRP | ||
Aershak Respect diplomatique : 191 13/01 ETU 17:17 | Score : 13 Détails 13/01 ETU 12h54
__________________________________________ Quelqu'un ouvrit la porte. Karl se recroquevilla au fond de la pièce, la lumière l'aveuglait et lui faisait mal aux yeux. Deux hommes l’attrapèrent sous les aisselles et le traînèrent à l’extérieur, le long d’un couloir étroit où ils prirent un ascenseur. Pendant qu’ils montaient, Karl retrouva peu à peu sa vision et il demanda où on l’emmenait. La brute qui se tenait à sa droite lui donna un coup de poing dans le rein, ce qui le réduisit au silence. Apparemment il n’obtiendrait aucune réponse pour l’instant. Les étages défilaient rapidement et la porte s’ouvrit au dernier, donnant sur un salon richement décoré. Des tapis ghanéens recouvraient le sol, des objets d’art ornaient une multitude d’étagères et Karl remarqua un homme encapuchonné à sa droite, assis derrière un magnifique bureau en bois précieux. Les pirates le firent agenouiller devant l’inconnu qui se leva et s’approcha de lui. Karl ne pouvait pas bouger, et il sentit la morsure glacée d’un canon sur sa nuque. Il n’était même pas question de cligner des yeux à présent, sa vie se jouerait dans les prochaines minutes, il en était persuadé, alors autant ne pas précipiter les choses. L’homme qui lui faisait face rabattit alors son capuchon et Karl écarquilla les yeux avant de s’exclamer : « Voronov ! Ils t’ont eu aussi ? » Et puis il comprit, Voronov, le second plus gros actionnaire de l’Aershak Corporation, n’était pas prisonnier comme lui, c’était celui qui avait organisé son enlèvement ! Comme pour confirmer sa déduction, l'intéréssé éclata de rire. « Voyons Karl, je te croyais plus perspicace. Penses-tu vraiment que des pirates s’en prendraient à une flotte sans cargos ? Qu’est-ce qu’ils y gagneraient ? - Va te faire voir, qu’est-ce que tu veux ? » Voronov prit un malin plaisir à le faire patienter, puis il céda : « La richesse et le pouvoir, Karl. La richesse et le pouvoir... Tu n’es rien qu’un incapable, tu fais perdre de l’argent à l’entreprise avec tes spéculations, et tu n’écoutes jamais mes plans de restructuration. Maintenant c’est trop tard, tu vas me donner tes parts et puis je vais te faire disparaître. -Tu n’auras jamais le contrôle, je ne signerais jamais un document qui te donne mes actions. Plutôt mourir. De toute façon les autres actionnaires ne seront pas dupes, ils demanderont l’ouverture d’une enquête. - Mais non, Karl. Tout est prévu. Je t’ai fait signer le testament qui fait de moi l’unique dépositaire de tes actions dans la société en le glissant dans le dossier « Lyu Shin ». Rappelle toi, tu as signé les 214 pages il y a deux mois. Pour l’alibi, je suis inattaquable, mon sosie est en ce moment en salle de briefing avec les autres actionnaires, et ce depuis que tu es parti. En plus, ton capitaine a gentiment avertit tous les vaisseaux du système que vous étiez attaqués par des pirates. A l’heure qu’il est, il ne reste plus rien de ta flotte et tu es déjà considéré comme mort dans l’embuscade. Les preuves ont été minutieusement effacées.» Voronov souriait maintenant, conscient de sa victoire et du désarroi qu’il causait sur Karl Winters. « Mais je ne suis pas un monstre, je ne vais pas te tuer, je vais t’envoyer sur une planète glaciaire que tu connais bien, dans le complexe 505. » En entendant ça, Karl se jeta sur lui mais il ne fit pas deux pas avant de s’effondrer : un des gardes lui avait envoyé une décharge paralysante. HRP// RP privé, merci de ne pas y répondre à moins d'y être invité... \\HRP | ||
Aershak Respect diplomatique : 191 15/01 ETU 15:39 | Score : 16 Détails 15/01 ETU 15h04. Planète Krouchka.
_________________________________________________ Kharûn progressait tranquillement dans la 12ème avenue, confiant. Son employeur voulait un suicide et le mobile était tout tracé d’après les dernières nouvelles. Ce serait une mission facile et bien payée, la mission idéale. Il fit halte devant une belle résidence et sonna. Un gamin d’environ neuf ans lui ouvrit la porte. « Bonjour, je peux voir ta maman s’il te plait ? - Oui, je vais la chercher. Entrez. » Kharûn réussit à retenir un sourire, c’était trop facile. Il pénétra dans le vestibule et verrouilla la porte derrière lui. Quelques instants plus tard, le gosse était de retour et il l’emmena dans le salon. Elektra se tenait debout, les bras croisés et elle fronça les sourcils en voyant son invité. « Qui êtes-vous et que voulez-vous ? Je ne vous connais pas. - Vous n’avez pas besoin de le savoir ma p’tite dame, dans quelques minutes, vous aurez d’autres soucis. » La réponse était directe mais Elektra ne comprit que trop tard de quoi il retournait. Kharûn avait déjà sortit un sabre de son manteau, et il avait perforé le dos de son fils. La lame ressortit mais n’avait provoqué aucune blessure, juste un léger brouillage visuel. Un sourire apparut au coin de la bouche d'Elektra. « Les hologrammes de dernière génération sont bien pratiques vous ne trouvez pas ? » Elle avait parlé d’une voix glaciale et terrible, ce qui fit grimacer l’assassin, ça s’annonçait plus difficile que prévu. « Comment osez-vous seulement porter la main sur un enfant ! Vous avez de la chance, si c’était vraiment mon fils que vous aviez frappé, vous seriez déjà mort. - On veut taper la causette, c’est ça ? Désolé de vous décevoir, j’suis pas d’humeur !» L’assassin bondit en avant et lança un coup d’estoc. Il ne vit même pas sa victime faire un geste, pourtant, une lame d’acier bleu luisait dans la main droite d’Elektra et son poignet sentait encore les vibrations signalant que le coup avait été paré. « Vous n’êtes pas au niveau. Qui vous a envoyé ? » Kharûn regarda la lame, il y avait une vielle légende au sujet de cette épée, mais il ne s’en rappelait plus. "Répondez!" L'assassin jugea qu’il serait plus prudent de répondre rapidement quelque chose : « Personne, je travaille à mon propre compte. » Il se rendit compte qu'il n'aurait pas dû mentir lorsque les yeux d’Elektra lancèrent des éclairs. Elle coupa sa main gauche avant qu'il ne puisse réagir. « Je répète ma question… Qui vous a envoyé ? » L’assassin tomba à genou, regardant le sang jaillir de son moignon, et il bégaya un « Stanislas Voronov » entre deux sanglots. Sa dernière pensée lorsque la lame bleue vint se planter dans son cœur, fut pour cette vieille légende et un sourire ornait son visage quand sa dépouille s'effondra. | ||
Aershak Respect diplomatique : 191 16/01 ETU 15:37 | Score : 7 Détails 16/01 ETU 10h27. Siège de l'Aershak Corporation.
___________________________________________________________ La navette activa ses propulseurs auxiliaires et s'élança dans le ciel. Voronov regarda par le hublot la ville rapetisser rapidement en-dessous de lui. Il devait se présenter à l’Assemblée Galactique cet après-midi et il était en retard. « Hypso, dans combien de temps arriverons nous à la Capitale ? » Le pilote activa la propulsion principale comme ils entraient dans l’espace et se tourna vers son employeur : « Un peu moins de deux heures, monsieur. - Bien, essayez d’éviter les perturbations magnétiques, je ne supporte pas les secousses. - Oui, monsieur, je ferai mon possible. » ___________________________________________________________ 28 minutes plus tard. ___________________________________________________________ « Monsieur, nous captons un message vidéo. - Passez-le sur l’écran principal. - Tout de suite. » L’amiral Serrano apparut sur l’écran, il semblait très embarrassé. « Monsieur le Directeur, J’ai là de bien graves nouvelles à vous annoncer. Mme Winters et son fils ont été assassinés… Cependant, nous avons capturé l’assassin et il est en ce moment même en salle d’interrogatoire. Nous avons besoin de votre accord pour utiliser des arguments percutants, en espérant qu’il connaisse le nom de son employeur… » Voronov se ratatina sur son siège, Kharûn est le meilleur de ses assassins, comment a-t-il pu se faire prendre ? Il se ressaisit rapidement, l’heure n’était pas à la réflexion. Il devait agir, et vite. « Amiral, vous n’avez pas mon accord, je refuse de prendre une telle responsabilité ! Vous connaissez très bien les risques que j'encours si jamais la rumeur qu’un prisonnier a été torturé se répand. - Mais… - Il n’y a pas de mais, amiral. Je viendrai en personne mener cet interrogatoire, je ne veux aucun témoin. Quelle est votre position actuelle ? - Nous sommes en orbite autour de Krouchka... » Voronov se tourna vers son pilote. Heureusement, lui, il pouvait lui faire confiance… « Hypso, changement de trajectoire, calculez un bond hyperspatial pour Krouchka. » Alors que la navette faisait demi-tour, l’amiral demanda : « Devons-nous vous attendre aussi pour poursuivre l’interrogatoire conventionnel ? - Oui, amiral. Nous serons là dans quelques heures. Fin de communication. » Sur le pont du croiseur amiral Phoenixia, Serrano dévisagea Elektra : « Il n’est pas clair, c’est certain, et j’espère pour vous que vous avez raison. » | ||
Aershak Respect diplomatique : 191 21/01 ETU 17:31 | Score : 8 Détails 16/01 ETU 15h42.
___________________________________________________________ La navette attérit et le bruit des amortisseurs hydrauliques résonna sur le pont d'envol n°2 du Phoenixia. La passerelle arrière du vaisseau s'abaissa, cédant le passage à un Voronov impatient. Serrano jouait son rôle à la perfection, il agissait comme si Elektra était vraiment morte et qu'il tenait son assassin. Cela impliquait le comité d'acceuil restreint : l'affaire serait restée secrète à cause des répercussions diplomatiques consécutives. L'amiral savait aussi qu'il allait devoir la jouer fine. La tentative d'assassinat était bien réelle puisque Elektra lui avait montré les vidéos holographiques de sécurité. Cet évènement jettait l'opprobe sur le fait que Karl Winters ai bien été attaqué par des pirates et Serrano ne croyait pas aux coïncidences. Celle-ci était bien trop grosse : d'abord Karl, le Directeur, puis sa femme... Tout portait à croire que Voronov était le commanditaire car lorsque Karl a été déclaré mort dans l'embuscade, sa femme ne voulait se résoudre à accepter le dernier testament qui la deshéritait et qui faisait de Voronov l'actionnaire majoritaire. Elle a porté l'affaire devant les tribunaux et son échec l'a plongé dans une sorte de dépression. Un assassin pouvait facilement maquiller le meurtre en suicide et pour Voronov, ce devait être l'occasion ou jamais de se débarasser d'une épine dans le pied. Malheureusement pour lui, les aveux soutirés à l'assassin rajoutaient un point supplémentaire à cette hypothèse. Rester à le prouver définitivement. Sur le pont, Voronov passa outre l'étiquette et demanda à voir immédiatement le prisonnier. L'amiral et ses deux sous-officiers l'amèrent donc aux niveaux inférieurs, jusque devant une petite porte, puis obéissant aux ordres du Directeur, ils partirent en direction de la passerelle de commandement. Dès qu'ils furent hors de vue, Voronov pénétra dans la cellule, prêt à tuer l'assassin qui risquait de le dénoncer. Il lui suffirait de dire qu'il n'avait pas survécu à la torture. La pièce était assez petite, bien éclairée et un homme encapuchonné, de façon à cacher le visage, était pieds et poings liés au mur du fond. Divers instruments de torture étaient disposés sur une table à proximité. Alors que Voronov s'approchait de sa victime, il entendit la porte se vérouiller d'elle-même derrière lui. Ce n'est que lorsqu'il remarqua qu'un sas de cinq centimètres de diamètre s'était ouvert au plafond, diffusant un gaz jaune dans l'air, qu'il réalisa qu'on l'avait piégé. Terrifié, il tambourrina à la porte jusqu'à ce qu'il inspire un peu de gaz... Suffoquant, il s'effondra en quelques secondes, sans même avoir conscience que l'homme encapuchonné était en réalité une femme et qu'elle portait un masque qui la protégeait des effluves environnantes. |
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