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| Ziggy Stardust Respect diplomatique : 21  15/02 ETU 21:09 | Score : 11 Détails C’était un soir comme un autre à l’Assemblée Galactique. Quelques engueulades, des cris, de la mauvaise foi. Bref, Ziggy s’endormait complètement, vautré(e) sur son siège. Il / elle manquait de sommeil, vu le foutoir qu’était devenu son natal. Plein de monde, plus de planète, bref l’enfer. Bon, heureusement, des types sympas l’avaient contacté, et bientôt, il / elle aurait plein, plein de potes cools ! Il n’empêche, manque de sommeil et discussions ennuyantes, ça donnait…ben une bonne séance de pionssage à l’Assemblée !
Et quelques rêves zarbis…d’avant son déboulé ici bas. ………………………………………………………………………………………………… ”Morue !!!!!!!!!!!!” A la vue de la furie blonde, la brune fadasse se mit à courir, le diable en personne accroché à ses basques. Dans les rues vides de monde du centre de NYC, planète Terre, en 2016 date locale, 5ème Avenue pour être précis, en ce long week-end de Thanksgiving, on peut pas dire que la poursuite des deux greluches passait inaperçue… La brune bifurqua à angle droit en s’accrochant à un lampadaire, et accéléra le tempo de sa course. Mais derrière, l’espèce de sociopathe platinée était rivée comme un morback, et ne comptait pas lâcher le morceau. Elle aussi accélérait, et son souffle devenait plus rauque, plus grave, au fur et à mesure que la distance se réduisait. ”Arrêtes-toi !” La voix est maintenant celle d’un homme, et si elle n’avait pas peur de ce qu’elle verrait en se retournant, la brune aurait sûrement pivoté sa tête…à la place, elle tente d’augmenter l’allure, et voyant une ruelle à sa droite, s’y engouffre, espérant semer l’espèce de taré à ses basques. Dommage, c’est une impasse. Elle freine d’un bloc, cherche une issue. Aucune. Derrière elle, on rigole. Alors, quoiqu’elle ait peur, elle fait face. Et se retrouve devant la blondasse. « Tu croyais que tu pouvais me tromper, sérieux ? juste avec cette forme de pouff latina ? -Mais qui êtes vous ? Pourquoi m’avez-vous hurlé dessus ? »La Brune panique franchement en voyant le regard fou de son adversaire. –« Tu me prends pour un con, en prime ? Ca fait des années que je vous traque…je connais vos ruses… » Le sourire qui naît sur les lèvres de la créature blonde s’élargit, sa voix devient plus aigue. -« Mais je n’ai rien fait ! j’étais juste en train de marcher quand vous m’êtes tombée dessus ! -C’est cela, oui…je suis blonde, mais quand même… » Ziggy Stardust ouvre son imper, dévoilant un corps sculptural quoi que très musclé, et sa toute petite poitrine est mise en valeur par les vêtements moulants qu’elle porte. En lamé doré et argent que rehausse le noir de sa veste, les bosses de ses holsters de ceinture n’en ressortent que plus. Elle pose ses mains sur ses hanches, et donne une brève poussée vers la droite, prenant la pose. -« Et mon joujou, c’est un gadget pour effrayer les pétasses dans ton genre, le monstre ? j’t’ai démasquée, alors, on va en finir vite, hein ? -Non…non, s’il vous plaît…je n’ai rien fait… » La brune pleure maintenant à chaudes larmes, et elle s’approche de Ziggy en lui inspirant presque de la pitié…presque. Puisque ses mains se posent nonchalamment sur les crosses des deux Desert Eagle calibre 50 directement piqués dans les armureries du Mossad. Les pressions sautent. Ziggy rabat les volets, et prend une mine attristée tandis que l’autre s’approche. -« S’il vous plaît…pitié…je n’ai rien fait… -Je me suis trompée, alors…je suis désolée…je ne voulais pas t’effrayer, j’étais sûre que tu étais l’une d’elles… » La Brune n’est plus qu’à deux mètres de Ziggy, quand tout d’un coup, sa tête part en arrière, sa mâchoire se déforme, s’élargissant pour laisser la place à deux énormes mandibules. Les yeux se séparent en six modules de chaque côté, alors qu’une couche de poil naît sur sa peau pendant que sa chevelure épaisse disparaît. Son corps se cambre, se déchire maintenant alors que des pattes énormes traversent ses flancs. Les vêtements volent, et Ziggy fait un bond en arrière alors que la latina finit de se transformer en « Une putain d’araignée ! » d’a peu prés deux mètres de haut, noir de jais, bavant tout ce qu’elle peut par sa mâchoire ouverte, et dont le cliquetis des pinces évoque « Une putain de roulement grippé ! » tandis qu’elle s’approche de Ziggy, lentement, mais sûrement. Le visage de Ziggy prend lui une dureté soudaine, alors que sa pomme d’Adam apparaît sur son cou. -" Chlikky Chtardusd….du m’as droufé, mais che fai te pouffé… -Tu crois, saloperie, qu’un jour les putains d’araignées mutantes de Mars comme toi arriveront enfin à prononcer mon nom ? Parce que c’est vraiment, vraiment lourd…" L’araignée géante accélère soudain, et se précipite sur Ziggy, qui saute sur le côté, dégaine ses armes, et avant même de retomber, ouvre le feu des deux mains, visant le corps monstrueux de la -« PUTAIN DE BESTIOLE A LA CON ! » qui encaisse les bastos dans l’élan, et se retrouve pissant un liquide verdâtre sur le sol, chaque goutte créant sur le bitume un trou fumant. Ziggy roule sur le côté dès qu’elle atterrit, fait un tonneau, et en se relevant continue à vider ses flingues sur le dos de la « Charogne ! tu vas clamser ! » qui se tourne en bramant de douleur et de rage. Ses mandibules se croisent et se décroisent à toute vitesse, et elle fonce désespérément sur Ziggy, qui se campe sur ses jambes un peu écartées, presse les boutons sur ses crosses qui éjectent les chargeurs, donne une secousse de poignets pour en faire jaillir deux de ses manches, les récupère et recharge, les mains croisées. L’Arachnide est maintenant à moins de cinq mètres, mais Ziggy vise entre les yeux, et, insensible au recul, presse sans arrêt la gâchette, expédiant les balles haute-vélocité de son automatique avec rage. Chaque impact ralentit le monstre, qui s’effondre finalement au pied de la blonde. Dans le cliquetis de chargeurs vides. Ziggy expire, s’approche, et met un grand coup de lattes au cadavre terrifiant. « Une de moins…mais super actrice, celle là… » Au loin, on entend des cris, des sirènes, et en relevant la tête, Ziggy voit que des gens arrivent en courant, alertés par les tirs…Epuisée, elle s’élance dans l’autre direction, sur un « Et merde… » témoignant de son dépit de ne pouvoir jouir de sa victoire. ………………………………………………………………………………………………… Il / elle ouvre un œil, satisfaite, pour s’apercevoir qu’il/elle est toujours dans cet endroit rasoir…Ziggy souffle, et cherche des copains du regard. Ou des araignées mutantes de Mars. Allez savoir…. |
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