Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Les Orcs de Grodjirah
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Grodjirah Respect diplomatique : 256 23/01 ETU 16:35 | Score : 6 Détails JUSTIFICATION HRP
Il semble que Grodjirah soit progressivement devenu le représentant de « La nation des orcs » (du moins ainsi me qualifie t on souvent en message privé). Et il est vrai que je doit être le seul dans la galaxie a avoir ce RP (Il y avais bien un Tauren et un Gobelin du nom de Baveux qui avaient un RP intéressant et plus ou moins proche mais ils ne donnent plus signe de vie et c’est bien dommage). Alors je viens mettre ici les choses au point pour affirmer que les orcs comme je joue sont un type d’orc particulier avec une culture et une apparence particulière, et que je ne souhaite aucun monopole bien au contraire. Grodjirah serait en effet ravi de découvrir d’autres orcs, différents, même si rien ne garantit qu’ils s’entendent. Comme certains d’entre vous ont du le remarquer car ils connaissent la source, Grodjirah est un orc dont le modèle est tiré d’un MMORPG que je ne citerais pas (pas de pub sauf éventuellement par PM, pourtant il est bien mieux et plus beau que « le-MMORPG-que-tout-le-monde-trouve-génial-tiré-d’un-jeu-de-strat’-mais-qu’en-vrai-il-est-pas-si-bien-que-ça-avec-sa-population-de-K12/boulets-et-même-qu’il-est-tout-moche-avec-ses-graphismes-pour-enfant»). Dans ce MMO, qui est le premier (ou l’un des premiers car il est le second épisode) dans lequel les orcs étaient jouables, ceux-ci sont très très éloignés, de par leur culture et leur physique, de ceux des autres MMO. Ainsi voici une description de ces orcs et de leur culture, en espérant voir un de ces jours débouler d’autres orcs plus ou moins différents, issus d’autres univers héroïc fantasy (jeux, romans ou autres). UN OUVRAGE HISTORIQUE Planète Paagrio. Sur cette planète un historien elfe noir entrepris un jour, sentant leur émergence, d’étudier de plus près la race des orcs. Il rapporte dans son ouvrage, « Caractère et Histoire des Orcs d’Elmoraden», ses notes issues de longues années passées à étudier cette race brutale. En voici quelques extraits issus de la version entièrement traduite en langage commun, pour un plus grand confort de lecture... INTRODUCTION [...] Il est important de souligner dès a présent qu’il fut impossible d’approfondir l’histoire des orcs antérieure à mon arrivée chez eux, car leur tradition coutumière fait qu’ils se transmettent le savoir oralement, mêlant faits réels et mythes. Les ouvrages orcs sont donc exceptionnels, ce qui explique d’ailleurs le besoin de créer celui-ci. Heureusement il fut possible de mettre en parallèle les ouvrages des autres peuples civilisés d’Elmore et d’Aden traitant des mêmes évènements, comme les guerres ou les légendes, afin d’en dégager les éléments concernants les orcs. […] LA GENESE La genèse des orcs est similaire a celle des autres peuples civilisés de notre monde puisque nous partageons tous, malgré nos différences, la même croyance. La présente genèse fut traitée dans mon premier recueil de notes intitulé « Histoire des orcs ». Mais toutefois ce premier recueil était incomplet et très sommaire. De plus, maints lecteurs voudront sans doute en savoir dès l’abord davantage ; certains peuvent aussi ne point posséder le premier livre. A l’intention de telles personnes, nous rapportons ici la genèse des différentes races, telles qu’elles sont décrites dans l’ouvrage « La Genèse », mais sous forme résumée. Les autres personnes peuvent se sentir tout à fait libre de passer au chapitre « Description physique ». Il y a fort longtemps, il n’y avait qu’un globe dans lequel toute la création était mélangée. Puisqu’il n’existait rien qui puisse être comparé avec lui, le globe était à la fois gigantesque et minuscule, sombre et lumineux, tout et rien. Après une centaine de million d’années, le globe se mit à croître et deux forces commencèrent lentement à se former à l’intérieur. A mesure qu’elles grandissaient, les deux forces développaient conscience et ego, alors elles se séparèrent en deux entités, l’une fut la lumière blanche et l’autre l’obscurité. La lumière blanche était un être féminin et se donna pour nom Einhasad. L’obscurité était un être masculin et se donna pour nom Gran Kain. Ces deux êtres furent l’origine de l’univers tout entier, et de tout ce que nous connaissons aujourd’hui. Einhasad et Gran Kain joignirent leurs forces pour détruire le globe. Certains morceaux s’élevèrent pour devenir le Ciel, certains chutèrent pour devenir le Sol. Entre le Ciel et le Sol il y avait l’Eau, et certaines parties du Sol surgirent pour former les continents. L’esprit du globe qui se nommait Ether se brisa aussi avec la destruction du globe. C’est ce qui créa les divers animaux et plantes. Les «Créatures de la Genèse » se formèrent à partir de cet esprit, et les géants furent les plus grandes d’entre elles. Ils étaient connus comme les Sages, car leur intelligence était aussi vaste que leur corps était puissant. Les géants promirent de garder foi en Einhasad et Gran Kain puisque leur propre existence et celui du monde résultaient des actes des deux dieux. Einhasad et Gran Kain furent satisfaits des géants et les chargèrent d’être les maîtres de toutes les créatures vivantes. Mais c’était avant que la mort et le véritable paradis n’existent. Einhasad et Gran Kain donnèrent naissance à plusieurs enfants-dieux. Les cinq premiers de ces enfants obtinrent l’autorité sur la Terre. L’aînée des filles, Shilen, fut chargée de l’eau. L’aîné des fils, Paagrio, fut chargé du feu, et la deuxième fille, Maphr, fut chargée de la terre. Le deuxième fils, Sayha, devint le maître du vent. Pour la plus jeune, Eva, il ne restait aucun élément, aussi créa-t-elle musique et la poésie. Alors que les autres dieux étaient occupés avec leurs lourdes responsabilités, Eva écrivait des poèmes et les chantait en musique. Et ainsi commença l’ère des dieux, il n’existait nul endroit sur terre qui fut inconnu d’eux. Einhasad était la déesse de la création et elle conçut des entités matérialisant sa propre conscience. Ses enfants utilisèrent leurs pouvoirs pour engendrer la vie à partir de ces entités. Shilen insuffla l’esprit de l’eau chez le premier être à voir le jour. C’est ainsi que la race des elfes fut créée. Paagrio insuffla l’esprit du feu chez le deuxième être à voir le jour. C’est ainsi que la race des orcs fût créée. Maphr insuffla l’esprit de la terre chez le troisième être à voir le jour. C’est ainsi que la race des nains fut créée. Sayha insuffla l’esprit du vent chez le quatrième être à voir le jour. C’est ainsi que la race des arteias fut créée. Gran Kain était le dieu de la destruction. Quand il vit l’ouvrage d’Einhasad, il fut curieux et jaloux. Il imita Einhasad et créa un être à sa propre image. Shilen fut très surprise et lui dit : « Père, pourquoi voulez-vous faire ceci? Einhasad, ma mère, est la création. S’il vous plaît, ne convoitez pas la tâche qui ne vous incombe pas. Une créature qui reçoit la vie de la main du dieu de la destruction n’apportera que le désastre. » Shilen lui offrit l'esprit des eaux stagnantes et putréfiées,Paagrio lui donna l’esprit du feu mourant , Maphr lui offrit l’esprit de la terre stérile et malade, Sayha, à son tour, donna à Gran Kain l’esprit des vents violents et sauvages. Sa créature était faible, stupide, fourbe et lâche. Tous les autres dieux méprisèrent la créature de Gran Kain. Accablé par la honte de son échec, Gran Kain abandonna sa création et partit se cacher pour un temps. C’est ainsi que la race des humains fut créée. La race des elfes était sage et savait utiliser la magie. Mais leur sagesse n’égalait pas celle des géants. C’est pourquoi ils autorisèrent les elfes à les servir pour tout ce qui se rattachait à la politique et à la magie. La race des orcs était puissante, ils possédaient une force infatigable et une grande volonté. Mais leur force n’égalait pas celle des géants. C’est pourquoi, ils autorisèrent les orcs à les servir pour tout ce qui se rattachait à la guerre. La race des nains était habile, c’était de bons techniciens, d’ingénieux mathématiciens et ils excellaient en artisanat de pointe. Mais leur habileté n’égalait pas celle des géants. C’est pourquoi ils autorisèrent les nains à les servir pour tout ce qui se rattachait à la finance et à l’industrie. La race ailée des arteias était attachée à sa liberté et possédait une curiosité sans borne. Les géants voulurent capturer et maîtriser ces créatures volantes, mais dès qu’un arteias était enfermé dans une cage, il dépérissait et finissait par mourir. Les géants n’eurent pas d’autre choix que de laisser les arteias voler librement. Les arteias se rendaient alors régulièrement à la ville des géants pour leur donner des nouvelles du reste du monde. La race des humains était incapable de faire quoi que ce soit correctement, elle devint donc esclave des géants, exécutant toute sorte de travaux mineurs. La vie des humains ne valait alors guère plus que celle des animaux. Le lecteur attentif se sera rendu compte qu’il n’est guère ici fait mention de mon peuple elfe noir. L’histoire de sa création est quelque peu différente mais là n’est pas le propos de cet ouvrage. De même, certaines notes et études laissent supposer la possibilité que les humains soient en fait originaires d’une autre planète, et que les premiers d’entre eux se seraient écrasés en vaisseau spatial, mais rien ne permet de l’affirmer avec certitude. La suite de la genèse traite des géants et de leur querelle avec les dieux qui causa leur perte. Ce sujet ne sert pas réellement mon étude sur les orcs, et il en est très largement fait mention dans le livre « Histoire des orcs ». Toutefois il semble nécessaire de s’attarder un peu sur les conséquences directes de la disparition des géants, qui ne subsistaient plus que dans une ville légendaire. | ||
Grodjirah Respect diplomatique : 256 23/01 ETU 16:36 | Score : 5 Détails CONSEQUENCES
Après la disparition soudaine des Géants, le monde sombra dans une grande agitation. Habitués aux lois des Géants, les Elfes, les Orcs, les Nains et les Humains furent confrontés à la dure réalité d'être livrés à eux-mêmes. Mais le pire dans cet effrayant changement, était l'état ravagé dans lequel se trouvait le monde après le passage du Marteau du Désespoir. Beaucoup avaient péri lors du désastre apporté par Einhasad et bien d'autres moururent dans la confusion et le chaos qui suivirent. Les races de ce monde prièrent avec ferveur les dieux afin qu'ils les sauvent, mais les Dieux ne répondirent point. Responsables de la politique durant l'ère des Géants, les Elfes furent les premiers à reprendre contrôle de la situation. Ils réussirent à unifier les races et continuèrent à vivre. Mais plus le temps passait et plus il devenait clair que les Elfes n'étaient pas aussi compétents que les Géants pour gouverner. Les premiers à se dresser contre les Elfes furent les Orcs. "Les elfes sont-ils plus forts que nous? NON! Les Elfes ont-ils le droit de nous gouverner? NON! Nous ne pouvons tolérer que de plus faibles que nous osent se dresser au-dessus de nous!" La force militaire des Orcs était très puissante et les Elfes, ayant vécu en paix tout le temps, ne pouvaient rivaliser avec ces orcs, fiers et sans peur. En un instant, la majorité des Terres devint territoire Orc. Les Elfes cherchèrent alors de l'aide auprès des Nains qui, du haut de leurs richesses et de leurs armes supérieures, pourraient donner une chance de vaincre les Orcs. "Peuple de ce monde", crièrent les Elfes, "Venez-nous en aide, de violentes troupes d'orcs nous persécutent de leur puissance. Venez et combattons ensemble" Mais les nains leur refusèrent toute aide. A leurs yeux, le monde avait tourné en faveur des orcs et il n'y avait aucune raison pour cette race pragmatique de s'allier avec les faibles. Les Elfes étaient enragés mais ne parvinrent pas à influencer leur décision. Au final, seuls les humains acceptèrent de les aider et bien que faibles, leur nombre impressionnant pouvais être décisif dans une bataille. Afin de mieux les aider, les humains demandèrent aux elfes de leur enseigner la magie. L'alliance Humano-Elfique prit peu à peu le dessus sur les Orcs. Alors que le cours de la bataille tournait en faveur de l'alliance, les Nains retournèrent leur veste et commencèrent à fabriquer de l'équipement de combat pour les humains. Equipés à présent avec de meilleures armures et des armes naines plus précises, les humains pouvaient vaincre l'armée orc sans même l'aide des Elfes. Les Elfes commencèrent à être inquiets, même si les victoires de l'alliance étaient de plus en plus nombreuses. Ils sentaient que les humains devenaient de plus en plus puissants et échappaient à leur contrôle. Cependant, les Elfes ne se laissèrent pas affecter par ces inquiétudes car ils ne pouvaient imaginer que la race la plus minable - ces rebus humains - puisse fomenter une révolution. De plus, la victoire sur les orcs approchant, ils n'avaient pas le temps de se préoccuper des humains. Les humains quant à eux, continuèrent à apprendre les formes supérieures de magie et finalement, la guerre se clôtura par la victoire de l'alliance Humano-Elfique. Les orcs furent contraints de signer un accord de paix humiliant et se retirèrent rapidement dans la sécurité de leurs repaires au Nord d'Elmore. Alors qu'il partait, le chef Orc ricana: "Stupides Elfes. Cette victoire n'est pas la vôtre mais bien celle des humains. Comment allez-vous contrôler ces monstres que vous avez créés?" Ces mots amers étaient vrais, les elfes avaient maintenant à faire face à une nouvelle menace: les humains. Mais après cette longue bataille, les elfes étaient trop las et trop faibles pour se battre. A l'opposé, les humains, forts de leurs nouveaux pouvoirs magiques, étaient en pleine forme. Ainsi, les humains se soulevèrent contre les elfes. Une féroce bataille magique secoua à nouveau les terres. Mais les Elfes étaient trop faibles pour réprimer les humains. Les Elfes se retrouvèrent progressivement acculés jusqu'à ce qu'ils soient forcés de se retirer dans leurs forêts si sûres. De là, ils préparèrent la confrontation finale avec les humains. La magie elfe était plus forte dans ces forêts et ils cherchèrent à profiter de cet avantage pour obtenir la victoire. Les Elfes creusèrent de profonds donjons qui se remplirent très vite du bruit métallique des épées qui s'entrechoquent et de cris de guerre. Malgré cela, la victoire ultime, après 3 mois de siège, revint aux humains. Ni la fierté elfe, ni le pouvoir des forêts elfes, ni même la supériorité magique des elfes ne pouvaient venir à bout de cette marée humaine interminable. Les elfes subirent d'énormes dégâts et durent finalement s'échapper au plus profond de leurs forêts. Alors qu'ils se retiraient, ils érigèrent une barrière puissante autour des bois pour empêcher les humains ainsi que les autres races, de passer. C'est ainsi que les humains conquirent tout le pays. Et c’est également ainsi que les orcs furent repoussés en leur terre. Particulièrement affaiblis et continuellement pourchassés, ils se réfugièrent sur le Plateau Eternel, dans les montagnes d’Elmore. Là ils érigèrent un bastion, qui devint leur village. Ils y vécurent des années dans des conditions difficiles, attendant leur revanche. DESCRIPTION PHYSIQUE Il convient d’effacer certaines croyances sur leur apparence physique. Ceux qui ont croisé quelques orcs brigands sur les routes d’Aden les décrivent comme des créatures humanoïdes, trapues avec une peau d’un vert prononcé et des défenses grotesques leur donnant un air de sanglier. Et bien c’est vrai, mais il existe deux types d’orcs en nos terres et ceux là sont particulièrement peu évolués, tant sur le plan cognitif que culturel. Ils n’ont rien à voir avec l’espèce des orcs que nous étudions dans cet ouvrage. Les orcs sont avant tout massifs. L’orc mâle standard, est plus grand qu’un humain moyen d’au moins une tête. Il est aussi plus large, bien plus large. Les plus frêles, qui sont destinés le plus souvent à l’étude du shamanisme, ont tout a fait les dimensions d’un humain de bonne stature. Les femelles ne sont pas en reste, et sont des mêmes dimensions que ces derniers, avec une musculature des plus impressionantes. Cet aspect musclé peut plaire a certains mais personnellement je trouve cela trop éloigné de la beauté de nos chères elfes noires. La peau est bien sûr verte, mais un vert assez léger tout de même, loin des caricatures de certaines représentations, où ils sont d’un vert exagérément prononcé. Leur visage est, contrairement à ce que l’ont pourrais croire, très humains. C'est-à-dire qu’ils sont loin d’avoir un visage animal et ont au contraire un nez, des yeux, un front et une bouche qui sont semblables a ceux des humains. Pour les oreilles en revanche, elles sont certes comparables a celles des humains en terme de proportions, mais se terminent en pointe. Leurs yeux sont le plus souvent verts. Pour leur dentition, bien loin des ridicules défenses dont on les imagine affublés, ils n’ont qu’une dentition tout a fait normale avec juste des canines supérieures comparable a celles des elfes noirs ; c'est-à-dire très légèrement plus longues, ce qui donne un léger air vampirique du meilleur effet, même si je doit bien avouer que sur les orcs, cela les rend parfois bien effrayants car lorsqu’ils vous regardent en souriant, on imagine qu’ils voient en vous un repas plus qu’autre chose. Leurs cheveux sont raides et noirs. Mais ils aiment les teinter de rouge, ou plus rarement de blanc. Leurs coiffures sont le reflet de leur culture, que nous abordons par la suite : crêtes, rasés avec des tatouages sur le crâne, courts et hirsutes, longs avec parfois des formes étranges… CULTURE La religion occupe chez les orcs une place particulièrement importante, et bien que la religion face partie intégrante de l’aspect culturel d’une civilisation, nous abordons ce sujet dans un autre chapitre qui lui est entièrement consacré. Leur culture est assez tribale, au fond assez proche de celles des Silenos ou des Hommes lézard, bien qu’elle soit tout de même plus évoluée. Elle est basée sur le shamanisme, les figures primitives et les runes. Les orcs vénèrent leur dieu Paagrio bien sûr, mais aussi ce qu’ils appellent les animaux totem. Parmi ces derniers on trouve le loup, qui semble avoir pour eux une place très importante. Ensuite viennent l’ours et le condor. Il y en a d’autres certes mais leur place est moindre, bien qu’on les retrouve dans les techniques de combats ou les sortilèges utilisés par les orcs. Ils utilisent la sculpture sur pierre pour représenter leurs idoles, mais loin du savoir faire de nos propres sculpteurs, leurs créations sont très angulaires. En fait, avec la découverte récente de tous ces nouveaux mondes, j’ai entreprit de longues recherches pour trouver une comparaison. Ces recherches particulièrement éprouvantes mais enrichissantes m’ont permis de trouver un parallèle dans les archives d’une planète nommée Terre, dont beaucoup prétendent qu’elle est la planète d’origine des humains, et semble être une référence pour nombre de peuples des différents mondes. Sur cette planète se sont succédé nombre de civilisations, et la culture de nos orcs serait, pour comparer, un mélange des tribus Amérindiennes, Incas, Aztèques et Africaines. En effet le hasard fait que l’on retrouve dans ces civilisations aujourd’hui disparues presque tous les éléments de la culture orque. Les Incas et Aztèques pour le style architectural, la pratique régulière de sacrifices, certaines tenues rituelles…Les Amérindiens pour les animaux totem, la relation avec la nature, certaines coiffures et tenues… l’Afrique pour divers autres éléments, notamment leur chevelure et coiffures. Bien sûr loin de moi l’idée de réduire ces civilisations a si peu, ce ne sont là que les éléments permettant de dresser un parallèle avec nos orcs. A noter aussi que le shamanisme des orcs se rapproche du mysticisme de chacune de ces culture, mais est surtout très proche d’un culte juste vaguement décrit dans les archives que j’ai pu consulter : le vaudou. | ||
Grodjirah Respect diplomatique : 256 23/01 ETU 16:37 | Score : 5 Détails LA RELIGION
[…] Bien entendu, ils vénèrent Paagrio, leur maître et dieu du feu. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne croient pas en l’existence des autres dieux. C’est juste qu’ils ne les vénèrent pas. Ainsi Shilen autant qu’Einhasad ont leur place chez les orcs, mais leurs cérémonies et tous leurs rites sonts consacrés uniquement a Paagrio.[…] […] Et l’une des manifestations les plus marquantes de la présence de la religion est leur système de loi, qui fait intervenir Paagrio en personne. En effet les ordalies, sont un jugement prononcé par Paagrio qui se range du coté de l’orc de valeur. Le lecteur désireux d’en savoir plus sur le système de lois orc pourra consulter mon rapport intitulé « La loi orque ». EN ROUTE POUR LEUR VILLAGE Apres ces nombreuses précisions préalables sur les orcs et leurs coutumes, et bien me voici en route pour les terres des orcs. Je pourrais bien sûr utiliser les gardiens des portails afin de me téléporter directement sur la place de leur village, mais cela gâcherait véritablement le plaisir d’une découverte progressive. En fait je ne sais même pas comment ils vont m’accueillir, bien que j’ai envoyé de nombreux messages les informants de mes intentions. Cela fait maintenant deux jours que je suis en route vers le nord et je n’ai toujours pas atteint ces terres. Le voyage est relativement pénible même si je profite de la beauté des verts paysages montagneux. De là où je suis j’aperçois encore la tour d’ivoire, construction elfique antérieure à leur guerre contre les humains. Cinq jours ! Et l’herbe se fait rare. Heureusement que j’ai prévu des provisions et que j’ai quelques talents pour la chasse et la cueillette. D’ailleurs le gibier tout comme les fruits se font rares, la terre est plus aride, plus dure alors qu’il fait bien plus froid. Pas de doute : je suis enfin en terre orque. Et bien ces terres sont vraiment difficiles. Je commence à comprendre d’où ces orcs tiennent leur force et leur volonté. Il s’agit d’un véritable enchevêtrement de ravins et de falaises. Et en plus, j’ai croisé plusieurs fois des créatures fort peu recommandables que j’ai heureusement pu éviter. Je viens de trouver un pont de bois, ce qui signifie que j’approche du village. Il y a un chemin que je vais simplement suivre. Vu qu’il n’y en avait pas de l’autre coté du pont, je suis sûr d’aller dans la bonne direction. Mes réserves d’eau commencent à se vider. N’y a-t-il donc pas de rivière dans cette région ? Il faut que je trouve soit de l’eau, soit un peu de neige à faire fondre. D’ailleurs si vous devez survivre dans un environnement glacial retenez ceci : il ne faut pas manger la neige pour vous désaltérer car le choc thermique vous affaiblirais significativement. Il faut d’abord la faire fondre avant de boire l’eau qui en résulte. Cela fait presque une semaine que j’ai quitté mon désormais doux foyer troglodyte. En suivant le chemin des gobelins m’ont pris en embuscade. En temps normal je n’aurais eu aucun mal à les terrasser mais ma charge et mon épuisement ne jouaient pas en ma faveur. Soudain un orc apparut et les attaqua. Il étais plutôt maigre pour un orc, de la corpulence d’un humain je dirais. Il portais une armure de bronze et deux épées de mauvaise facture. Je sortis une dague et les gobelins n’offrirent que peu de résistance. Certains d’entre eux prirent la fuite mais l’orc les pourchassas et les achevas. Anticipant ma remarque quand à cet acte fort peu honorable, il me dit « Si on ne les tuent pas tous ils reviennent deux fois plus nombreux ». Et là fut ma première surprise : son langage étais plus que correct, je dirais même étonnamment distingué. Je décida donc de commencer dès à présent mon étude en lui posant cette question : « Merci bien a vous de m’avoir secouru, noble orc, mais… je suis surpris par ce langage provenant d’un guerrier orc ». C’était soit le langage, soit sa faible corpulence, et vu la réputation des orcs sur les critiques de leur physique le choix fut rapide. Pourtant ma question sembla le mettre en colère. Il m’attrapa violemment par le col de ma veste et me fixa dans les yeux, souriant. Son sourire laissait apparaître ses canines et cela commençait à m’inquiéter sérieusement. Soudain, me relâchant vivement, il éclata de rire. « Mais je ne suis pas un guerrier, je suis un shaman ! ». Seconde surprise, un mage en armure et combattant au contact ? Mais il interrompit ma surprise : « Et… qu’est ce qu’un peau bleue fait par ici ? », demanda t il méfiant. Je lui expliquais alors l’histoire, et il m’invita a le suivre jusqu’au village. [A SUIVRE............] | ||
Grodjirah Respect diplomatique : 256 31/01 ETU 12:35 | Score : 4 Détails PREMIER JOUR AU VILLAGE DES ORCS
Au bout d’une relativement courte marche, j’aperçus au loin, en hauteur, une sculpture gigantesque faite de pierre et érigée en l’honneur du dieu Paagrio et des loups. De l’art très primitif, tribal, avec des visages grimaçants. J’arrivais enfin au village. Le village des orcs était leur dernier bastion suite a la grande guerre, et leur défaite, face a l’alliance des Elfes et des Humains. Perché dans les montagnes d’Elmore, il était bâtit sur le Plateau éternel, que de nombreux orcs considéraient comme étant la base du trône de leur dieu Paagrio. Le royaume était partagé entre les orcs et les nains, qui vivaient plus à l’est. Une chaîne de montagne quasiment infranchissable séparant les deux peuples, ils n’avaient que peu de contacts, et les rares qu’ils avaient étaient tour a tour harmonieux ou belliqueux. Ainsi vivèrent les orcs durant des siècles et des siècles, dans leur villages aux conditions de vie difficile, ruminants leur amertume et leur désir de vengeance et de conquête. En approchant le long de l’un des deux seuls chemins pentus permettant d’accéder au village, ses traits commençaient à se préciser. Le village se présente sous la forme d’un bastion, entièrement entouré d’un épais mur de pierres circulaire, posé, de face, au bord même de la falaise et ne permettant donc pas de rester devant sans tomber. Sur chacune des deux ailes toutefois, un accès est possible car il s’agit des deux seuls chemins permettant de sortir du village ou d’y entrer. Approchant de l’entrée sud, suivant mon guide, je constatais que ces deux accès étant les seuls possibles, ils sont lourdement gardés. Enfin, nul accès n’est possible de derrière, puisque le villages trouve dos a une haute falaise. Nous approchons de la porte sud. Au vu des regards et des grognements menaçants que me jettent les gardes, je ne suis pas la bienvenue. Heureusement que je suis avec l’un d’entre eux ou je crois bien qu’ils m’auraient attaqué a vue. Mon guide le shaman me murmuras : « Oh il ne faut pas faire attention, ils sont un peu brutaux, mais ils en rajoutent un peu pour t’impressionner, peau bleue ». En fait, ce surnom de peau bleue m’irritais un peu : je suis un elfe noir, pas bleu ! Mais il est vrai que notre couleur de peau tend plus vers le bleu que vers le noir, toutefois. Voici enfin la porte de ce village franchie! Il était temps! Une fois que l’on a franchit l’une des deux entrées, on peut en apprendre plus sur la vie des orcs et le village lui-même. Les habitations suivent le tracé de la fortification et forment donc un demi-cercle. Elles sont peu nombreuses et surtout particulièrement rudimentaire, n’offrant que le confort le plus strict. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est très loin du confort et de la sophistication du village troglodyte elfe noir. Les constructions les plus proches de la place, plus spacieuses, sont les divers commerces et notamment l’armurerie. La place n’est qu’un espace circulaire au milieu duquel se situe un escalier de quatre marches en pierre, permettant de se placer plus haut que le niveau de la foule. Cette estrade de pierre ne fait qu’environ 6 mètres de diamètre. D’ici je peux même voir la gardienne du portail, qui finalement m’aurait évité bien des ennuis en m’amenant directement sur cette place. Je me tourna vers mon guide : « Hum hum, excusez moi, shaman, pourriez vous me conduire au palais? C’est que je dois voir le Seigneur Kakaï afin de lui expliquer mon but, et les modalités » . Sa réponse fut inattendue et guère rassurante : « Et aussi, c’est que si vous ne vous présentez pas à lui dès à présent, vous ne ressortirez pas vivant de ce village, car voyez vous nous n’aimons pas les étrangers, ici. Suivez moi je vous prie. » Alors nous nous dirigions vers notre gauche, à l’opposé de cette place. Là se trouve le bâtiment le plus important du village : le palais. Il s’agit d’une construction rectiligne imposante, qui sert de socle a la grande sculpture et qui abrite les personnages les plus importants du village. A l’étage se trouve le trône du Seigneur de la Flamme, le roi des orcs, le seigneur KaKaï. L’entrée du palais est large et lorsque l’on entre à l’intérieur, on se rend compte qu’il est possible de ressortir de l’autre coté, en passant tout simplement tout droit sur quelques mètres. On se retrouve alors dans une cour intérieure, avec un chemin de pierre allant tout droit vers la falaise. De part et d’autre de ce chemin ce trouvent a intervalle régulier des piliers de pierre, décorés de runes de couleurs rouges, colorées avec du sang. Au bout de ce chemin, incrusté dans la roche même de la falaise, se trouve l’entrée du Temple de Paagrio, une entrée majestueuse et intimidante, du fait de l’aspect sacré de ce lieu. Mais un Orc particulièrement imposant, même pour un orc, en empêche l’accès. D’ailleurs mon guide insistât particulièrement sur le fait que je ne devais en aucun cas tenter d’entrer dans cette cour sans y avoir été invité, sous peine d’un châtiment cruel. Vu ce que sont leurs châtiments normaux, je n’ose imaginer ce que peut être un châtiment cruel pour un orc. Soudain un détail me traversas l’esprit: je ne connaissais même pas le nom de mon guide, ce jeune shaman. Il m’apprit donc qu’il se nommait Arkane, puis m’annonça et me présentât à l’un des préfets présents. Les préfets sont des hauts magistrats. Ils servent également de gardes du palais. Le préfet criât « Qu’on le fouille ! » et avant que j’ai pu réagir, je ne touchais déjà plus le sol, tenu par un orc et fouillé par un autre. Cet orc qui me fouillait ne mesurais apparemment pas sa force, et cette fouille fut douloureuse. Avait-il conscience que les elfes noirs sont plus fragiles que ses semblables ? Une fois dépossédé de tout objet pouvant représenter une menace, le préfet ajoutât : « Oui, on se méfie des étrangers et plus particulièrement des elfes noirs » Ah ? Tiens ? Pas de peau bleue cette fois ? « Alors nous fouillons tout individu non-orc rencontrant le Seigneur Kakaï, on est jamais trop prudent. Maintenant, suis moi, elfe noir » Me voici dans la salle centrale du dernier étage du palais. Face à moi se trouve le Seigneur KaKaï, le roi des orcs. Il s’agit d’un orc large et portant sur lui la marque de nombreux combats. Il semblait toutefois assez âgé. A mon arrivée il se leva. J’approchât lentement, posa un genoux a terre pour le saluer et lui exposa la situation. Il se montrait compréhensif et m’expliquais qu’il avait bien reçus mes messages et qu’il avait fait le nécessaire. Ainsi il me fournit une habitation et m’invitât à m’y reposer jusque demain, précisant que tout le confort orc m’y attendait. Ainsi je sortais du palais. Arkane m’attendais, pour me conduire à mon domicile. Sur le chemin je ne pouvais m’empêcher de voir les regards des habitants, et leurs remarques. Apparemment ils n’aiment vraiment pas l’idée qu’un étranger s’installe chez eux, et ils semblent se méfier encore plus des elfes noirs. Arrivé à destination, je saluais Arkane en le remerciant, et je découvrais ma demeure. Le bâtiment en lui-même est, comme tous les autres, taillé dans la pierre et décoré de peaux. Pour l’intérieur, le moins que l’on puisse dire, c’est que le confort Orc est très rudimentaire : une table avec deux chaises, faites de bois. Sur cette table, un pichet et deux plats faits en peaux. Sous la table se trouve une peau d’ours. Dans un coin se trouve un lit fait de paille et de peaux. Contre un mur se trouvent quelques rangements et un râtelier d’arme, vide, ce qui ne m’étonne pas car il serais idiot de donner une arme a quelqu’un dont on se méfie. La découverte du coin toilettes achève définitivement de me désespérer. Bon, il est tard. Je débarrasse mes affaires, installe quelques objets, tente de me mettre à l’aise et vais me coucher. Demain je pourrais commencer vraiment mon étude. | ||
Grodjirah Respect diplomatique : 256 10/02 ETU 17:45 | Score : 4 Détails SECOND JOUR AU VILLAGE DES ORCS
Quelle nuit horrible! Entre ce qui est censé me servir de lit, le froid, et les hurlements des loups au loin, difficile de se reposer convenablement. Et en plus, Arkane est venu me réveiller très tôt. Emergeant difficilement de ma nuit, je lui ouvre et le fait entrer. Il m’explique alors que, motivé par mon idée d’étude, il se propose de m’accompagner aujourd’hui afin de m’expliquer les habitudes que je ne comprendrais pas, et ainsi d’éviter de finir sur la table de la caverne des épreuves. Bien que je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire par là, j’acceptais avec joie sa compagnie. Il entrepris même de commencer tout de suite, avant que nous sortions. « Alors commençons par ta première interrogation, peau bleue: notre façon de parler. Tu dois comprendre que les orcs parlent peu, ils agissent. Alors ils ne s’encombrent pas de mots complexes, ou de règles contraignantes liants ces mots. » Alors, perplexe, je lui répondit : « Oui, certes, mais toi, tu es bien la preuve du contraire non ? ». Alors il fronçât les sourcils : «Humm voila bien une chose que l’ont dit des non-orcs et qui semble vraie ! Que vous vous précipitez sans attendre, coupant la reflexion des mots ! Laisse moi donc poursuivre ! Comme je te l’ai déjà dit je suis un shaman et non un guerrier ou un travailleur, et cela a une importance. En effet les shamans, de même que les chefs ou ceux qui ont un rôle important dans notre communauté, reçoivent une éducation plus poussée que les autres, car notre force se trouve aussi dans notre capacité à utiliser les mots, que ce soit pour galvaniser nos troupes ou tromper nos ennemis. » « Aussi, il faut savoir que le peuple orc est constitué de nombreuses tribus et chacune d’elle possède son propre dialecte. Nous, qui formons la plus grande et la plus évoluée d’entre elle, nous devons de connaître ces dialectes, ou au moins les principaux. Et si l’on ajoute à cela la légendaire fièreté des orcs, alors il semble normal que le langage commun ne soit pas une priorité pour tous. Voilà, tu sais tout sur les raisons pour lesquelles certains d’entre nous parlent aussi mal le commun, et d’autre non. » J’hochai la tête en guise de satisfaction. Bien sûr j’avais de nombreuses autres questions, mais je ne voulais surtout pas à nouveau « couper la réflexion des mots ». Et de toute manière, Arkane repris la parole. « Et maintenant, en ce qui concerne ta seconde interrogation, oui je suis un shaman, oui je suis bercé dans l’art des sorts, malédictions, bénédictions et soins, et oui je combat sans problème au corps à corps. Certes un shaman ne pourrais pas vaincre au seul combat de contact un guerrier ayant voué toute sa vie a l’utilisation de la hache, mais tout shaman est avant tout un orc, et un orc est avant tout un combattant de contact, aimant voir sa lame tailler la chair ou sa masse broyer les os, aimant l’odeur du sang a peine sortit du corps de l’ennemi » Il commença a sourire et à pencher la tête en arrière, prenant une grande inspiration, comme pour se remémorer les combats qu’il a fait jusque là. Soudain il repris: « bien, pour la suite, nous devrions sortir » Nous voilà dehors. Des enfants se battent non loin, avec une violence inouïe. « Ah regarde les jouer ! Ne sont-ils pas mignons ? » Mignons? Comment pouvait-on les trouver mignon ? Je me demandais même si l’un d’eux n’allais pas finir par mourir. Mais Arkane m’interpellas : « Regarde un peu le petite femelle qui joue avec eux, tu vois comment elle se bat ? Regarde ses yeux pleins de hargne et de colère. Elle se bat comme une louve, ou comme un félin. Nul doute qu’elle finisse par devenir un jour moine de Paagrio. » En fait je n’avais même pas remarqué de femelle tellement leur combat étais violent. Mais d’un bond elle mis à terre l’un de ses camarades et se postas au dessus, comme un loup affamé au dessus de sa proie. En effet elle étais très… féline, haletant et montrant ses crocs a sa victime. Le combat étais terminé, sans mort. Je me risquais à une parole peut être vexante : « Et bien quelle violence ! Chez nous les enfants n’on pas ce genre de jeu ! » Arkane parut très intéressé. Alors je lui expliquais que chez nous, elfes noirs, les enfants jouaient plus à un genre de cache-cache. Ensuite me vint une interrogation : « Tu disais que la jeune femelle deviendrais moine, du fait de sa hargne et son agressivité c’est bien cela ?» Il me répondit, assez surpris « Et bien oui, qu’y a-t-il d’étrange à cela ? » Je lui expliquai alors que chez nous, les moines étaient vêtues de fines robes, et qu’elles ne combattaient pas. Il étais doublement surpris : « Elle ne combattent pas ? Et bien pour le fait de combattre, tu comprendras peut être mieux plus tard, quand tu connaîtra mieux nos habitudes religieuses et nos classes de combattants, mais… « Elles ? ». Seules les femelles peaux bleues sont des moines? » Alors je lui explique qu’effectivement, notre société elfe noire est matriarcale. « Quoi ? Alors comme ça chez les peaux bleues, ce sont les femelles qui commandent ? Intéressant… très intéressant » Et il se mit à rire. Continuant à marcher dans le village, je constatais que les regards des indigènes ne changeais pas: très méfiant, presque accusateur. Alors Arkane me donna quelques directives pour ne pas vexer les gens avec lesquels je pourrais peut-être parler : ne pas les contredire sur le plan religieux, ne pas les prendre pour des idiots, ne pas faire de remarque déplaisante sur leur physique, ne pas être prétentieux, ne pas avoir l’air écoeuré par leurs manières…. Cela fait beaucoup. Je remarquais qu’a l’exception de la mienne et de quelques rares autres, aucune des habitations n’avait de porte, juste un épais rideau de fourrures et de peaux. J’en fis part à Arkane qui m’expliqua alors que les portes servent avant tout pour éviter les intrusions et sont donc inutiles chez les orcs, et ne servent que pour se protéger des bêtes. Devant mon air surpris, il justifia ce fait en précisant que les orcs ont un grand sens de l’honneur et craignent la colère de Paagrio. En effet ces éléments ont pour conséquences que les voleurs sont très rares chez les orcs. Il s’empressa de me questionner sur ce qu’il en était dans mon peuple. Alors je lui expliquai que chez nous les intrusions, vols et assassinats étaient tout de même fréquents. En fait les elfes noirs aiment la discrétion et la furtivité. Et les grandes familles se livrent une guerre sans merci, dans la discrétion, si bien que nos rares visiteurs n’en ont même pas conscience. Arkane écoutais très attentivement, et il est vrai que, lancé par mon élan, toute la longue conversation qui suivait concernait les elfes noirs et leur façon de vivre. Mais un orc apparemment important lui fit un signe et il me quittât précipitamment, non sans m’avoir raccompagné chez moi et s’être excusé. Alors je décida de mettre par écris ce que j’avais pu apprendre. C’est que le fait d’écrire à la plume prend du temps et de la patience. Enfin, le soir venait doucement alors que je continuais d’écrire, et de réfléchir à nos discussions. Et pourquoi était-il parti ainsi? Et soudains la vérité m’éclatât au visage: c’est lui qui m’étudiais! Et il était parti faire son rapport! Et la porte n’est pas là pour me protéger des intrus mais bien pour m’empêcher de sortir la nuit! Je pris la décision de faire comme si de rien n’étais. |
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