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[RP] Artefacts

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Acanith
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Topic RP perso pour les vacances, merci de ne pas poster même si vous trouvez ça nul.

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Chapitre I : Séphrénia


Morose, Sarah contempla son reflet dans le hublot. Le Croiseur Voyager de Classe Economique venait d’atterrir à Innsmouth, la capitale de Séphrénia.

-Dr Wirman ?

Docteur Wirman. Sa couverture.
Docteur Sarah Wirman, Sociologue du Département de Sciences Humaines. Envoyée sur Séphrénia pour étudier un phénomène d’addiction qui frappait les jeunes de cette planète : le WoW, une nouvelle drogue qui conduisait les adolescents à abandonner toute vie sociale et à s’isoler dans leur chambre.

Sarah sourit. Le WoW était un vrai problème… mais pas le sien.

Son véritable nom était Sarah Denisson, Bashar-Major de l’équipe Némésis 266. Dépêchée sur Séphrénia à cause d’une histoire de contrebande d’artefacts , et un Gouverneur Planétaire sans doute trempé jusqu‘au cou…

-Dr Wirman ! insista la voix.
-Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a encore ? demanda t’elle, agacée.

Une hôtesse.

-Dr, les autres passagers ont quitté l’appareil depuis près de dix minutes, répondit l’employée sans s’offusquer du ton de la jeune femme.
-Je vois.

Arrivée discrète réussie…

Sarah gagna le terminal spatial. Une séance de décontamination et une vérification de son ID-Card génétique plus tard, elle était dehors et respirait l’air de Séphrénia.

Un air alourdi par les hydrocarbures des usines qui recouvraient une grande partie de la planète.

Dix minutes plus tard
Hôtel California


-Je vous offre un verre ?
-Ne va surtout pas t’imaginer que ça marcherait avec une inconnue.
Après avoir vérifié que le CyberBarman était désactivé, Sarah tourna la tête, faisant face au visage malicieux de Ziad, l’un de ses équipiers.
-Toujours aussi drôle, Sarah.
-Serait-ce un outrage à Officier Supérieur ?
-Ca s’arrange pas. Suivie ?
-Un chauffeur de taxi local. C’est réglé. Qu’ont donné les repérages préliminaires ?
-Une transaction mineure doit avoir lieu dans deux jours. Je n’ai pas réussi à obtenir le nom de leur contact à la Guilde.
-Et l’équipement ?
-Pour ça, il va falloir que tu viennes avec moi dans la chambre…

Un jour, il finira bien par devenir adulte…

Deux heures plus tard
Trésor Public, Bureau du Gouverneur Planétaire


-Ainsi l’Académie a dépêché un Sociologue sur Séphrénia ? J’ignorais que notre situation était à ce point préoccupante.

Sarah étudia le visage du Gouverneur Planétaire Neppleton. Les petits yeux, enfoncés dans leurs orbites et entourés de bourrelets de graisse, restaient néanmoins froids et calculateurs.

Elle eut un sourire délibérément troublant.

-Je ne suis ici que pour étudier un phénomène d’addiction inhabituel. L’intérêt que nous portons à votre… situation n’est que purement scientifique, Gouverneur.
-J’en conviens. Et que donnent vos premières conclusions ?
-Je viens d’arriver à Innsmouth, Gouverneur. Mon étude n’a pas encore réellement commencé.

Sarah décela sans peine la subtile dilatation des pupilles du Gouverneur. Il avait mordu à l’hameçon.
On a des choses à se reprocher, Gouverneur ?

-Je comprends. Dr Wirman, soyez assurée de tout le soutien de l’administration planétaire. Où logez-vous ?

Vous me décevez, Gouverneur.

-Un petit hôtel, en ville. C’est dans ce genre d’établissement que j’obtiens les informations les plus fiables. Au contact de la population.

Le Gouverneur hocha la tête.

Bien, je dois y aller maintenant, Gouverneur. Je tenais simplement à venir me présenter à vous.

-Docteur, je suis sûr que nous serons amenés à nous revoir bientôt, déclara Neppleton en tendant la main.
-Je n’en doute pas, répondit Sarah en saisissant la main tendue.

Moiteur et tension musculaire. Oh oui, Gouverneur. On va se revoir.

Sur un dernier sourire, elle quitta le bureau de Neppleton.
Acanith
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Chapitre II: "Qu'il en soit ainsi pour les Eons Immortels"

Hôtel California
1/01 ETU




-Donc le Gouverneur y est mêlé. Ce n’est guère surprenant, remarque. La contrebande d’artefacts est illégale mais l’Académie ferme les yeux, d’habitude. Bizarre qu’ils nous aient déployés pour un truc comme ça…

Sarah et Ziad se trouvaient dans une chambre de l’hôtel. Autour d’eux, le projecteur de silence leur donnait l ‘impression d’être entourés d’eau.

-Les artefacts sont sans doute un leurre. Je pense que le Département de Sciences Rationnelles a du se faire dérober un prototype par un transfuge, et que celui-ci essaie maintenant de le refourguer à la Guilde.

-Et le Gouverneur empocherait sa commission au passage ?

-C’est ce que la logique nous dicterait… Mais quelque chose ne colle pas. La corruption et les trafics en tous genres sont monnaie courante sur les planètes reculées comme Séphrénia. Mais le Gouverneur avait le profil-type de celui qui, entraîné à dissimuler ses émotions, s’est laissé dépasser par son subconscient. Pour une affaire comme ça, il aurait du rester calme et me faire exécuter par accident à la sortie du Trésor.
Quelque chose le déconcentrait. Il faudra être encore plus prudents. C’est inhabituel.
Au fait, où sont les deux autres ?

Les équipes Némésis opéraient toujours par quatre. Lorsque l’équipe étaient déployée pour une mission de Renseignement, les quatre membres se voyaient assigner des couvertures différentes. La tradition voulait que le membre le plus récent écope de la couverture la plus pourrie possible. Ici, Ziad exerçait l’honorable fonction de gigolo, ce qui lui permettait de passer du temps avec Sarah sans éveiller les soupçons, mais le contraignait aussi à remplir ses devoirs envers l’Académie (les bénéfices étant tous reversés au Département de Sciences Tactiques, bien entendu). Le membre le plus récent était aussi le seul à connaître les couvertures des trois autres membres avant l’infiltration.

-Freddy est médecin sur la station de défense orbitale, et Al douanière au Terminal. Elle m’a confirmé que les artefacts ne sortaient pas de Séphrénia par voie conventionnelle.

-Un non-vaisseau ?

-Probable. Ils ont les moyens !
-En tous cas, nous sommes fixés. Ce n’est pas de la contrebande ordinaire !

-Le prochain échange doit avoir lieu dans un hangar désaffecté de la CytoTech, cette nuit.
-Un hangar désaffecté ? Ils manquent d’imagination.
-Mais ça nous arrange bien…
Ziad tendit un mnemo-disc à Sarah.
-Voilà les données du site. Télécharge ça dans la console neurale. Je contacte les deux autres.
Ah et, au fait ! Mon… indic n’a pas survécu à notre dernière rencontre. Une occasion comme ça ne se représentera pas de sitôt. On devra être sage !

2/10 ETU
1H 22
Hangar 18, CytoTech Industries


Patiemment, Ziad ajusta le réticule de visée de son fusil à lunette. A côté de lui, Sarah, allongée dans un repli de la charpente métallique, utilisait le filtre multi-spectre de sa CytoCombinaison pour vérifier les lieux.
Un message s’afficha sur l’ATH de sa visière.

Ici Alicia. En position, à trois heures. Et salut à vous deux.

Sarah sourit sans pour autant interrompre sa tâche. Le balayage indiquait la présence de huit personnes. Quatre d’entre elles portaient des fusils automatiques D-27, très prisés des gangs comme des milices coloniales. Ces quatre-là étaient vraisemblablement des sentinelles, mais le Bio-camouflage des CytoCombinaisons et l’habileté de leurs porteurs les avaient pour l’instant dissimulés.
Un homme, d’apparence banale,une mallette à la main, jetait nerveusement des regards autour de lui. A côté de lui, un individu en costume luxueux.

Sans doute un agent de la Guilde, pensa Sarah.
Elle lança l’identification des visages sur le réseau neural global de l’Académie.

Enfin, deux silhouettes encapuchonnées se tenaient en retrait. Sarah fronça les sourcils. Bizarrement, ses scanners ne parvenaient pas à traverser le tissu. Les anciennes méthodes, alors…

Le premier d’entre eux était certainement un vieillard, inapte au combat, comme en témoignait la courbe de son dos et sa position presque avachie. Le second, en revanche…
Entraînée à détecter les indices corporels, même à cette distance, Sarah n’eut aucun mal à comprendre que celui-ci était le plus dangereux de l’assemblée, et ce malgré l’absence apparente d’armes. Position de profil, jambes imperceptiblement fléchies, centre de gravité abaissé…
Un prédateur. Un tueur.

Ziad et Alicia s’étaient probablement fait les mêmes remarques, mais Sarah, ne prenant aucun risque, préféra indiquer les niveau de danger estimés de chaque homme sur la console neurale.

Et maintenant, les amplificateurs sonores…

-… comprenez sans-doute, le service que vous nous demandez est extrêmement coûteux.

Le Guildien.

Un non-vaisseau requiert pour fonctionner d’immenses quantités d’énergie. Avec la récente hausse du coût du terra watt, nous n’avons d’autre choix que de majorer le prix de 15%.

Le vieillard à capuchon tourna la tête vers son compagnon, qui hocha légèrement la tête.
-Nous acceptons votre proposition.
Il tendit une carte bancaire. Les systèmes informatiques de la Combinaison évaluèrent le montant de la transaction à 70 Mo de £eems.

Ils ne négocient pas. Ils sont pressés. Le Gouverneur les a avertis. Tout se passe comme prévu. L’enjeu est modifié.

L’homme à la mallette s’avança et exposa son contenu.
Merde ! Du solinium opaque ! Pas moyen de voir à l’intérieur.

Les deux hommes au visage masqué l’examinèrent un instant. Puis le vieillard acquiesça. Le grand n’avait pas encore prononcé un seul mot.

Individus Non-identifiés. La recherche réseau était infructueuse.

-Il va falloir y aller. On devra les interroger à la main, transmit Ziad.
-Ok. Prépare-toi à éliminer les gardes.

Plusieurs coups de feu claquèrent soudain, brisant la chape de silence qui s’était abattue sur le hangar depuis plusieurs minutes.
Ce n'est pas Ziad.
Mais comment nous ont-ils repérés ?


-Alicia?
-Je suis touchée. Electromitose déclenchée. Couvrez-moi.


Ziad arrosa les gardes de dards en uranium, en abattant un et forçant les autres à se mettre à couvert. La discrétion n’était plus de mise.

Ils s’échappent !

Dès le début de l’engagement, l’individu silencieux avait agrippé la mallette. Il courait vers l’issue ouest de l’entrepôt. Sarah, saisissant une barre de métal, se laissa glisser jusqu’au sol et partit à sa poursuite. Ziad continuait à tenir les gardes en respect et Alicia avait abattu l’homme à la mallette d’une fléchette tranquillisante. Le Guildien, sans se préoccuper le moins du monde du sort des autres partis, avait dégainé une arme de poing et se dirigeait vers la sortie la plus proche. Le vieillard tentait vainement de contenir le flot de sang qui s’échappait de la plaie béante, à son abdomen. La situation dégénérait.

-Sarah, les choses ont mal tourné.
-Freddy, c’est pas trop le moment , là…
-Je suis tombé dans une embuscade. J’ai du exécuter le Gouverneur.
-Et merde ! Un témoin de moins !
-Rendez-vous à l’Astroport. Ils vont verrouiller la capitale.

Khul Wahad ! Avaient-ils vraiment autant de pouvoir ?


Freddy était chargé d’appréhender le Gouverneur pendant que les trois autres couvraient la transaction. Pour l’interroger. Avec sa mort disparaissait une précieuse source d'informations.
Il devenait vital de ne pas laisser s’échapper la cible.

Celle-ci hésita un moment et Sarah gagna du terrain, pour finalement l’acculer à un container.

Là, ça devient dangereux.

Elle braqua son pistolet sur les ténèbres du manteau.
Sarah n’eut pas le temps de presser la détente. Un coup de pied circulaire envoya l’arme au loin et la projeta elle-même au sol. Elle fit une roulade pour se mettre hors de portée de son ennemi et tira son sabre dans le même mouvement.

Un rire cristallin s’éleva et l’homme rejeta son capuchon, révélant un doux visage féminin encadré de longs cheveux noirs. Sous son manteau, la femme portait une tenue noire parfaitement ajustée qui lui autorisait visiblement une liberté de mouvement maximum. Une dague dans un étui était fixée à sa ceinture. Et, soudainement, elle lâcha la mallette, qui s’ouvrit. Elle en sortit une rapière, noire et rouge, luisant faiblement dans la pénombre de l’entrepôt.

Sarah fronça les sourcils. L’arme était fort semblable à Crépuscule, l’épée préhistorique retrouvée sur Proculis, actuellement à Deimos avec le Bashar Suprême.

Extrêmement dangereux.

L’inconnue se mit en garde, immédiatement imitée par Sarah. Pourtant, lorsqu’elle attaqua, Sarah ne dut la vie qu’à ses réflexes améliorés par la Cytocombinaison. Déviant in extremis le coup, elle tenta une riposte qui fut prestement évitée. Elle enchaîna par une série d’attaques habituellement redoutables, faisant appel à toute la finesse de son entraînement. Rien à faire. L’inconnue esquivait ses bottes avec une facilité déconcertante. Puis celle-ci abaissa sa lame, qui vint percuter la garde du sabre de Sarah, le faisant voler cinq mètres sur la droite. L’espionne recula, en position de combat.

Cette fois, je ne m’en sors pas.

Derrière elles, les armes s’étaient tues. Sarah reçut un coup de pied dans le ventre et glissa sur le dos. Encore une fois, le mouvement avait été totalement imprévisible, et si rapide qu’il était apparu flou.

L’inconnue leva sa lame une dernière fois…
… et reçut une rafle de dards en uranium en pleine poitrine. Projetée en arrière, elle percuta violemment le container mais se releva aussitôt et partit en courant.

Sarah se remit péniblement sur ses pieds pour tomber nez à nez avec Alicia. Le côté de sa Combinaison portait la marque caractéristique d’une cicatrisation, mais les neuro-implants de méta-morphine avaient –provisoirement- épargné à Alicia la douleur due à sa blessure. Cela dit, les voyants jaunes qui clignotaient sur la console neurale de Sarah à propos de son équipière promettaient à Alicia une bonne dose de rigolade tant qu’elle n’aurait pas été examinée par un médic.

-Les filles, le vieux vient de claquer.
-Il a dit quelque chose, Zi ?
-« Qu’il en soit ainsi pour les Eons Immortels ».


Acanith
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Chapitre III : Fiasco

CLA « Hellébore », Salle de Briefing,
Orbite Basse de Séphrénia
2/01 ETU, 13H39



-Vous serez sans doute ravis d’apprendre que les bataillons du DST ont repris le contrôle du Trésor Public et de ses environs. La révolte est écrasée et une Escadre de CLA est en route. Mais…

Le Bashar Marc Ossur, Numéro Six dans la hiérarchie du DST et directeur adjoint des Opérations Némésis, se recula dans son fauteuil et croisa les doigts, rivant son regard glacial dans les yeux de Sarah.

… j’aimerais savoir comment une banale affaire de contrebande a pu prendre de telles proportions. Nous avons perdu trois-cents soldats dans les combats qui ont agité la capitale !
Un Gouverneur mort et une insurrection, pour une mission de renseignement secrète, ça fait beaucoup !

Sarah soupira. A côté d’elle, Freddy se raidit.

-Nous avons été confrontés à des variables imprévues, Bashar. Ce n’était pas une banale affaire de contrebande, comme vous dîtes. Le Gouverneur, l’agent de la Guilde… je suis certaine que leur rôle est mineur ! C’est l’épéiste que nous devrions…
-Ce sera tout, Bashar-Major ! Le Lieutenant Al’Hari est actuellement en salle d’interrogatoire avec le seul témoin de ce fiasco.
-Celui avec la mallette ?
-Nous le désignerons sous le nom d’Individu 544. Vous avez intérêt à ce qu’il révèle pourquoi vous vous êtes plantés comme ça !

CLA « Hellébore »
Salle d’interrogatoire
14h38


Déjà une heure que Ziad était avec l’homme et celui-ci n’avait encore laissé échapper aucune parole. C’était à n’y rien comprendre. Le Biochimiste du Croiseur certifiait que les drogues qu’il lui avait injectées devaient le rendre aussi bavard qu’Acanith en Réunion du comité d’attribution des subventions.
Mais I 544 n’avait pas desserré les dents.
Ziad décida de changer de tactique. S’asseyant face à l’individu, il demanda calmement :

-Que sont les « Eons Immortels » ?

Le masque impénétrable que s’était composé le prisonnier disparut alors que la terreur s’imprimait sur ses traits. Il parut sur le point de dire quelque chose…
Puis ses yeux se révulsèrent et sa tête bascula. Un filet de sang coula de son nez.
Les instruments de contrôle des constantes physiologiques s’affolèrent.

I 544 était mort et la dernière piste avec lui.


Salle de Briefing
14h54


-Le témoin vient de décéder. Votre mission est terminée, et c’est un échec. Vous rentrez à Proculis. Sur le champ.

Quelques minutes plus tard, l’Hellébore plongea dans le subespace vers la capitale de l’Académie.
Acanith
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Chapitre IV: Conspiration

7/01 ETU
Thalamérion, Proculis


-Dalos?

Telchion s'immobilisa, humant avec plaisir l'air nocturne malgré les relents acides qu'il charriait.

-Que veux-tu? ,répondit Dalos sans daigner se retourner.

-La compulsion mentale implantée a parfaitement fonctionné. Il est mort.

Dalos eut un reniflement méprisant.

-Evidemment. L'esprit humain n'est qu'un ... jouet.

-Même s'il est parfois fertile, répliqua Telchion avec une pointe d'insolence.

Du haut du balcon, Dalos contempla la Capitale étendue à ses pieds. Dans le lointain, l'immense bâtiment de l'Académie semblait dominer la ville, telle un Polyphème surveillant ses troupeaux.
L'absurdité de sa comparaison faillit la faire sourire.

En vérité, c'est ce qu'elle est...
Un géant borné, qui n'a qu'un oeil.


Elle fit enfin face à Telchion.

-Le Temps de l'Irae Gladius approche, jeune Telchion. Et tu dis vrai. C'est la... fertilité de l'esprit humain qui causera leur chute. Reprends contact avec Nélodus.

Telchion plaqua ses mains sur sa poitrine, salut rituel auquel Dalos répondit d'un bref hochement de tête.

-Qu'il en soit ainsi pour les Eons Immortels!

-Qu'il en soit ainsi pour les Eons Immortels, répéta Dalos après qu'il fut parti.

Un mince sourire étira ses lèvres, alors qu'un rayon de lune venait jouer sur la garde du sabre qu'elle portait entre les épaules...
Acanith
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Chapitre V: Les Bas-Fonds

Thalamérion, Proculis
10/01 ETU, 21H32


Le Régulateur Umlaut poussa la porte du bar et entra. Il parcourut rapidement la salle du regard, ne s'attardant que brièvement sur les clients. Il en connaissait la plupart, tout comme eux le connaissaient. Et, fait rare, bon nombre d'entre eux avaient confiance en lui.
Des mineurs, principalement. De braves types, passant leur journées à trimer pour atteindre les quotas des Economistes et ensuite ramener un salaire dérisoire chez eux.

Les oubliés... L'Académie et ses scientifiques! Une utopie!
La Nation de la Science? Mais peut-être que telle est la Science. Froide. Sans âme. Ni compassion.
Démocratie Censitaire fondée sur les compétences? Vous avez vaincu les démagogues. Mais les inégalités sont toujours là.


Bien qu'issu d'une famille relativement aisée, Umlaut avait souvent l'occasion de partager le quotidien des plus démunis. Comme tout système politique jeune, l'Académie avait ses failles. Mais ses dirigeants s'obstinaient à ne pas les voir et le mécontentement s'amplifiait.

Plutôt paradoxal pour des scientifiques...

Umlaut secoua la tête, ravalant son amertume. C'était l'heure. Sa cible n'allait plus tarder.

Et, en effet, un instant plus tard, la porte s'ouvrit, laissant entrer un peu de l'air vicié des bas-fonds de Thalamérion ainsi qu'un homme grand, vêtu de la tenue traditionnelle des colons. Il se dirigea vers le comptoir où il commanda un Gargle Blaster Pan Galactique.
Umlaut se leva et s'approcha de lui.

-Mr Zarniwood?

L'homme tourna la tête. Une lueur malsaine luisait dans ses petits yeux, pourtant non dépourvus d'intelligence.

De fait, il comprit tout de suite et fit mine de s'enfuir. Umlaut réagit immédiatement en lui plaquant la pointe de son couteau entre les côtes.

-Et maintenant, vous me suivez bien gentiment...

En sortant, Umlaut remercia le patron qui lui fit un clin d’œil.

Les bas-fonds...

Le Bar du Rat Tricornu se trouvait engoncé entre deux immenses buildings, chacun haut de près d'un kilomètre. Ils étaient reliés par des passerelles à intervalles réguliers. La majorité de la population de Thalamérion vivait entre 250 et 700 mètres de hauteur. Au dessus, les riches et les Responsables.
En dessous, les oubliés. Ainsi, le clivage social trouvait sa concrétisation dans l'organisation de la Capitale...

Au niveau le plus bas, en deçà de 100 mètres, il y avait les bas-fonds. Lieu réservé aux mineurs, aux matelots et aux hors-la-loi. Seuls les Régulateurs et quelques Sociologues particulièrement acharnés s'y risquaient parfois. Et seuls ceux-là avaient conscience que Thalamérion était bâtie sur une poudrière...

Après avoir menotté le captif, Umlaut le poussa dans son antigrav Vyper. Les champs de force de détention se mirent en place, un sédatif lui fut administré et Umlaut alluma les moteurs.
Le slalom entre les immeubles était un passe temps amusant mais il n'avait pas le temps aujourd'hui.

Orientant le nez de l'appareil vers le haut, il mit les gaz et décolla.
Presque aussitôt, le moteur tribord explosa. Umlaut perdit le contrôle de l'appareil, qui partit en vrille, se dirigeant dangereusement vers une corniche proche. Il réussit à redresser au dernier moment. C'est alors que le second moteur explosa.

Impuissant, le Régulateur contempla le sol qui s'approchait de lui de plus en plus vite. Puis tout devint noir.


Quelques dizaines de mètres plus haut, une silhouette en combinaison noire disparaît dans l'ombre, un fusil à la main.

HRP: l'histoire diverge... la suite arrive bientôt et cette fois c'est vrai!
Acanith
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14/01 ETU 19:49
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Chapitre VI : Archéologie


Chylomyron, Jungle Glaciaire Septentrionale
29/12 ETU, 19h06


Martin revint sur ses pas. Ce couloir ne lui disait rien ! Déjà sept heures qu’il errait dans le temple, sept heures qu’il avait été séparé de ses compagnons…

Deux jours plus tôt.

Chylomyron… de toutes les planètes de l’Académie, la dernière encore indomptée. Un climat à donner des maux de têtes à n’importe quel Planétologiste : des jungles glaciaires !

Un climat hostile, un écosystème hostile… plusieurs colons avaient été tués aux premiers temps de la terraformation : maladies inconnues, attaques animales…
L’Académie avait doublé les primes de colonisation et aujourd’hui, 5% de la planète étaient viabilisés.
Le reste était constitué de zones inexplorées, recouvertes de lianes polaires tueuses, d’arbres à métabolisme géothermique et de neige. Beaucoup de neige !

Jusqu’à ce que les satellites de surveillance découvrent des structures régulières, loin au nord des bases équatoriales. Une équipe archéologique avait immédiatement été envoyée sur les lieux, pour examiner ce qui semblait être des ruines. A sa tête , le Professeur Martin Zallachus, éminent exo-archéologue.

Martin leva la tête et regarda à travers la verrière. Blizzard. Blizzard. Et encore blizzard.
Devant lui, son assistante, le Dr Amina Larry, pressait anxieusement le pilote :
-Vous avez retrouvé le cap ?
-Négatif, Dr. Les scopes sont aveugles. Mac dit que c’est à cause de la haute teneur en tritium de la neige.
-Du tritium ? Comme dans les réacteurs à fusion ?

Et ça a un doctorat…
-Oui, Dr. Pourquoi croyez-vous que l’Académie tient tant à avoir des installations sur Chylomyron ?
-Et on est perdus ?

Le pilote tourna la tête vers Martin et lui jeta un regard suppliant. Celui-ci sourit.
-Amina, tu as certainement mieux à faire que d’embêter notre ami.
-Mais je…

La navette trembla et Amina tomba au sol.

-Votre ceinture, Dr.

Les cahots s’accentuèrent. Le pilote cessa d’afficher son petit sourire narquois et cela inquiéta Martin bien plus que les jérémiades d’Amina. Dans le voile blanc de la tempête, Martin crut discerner une vague forme sombre. La jungle !

Le choc fut violent mais la navette résista. Son générateur antigrav, en revanche ne tint pas. Ils étaient entiers mais immobilisés.

-Tout le monde va bien ?

Les membres de l ‘équipe qui se trouvaient à l’arrière lors du crash arrivèrent.
-Peretti est sonné et Mac s’est foulé un poignet, mais ça va.

-J’ai activé la balise, déclara le pilote. Mais avec cette neige radioactive, on risque de ne pas nous retrouver avant un bout de temps…

-Nous sortirons inspecter les lieux dès que la tempête sera calmée. En attendant, reposons-nous.

Cinq heures plus tard

-Peretti, tu prends trois hommes avec toi et tu vérifies le coin sur trois kilomètres au nord. Faîtes attention, ces régions sont inexplorées. Gardez vos D-26 à portée de main !

Les autres, voyons s’il y a moyen de remettre ce vaisseau en état.

La tempête s’était calmée, recouvrant la jungle d’un linceul blanc. Ils n’avaient croisé aucune vie consciente depuis le crash, et, en un sens , c’était encore plus inquiétant…
La nuit était tombée pour révéler des constellations sans rapport avec celles qu’ils avaient l’habitude d’observer à l’Equateur. Un repérage stellaire était en cours sur l’ordinateur de bord.

Une heure plus tard.

Déjà une heure qu’ils tentaient vainement de réparer les moteurs de cette épave. Rien à faire. Ils étaient bloqués jusqu’à l’arrivée des secours… secours qui risquaient de tarder. Impossible de déterminer leurs coordonnées.

Le communicateur courte portée de Martin vibra.

-Professeur, on a trouvé quelque chose. Vous devriez venir tout de suite.
-De quoi s’agit-il, Peretti ?
-Des ruines, Monsieur. Des ruines.

Une heure et demie plus tard
Environ deux kilomètres au Nord-Ouest du site du crash


L’édifice était gigantesque. Colossal. Monolithique. Non, inqualifiable, se dit Martin à la réflexion.
Bâti sur une éminence rocheuse, sa plus haute flèche surplombait la jungle à près de un kilomètre et demi de hauteur. Un glorieux monstre à l’assaut du ciel, une paleo-Tour de Babel. Terminée, cette fois…
Le fait d’imaginer qu’une civilisation anté-Proculienne ait pu ériger un tel Titan revenait à remettre en cause une grande partie des connaissances en exoarchéologie.

-Professeur, on a trouvé une entrée !

L’excitation de Martin augmenta. Il gagna l’endroit indiqué par ses hommes.
Une ouverture, percée à même la roche, laissait entrevoir les ténèbres qui régnaient sous la montagne.
Martin alluma un biolumi et le lança dans le noir. Après quelques mètres, la galerie se régularisait et devenait un couloir. D’ici, les murs semblaient couverts d’inscriptions. Le couloir se prolongeait jusqu’à la limite de leur vue.
-On y va !

Le plafond avait l’air stable, aussi les hommes s’engouffrèrent t’il sans hésiter à la suite du scientifique.

29/12 ETU, 11h39

-Monsieur, Zarniwood a disparu !
-Quand ?
-Plus de nouvelles depuis trois heures, monsieur. Il était parti inspecter la nouvelle galerie, dans la zone B.
-Et merde ! Il faut partir à sa recherche !

Tout le monde, écoutez-moi ! Zarniwood est quelque part sous la montagne, près de la zone de fouilles B. Alors on y va et on reste groupés, ces galeries sont traîtresses !

L’exploration des ruines s’était révélée passionnante . Les glyphes muraux n’étaient pas sans rappeler, en plus complexe, certaines peintures retrouvées sur Proculis et généralement attribuées aux tribus primitives post-Dispersion. En outre, les datations isotopiques dataient l’édifice à près de vingt-mille ans.
Des éléments qui confortaient Martin dans son idée : il avait mis le doigt sur quelque chose de capital, qui touchait à l’Histoire profonde de sa nation.
Grâce à Amina, qui avait une formation de linguiste, il avait pu traduire une grande partie des symboles. Il s’agissait d’un récit historique, visiblement. Il racontait la construction du bâtiment, qui apparaissait comme un Temple. Pourtant, chose étrange, les auteurs ne parlaient presque jamais d’eux. Bien sûr, ils étaient loin d’avoir examiné la totalité des fresques, mais cela constituait un détail inhabituel.

Martin sortit de sa rêverie. Ils venaient de pénétrer dans le couloir nouvellement découvert.
Arrivés à un embranchement, Martin prit la parole :
-Mac, Peretti et deux autres, vous allez à gauche. Les autres, avec moi ! Rendez-vous ici dans deux heures.
Martin prit la tête de son équipe. Devant eux, le couloir s’étrécissait, les obligeant à avancer en file indienne. Ils débouchèrent bientôt sur une vaste salle qui semblait creusée à même le roc.
-Eteignez les lumières !
Les hommes s’exécutèrent. Et peu à peu apparut un légère luminescence qui émanait d’une galerie, en face d’eux.
-Par là !
-Comment est-il possible qu’il y ait encore de la lumière ? demanda Amina.
-Radioactivité naturelle… ou alors… avez-vous entendu parler d’une technologie encore active après vingt-mille ans ?
-Technologie ? Nous n’en avons trouvé aucune trace. Pure hypothèse.
-Je doute qu’une quelconque civilisation ait pu construire un truc de cette taille sans le secours des machines. Rallumez les lampes !
Ils continuèrent.
Soudain, quelque chose sembla bouger devant eux. Ils se figèrent. Deux hommes empoignèrent leurs D-26.

Un grognement terrifiant retentit. Primitif, bestial, il déclencha chez chacun une peur atavique. Ils furent tous réduits à l’état d’hominidés traqués dans les plaines préhistoriques. Alors ce fut la panique. Tous partirent en courant pour se retrouver dans la grande salle, d’où partaient de multiples couloirs. Et dans la confusion, Martin opta pour un couloir différent de celui de ses hommes…

29/12 ETU, 19h06

Martin revint sur ses pas. Ce couloir ne lui disait rien ! Déjà sept heures qu’il errait dans le temple, sept heures qu’il avait été séparé de ses compagnons…
Il choisit un autre chemin. Dans la débandade qui avait suivit le cri, il avait perdu tout point de repère…
Peu à peu, la structure des parois se modifiait alors que la température augmentait. Les briques ocres étaient peu à peu remplacées par des murs lisses, faits d’un matériau noir qui rappelait l’obsidienne. Plus d’inscriptions. Tout ceci aurait du inciter Martin à s’éloigner, dans la mesure où les lieux n’avaient plus de rapport avec l’endroit d’où il venait- et où il s’était perdu. Pourtant, la terreur primordiale qui s’était insinuée en lui le poussait à continuer. Plus loin. Plus vite. Il s’affola et se remit à courir.

Il tomba sur une salle encore plus vaste, ne s’arrêtant pas pour autant.

Il trébucha sur une aspérité du sol, et la douleur le ramena à la raison. Il leva les yeux, toujours étendu. Une fresque, encore plus grande et fournie que les précédentes.

Il s’approcha, une timide curiosité scientifique reprenant peu à peu le dessus sur ses craintes.

Alors qu’il effleurait du doigt les gravures, il reçut un violent coup sur la tête qui le fit chanceler. Il eut le temps d’entrapercevoir le visage déformé par la haine de Zarniwood avant de recevoir un second coup qui le plongea dans les ténèbres.
Dans les profondeurs de son cerveau embrumé, les glyphes observées sur le mur s’agencèrent d’elles-mêmes pour former des caractères standards :

Sriendlä Eönd szö ae Kaenïth, Kenö daï Yoth Frädelectur ï Hÿthä Häem Löthi, jasdu Irae Gladius gulbi ï Fellödömar yoggothu…

Et alors viendra le Temps où le Guide, guidé par le Feu du Crépuscule et la Foi des Clairvoyants, fera renaître l’Irae Gladius et gouvernera les Fidèles…
Acanith
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21/01 ETU 12:28
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Chapitre VII: Réaffectation

Département de Sciences Humaines, Bâtiment Principal de l’Académie, Thalamérion, Proculis.
18/01 ETU


Josef Harriman, le Psycho-Economiste de l’Académie, se cala dans son fauteuil et examina les rapports de la journée. Trois Régulateurs manquaient à l’appel.
Ce n’était pas très inquiétant, cela dit.

Les enquêtes dans les Bas-Fonds sont souvent mouvementées…

Les Bas-Fonds. Il devait insister dessus à la prochaine réunion du Synode. Et avant que le budget du mois ait été alloué au nouvel accélérateur de particules…

Il fronça les sourcils…

Umlaut ? Retour maximum prévu 12/10 ETU. Affecté à l’Affaire Zallachus…
Il a presque une semaine de retard ! Pourquoi n’en ai-je pas été informé plus tôt ?


Il pianota un instant sur son clavier et afficha les informations du Dossier Zallachus.

J’ai peut-être négligé un point important.

Téléchargements des données…
Encodage…

27/12 : Découverte fortuite de ruines pré apocalyptiques, zone Nord Est de Chylomyron, par le Professeur Martin Zallachus et son équipe.

29/12 : Disparition du Professeur Zallachus pendant l’exploration des ruines. Les hommes interrogés sur place ont révélé avoir connu un moment de panique durant lequel ils ont perdu le Professeur.
Selon le Dr Mac Ontish, le Physicien de la mission, la teneur en Thorium et en Tritium de certains éléments des murs a empêché l’utilisation des balises biologiques.

Voir rapport complémentaire du Dr Amina Larry, linguiste-assistante de Zallachus.

Remarque : un des hommes, un certain Zarniwood, a lui aussi été porté disparu au cours de cette journée. Apparemment, c’est sa disparition qui a motivé la visite des ruines.


30/12 : Arrivée des équipes de secours sur les lieux. Aucun signe de Zallachus ou Zarniwood. Une tempête empêche les équipes médicales de rapatrier les archéologues. Une équipe de la Trans-Coloniale, accompagnée d’un Planétologiste spécialiste des jungles glaciaires de Chylomyron, part à la recherche des deux disparus. Au cours de la vérification des ruines, ils découvrent la bio balise de Zallachus, abandonnée dans une salle aux murs couverts de runes. Poussant plus loin les investigations, ils découvrent que cette salle conduit à une sortie dans la jungle, qu’ils empruntent. Ils trouvent des empreintes. Un homme en portant un autre, apparemment.


1/01 : Après deux jours de progression plein nord dans les jungles glaciaires, l’équipe de recherches atteint une zone de terre brûlée. Diamètre approximatif : 1 km.

Thèse du décollage d’un vaisseau non retenue. Un vaisseau de cette taille aurait été détecté par les satellites de surveillance orbitale.

Thèse de l’explosion biochimique retenue.
Note du chef de mission : Je ne pense pas que ceci établisse la mort de Zallachus et Zarniwood. Il peut s’agir d’une diversion.

Donc, c’est vraisemblablement ce Zarniwood qui a enlevé Zallachus… mais pourquoi ?


3/01 : La tempête se calme, permettant l’envoi d’une navette de récupération. L’équipe du Professeur Zallachus est ramenée au Centre colonial principal.
Enclenchement de la procédure « contact alien » : l’équipe est mise en quarantaine pour deux semaines.


6/01 : Des rumeurs font état de l’arrivée d’un dénommé Zarniwood sur Proculis. Le Régulateur Umlaut est détaché pour enquêter.


17/01 : La Frégate Pirate « Didon » et une légère escorte de chasseurs décollent de Chylomyron vers Proculis. A son bord, l’équipe de Zallachus. Destination : le Département de Sciences Humaines, pour interrogatoire poussé par les Psycho-investigateurs.


Rien de nouveau, donc…

Harriman enfonça quelques touches.
-Contactez immédiatement le Régulateur Umlaut et dîtes lui de se présenter au DSH dans les deux heures.

La réponse lui parvint quelques secondes plus tard.

-Aucun contact établi, Professeur. La Bio balise de traçage est inactive. Nous n’avons pas localisé l’antigrav Vyper.
Causes estimées :
Décès : probabilité 98%
Défaillance de l’équipement : probabilité 0.5%
Désertion : Probabilité :1.5%

Il appuya sur d’autres boutons.

-Bashar Ossur. Que puis-je pour vous, Professeur Economiste ?

Le Bashar Marc Ossur, ou plutôt son hologramme, lui faisait face.

-Il me faut une équipe Némésis.

-Avec les opérations sur Deimos, la protection de l’Académie et les garnisons de Caladan et Aphraël, plus les diverses missions en cours, nous n’avons pas Némésis disponible actuellement, Economiste. Je suis désolé.

-Je sais pertinemment que la 266 est rentrée de Séphrénia il y a quelques jours.

-La 266 est suspendue jusqu’à l’ouverture d’une enquête.

-Plus maintenant. En vertu de ma position de Sage du Synode, je détache l’équipe Némésis 266 auprès du DSH. Ceci prend effet immédiatement. Ordinateur, confirmez enregistrement pour archives.

-Enregistrement confirmé, Economiste.

Ossur eut l’air ennuyé.

-Comme vous voudrez, Monsieur.

Deux heures plus tard

-Bashar-Major Denisson, je vous charge vous et votre équipe de retrouver la trace du Régulateur Umlaut et de l’individu Zarniwood. Vous partez sur le champ.

Sarah se leva et rejoignit les autres, qui attendaient dans l’antichambre du bureau.

-Vous avez une heure pour vous équiper. On part pour les Bas-Fonds ! Vous recevrez les informations complémentaires sur vos consoles après le départ. Rompez !

Les autres éclatèrent de rire, puis se dirigèrent vers leurs quartiers.

Un épisode pas très intéressant, mais au moins il lève le voile sur les évènements des deux précédents…
J’ai trouvé la musique pour l’épisode final !

Acanith
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21/01 ETU 14:00
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Chapitre VIII: Solonis Corona

18/01 ETU,
Espace Moyen du Système Solonis, Route de transit secondaire Caladan - Proculis



-Icarus 1 à Didon.

-Didon à Icarus 1. Transmission opérationnelle. Avarie réparée.

-Reçu, Sous-Bashar. Bonne nouvelle.

Nous entrons dans le champ gravitationnel médian de Solonis.

-Compris. Les scopes confirment. Paré au déploiement des voiles solaires secondaires pour catapultage.

La Frégate Pirate Didon, avec à son bord l’équipe du Professeur Zallachus, se prépara à amorcer la descente vers Solonis. L’Escadrille Icarus se mit en position autour d’elle.

Face au convoi, l’Etoile Solonis, Soleil de Proculis, démontrait sa majestueuse puissance. Les vents solaires, flux de particules destructrices, frappaient de plein fouet les boucliers des vaisseaux spatiaux. Mais ils permettaient aussi aux appareils d’acquérir de la vitesse, grâce aux voiles solaires dont ils étaient équipés.

Ils n’étaient plus qu’à un million de kilomètres de l’étoile, assez prêts pour observer les langues de feu qui jaillissaient de sa surface, chacune avec une puissance suffisante pour annihiler une flotte de combat.

Le Sous-Bashar Slone, Capitaine de la « Didon », fixait anxieusement les écrans. Il avait beau être un vétéran de la Trans-Coloniale, la fronde gravitationnelle stellaire restait la manœuvre la plus délicate qu’on lui ait donné d’accomplir.

-Didon à Icarus 1. Black Out total. Perturbations électromagnétiques. Passage sur les senseurs biologiques.
-Confirmé.

La matrice biologique de la Didon, imitée par l’ensemble de la formation, activa ses organes sensoriels.

C’est un peu mieux que de la navigation en aveugle, mais…

Bientôt, la verrière filtrante deviendrait inutile et les radiations trop importantes, même pour les métazoaires Alpha qui constituaient les éléments biologiques du vaisseau. Alors ils n’auraient plus qu’à prier pour que les calculs aient été corrects.

Distance décroissante, Sous-Bashar. Accélération : 400 km/s²
Parée au ralentissement.


La matrice biologique de la Frégate.

-Est-ce normal, Sous-Bashar ? lui demanda le Docteur Larry derrière lui.

-Tout à fait, Madame. Regagnez votre siège.
Didon, configuration du Vecteur Transit. Activation des compensateurs inertiels.

-Vecteur Transit configuré. Compensateurs inertiels à 39%. Radioactivité extérieure : 300 Arubas. Point critique atteint dans 3,5 minutes.

-Ok. Icarus 1, ça va être l’heure !
-Je vous le fais pas dire !

- Sous-Bashar, apparition d’objets non identifiés sur tribord. Nombre : 8
Distance : 30km. En approche.


Merde ! Qu’est-ce que c’est ?

Estimation du niveau de danger : 79%. Déploiement des contres mesures impossible en raison des conditions extérieures.
Trajectoire ennemie identifiée : vecteur interception. Intersection des trajectoires dans 35 secondes. Aucune information supplémentaire.


-Didon ! C’est quoi ?
-Je crois qu’on nous attaque, Icarus 1 ! Disposition défensive !
-Dans la Couronne ? C’est de la folie ! Le niveau de radiation augmente très vite !

-Didon, interruption du processus de catapultage !

Slone tourna la tête. Les vaisseaux ennemis, presque invisibles dans le chaos environnant, avaient émergé du maëlstrom et fonçaient droit sur eux. Leurs silhouettes sinistres d’oiseaux de proie se précisaient alors que les appareils s’approchaient.

-A toutes les unités, feu !

Les canons magnétiques de la Frégate Pirate entrèrent en action, avant que les batteries de missiles Hornet ne fassent de même. Les chasseurs se portèrent à la rencontre des assaillants.

-Bilan de la première salve. Taux de réussite : 35%. Vaisseaux ennemis détruits : 0.
Vaisseau ennemis probablement endommagé : 3.


-Emission subspatiale prioritaire multicanal : Ici la Frégate Pirate de la Trans-Coloniale Didon. Nous somme attaqués ! Ceci est un message de détresse urgent ! Notre localisation actuelle est [GSS(0,3 ;0)], système Solonis ! Demandons renforts immédiats !

Le message n’a pas franchi la barrière des vents solaires. Nous continuons l’émission jusqu‘à obtention d’un résultat. Contre attaque ennemie en cours.

-Sous Bashar, je dois transmettre les données sur les runes à l’Académie !
-Faîtes ce que vous voulez, Madame. Je crois que…

Plusieurs éclairs lumineux, à la couleur bleue caractéristique, vinrent s‘écraser sur le bouclier de la Didon . Celui-ci, déjà malmené par les perturbations stellaires, s’effondra.

-Alerte Générale. Bouclier à 0%. Temps de survie estimé : 1minute. EVACUATION
-Didon ! Ici Icarus 2 ! Icarus 1, 3 et 5 ont été touchés et grrrrr…


Slone tourna un visage résigné vers Amina, qui se hâtait vers les capsules de survie.
-C’est trop tard, Madame…

Silencieusement, la Didon se désintégra dans une gerbe de feu qui fit pâle figure dans le déchaînement primordial de la fournaise coronaire.

L’Enseigne Rajiv, Icarus 6, poussa au maximum les gaz de son chasseur. Il devait quitter au plus vite la couronne solaire. Derrière lui, Icarus 4 explosa, atteint de plein fouet par un tir ennemi.

Ils se rapprochent !

Niveau de radiation en baisse, Enseigne. Réactivation des cosmoradars dans trois minutes si maintien de la vitesse.

Le Chasseur fut dépassé par un projectile bleuté.

Rajiv abaissa le manche et mit son chasseur en vrille.

Réactivation des communications subspatiales.

-Emission du message subspatial d’urgence automatique !

Plusieurs secondes passèrent , alors que Rajiv esquivait de plus en plus difficilement les attaques.
Soudain, un écran s‘alluma sur la console neurale tactique du chasseur.

-Icarus 6, ici le Module de Recherches Orbitales, à Eridan.
Une Escadre de Fpos menée par le CLA « Aconite » a quitté les docks pour vous porter assistance.


-Ils sont… invincibles ! La Didon n’a pas tenu cinq minutes! Ils se rapprochent !
-Calmez-vous, Enseigne . Les renforts sont en route. Encore un effort et vous serez à l’abri.
-Aidez-moi ! Ils arrivent ! Je vais Grrrrr…

-Icarus 6 ! Icarus 6 !


Rapport du Sous-Bashar Merenus
Incident Didon
19/01 ETU


L’Escadre Aconite, une fois arrivée sur les lieux de l’appel de détresse, a retrouvé la balise d’émission automatique du Chasseur Bombardier Icarus 6. Celle-ci, endommagée par un tir ennemi, a été récupéré et envoyée sur Eridan pour expertise.
Nous n’avons trouvé aucune trace du reste de l’Escadrille Icarus, de la Didon ou d’une quelconque activité hostile, bien que nous ayons envoyé plusieurs sondes d’exploration dans la couronne de Solonis. Il est probable que les tempêtes de particules ont effacé toute trace de l’engagement qui a apparemment eu lieu.

En ce jour du 19/01/07 ETU, la Frégate Pirate de la Trans-Coloniale « Didon » et tous ses passagers, ainsi que l’Escadrille de Chasseurs Bombardiers Icarus de la Flotte, sont déclarés perdus corps et bien dans l’Espace.

Sous-Bashar Mérénus.
Acanith
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26/01 ETU 19:02
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Chapitre IX : Découvertes

Le Rat Tricornu, Niveau Trois, Thalamérion, Proculis
24/01 ETU


Sarah et son équipe arrivèrent au Rat Tricornu, sordide tripot hélas caractéristique des Bas-Fonds. Plusieurs jours d’enquêtes les avaient finalement conduits ici, et uniquement parce que leur habileté à opérer sous couverture avait permis de glaner quelques informations face au silence obstiné des habitants…

Ziad, élevé à l’abri du besoin par un père Professeur de bio-informatique et une mère mathématicienne, n’avait pas hésité à déclarer qu’il se trouvait « sur une autre planète ».

-Freddy, avec moi. Vous deux, dit-elle en faisant signe à Alicia et Ziad, vous n’avez qu’à fouiner un peu…

Ils entrèrent. La fumée piqua les yeux de Sarah, mais cela l’embêta plus parce que son champ de vision était restreint que pour une quelconque question de douleur.
-Freddy, tu vérifies la clientèle. Paye des coups à boire et concentre toi sur ceux qui sont particulièrement bourrés, ils sont toujours plus bavards…
Il s’éloigna.

-Monsieur, déclara t’elle en s’appuyant au comptoir, mettez moi un Esprit d’Nos Aïeux. Bien frappé !
Le barman la regarda et un air de convoitise se peignit sur ses traits. En temps normal, jamais Sarah n’aurait autorisé quiconque à la regarder de cette façon, mais aujourd’hui elle allait s’en servir.
-Qu’est-ce qu’une jolie fille comme vous fait dans les environs du Niveau Trois ?

La réponse classique du gros lourd. Enfin, le boulot c’est le boulot…

-J’étais venue avec un mec, mais il est parti boire avec des amis à lui, répondit Sarah en prenant son verre. Dîtes, vous avez l’air de savoir ce qui se passe par ici, non ?

-Je connais pas mal de trucs, en effet, répondit le garçon en essayant de prendre un air important.

Ennuyeux à mourir…

-Il y a eu du grabuge dans le coin, il y a à peu près deux semaines ?
-Maintenant que vous le dîtes… Quel rapport avec vous ?

Sarah se contenta d’une charmante moue en guise de réponse.

-Et bien, le patron aime pas trop qu’on parle de ce genre de choses, mais…

Il baissa la voix.

-… un Reg…

-De quoi est-ce je n’aime pas qu’on parle ?

-Heu… de rien patron. C’est la dame, là, qui…

-Je vois. Vas donc voir ces deux Gulbus, là-bas. Il m’ont l’air perdus.

Il se tourna vers Sarah.

-Que puis-je pour vous, Madame ?

Tu es différent de ton employé, toi. Et merde !

De fait, pour l’œil exercé de Sarah, l’homme, bien que d’apparence banale, à la limite de miteux même, avait toutes les caractéristiques de l’individu entraîné à dissimuler ses pensées -et surtout, à passer pour plus stupide qu’il ne l’était réellement…

-Je demandais à votre employé s’il y avait eu de l’agitation récemment dans votre… établissement.
-Et en quel honneur ?

Tant pis…

-Dr Sarah Wirman, Sociologue ! Je fais une enquête…
-… pour le compte de l’Académie. Je connais la chanson. Rien à vous dire.
-Mais je…
-Merci d’avoir choisi le Rat Tricornu, Madame. Et au revoir !

Sarah en aurait hurlé de frustration. C’était la première fois depuis son enfance qu’elle se faisait éconduire de la sorte !

Ah pour manipuler des Gouverneurs planétaires, tu es super forte ! Mais des tenanciers de bar, par contre…

Sarah fléchit légèrement les genoux. L’homme allait parler de toutes façons ! C’était leur seule piste !
Au même instant, la Cytocombinaison, qu’elle portait cachée sous une veste ample, lui infligea une légère décharge électrique en bas du dos. Un signal.

Freddy, tu as trouvé quelque chose !

Sarah afficha un air narquois.

-Quand je reviendrai à la tête d’une escouade de Régulateurs, vous serez obligé de répondre à mes questions ! dit-elle sur un ton de petite fille gâtée.

Elle quitta la salle en réprimant un sourire. L’homme avait tiqué au mot « Régulateur »…

Département de Sciences Humaines, Bâtiment Principal de l’Académie, Thalamérion, Proculis

Josef Harriman était préoccupé.

L’Affaire Zallachus prend de l’ampleur ! Trop d’ampleur !

L’attaque de la « Didon » avait laissé un goût amer dans les hautes sphères de Proculis. Acanith était informé de l’affaire, tout comme le reste du Synode Supérieur. Mais Josef savait que le véritable problème résidait dans le fait que plusieurs membres éminents de l’Etat Major étaient actuellement indisponibles, avec les tensions sur Alfa Deimos.

Et réaliser qu’un vaisseau pouvait, en plein Système Solonis, être anéanti au nez et à la barbe de la Flotte avait de quoi préoccuper n’importe qui…

Il fut soudain saisi d’une intuition. Des informations qu’il avait consultées en divers endroits se mirent en relation et il arriva à la conclusion qu’il avait manqué un point important. Une énième fois, il afficha les informations de l’affaire :

1/01 : Après deux jours de progression plein nord dans les jungles glaciaires, l’équipe de recherches atteint une zone de terre brûlée. Diamètre approximatif : 1 km.

Thèse du décollage d’un vaisseau non retenue. Un vaisseau de cette taille aurait été détecté par les satellites de surveillance orbitale.
.

Détecté ? A moins que…

Le rapport de Sarah Denisson à propos de la mission sur Séphrénia faisait état de la possible présence d’un non-vaisseau dans le Système Aphraël…

Fébrilement, il lança le protocole de contact des services de la Corporation démocrate, comme ses prérogatives de Sage lui en donnaient le droit.

<Connexion Serveur DemoNET…
Sous-section GUILDE : accès en cours…

Merci de patienter, le Responsable Clientèle de Smileyoyo4 va établir la communication.

Accès établi et verrouillé. Confidentialité Gamma. Parlez après le Bip.


Le mur-écran montra soudain un paysage tropical, illuminé par trois ou quatre soleils et une paire de danseuses.

Aristis, le Responsable Clientèle de Smileyoyo4, se tenait au centre du paysage et semblait absorbé dans la contemplation des vêtements (ou de l’absence relative de vêtements, pour être précis) de l’une des filles. Il se retourna vivement et fronça les sourcils.

-Vous êtes de Proculis. Je suis Aristis. Que puis-je pour vous ?
-Professeur Harriman, Economiste, se présenta Josef. J’ai besoin de consulter les archives parallèles de la Guilde Commissionnaire du 20/12 ETU au 5/01 ETU compris.
-Mais heu, c’est que…
-C’est urgent et vital, jeune homme. Il s’agit d’une affaire de la plus haute importance.
-Mais ces archives ne sont accessibles qu’aux Commandants de la Guilde !
-Ou bien à des Responsables Commerciaux extra-Guilde bénéficiant de l’autorisation exprès d’un Guildéen haut-placé. J’ai cette autorisation !

Entre Vlavv, Karl et Smile, y’en aura bien un pour me dépanner…

-Puis-je la voir ?
-Pas le temps ! C’est entendu avec votre Boss ! Je veux accéder à ces archives, Aristis !
-Le Boss, vous dîtes ?
-Je prendrai sur moi tout incident potentiel.
-Bon… mais pas longtemps alors…

L’écran devint noir un bref instant, puis…

<Accréditation Confirmée
Archives Confidentielles et Activités de la Contrebande

Indiquez mot-clés Google>


-Non-Vaisseaux, transfert, 20/12 vers 5/01. ETU. Segmentum G, Secteur 1.

>Recherche en cours. Echec de l’activation de la musique d’ambiance. Veuillez nous excuser de ce désagrément.
>Recherche aboutie.
Dossier trouvé :
zodzody.file.
Ouverture…

Objet : Transferts et déplacements par Non-Vaisseaux Guildéens.
Auteur : Négociateur Nélodus.
Daté du 5/01 ETU.

Le Client a mis fin au contrat d’utilisation du Non-Vaisseau « Cash-Flow ».
Rapport : 5 déplacements enregistrés, dont un extra systémique le 29/12 ETU. De 7 vers 6, puis de 6 vers 7.
Montant total encaissé : 3Ma £.

Cargaison inconnue (paiement du supplément « convoyeur peu regardant » pour 100 Mo £).


-Copie et exportation de zodzody.file, déclara Josef.

>Opération refusée.

Ca valait le coup d’essayer…

Josef recopia les informations à l’aide d’un stylo, puis éteignit le système.

Un pas important venait d’être fait. Il y avait un lien entre l’insurrection de Séphrénia et la disparition du Professeur Zallachus… le Non-Vaisseau !

Maintenant, c’était à l’équipe 266 de jouer…

Niveau 3, Bas-Fonds de Thalamérion, Proculis

-L’un des clients, un habitué apparemment, était d’humeur bavarde. Un peu de Biochimie et le tour a été joué. Il m’a informé que le Régulateur Umlaut a bien arrêté un type, le soir du 10. Ensuite, il a entendu un grand bruit. Je crois qu’il était trop fait pour avoir interprété ce bruit, mais nous ferions bien de vérifier les Niveaux inférieurs, conclut Freddy.

-Il a du s’écraser… et je doute que ça soit accidentel, évidemment. On commencera les recherches près de la plate forme de décollage la plus proche.

Une heure plus tard.

Alicia, accroupie, examinait la tâche de carburant sur le sol. Quelque chose clochait.

Elle se releva et appela Sarah :
-Je l’ai.

Sarah accourut, suivie du reste de l’équipe.
-Tu vois ces traces ? Un engin de petite taille a sans doute été traîné…

-Un peu trop évident, tu ne crois pas ?

Alicia pâlit, comprenant leur erreur une fraction de seconde avant ses compagnons.

-C’est un piège !

Ils dégainèrent leurs armes et se placèrent dos à dos. Trop tard !

Stupéfaite, Sarah sentit la fléchette percer la Cytocombinaison et pénétrer la peau tendre de sa gorge. Les voyants de l’ATH clignotèrent en bleu. Un somnifère. Les enzymes de la combinaison devaient déjà être au travail pour neutraliser la …

Sarah s ‘écroula, rejoignant ses amis sur le sol. Au même instant un message s’afficha sur l’ATH. Il provenait du Bureau de l’Economiste.


Plusieurs choses à dire pour ce nouvel épisode.
1)Vous constaterez que j’ai pris quelques libertés avec le background des Factions (au niveau du fonctionnement de la Guilde). J’espère que ça ne dérangera personne.
2) Larry, je t’ai emprunté ta police pour les dialogues avec les ordis, j’espère que tu ne m’en voudras pas.
3) Je rappelle que ATH veut dire Affichage Tête Haute.
4) Un Non-vaisseau (voir Dune, Les Hérétiques de Dune et la Maison des Mères , les deux derniers tomes du cycle) est à la base un vaisseau impossible à détecter par la prescience ou les autres pouvoirs psychiques. Ici, il est aussi indétectable par les moyens conventionnels et seule la Guilde en possède, même si elle les loue.
5) Merci à Smile pour sa participation!

Voilà, j’espère que ça vous a plu, la suite bientôt ! ^^


Acanith
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04/02 ETU 14:33
Score : 8 Détails
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Chapitre X : L’Ordre des Clairvoyants

http://www.radioblogclub.com/open/81058/angels_don_t_kill/Children%20of%20Bodom%20-%20Angels%20Don%27t%20Kill

Pour les métalleux en particulier.


Sur Proculis, le rejet de l’existence de Dieu avait conduit les scientifiques à se prendre pour lui.

Ecto Yabas, Analyse des Régimes de l’Ombre, Chapitre VI : Proculis.





Un corps humain, sanglé sur une table d’opération. Autour, plusieurs moniteurs indiquent les niveaux des différentes constantes physiologiques.
L’ EEG montre un regain d’activité cérébrale. Le pouls s’accélère. La tension augmente. Une alarme retentit et plusieurs hommes accourent .

Sarah ouvre les yeux.

Elle ouvre les yeux pour admirer un indescriptible imbroglio de formes et de couleurs. Impossible de distinguer quoique ce soit mais c’est assez beau, étrangement.

Sarah vient d’émerger du coma artificiel et elle ne sait pas encore qu’elle est prisonnière.

Les échanges reprennent entre ses différents neurones. Ses idées se remettent peu à peu en place.

Les environs deviennent plus nets. Et Sarah n’est pas loin de regretter le brouillard indistinct.

Un plafond gris. Du béton, parcouru de câbles.

Elle ne parvient pas à lever la tête. Son front est retenu par une sangle, comme l’ensemble de ses membres.

Un visage apparaît au dessus d’elle. Elle ne discerne pas ses contours, mais il lui semble bien que c’est un infirmier.

Un picotement au creux du bras gauche et un torrent de feu envahit ses artères, lui faisant définitivement regagner le monde matériel.

Sarah hurle. Mais son cri ne sort pas de la salle. Malgré tous ses efforts, elle n’arrive pas à retomber dans l’inconscience. Et la douleur engendre la peur.

Calme-toi, Sarah, calme-toi…

Le supplice a au moins eu le mérite de la réveiller tout à fait.

Tu vas être torturée, Sarah.

Torturée. L’idée s’impose à elle. C’est une évidence. Elle n’a plus peur.

Les moniteurs médicaux montrent une baisse radicale de l’activité cérébrale.

L’infirmier ne s’agite pas. Du coin de l’œil, Sarah le voit sortir une nouvelle seringue.

Le Nodule Cataleptique, Sarah… utilise tes implants…

Sarah se concentre.

Contrôle conscient du métabolisme…

Sarah plonge au plus profond d’elle-même. Elle observe sans peine les réactions neurochimiques de son cerveau. Elle peut les modifier.
Elle perturbe volontairement le délicat équilibre des ions et des neuromédiateurs, stimule la production des enzymes-activatrices…

Inhibition de l’entrée des ions sodium… libération d’épinéphrine et d’endorphines…

Proculis a poussé l’art de jouer avec les organismes à un stade proche de la perfection.

Sarah est prête. Elle ressent à peine l’avalanche de coups qui s’abat sur son abdomen dénudé.

La sécrétion d’adrénaline diminue. Désormais ses muscles, moins tendus, résisteront moins bien. Peu importe. Ces hommes sont des amateurs.

On ne prend pas au sérieux des gens qui ignorent que les Némésis sont insensibles à la torture.

–Messieurs, vous pouvez cesser. Ca ne sert à rien.

Sarah ne voit pas celui qui parle.

–Laissez-nous, je vous prie.

Malgré son ton courtois, son intonation est très claire. Il occupe un poste important. C’est lui qui commande.

Les hommes sortent, Sarah l’entend parce que l’un d’eux claque la porte. Aussitôt les sangles tombent.

Sarah est prise au dépourvu mais saute immédiatement vers l’origine de la voix. Elle est encore un peu faible mais elle se tient sur ses pieds sans trop de mal. Elle lève les mains, se place de profil…

Elle est prête.

En face d’elle, l’homme ne bouge pas. Grand, assez jeune, imberbe. Une expression suffisante que Sarah se promet d’effacer dès que possible. Il a un air familier…

Et il ne bouge toujours pas.

Tiens, Sarah est nue. Elle vient de s’en apercevoir. Cela ne semble pas déranger son geôlier.

Sarah n’hésite pas et se jette sur lui. Frappe directe au plexus avec remontée vers la gorge. Imparable le plus souvent. Trop rapide pour être évité, trop fou pour être anticipé.

Sarah heurte le mur avec violence et s’écroule, le souffle coupé. Alors elle se souvient. Elle comprend d’où lui vient cet air de déjà vu. Elle comprend aussi que, dans sa hâte, elle a négligé une étape essentielle.

L’observation.

L’homme en face d’elle est de la même trempe que l’épéiste qui a failli la tuer sur Séphrénia.

-Vous avez fini ?

Sarah ne répond pas mais il ne semble pas s’en formaliser. Calmement, il ouvre une armoire et lance une combinaison noire à Sarah qui l’attrape au vol. le vêtement es t parfaitement propre.
-Je me nomme Telchion. La Hiérarque Absolue sera ravie de vous savoir à sa disposition.

Hiérarque Absolue ? Se peut-il que…

Sarah se raidit.

Impassible. Indéchiffrable.

-Il est impossible de ne pas communiquer, jeune fille. Oublierais-tu tes leçons élémentaires de psycho-analyse ?

Sarah ne répond rien.
-Nous avons à parler, jeune fille.

-Où sont mes hommes ?

La première phrase qu’elle prononce.

-En sécurité. Nous n’aimerions pas que l’Académie doute de votre mort…

-Notre mort ?

-Votre mort. Vous êtes tous morts, l’Equipe Némésis 266 comme le Régulateur Umlaut ou le Professeur Zallachus.

-Vous le détenez ici ?

-Tout comme vous, jeune fille. Je vais vous faire porter des vêtements plus appropriés puis vous me suivrez. Je dois vous montrer quelque chose.

Sarah ne tenta même pas de protester. Face à Telchion, elle se sentait impuissante.

Vingt minutes plus tard

Sarah avait accompagné Telchion dans un dédale de couloirs identiques. Du béton. Des câbles. Très dépaysant après la salle d’interrogatoire. Il n’y avait aucun garde avec eux et cela dissuadait Sarah plus que n’importe quelle escorte. Telchion pouvait la briser et tous deux en avaient conscience.

Ils n’avaient croisé personne.

A présent, Sarah attend sur un balcon. Il fait nuit. Thalamérion déploie ses lumières autour d’elle. Telchion n’est plus là. Sarah a une ouverture. Elle peut se suicider. Une chute de plusieurs kilomètres.
Des pas retentissent derrière elle. C’est le moment ou jamais.

-Allons, Bashar Major, vous songez déjà à nous quitter ?

L’épéiste de Séphrénia ! Toute velléité de suicide envolée, Sarah regarde la femme. Telchion se tient en retrait. L’épéiste est manifestement sa supérieure.
-Telchion, laisse-nous.
-Bien, Hiérarque Absolue.

Il fait un mouvement bizarre et s’en va.

Elle s’approche. Sarah ne bouge pas.

-Bonsoir, Sarah. Je suis Dalos, Hiérarque Absolue de l’Ordre des Clairvoyants.

-Une secte ?

Sarah a craché ce mot avec dégoût.

Dalos sourit, mais la poignée du sabre qui dépasse entre ses épaules ôte toute chaleur à ce sourire.

-Tu peux le voir de cette façon si ça t’aide. Tu vas m’écouter parler, et ensuite tu seras libre.

Tactique courante chez les terroristes convaincus de la justesse de leur cause. Ils espèrent que j’adhère à leur … Ordre. Je n’ai pas le choix de toutes façons, autant en profiter pour récolter des informations…

-Suis-moi.

Une fois de plus, Sarah obtempère. Encore les couloirs. Ils débouchent à nouveau sur un balcon. Intérieur, cette fois.
La pièce est immense. Mais le plus impressionnant, c’est le nombre de gens qu’elle contient.
Au moins dix mille personnes se tiennent, immobiles, trente mètres en contrebas. Elles ont des fusils.
Ils sont toute une armée.

-Sarah, tu as sous les yeux une partie des Fidèles de l’Ordre des Clairvoyants.


Sarah pâlit. Ils sont très nombreux. Et apparemment il y en a d’autres.

-Vous voulez renverser l’Académie !

-Simplement remettre les choses dans leurs cours. Celui que vous nommez Acanith n’a pas rempli son rôle.

-Son rôle ?

-Il est des nôtres, jeune fille.

-Acanith ? Un religieux ?

-La religion n’est qu’une façade. Le système créé par Acanith est utopique, et de ce fait il n’est pas viable. Les clivages sociaux sont trop grands et les populations pauvres ont des besoins différents de ceux des élites intellectuelles.

-Des besoins ?

-A l’inverse de la religion, la science ne permet pas de repos. Les scientifiques de l’Académie trouvent ça exaltant.
Les mineurs d’uranium, eux, moins. Pour des gens comme ça la seule échappatoire réside dans l’espoir.


-La science donne de l’espoir. De l’espoir pour l’avenir.

-Mais elle est par trop terre à terre, par trop scientifique, justement. La religion permet d’espérer sans réfléchir.

-Vous méprisez autant ce concept qu’Acanith.

Tu n’as rien compris, pauvre créature… Mensonge ? Demi-vérité. C’est bien plus efficace !

-Certes. Mais, contrairement à lui, je l’utilise à mon avantage.
Si on chasse la religion, au nom de la lutte contre l’obscurantisme, ce qui en soi est tout à fait fondé, le manque créé conduit les populations, à terme, à se tourner vers un manichéisme absolu et aisément manipulable. C’est un phénomène sociologique qui a été observé pour la première fois au XXI° siècle Préhistorique, sur Tùrra.

Je n’ai fait qu’exploiter ce manque, jeune fille. La religion est simplement un outil. Acanith l’a compris, très bien même, mais il n’a pas su s’en défaire réellement.

Ainsi, voulant les libérer définitivement du carcan de leurs superstitions, Acanith les a englués dans un piège plus serré encore. Il en prendra bientôt conscience…


-Pourquoi avez-vous dit qu’il était des vôtres ?

-Acanith, pas plus que Telchion ou moi, n’est humain. Nous sommes des Himloths.

Ainsi, Dalos n’est pas humaine… tout s’explique.

-Quel rapport avec la situation actuelle ?

-Nous sommes vos bergers, jeune fille. Nous vous élevons dans l’ombre depuis des millénaires.

-Vous nous élevez ?

Sarah est stupéfaite.

-Les Himloths sont à Solonis depuis le commencement des temps. Vous n’y êtes que depuis vingt-mille ans. Depuis lors nous vous guidons. Notre but ultime est l’amélioration de votre race.

-Pourquoi ?

-Cette question restera sans réponse. Mais tu n’en as pas besoin. N’approuves-tu pas lorsque je te dis que l’Humanité a besoin d’un Guide ?

Sarah demeure silencieuse. Elle sent le doute s’insinuer dans son esprit. Il est grand temps de changer de sujet.

-Qu’avez vous fait au professeur Zallachus ?

Dalos sourit et accepta la diversion.

-Sa découverte a brusqué les choses, jeune fille. Nous ne pouvions risquer que les humains prennent conscience de notre existence et de nos buts. Chylomyron nous appartient. Savais-tu qu’elle a été la première planète de Solonis a être colonisée par les humains ? Tout a commencé ce jour-là…

Enfin, peu importe. Le Temple que vous avez découvert dans la jungle glaciaire n’existe déjà plus.


-Ensuite, mon équipe…

-Vous, ainsi que le régulateur Umlaut, étiez trop encombrants. Mais je dois avouer que votre ténacité nous a surpris, jeune fille. C’est grâce à elle que vous êtes en vie aujourd’hui. Nous pensions nous être débarrassés de vous après Séphrénia…

-A quoi vous servent les artefacts ?

-A cela je ne répondrai pas. Tu le découvriras bien assez tôt.

Elle prépare un coup d’Etat .

Nous avons infiltré les plus hautes sphères de l’Académie. Nous sommes partout.

Ossur est sans doute un traître !

Quoiqu’il en soit, tu fais une recrue de choix pour l’Ordre. Tu peux rejoindre nos rangs ou ... partir librement. La machine est en marche. Tu as l’occasion de vivre. C’est le choix primordial, c’est le choix ultime. La vie ou la mort.



Si elle m’a fourni toutes ces informations, c’est qu’elle se moque de savoir entre les mains de qui elles vont tomber. Son action doit être prête. Nous ne pouvons plus les arrêter.

Proculis est au bord de la guerre civile. Et il me reste une troisième option. La tuer, elle.



Une dernière fois, Sarah bande ses muscles. Elle lance sa jambe vers la gorge de Dalos. Et la percute avec une indicible violence. Les deux femmes basculent par dessus le parapet et achèvent leur chute trente mètres plus bas.

Sarah a mal. Très mal. Elle ne parvient pas à se concentrer. La méta-morphine aurait pu la soulager. Elle n’a pas sa Cytocombinaison. Ses deux jambes sont brisées. Ses poumons percés par ses côtes. Pour ses bras, elle n’est pas sûre. Elle n’arrive plus à respirer. Sa vue se trouble. Elle est seule.

J’ai froid…

Sarah vient de mourir.


Près d’elle, Dalos se relève souplement. Elle jette à peine un regard au corps.

Des hommes accourent.

Dalos ferme les yeux un instant.

Qu’il en soit ainsi pour les Eons Immortels…

Lorsqu’elle rouvre les yeux, ceux-ci brûlent d’un farouche éclat vert.

-Fidèles de l’Ordre des Clairvoyants ! Peuple de Proculis !

Elle a crié. Dix mille êtres humains la regardent, subjugués par sa beauté violente.

-Le moment est venu ! Acanith et le Synode nous ont ignorés trop longtemps !

Aujourd’hui, par la grâce des Eons Immortels qui donneront force à notre bras, par la grâce des Eons Immortels qui donneront courage à notre âme, nous allons obtenir notre dû !

Peuple de Proculis, lève-toi !


Les hommes brandissent leurs armes en hurlant.
Le fond de la pièce se révèle être une immense porte, qui s’ouvre lentement sur le centre de Thalamérion. L’Académie, à plusieurs kilomètres, se dresse face à eux. Le bastion de leurs ennemis.
Les Fidèles se ruent dans la mégapole alors que Solonis darde ses premiers rayons. Cette journée restera dans l’histoire de Proculis.


Le dénouement est proche…
Qu’il en soit ainsi pour les Eons Immortels.

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