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| Duc de Guise Respect diplomatique : 186  03/09 ETU 14:10 | Score : 6 Détails Quel admirable exposé que voilà mon cher Lizaka. Je vous savais erudit, mais j'ignorais qu'on vous eût greffer une encyclopedie dans l'encephale. Remarquez il me semble qu'il y ait toute la place necessaire.
Pardonnez cette dernière remarque, c'était gratuit et inutile mais j'ai tendance à m'emporter lorsque l'on m'insulte. Vous me semblez particulièrement déçus messieurs. Que se passe-t-il? C'est de me voir tellement opportuniste qui vous choque? J'en serais navré si j'avais un quelconque besoin de votre reconnaissance. Je crois savoir ce qui vous blase de la sorte Sire Lizaka. Peut être esperiez vous que je réussisse là où vous avez mediocrement échoué? Je suis sûr de toucher le fin fond du problème. Ce panegerique à la liberté que vous venez de nous offrir, n'est ce pas la ligne de conduite que vous auriez voulu vous voir suivre? Mais attiré par les sirènes de l'argent et, tout comme Jean Luc Picard parce que vous pouviez le faire, vous êtes allé prendre le Zero. Oh certes pour instaurer l'Anarchie, mais c'était déjà trop tard, vous aviez définitivement perdu votre place de spectateur cynique. Ah, l'ambition... Sinistre fossoyeur de nos bonnes intentions... Ne vous en faites pas Seigneur de Rokha, vous avez aussi droit à votre couplet. Pour le coup, ce n'est pas le pouvoir qui vous a corrompu, vous êtes l'antithèse du précédent sujet. Eh oui, le grand, le puissant, le respecté Nicanor de Rokha n'a jamais succombé aux sirènes de la tentation et n'est jamais allé vendre son âme comme je l'ai fait. Appelez moi Faust si vous le souhaitez mais ne niez pas : c'est la jalousie qui vous fait me calomnier. Malgré votre empire et vos belles phrase, il vous manque quelque chose qui vous ronge cruellement. Le Pouvoir! Vous avez choisi votre camp certes, mais vous avez parié sur le mauvais cheval. Regardez en arrière, la République n'a jamais réussi à s'imposer de votre vivant et même sur Soyouz il vous a été repris. Résultat des courses, Mansfeld vous a abondonné, la Corporation Democrate n'existe plus et vous n'aurez jamais réussi à vous hisser au sommet. Mes amis, vous êtes bien mal placés pour me donner des leçons, et si je n'avais pitié de vous, je vous ignorerais comme deux vieillards seniles perclus de remords. J'ai la jeunesse, le pouvoir et les femmes se disputent mes faveurs. Croyez moi, vos recriminations me passent looooin au dessus de la tête. Mais cela dit je serais ravi de vous accueillir à ma petite "sauterie". Plus que jamais votre serviteur... | ||
| Lizaka Respect diplomatique : 2723  03/09 ETU 18:45 | Score : 9 Détails Tu ne sais pas ce que tu rates, gamin.
Entre lécher le cul de Jean-Luc et regarder le spectacle avec un paquet de pop-corn, j’ai choisi ma place. Quant au pouvoir, je n’ai jamais eu le temps de le désirer ardemment, car à peine je le souhaitais que j’en étais pourvu. La quête de pouvoir est trop facile, elle n’a plus aucun intérêt pour moi. Il y a des défis plus amusants. Vous n’avez pas ma chance et vous avez consenti à vous prostituer pour pouvoir ramasser les miettes d’un autre, je pensais que votre ingéniosité aurait pu vous guider vers un chemin plus plaisant. C’est un triste spectacle, mais je ne m’en désolerai pas plus longtemps, car le temps me manque pour ces futilités désagréables. | ||
| Artimiandre Respect diplomatique : 900  03/09 ETU 21:12 | Score : 9 Détails
Artimiandre écoutait les uns et les autres avec beaucoup de plaisir, car il retrouvait de chaque côté cette verve glorieuse, cette volonté inlassable de vénérer la glose, et de promouvoir le grandiose à partir de rien. Il avait d'ailleurs remarqué qu'une nouvelle statue était en formation dans la Salle des Scultpures Historiques. Un triptyque! Qui en eût douté soit honnis! Car si l'on faisait abstraction des raisons de chacun, il ne restait que l'esthétique; et sur ce point, le bon Duc, Lizaka et Nicanor étaient également brillants. La statue les montrait donc chacun favorablement, sous leur meilleur profil. Or quiconque observerait un jour cette oeuvre sans avoir vécu l'instant jurerait que ces trois personnages avaient été amis, voire frères. Et si l'on eût dû révéler au quidam que ces trois hommes s'affrontèrent un jour, celui-ci, désemparé, n'eût pu dire lequel gagnât, tant chacun des trois sourires était immortellement figé dans la victoire. | ||
| Nicanor de Rokha Respect diplomatique : 2498  04/09 ETU 09:04  | Score : 8 Détails Ah ce cher Lizaka,
Certains répondent par la force, d'autres par la finesse. Avec toi, on peut être toujours certain que ce sera à base d'excréments et autres fluides organiques. Je t'avoue que ce n'est pas dénué de charme. Et de grâce, n'en veux point à ce cher Guise, s'il veut lécher une merdeuse fente et qu'il nécessite pour se faire celle du camarade Picard ne l'en blame point ! C'est la vérité allons ! Bien peu comme toi n'on qu'à se passer la langue sur les lèvres pour apprécier le nectar d'un anus à la fraicheur douteuse ... Trêve de pécadilles, camarade Guise, Vous me faites plaisir au plus haut point. Vous vous érigez en petite Justine qui ne souhaite être jugée mais vous vous permettez de nous tancer sur un délicieux ton moralisateur. Alors soit, au vitriol, je répondrais par l'acerbe puisque tel est le thème. Vos méprises sur l'Union Sovietique montrent à la fois vos lacunes en Histoire et sur les desseins de notre Peuple. Lorsque l'U.R.S.S. reprit contact avec le coeur galactique, les options étaient alors limités : nous pouvions rejoindre des pitres ensanglantés, des bourrins mangeurs de capitale ou alors suivre la Voix du Chancelier Mansfeld. Vous me savez amateur de Belles Lettres aussi comprenez bien que le choix fut rapide et aisé. Nous avons suivi le Chancelier avec l'aveuglement que porte un esprit admiratif à un esprit lumineux. Ceci dit, nos engagements républicains n'ont jamais été aussi profonds que vous illusionnez à le croire. Puisque cela n'a plus d'importance aujourd'hui, je vais déclassifier certaines archives de la Corporation Démocrate afin de vous montrer que du "Pouvoir", nous n'en avions, avons et n'aurons cure. Ainsi à de nombreuses reprises, il a été demandé à l'Union Sovietique de prendre le commandement de la CD. Nous avons systématiquement refusé. Il nous a été suggéré de jouer un role plus important au sein de la NRE, nous fumes parmi les premiers à quitter cet organe lorsque nous nous rendîmes compte qu'il était gangrené et empoisonné dès ces premiers instants. Mais je ne vous apprends rien sur ce dernier point cher Duc ... Alors retenez ceci. Le vrai pouvoir ne réside pas dans le fait de posséder un milliard de plus de CLA que les autres ou une planète dans un système qui finira très bientôt en astro-poussières. Le seul pouvoir qui nous a toujours intéressé et nous pensons l'avoir obtenu, c'est celui d'être écouté lorsque nous parlons. Salutations socialistes à vous deux camarades. | ||
| Ellys Respect diplomatique : 1592  04/09 ETU 12:27 | Score : 10 Détails Edit : Je ne peux m'empêcher en cette heure ultime de remettre l'hymne inauguré par feu Mansfeld... méditons tous ces paroles pleines de bon sens : http://www.radioblogclub.fr/open/141786/on_va_tous_crever/Didier%20Super%20-%20On%20va%20tous%20crever
Pendant ce temps à Acapulco... Une douce brise caressait sa peau veloutée tandis qu'un bel éphèbe pétrissait ses muscle fins enduis d'huile de palme... Olessia rayonnait savourant, un sourire extatique aux lèvres, le délassement offert par les mains expertes... Un rire etouffé la sortit le sourcil froncé de sa langueur... Ellys, tout aussi nue que sa voisine et aux bons soins d'un deuxième mâle entêtant, crispait entre ses mains un compte rendus un large sourire illuminant son visage... Grands Dieux tu ne va pas me croire ! Ashkar a relancé sa campagne d'invasions... Olessia se dérida instantanément l'amusement laissant place à l'agacement... L'imbécile...N'a t il donc rien de mieux à faire à 15 jours de la colère divine ? Bah, je suppose que non... L'empire Baphodyen a depuis longtemps quitté ses terres et les garnisons ont déserté, le sieur n'enfonce là que des portes ouvertes... Une chance inestimable de voir son nom sortir des limbes de l'audinatron... Mouais ça lui fera une belle jambe de posséder une floppée de planètes quand au lieu de passer ses derniers jours à s'amuser il les aura passées à conquérir des cailloux... Enfin si la couronne lui colle un orgasme, ma foi il n'aura pas perdu son temps...Tant que ce roi de bêtise ne vient pas gacher mes vacances il peut bien se proclammer roi du monde ça ne m'empêchera pas de dormir... Bah ça n'a plus grande importance maintenant... La jeune femme gloussa... Même Picard a eu son zéro... En fait il des rêves étoilés la nuit...? Il crèvera comme nous tous... en parlant de ça c'est quoi cette histoire ? Il n'y aurait jamais eu d'Arche ? Foutaises ma chère ! l'Arche je l'ai vue de mes propres yeux... J'ignore quels sont les plans du Borg à ce sujet... Rallier de nouveaux chiens à sa meute ou dissimuler le fait que celle ci ait finit par être détruite sous ses bombes... Tous des imbéciles à gaspiller leur temps à de pareilles futilités... Un voile de tristesse assombrit furtivement le regard d'Ellys. Quelque chose ne va pas...? Non je pensais soudainement à tous nos camarades... Ceux qui nous ont quitté et ceux qui passent leurs derniers jours d'existance dieu sait où... La Corporation me manque parfois, j'y ai rencontré plus de grandeur que dans toute l'Assemblée réunie... Cela m'aurait plut de fêter dignement la mort à venir en leur compagnie... Peut être certains se souviendront ils de ce lieu et nous rejoindront mais j'en doute... Ellys leva les yeux vers l'officier transmissions qui oeuvrait à quelque mètres... En tongs et chemise hawaïenne celui ci avait l'air de tout sauf d'un militaire, mais après tout quelle importance... Il pouvait bien se balader à poil une plume dans les fesses cela ne le rendrait pas moins compétant. D'un signe de tête il avisa les jeunes femmes de l'imminence de la connection. Ellys se leva livrant son corps nu et bronzé à l'officier décontenancé avant de draper sa dignité dans un paréo flamboyant... Olessia, elle resta nue et allongée sous les mains de son masseur... L'assemblée n'en serait pas à une paire de fesses près de toute façon... ...Connection holographique avec l'Assemblée opérationnelle... Un bruit de vague lèchant amoureusement la grève se fit entendre... L'immense écran encastré au centre du cénacle se mit à briller d'une pale lueur avant de révéler l'une des dernières exilées Baphodyenne sourire aux lèvres et mojito à la main.. A ses côtés ce qui semblait être une exquise paire de fesses... Commandants, ceux qui pronaient l'égalité entre tous vont être satisfaits. Les prévisions s'accordent enfin, l'âge d'or est révolu et l'Apocalypse inéluctable... Comment allez vous passer les quelques jours qu'il vous reste, voici une question que je laisse à votre appréciation. Certains se noient dans leur soif belliciste pour quelques jours de gloire et de règne sur des déserts stériles... D'autres intriguent encore et toujours pour des pouvoirs qui leur glisseront entre les mains aussitôt que le feu divin rétablira son équilibre. La nation Baphodyenne n'est plus... Je vois déjà le sourire poindre aux lèvres du seigneur Ashkar... Mais ne vous méprennez pas Commandant votre pitoyable campagne d'invasion n'aura en rien oeuvré à la destruction de ce qui fut autrefois la fière Baphodys... Ma nation est morte en même temps que la Corporation Démocrate, en même temps que ses idéaux... Vous pouvez bien étaler votre gloriole sur des pierres, vous n'en éffleurerez pas même sa grandeur. Une partie de mon peuple a fui vers des contrées plus clémentes et le peu de paix qu'elle promettent avant la mort. Le reste des miens a attendu sans ciller le baiser de vos bombes... Mourir aujourd'hui ou demain quelle importance finalement...? A l'heure où nombre d'entre nous ont déserté les conseils de guerre d'autres s'y enferme espérant gagner le peu de gloire qu'ils n'ont jamais su obtenir en d'autres temps. Libre à vous de régner sur les décombres calcinés et les morts commandant Ashkar... Pour ma part j'ai choisi le plaisir et la luxure avant que la faucheuse ne m'emporte à son tour... J'ai la satisfaction de me dire que le sourire étreindra mes lèvres lorsqu'elle m'emportera, je doute que le votre dépasse un jour le stade du rictus suffisant et bouffi d'orgueil qui hante mes souvenirs. A mes amis Démocrates, vos souvenirs vous conduiront peut être en ce lieu où je me trouve... Il y a ici assez de chair et de boisson pour nous faire traverser ces 15 jours de trève de façon plus que charmante avant de retourner au néant... Mes portes vous sont ouvertes si l'aventure vous tente... A ceux qui boivent aujourd'hui les paroles du Borg, désaltérez vous donc à une autre fontaine... L'Arche a bel et bien existé, si tel est toujours le cas je l'ignore mais quand bien même je serais prise d'un désir sauvage de survivre je me méfierait des invitation à rejoindre celui qui de tout temps à assimilé de gré ou de force les autres peuples... Il est selon moi des façons plus intelligentes et autrement plus agréables de mourir... Une main fraiche se posa sur l'épaule de la jeune femme qui se tourna en souriant vers son propriétaire... Hum...Comme vous le voyez le devoir m'appelle... Et effectuant un salut théatral, elle lacha dans un dernier sourire... Sur ce, je vous salue bien bas... |
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