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| Artimiandre Respect diplomatique : 900  13/07 ETU 22:49 | Score : 13 Détails
Ce soir-là, Lena, vêtue de sa toge républicaine et munie de nombreux dossiers, fit une entrée remarquée dans l'Assemblée. Elle venait rendre publiques les conclusions de la Commission d'Enquête menée au sein de la NRE sur les évènements qui avaient engendré l'Etat d'Urgence républicain. Avant de révéler les Conclusions, fruit d'un travail titanesque de la part de plusieurs commandants, elle fit un discours afin de rappeler les faits. Elle venait également prendre la parole pour déclarer officiellement la fin de l'Etat d'Urgence républicain. Commandants, Récemment, la Galaxie a été la proie de nombreuses guerres, où la confusion des positions, tant stratégiques que politiques, fut aussi destructrice que les armées levées de toutes parts. De nombreux commandants ont lancé leurs forces contre différents partis pour des raisons injustifiées: Leraxx, Dr No, Cissou, Jean Luc Picard, et j'en passe. Toujours, la République fut prise à parti; et malgré un pacifisme affiché, elle fut la proie d'attaques incessantes et d'agressions sans fin. Son intégrité sacrée a plus d'une fois été menacée; mais toujours, patiemment, elle s'est préparée à renaître. Car l'Idéal Républicain est un géant issu de notre passé qui, robuste et complexe, nous guide toujours plus surement parmi les ombres de l'incertain futur. Durant la période précédant ces multiples affrontements, la NRE s'était ouverte au monde extérieur. Elle avait accueilli de nouveaux commandants. Sous la direction de l'Entité Connor, représentante et gardienne des Institutions, la République avait lancé des élections pour déterminer les membres du Conseil de Sécurité de la NRE. Au cours de ces élections, de nombreux évènements ont troublé la quiétude du processus démocratique. Après des débats houleux qui virèrent bientôt en menaces et en affrontements au sein de l'Assemblée, des commandants se virent suspendus de leur citoyenneté. L'impartialité de l'Entité Connor fut mise en doute. Les altercations montèrent en puissance; et finalement, l'Entité Connor dut déclarer l'Etat d'Urgence, et fermer les portes de la République. Une Commission d'Enquête fut mise sur pied pour analyser les évènements, et tenter ainsi de déterminer les causes de l'échec démocratique et de la rupture du lien citoyens-institutions. Cette Commission fut dirigée par les commandants Jonathan K. Stenfield, Leid Milhanah, Mistermore, et moi-même, Lena. Les recherches furent supervisées et critiquées avec beaucoup de positivité par les observatrices indépendantes Dame Métamorphosis et Dame Electre, de la Caste des Existants. L'Entité Connor, quant à elle, se chargea de l'organisation et du bon fonctionnement de la Commission d'Enquête. Avant de présenter ces conclusions, permettez-moi de les modérer, car certaines d'entre elles sont devenues obsolètes. En effet, durant le mois qui vient de s'écouler, d'autres évènements plus tristes encore que les guerres ont causé la disparition et la mort de nombreuses personnalités que nous regrettons amèrement. Malgré ce caractère obsolète, nous avons décidé de publier les Conclusions telles qu'elles furent écrites le 15/06 ETU. Avec la fin des hostilités envers la NRE, nous avons pu reprendre notre travail de fond. Cela nous permet aussi de déclarer la fin de l'Etat d'Urgence républicain. L'Entité Connor est attendue prochainement pour faire une déclaration publique et rouvrir les portes de marbre de nos institutions sacrées. Le projet républicain demeure. HRP:: Merci de ne pas poster avant les Conclusions, ni avant l'intervention de l'Entité Connor | ||
| Artimiandre Respect diplomatique : 900 13/07 ETU 23:28 | Score : 4 Détails
Merci de ne pas voter sur ce message par respect pour les autres joueurs qui ont participé à l'enquête et à l'élaboration de ce texte. Je tiens à rappeler que le Commandant Andrew Snooper a également participé à cette Commission en tant que modérateur et journaliste indépendant. Il a aussi activement participé à la défense armée de la République. CONCLUSIONS de la Commission d'Enquête de la NRE 1) Eventuels manquements ou erreurs d'appréciation des Institutions Partialité de l'Entité Connor La partialité de l'Entité Connor est non-démontrée. Toutes les décisions de l'Entité Connor pendant la durée des débats ont pu être justifiées. En particulier, les cas de suspensions ont tous été analysés en détail (voir ci-dessous). L'absence du Conseil de Sécurité, ainsi que l'absence de tout conseiller en exercice, ont renvoyé les prises de décisions à la seule responsabilité de l'Entité Connor, conformément aux termes de la Constitution. Celle-ci a oeuvré dans l'unique but de protéger la NRE dans la mesure des moyens impartis. La Commission considère que le "gel des Institutions" suivi de la nomination d'une Commission sont des actes censés et justifiés par les impératifs du moment. Vides Juridiques dans la Constitution L'exagération des détracteurs de l'Entité Connor dans leurs propos outranciers et dans leur recherche constante de nuisance, a été mise à profit par la Commission pour faire émerger des "vides juridiques" dans la Constitution. Ces vides juridiques ne peuvent en aucun cas être invoqués pour conforter des accusations contre la NRE, ses Institutions, leur représentante Connor, ou les citoyens. Cela émarge du fait que les citoyens ont accepté la Constitution telle quelle, lorsqu'ils ont accepté de devenir citoyen. Bien que toute critique de la Constitution soit la bienvenue, aucune critique - si justifiée soit elle - ne peut être commuée en un chef d'accusation à l'encontre de la NRE, ou de ses composantes. 2) Enquête diligentée pour recenser et analyser les comportements des citoyens depuis les dernières adhésions et durant les élections Adhésions de dernière minute La moitié des votants pour le commandant Soda sont des adhérents de dernière minute (i.e. leurs demandes d'adhésion tombent en rafale dans les quatre jours avant les élections). A noter également que tous les votants de Soda ont aussi voté pour Kalamar VII, à l'exception du commandant Alyanon. En outre, Kalamar VII soutient publiquement la candidature de Soda, ce qui montre une certaine collusion entre les candidats. Candidatures aux élections Cette collusion apparaît être plus large lorsque le commandant Nemusar, qui s'était d'abord présenté contre Kalamar VII, se retire soudain pour lui laisser le champ libre. Une hésitation semblable semble s'emparer de Soda lorsqu'il se trompe de candidature (voir plus bas). Pour la Commission, ces mouvements d'adhésion de jeunes commandants et de candidatures-brouillons de la part de Nemusar et de Soda sont très clairement vues comme des manoeuvres électorales conjointes entre la £eemStock Corporation et Souffle d'Automne. Ces manoeuvres ne sont pas illégales, mais elles révèlent une certaine ambition non-démentie de main-mise sur le Conseil de Sécurité. Elections de Sa Sainteté Océane Les élections au poste de Fédéré du Conseil surviennent peu après les attaques de Crimson Fox et de JLP contre les Insurgés. Ces deux commandants, originellement d'obédience Hellfire, annoncent agir pour la justice et le bien de tous, et se réclament de la NRE (dixit Crimson Fox). La galaxie est momentanément en émoi, malgré les tentatives de Mansfeld pour emprunter la voie d'une résolution diplomatique du conflit. Kalamar VII profite de cette menace opportune pour construire un discours électoral axé sur le danger d'une guerre imminente avec JLP. Il gagne largement les élections. Elections du commandant Soda Les élections du Conseiller Scientifique amènent un doute : pourquoi voter Soda quand il annonce et démontre son incapacité à assumer le poste ? Pourtant de nombreux citoyens fraichement admis s'empressent de voter Soda. Face à une enquête citoyenne, publique et impartiale (à l'époque la conseillère Lena défendait Kalamar VII contre Connor), aucun des citoyens ne prend la peine de s'investir dans le débat, à l'exception d'Elarion (i.e. Ju) qui tente systématiquement de minimiser les arguments incontestables de l'enquête, et cela immédiatement après chacune des interventions. Les doutes s'installant, des partis extérieurs (i.e. les Insurgés) lancent des accusations qui amènent des aveux partiels et involontaires de Kalamar et de Tsuul (Topic: La Menace Fantôme). La situation se dégrade, et débouche sur une manifestation et la création d'un Tribunal d'accusation, où se sont accumulées depuis lors les insultes les plus fantaisistes et les plus provocantes à l'encontre de l'Entité Connor et des Institutions de la NRE. Ces insultes font de leurs auteurs (Kalamar, Soda, et Tsuul) des parjures envers leur serment sur l'honneur. 3) Analyse factuelle et objective des propos et actes des citoyens suspendus ou ouvertement en désaccord avec les Institutions Belzebot A la question : Qu'est-ce qui justifie la suspension du commandant Belzebot?, Connor avait-elle une raison de droit ou d'état pour justifier cette suspension? La Commission retient les deux raisons à la fois. La raison d'état : En l'absence de Conseil de Sécurité, Connor est la garante des Institutions et doit donc veiller à leur protection. Or ces Institutions ont été attaquées de toutes parts, avec mépris et insultes à la clé. Le commandant Belzebot s'est très tôt déclaré "investi du pouvoir militaire" avant l'heure (rappel : investiture des conseillers à la fin des élections), et a tenté de contredire Connor avec ce faux argument de suprématie, ainsi qu'avec d'autres arguments non-valables, tels que "la présomption d'innocence" pour Necrossius (voir ci-dessous). Lorsque Connor lui demande d'argumenter avec des faits, Belzebot ne répond qu'au moyen d'insultes, et hurle à la dictature. Connor le suspend... En effet, la République n'est pas un régime hégémonique, on y adhère par choix. Traiter les Institutions de cette République de "dictature" constitue en soi un acte incohérent : on est également libre de quitter la République aussi librement qu'on y est venu. La raison de droit : Le commandant Belzebot était au courant de l'attaque de Necrossius contre Roller ; il en a même été l'instigateur. On peut démontrer que Belzebot a été vexé par une proposition de Roller qui consistait en l'attaque d'un des coalisés de la £eemStock Corporation. Accusant Roller d'avoir l'intention de s'attaquer à Progress, Belzebot condamne Roller au nom de la £SC, et Requiem envoie Necrossius se charger de l'attaque vengeresse. Le motif de cette agression n'était donc pas "la légitime défense" contre une attaque, mais bien une vengeance à l'encontre d'un délit d'intention, c'est à dire à l'encontre d'un propos malencontreux de Roller. La Commission estime que ces deux raisons sont chacune suffisantes pour justifier la suspension par l'Entité Connor du commandant Belzebot. Les propos tenus depuis par Sa Sainteté sur le théatre de son Tribunal renforcent cette appréciation des faits, d'une part, et obligent d'autre part la présente Commission à exclure immédiatement et définitivement le commandant Belzebot de la NRE, et cela sans recours possible. Soda Le commandant Soda a fait montre de tempérance durant les débats. Les présomptions axées autour de son comportement en tant que candidat aux élections ne sont pas suffisantes et ne sont étayées d'aucune preuve. Par conséquent, le commandant Soda ne fait l'objet d'aucune accusation pour ce qui concerne ces évènements. En revanche, son comportement indigne au sein du Tribunal populaire de Kalamar VII démontre suffisamment son mépris pour l'Entité Connor, les institutions qu'elle représente, et de là la NRE, pour que la Commission retienne contre lui la sanction d'une exclusion immédiate et définitive. La Commission tient à exprimer son regret quant au comportement du commandant Soda, d'autant plus que, malgré une candidature faible, il s'est plus récemment distingué aux côtés des commandants Stenfield et Acanith, lors de la création du Centre de Recherche "Bellérophon". Necrossius La suspension de Necrossius est parfaitement justifiée, dans le sens où son comportement devait se conclure par une exclusion automatique ; la mansuétude de Connor ayant pourtant converti l'exclusion en suspension temporaire. L'argument maintes fois invoqué selon lequel : "la présomption d'innocence doit être respectée", n'est pas recevable dans ce cas-ci. Les défenseurs de Necrossius oublient en effet une chose essentielle : il n'y a pas de présomption d'innocence, puisque Requiem et Necrossius ne se cachent pas d'avoir condamné et attaqué Roller. Pour son comportement honorable, démontré par la suite, le commandant Necrossius bénéficiera pourtant de circonstances atténuantes. On peut encore invoquer, comme seconde circonstance atténuante, la question - non-résolue à l'époque - de la préséance de la NRE sur la coalition. Ju Outre le fait que le commandant Ju a lui-même annoncé son départ de la NRE, ses propos ont toujours été tempérés et respectueux. Pour cette raison, aucun reproche post-mortem ne sera retenu contre lui par la présente Commission. Contestation populaire dirigée par Némusar L'entité Connor a bel et bien respecté la Constitution en renvoyant la demande du commandant Némusar à une session ultérieure. En effet, après l'expédition de la demande en x-com à Connor, il revient à l'Entité de décider du moment propice pour renvoyer le vote devant l'Assemblée. Cette procédure est parfaitement Constitutionnelle. Or les citoyens ont accepté cela en intégrant la NRE. Toutefois, la demande d'un vote de contestation par le commandant Némusar avait une raison d'être urgente. Or, en l'absence du Conseil de Sécurité, Connor est seule juge de l'agenda des ordres du jour. Autrement dit, Connor n'a pas abusé de son pouvoir, elle l'a exercé conformément à la Constitution ; pourtant si le Conseil de Sécurité avait été fonctionnel, il aurait pu avancer la demande du commandant Némusar dans l'agenda du Parlement. En conclusion, la demande du commandant Némusar demeure valide; et, si cela était encore approprié, la Commission se serait efforcée de la remettre à l'agenda aussitôt que possible, c'est-à-dire avant les prochaines élections. A noter toutefois que la réhabilitation de certains citoyens est désormais rendue impossible par leurs propos, ou plus radicalement par leur disparition. 4) Recensement et analyse des propos tenus par des non-citoyens en vue de déterminer leur potentielle contribution dans la dégradation des débats Confusion dans les débats Les commandants Requiem et Sandor Darhan ont joué un rôle actif visant à enrober les débats d'une aura de confusion. Leur stratégie a reposé essentiellement sur deux techniques bien connues : 1) négation totale de la légitimité de l'Entité Connor en tant que représentante des Institutions, et avalidation des prétentions de Kalamar VII comme seul représentant des Institutions ; 2) répétitions à l'envi de mensonges et d'accusations multiples, non-fondées et contradictoires, jusqu'à provoquer le doute au sein des débats citoyens, ainsi que la lassitude chez les intervenants. "Un mensonge répété cent fois devient une vérité." Proverbe Terrien, début de la Première Ere Pétro-Glaciaire Aucune poursuite ne sera entamée vu que ces commandants ne sont pas citoyens. Toutefois, il ne saurait être question qu'ils adhèrent un jour à la NRE, a fortiori pour ce qui concerne le commandant Sandor Darhan, en vertu de sa disparition. "Preuve" prétendue des Insurgés concernant la thèse d'une tentative de corruption à la NRE L'enregistrement produit est non-recevable. Toutefois, la thèse des Insurgés reste la seule thèse à ce jour qui peut expliquer tous les actes et propos tenus de toutes parts durant les débats, ainsi que les nombreuses présomptions de la Commission concernant les élections des commandants Kalamar VII et Soda. En conséquence, la Commission de la NRE gardera cette thèse "ouverte" lors de ses futures analyses, le cas échéant. Ces Conclusions font jurisprudence, et serviront de socle pour les prochaines modifications de la Constitution Républicaine. | ||
| Artimiandre Respect diplomatique : 900 02/09 ETU 00:28 | Score : 7 Détails
Un hologramme apparut dans la salle de l'Assemblée; c'était celui d'une jeune femme vêtue d'une pèlerine longue, dont la capuche était encore partiellement rabattue. Elle semblait revenir d'un long voyage ou d'un exil en pays lointain, et telle une apparition peu assortie aux autres membres de l'Assemblée, elle portait dans le regard la flamme étrange de ceux qui ont vu par-delà l'horizon. A tous les Citoyens républicains encore vivants, à tous les commandants de la galaxie, à tous les membres de cette Assemblée honorable, je voudrais dire ceci: Le déclin momentané de la République s'inscrit dans l'air du temps, puisqu'il accompagne la chute de l'Arche et du rêve des Insurgés, la disparition de tant d'êtres chers, la destruction du Panthéon, et d'autres changements notoires. Ces révolutions irréparables ne surgissent pas en même temps par hasard; elles reflètent selon toute vraisemblance une attente commune, celle de l'Apocalypse. Je voudrais vous dire à quel point nous nous fourvoyons, mais l'heure de cette déclaration n'est pas encore venue, et j'ai un autre message à délivrer. Un message d'espoir, un message qui ne peut être intercepté, ni bloqué, ni enfoui dans les sables de l'oubli. Car ce message est déjà connu de tous, ce message fut déjà délivré au prix de grands sacrifices par le passé, ce message est conté par nos anciens et porté par nos enfants, et il bat dans tous les âtres depuis l'époque lointaine de Terra Prima. Donnez-lui le nom que vous voudrez! Appliquez-lui les principes philosophiques que vous voudrez! L'idéal républicain demeure. Cet idéal a pris une nouvelle forme dans le contexte contemporain, impliquant non plus des villes ni des pays, mais des planètes et des systèmes entiers. Cet idéal a réuni des centaines de mondes dans un projet grandiose et libre contre la barbarie, son pendant universel. Le projet républicain devait maintenir ouverte une porte que chacun serait libre de franchir. Ce projet devait maintenir allumée la flamme d'un espoir qui nous dépasse, tout en nous appartenant pleinement. Ce projet devait maintenir vivante l'insoumission humaine contre les entraves et les vents contraires. Comme de tous temps, des lieux et des lois furent choisis et érigés en symboles unificateurs. Des symboles de ralliement, objets de partage et de critiques, furent ainsi levés. Ils furent levés par des sages, ceux-là mêmes qui prévirent d'avance leur chute à venir. Qu'importe la manière, les symboles par leur caractère éphémère doivent s'élever et tomber. Mais l'idéal intemporel de la République persiste au-delà des tragédies humaines, au-delà des règnes et des civilisations, au-delà des fins de monde. Car même s'il devait être abattu, même s'il devait être oublié, même s'il n'avait jamais existé, l'idéal républicain surgirait encore inévitablement. Pour demeurer. A la fin de sa déclaration, la jeune femme garda le silence quelques instants, puis l'hologramme vacilla et s'effaça. |
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