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les poëtes.....

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Mendax
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04/03 ETU 16:41
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Il existe les peintres, les musiciens, les sculpteurs...et les poëtes

Ces être sensibles qui ont pour don de savoir jouer sur les mots

il y en a t-il parmis vous, tel est la question ?
____________________________________________________________

On aime, que ce que l’on a.
Moi je t'aime et pourtant je ne t'ai pas.

J'en vois 100
J'en connais 10
J'en aime 1 (une)

Registre de drague du Commandant
Mendax
Mendax
Réputation à la taverne : 201


04/03 ETU 17:12
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Ceci est un topic ou tout commandants peut nous dire(ecrir)un poème.
Mendax
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04/03 ETU 19:23
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Laissez couler!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Grabeuh
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04/03 ETU 20:56
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
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Pouet

vu le niveau, je ne pouvais pas mieux...
FLAMUS NIARK
Réputation à la taverne : 25


04/03 ETU 21:03
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Un cri d'espoir d'un poéte...

Au d'espoir ...
Cette idée de poète va finir dans l'infini noir
Ne là jeter pas à la corbeille
car celle ci est peut être une idée qui sera une merveille.
Alors prenez un stylo
Et au milieu de jeter cette idée à l'eau
Écrivez ,écrivez
Autant que vous le pouvez...


hrp/ Je suis l'auteur du musée des poèmes en g2,donc vous comprendrez que je suis d'accord pour cette idée de poéme... /hrp
Estrielle
Réputation à la taverne : 157


04/03 ETU 21:04
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L'Ombre



Comme prise au piège
De la Glace,
Je ne peux plus
Refaire surface...

L'ombre où je rêve
D'étoiles
N'est jamais que nuit.
L'ombre où je crève
Dévoile
Pour voler le cri.

Comme mise
En chaînes
Dans ce gouffre,
Je ne peux plus
Reprendre mon souffle...

L'ombre où je rêve
D'étoiles
N'est jamais que nuit.
L'ombre où je crève
Dévoile
Pour voler le cri.

Prison de verre,
Sombre et froide,
Où mon pan de rêve
Vole en éclats.

L'ombre où je rêve
D'étoiles
N'est jamais que nuit.
L'ombre où je crève
Dévoile
Pour voler le cri.



Profitez de cet endroit pour vos poèsies.
Araskel
Réputation à la taverne : 396


04/03 ETU 21:12
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"Autorisation aux paroles de chansons? (de notre creation evidemment)

Merveilleuse idée que cette salle! bonne continuation!"
FOU
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04/03 ETU 21:15
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poètes, pas poëtes...
Et pour les points de suspensions, trois suffisent amplement...

les services du FOU vous souhaitent une agréable journée
Mendax
Réputation à la taverne : 201


05/03 ETU 19:03
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Merci à vous Commandants et Commandantes de préserver ce topic.
J’en suis touché.
____________________________________________________________


Je pense à toi, où que tu sois.

Que nos soucis s’envolent et que nos cœurs fusionnent.
Le moment est venu de réaliser ce vœu.


Et qui sait ? L’aventure ne sera peut-être pas si périlleuse.
Sans doute a-t-elle déjà commencé.


Nous ne vivons pas dans le même monde,
Mais nous sommes sous le même ciel.
Un seul ciel, une seule destinée.

____________________________________________________________

MENDAX......................
Deepsnow
Réputation à la taverne : 62


25/03 ETU 19:59
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Un Homme ...

Il ne faut pas grand chose pour faire un être humain,
quelques kilos de viande, quelques litres de sang,
une pompe et des tuyaux, des trucs et des machins,
une âme et une conscience, même pour les plus méchants.

Il ne faut pas grand chose pour faire un être humain,
carbone et oxygène, hydrogène et azote,
malgré ce qu'on prétend, ça n'a rien de divin,
ce sont les éléments qui constituent la crotte !

Il ne faut pas grand chose pour faire un être humain,
quelques gouttes de feu de deux corps qui se donnent,
mais le plus difficile, est heureux qui parvient
à trouver toutes ces choses qui en feront un Homme !


Il n'est bien entendu pas de moi...mais je le trouve magnifique donc...
ash
Réputation à la taverne : 165


25/03 ETU 21:07
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Je dis : océan.
Je dis vaste étendue d'eau
Royalement, rayonnant le soleil
Sur ce désert aquatique beau.

Je dis : océan,
Renfermant sous quelques lieux
De magnifiques trésors
Tels que poissons, coquillage dans ce milieu
Où règne la loi du plus fort.

Je dis : océan,
Sable bleu à perte de vue
Où aucune maison, aucun bâtiment
N'est là pour vous gâcher la vue
Etendue de liberté, de tranquilité absolue.

Je dis : océan,
Et par delà votre toit
Vous verrez toujours un petit bout de ça.
L'océan, où beau temps et tempêtes se disputent
Pour avoir la place du roi régnant sur cette vaste étendue d'eau.
Lotto
Réputation à la taverne : 46


27/03 ETU 02:09
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mes pieds se sont blessés au fil de chaque pierre
du chemin qui n'allait nulle part sous mon pas
en vain j'aurai porté la croix
du quotidien humain calvaire

qu'importent désormais les saisons sans pavois
Printemps,Eté,Automne,Hiver
l'abîme suspendu sur notre heure plénière?

Tout s'efface sans un mot,sans une voix
pour laisser place à nos âmes solitaires
des couleurs et des mots du décor d'autrefois?
Voici luire déjà l'éternelle lumière.

Mes yeux n'ont retenu ni le ciel ni la plage
ni la plaine où sont ancrés comme au repos les blancs villages
ni les chemins qui vont au loin du paysage
ni les fleurs ni les fruits le sons et les images.

Il ne me reste que ce corps dépourvu
que ces mains vides,que ces yeux dépouillés de tout ce qu'ils ont vu

Nos regards encore une fois s'entrecroiseront en vain
nous referons alors la terre et la mer et le ciel
pour pouvoir être nous-mêmes enfin
du reflet de nos rêves éternels.
lara
Réputation à la taverne : 87


27/03 ETU 10:45
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Une odeur de souffre me brûle les narines
Tandis que pas à pas j’avance dans la grotte ;
Tapie dans sa tanière attend, bête maligne,
Le Dragon noir ardent. Personne ne s’y frotte.

Bête immonde oubliée par la Mère Nature
De l’époque où, sauvage, elle avait enfanté
Le règne monstrueux pour se débarrasser
De l’ancien Cauchemar, pour que sa vie future

Soit ainsi purifiée, au Rêve consacrée.
Pourquoi suis-je un héros ? Pourquoi donc mon courage
M’oblige à supporter cette si lourde charge
De voler au secours de tous les opprimés ?

Je ne dois pas faiblir, je ne dois pas penser
Au doute qui en moi voudrait s’insinuer.
Fixant mon attention sur l’idée de victoire,
Je brandis mon épée qui reluit dans le noir,

Car avançant toujours, je m’éloigne du jour,
La pénombre m’entoure effaçant les contours
De la grotte, des murs, des pierres à mes pieds ;
Je fais bien attention de ne pas trébucher.

Le souffle rauque augmente en volume et en force,
Je perçois, martelant, un bruit qui retentit :
Ce sont les battements d’un cœur qui se réjouit.
Je ne peux pas dire s’il résonne en mon torse

Ou si c’est le dragon, qui malgré ma prudence,
Se prépare à contrer mon entrée dans son antre.
Je vois une lueur, me guidant dans l’errance.
Devant moi, une masse arrondie comme un ventre

M’empêche d’avancer ; en suivant son contour
Je rejoins la lueur. Amplifié par l’écho,
Le souffle du dragon semble venir d’en haut,
D’en bas et des côtés, de tout ce qui m’entoure.

Je commence à suer, cerné par la chaleur.
La bête serait-elle en train de s’approcher ?
Un frisson me parcourt. La lueur a bougé !
Jusque-là négligé par mes yeux fureteurs,

Par un regard discret, j’essaie d’analyser
Ce qui luit dans le noir : une sorte de globe,
De perle laiteuse qui un onyx englobe.
Cette pierre est dotée d’une telle beauté

Qu’elle semble animée d’une sorte de vie.
Comment ? Quoi ? Impossible ! Est-ce donc la folie
Qui suinte dans ce lieu qui me trouble la vue ?
Mes incertitudes maintenant ne sont plus.

Cette perle noire m’observe sans émoi,
Ce n’est pas un caillou ! Du dragon voici l’œil !
S’est-il donc aperçu, sorti de son sommeil,
Que je l’ai découvert prêt à bondir sur moi ?

Me tournant lentement, je fais face à sa gueule,
Du moins je le pense car le sombre est profond,
Feignant de regarder un détail au plafond
Car je n’ose échanger ne serait-ce un coup d’œil

Par peur de déclencher l’attaque de ce monstre.
Mais son simple regard fait trembler tous mes membres.
“Face à cette tension, de courage fais montre !”
Il me faut donc agir avant qu’il me démembre.

Ce cri déchirant l’air est-il sorti de moi ?
Je ne sais, mais je fonce à présent devant moi,
Mon épée dans mes mains tenue bien fermement,
Tandis que le dragon poussant un hurlement

Déverse un ouragan de flammes déchaînées.
L’espace d’un instant la salle est éclairée,
Et dans son œil cruel sur lequel je me jette,
J’aperçois mon reflet, mais la scène m’inquiète :

Les flammes sur le mur rebondissent vers moi,
La fournaise en mon dos fait fondre mon armure
Alors que je transperce enfin la créature.
Et le sang qui jaillit se déverse sur moi

Eteignant donc le feu qui attaquait mon corps.
Je me tiens cramponné à l’épée enfoncée,
Plantée jusqu’à la garde en cet œil apeuré,
Tandis que le dragon, dans un dernier effort,

Soulève haut sa tête et la porte en tous sens,
Essayant vainement de se débarrasser
De moi et mon épée, de me déchiqueter
Des ses puissantes dents dont la rage est l’essence.

Bien perché sur son crâne, une main sur l’épée,
L’autre sur la paupière essayant de fermer
Cette plaie béante, je l’empêche d’agir,
J’ai envie sans cesse de voir son sang jaillir.

Mais d’un vif soubresaut me voici projeté
Avec force au plafond, et le choc métallique
Très douloureusement m’informe du tragique
Etat de mon armure qui est bien esquintée.

Puis lourdement je tombe assommé sur le sol,
Mais la bête, elle aussi, maintenant épuisée
Dans un dernier soupir se met à chanceler.
Je la vois s’écrouler, vers moi, la tête molle

La nuit est revenue car plus aucune flamme
N’éclaire le dragon. A-t-il donc rendu l’âme ?
Je me lève boitant et cherche de mes mains,
Tâtonnant dans le noir, pour sortir, le chemin.

Or, du bout de mes doigts, je détecte la garde
De ma fidèle épée. J’essaie de la reprendre
Mais elle ne vient pas, qu’est-ce donc qui la garde ?
Si c’est un gros rocher, je me dois de le fendre.

Les deux mains sur la garde et le pied appuyé
Afin de déployer au mieux toute ma force,
Voici qu’en plein effort mon geste est arrêté
Par un affreux doute qu’en un instant renforce

L’odeur de ce souffle qui empeste le souffre.
Par sa ténacité, l’épée est demeurée
Dans la chair du dragon, et par mon geste il souffre.
Son instinct de survie ranime sa fierté,

Et d’un coup je comprends qu’il donnera sa vie,
Du moins ce qu’il en reste, afin de m’en priver
Moi aussi pour toujours. Groupant ses énergies
Pour un dernier assaut, il va se relever.

Oui, enfin ! Sa paupière un instant se relâche.
Finissant mon action, je brandis haut ma lame
Décidé fermement à défendre mon âme.
Aurais-je pu savoir que je combats un lâche ?

Au lieu de m’attaquer en gardant sa noblesse,
Il se jette sur moi, exploitant ma faiblesse.
Je plante mon épée en plein dans son poitrail
Mais ne peut supporter, inégale bataille,

Sa masse de géant m’écrasant sans pitié.
C’est encore l’épée qui me laisse un répit :
Se bloquant à la garde, elle laisse, réduit,
Un tout petit espace où je peux respirer.

L’enfant du cauchemar rend son dernier soupir.
Collé près de son cœur, j’entends les battements
Dans sa poitrine exsangue allant s’amenuisant.
Sous ce poids effarant vais-je aussi donc mourir ?

Mes jambes sont bloquées, et mon corps tout entier
Commence à s’engourdir. Mais j’ai la sensation
Que le poids du dragon semble diminuer,
Sinon est-ce mon corps qui perd ses perceptions

Par sa résignation devant la mort si proche ?
Non, je ne rêve pas, en plus de s’alléger
La forme du dragon est en train de changer
Et de se rétrécir jusqu’à devenir proche

De celle d’un humain tandis que de son front
Orienté vers le sol se dégage, écarlate,
Une lumière vive ; en sa présence éclate
Répandu au combat, le sang noir du dragon

Prenant donc la teinte de notre sang humain
Mais exhalant la mort, non la vitalité.
Je pousse de mes bras ce cadavre allongé
Libérant donc mon corps de ce monstre défunt.

Sa tête retournée me montre enfin sa face.
Mon regard ébloui peu à peu s’habitue
A ce rayonnement, à ce rouge tenace.
Ce visage est vide, de regard il n’a plus.

La force de ses traits contraste violemment
Avec l’obscurité de ses orbites vides.
La pierre sur son front, joyaux éblouissant,
Semble être pour mes mains un stimulant avide

Car sans les contrôler, je les vois se saisir
Du fascinant rubis qui de sa volonté
Du front de son porteur tout seul s’est détaché.
Un frisson me parcourt et je me sens partir

Vers un obscur abîme où mon être en entier
Se voit précipiter, tandis qu’en vain je lutte
Contre ma propre main qui cherche à m’incruster
Le rubis en plein front, mais je sais que ma chute

Est inévitable, car en moi je désire
Explorer l’infini, cette porte béante,
Qui s’ouvre devant moi, et malgré ma méfiance
Je ne peux résister à ce que veut m’offrir

Cette pierre maudite altérant de son chant
Et mes capacités, et mon raisonnement.
Avec force, elle pénètre en ma chair, me meurtrie.
Oui, mais cette douleur bientôt s’évanouit

Comparée à l’ardeur de cette punition
Qui réduit mon orgueil de m’être cru capable
De prendre l’infini comme ma possession
Et m’envoie des tourments d’une haine implacable.

Me tordant de douleur sous le flot des images
Et de ces sensations morbides et impies,
Je comprends, mais trop tard, que la terreur sans âge,
Que l’ancien Cauchemar peu à peu m’envahit,

Peu à peu m’asservit et qu’il prendra mon corps
Pour s’exprimer encore et transformer la vie,
Que le Rêve divin en nous tous a transmis
Et dans mon être aussi, en porteuse de mort.

Je saisis maintenant pourquoi le corrompu
Qui déjà, avant moi, s’était cru bien malin
N’avait plus ses deux yeux sur son cadavre nu :
Il les avait lui-même arrachés de ses mains

Pour tenter d’échapper aux visions infernales
Qui me poussent aussi à souhaiter la folie.
J’attrape mon épée avec beaucoup de mal,
Puisant dans mon esprit toutes les énergies

Que le mal en mon front a encore épargnées,
Mais pour si peu de temps que je les sens déjà
Pour toujours me quitter. Je dois me dépêcher
D’en finir avec lui, de causer mon trépas.

Je ne laisserais pas mon âme être enfermée
Par cette infâme vie toute l’éternité.
Mieux vaut que je me tue, je ferais prisonnier
En moi le cauchemar, l’empêchant de tuer

Les êtres innocents. Je dois les protéger !
Je suis venu pour ça ! Je vais me sacrifier !
Mais voici que j’entends de la pierre le chant
Me montrant le pouvoir que j’obtiendrais séant

Quand j’aurai accepté ce cadeau ténébreux.
Un tel élan en moi me pousse à accepter
De jouir de ce pêché que j’en suis horrifié,
Je supplie de tout cœur, demandant aide au Dieu

Qui créa l’univers de son Rêve enchanté,
De m’offrir la force d’en finir par l’épée,
De maudire ma vie et de la sacrifier.
Et d’un coup en plein cœur, me voici libéré.


Je me vois tout en bas, mais ce n’est que mon corps
Que je viens d’achever. Maintenant pur esprit,
Je m’envole bien haut, vers un autre infini
Opposé au néant que je laisse en mon corps,

Priant que personne jamais ne le retrouve,
Pour qu’il reste enfermé dans la grotte à jamais.
Maintenant devant moi, une autre mission s’ouvre
A mon regard nouveau. Emu comme jamais

Par mon sacrifice, le Rêve en lui m’invite
Pour que je participe à l’universel rite,
Travaillant les âmes des êtres préparés,
Pour qu’ainsi le Rêve continue de créer,

De se réaliser pour que finalement
Il soit aussi parfait que l’est le firmament.

Dr.Jackail
Réputation à la taverne : 3


27/03 ETU 11:03
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boute-en-train : 0
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Naturelle nature,
Qu'un vent embrase,
Belle anarchie de couleurs,
Au milieu d'un océan de sens et de logique;

Embrun sur ton visage,
Grâce de l'âme,
Magie de la beauté et de la nature;


Quand une angélique diablesse vint a passer...

Les deux yeux bleus de l'amoureux,
Suivent d'un regard doucereux,
La belle aux yeux verts,
Qui n'en à ,biensur, que faire;


Papillons bleues et colombes de flammes ne seront jamais heureux. . .
Estrielle
Réputation à la taverne : 157


29/03 ETU 20:57
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Le Vide



J'ai longtemps souffert en silence
Un poids trop lourd...
Hantée jusqu'à mon inconscience
Depuis toujours...

Oublier.
Me perdre.
Me jeter...

Dans le vide...

Qui m'arrachera au côté sombre
Qui tue mon être ?
Qui me sauvera avant la tombe,
La mort qui guette ?

Me jeter...
Me perdre...
Oubliée...

Dans le vide...

Solmyr
Réputation à la taverne : 88


29/03 ETU 21:34
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Si, dans le vide,
T'y jeter tu venais
Alors mon corps aussi rapide
En ailes, sur ton dos, se transformerait

Ô Myriade inconsolante
Dont l'éclat doré
Dont l'être aimé
M'attire, Nymphe ennivrante

Quel Génie suis-je?
Tes souhaits, je veux te les exhausser
Je veux mais ne puis-je
veux-tu m'aier?

Ô Myriade inconsolante
Dont l'éclat doré
Dont l'être aimé
M'attire, Nymphe ennivrante

Si tu veux poursuivre dans le vide,
Je ne pourrais pas lutter
Mais moi, je veux t'aimer, te sauver
Alors laisse moi être ton guide!

lara
Réputation à la taverne : 87


29/03 ETU 22:18
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boute-en-train : 0
conteur formidable : 2
novateur : 0
sens de la répartie : 0
 
Le coucher du soleil attiré par l'horizon
S'enfonce dans cet océan de trahison
Des reflets d'amour tentent d'échapper
A une houle obscurcie par une nuit d'été

Un clair de lune vacille, nonchalant
Sur cette étendue d'eau, opalescence
A même mon regard, une délivrance
Comme la lueur d'un phare culminant

L'essence maritime à l'écume blanchâtre
M'effleure le visage sans expression, avide
Humecté par une brume fraîche, de plâtre
Masquant une peine aussi profonde que le vide

La symphonie des vagues recouvrant le sable
Débusque des mélodies aux notes admirables
Bercant quelques souvenirs qui dérivent
Vers une âme claire qui m'enivre...
Glokzy Zounourss
Réputation à la taverne : 228


29/03 ETU 22:50
Score : 2 Détails
0 : HS : inadapté au contexte
0 : personnage grossier
0 : manque de sang froid
0 : ne tient pas la boisson (immature)
0 : échec humoristique
0 : trop grande gueule
0 : langage incompréhensible (SMS...)
grand humoriste : 0
force de caractère (RP) : 0
boute-en-train : 2
conteur formidable : 0
novateur : 0
sens de la répartie : 0
 
Quand, malgré le whisky
De cette après-midi,
De l’inspiration je fais fi
Un petit poème j’écris.

L’alcool n'aide pas à raisonner
Mais il donne du temps,
Car à force d’aller uriner
Pour réfléchir on a du temps.

Au pire, le whisky et les résilles
Rendent désirable Pauline
Qui, malgré ses répugnantes guenilles,
Mériterait que je la pine.


Version revue et plus nulle d'un truc trouvé sur un blauguish elder.

Valentino Falciore
Réputation à la taverne : 103


29/03 ETU 22:58
Score : 1 Détails
0 : HS : inadapté au contexte
0 : personnage grossier
0 : manque de sang froid
0 : ne tient pas la boisson (immature)
0 : échec humoristique
0 : trop grande gueule
0 : langage incompréhensible (SMS...)
grand humoriste : 0
force de caractère (RP) : 1
boute-en-train : 0
conteur formidable : 0
novateur : 0
sens de la répartie : 0
 
Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir.

comprenne qui pourra. Je ne m'attends pas à ce que beaucoup comprennent d'ailleurs...
Et allez, pour les puristes pour qui l'aphorisme n'est pas un poème:


le sang coule de tes lèvres
abreuve toi douce goule
de ce nectar divin
essence de plaisir et de la vie
maudite a jamais tu deviendra
viens a moi douce enfant
de mon étreinte
ressent la jouissance de notre race
de la nuit fait ton domaine
et de la mort ta maîtresse
amuse toi du temps et des époques
amour sanglant
partagons ma mie
l'éternité qui s'offre a nous
goûtons le plaisir du sang

Solmyr
Réputation à la taverne : 88


29/03 ETU 23:04
Score : 2 Détails
0 : HS : inadapté au contexte
0 : personnage grossier
0 : manque de sang froid
0 : ne tient pas la boisson (immature)
0 : échec humoristique
0 : trop grande gueule
0 : langage incompréhensible (SMS...)
grand humoriste : 0
force de caractère (RP) : 0
boute-en-train : 2
conteur formidable : 0
novateur : 0
sens de la répartie : 0
 
Glokzy
Rime certes avec Whisky
Mais la rime
Cher ami
Avec Pauline
Me déprime
J'aurai choisi
Ô la Coquine
Ou pour être impudique
Tu la niques
Et au Zambèze
Tu la baises
Mais le poème
Tourne en blasphème
Pour évite le "ose"
Et aussi la cirrhose
Jamais ne compose
Ou reste avec la prose
En disant simplement
Tel un enfant
Que Paulette
Qui est très coquette
A vu le monde conique
Ceci reste drôlistique!




contrepéteurs montrez-vous!!!!

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