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(RP)Le prince du Palais Noir

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Sorloth
Respect diplomatique : 8

15/03 ETU 18:08

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20 Brumaire de l’an 34156 après Vikern
Par scribe Thelamius Gorthan

C’est à ce jour du 20 Brumaire que nous avons enfin accompli notre destinée. Nous, les suivants du Kliffot, le Cercle Intérieur. Nos plus grands prêtres avaient depuis plusieurs mois tenté en vain de libérer le prince noir enfermé dans une immobilité magique.
Ce prince noir était assis sur un grand trône au milieu du château sur les hauteurs de la montagne Azerate, appelée également montagne noire, à cause de la couleur sombre de sa roche. Le château était taillé dans un pic de cette montagne. De haute et vaste salle de pierre noire brillante, tellement grandes que le regard ne peut porter d’un bout à l’autre. Au milieu de ce palais, nous avons trouvé notre seigneur, le prince sombre, Sorloth-Azerat-Nirilfeïs.
Il était assis sur un trône noir comme la nuit, totalement immobile, sa grande épée reposant sur ses genoux. Un frisson nous parcourut tous lorsque nous vîmes pour la première fois cet être de divine filiation. Mais, à notre grand désespoir, il était figé dans ce sommeil infini que décrivent les anciens. Nous décidâmes de tenter de le réveiller, afin d’accomplir ce que les anciens n’avaient pu faire.

C’est le prêtre Tiekal Somdus qui a trouvé la formule qui réveilla notre Maître. Il dû sacrifier un jeune enfant sur l’autel sombre, faire brûler la tête et laisser la fumée envelopper notre seigneur en chantant les paroles d’invocation.
Tout d’un coup, en un mouvement, notre Maître se leva de son trône et lança de sa voix sombre et puissante:

« Qui me réveille de mon sommeil ? Qui ? »

Pendant une minute, nous sommes restés pétrifiées devant cet être de deux têtes plus grand que nous et de deux mille ans notre aîné. Ses longs cheveux blonds tombaient sur ses épaules ceintes d’une longue cape noire aux inscriptions faites dans l’ancienne langue. Son armure noire et anguleuse semblait être une deuxième peau. Son visage blanc aux yeux comme deux puits noirs, à l’aspect impitoyable et majestueux nous colla sur place et dans un premier temps, nous n’osâmes pas faire le moindre geste
Le prêtre Somdus finit par avancer avec les autres. J’ai toujours été le plus craintif, et j’ai préféré rester en arrière. Notre Maître s’est avancé et les a touché des doigts. Ils tombèrent à genoux devant sa majestueuse présence. Il leur donna un rôle, que nous attendions tous, car en le réveillant, nous savions que son premier acte serait de prendre possession de la planète.
Lorsqu’il eut distribué les rôles, il ne resta rien pour moi. Il se tourna vers moi et me parla. J’en tremble encore, que le Maître Suprême m’ait parlé !

« Puisqu’il ne reste plus de rôle honorant à te donner, je vais en créer un nouveau, car tu as également participé à mon réveil. Je te fais scribe de mes dires et mes actes, à dater de ce jour, jusqu’à la fin de ta vie. Tes descendants auront tous ce même honneur que de noter toutes les actions et paroles de leur Maître. »

Sur quoi je me jetai à ses pieds et le remerciai de l’honneur qu’il me faisait, à moi, insignifiant humain !
Ce soir, je suis comblé. La prise de la planète est faite. Devant la majesté de mon Maître, les soldats sont tombés à genoux et c’est en chantant le nom de Sorloth-Azerat-Nirilfeïs qu’ils l’ont suivi à travers les rues de notre capitale.
Lorsque le gouverneur, un vieil homme gras et stupide s’est trouvé devant lui, il n’a rien trouvé d’autre que de sonner à la garde. Sorloth lui envoya sa grande masse d’armes dans le visage et la grasse tête du gouverneur explosa. Sorloth donna les ordres pour qu’on organise la prise des principaux immeubles avant de s’asseoir dans le faudesteuil qui lui avait été apporté. Il me fit alors signe d’approcher et me dit :

« Ecris bien dans les prochains jours, Gorthan, car ton peuple, mon peuple, va au-devant d’une période de gloire sans précédent. »

Le cœur impatient après une telle déclaration, je me retirai en mes appartements, laissant mon Seigneur à ses pensées.

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