Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Sonate au Métronome
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Valentino Falciore Respect diplomatique : 103 15/03 ETU 19:16 | Score : 15 Détails --- Une salle obscure. Si sombre qu’elle donne une impression d’étouffement. On ne voit pas les visages des hommes en costume qui sont assis autour de la table rectangulaire. La seule source de lumière est une petite lampe vacillante au accrochée à un mur. L’un des hommes prend la parole : Ceci est un enregistrement effectué grâce à nos scanners d’oscillations neuronales qui nous ont permis de lire les pensées du sujet. La scène a été holotournée il y a quatre heures. A ce moment, un hologramme se fait montre. Deux hommes. Dans une salle. L’un assis sur une chaise. L’autre debout. L’hologramme est de mauvaise qualité L’homme qui est debout prend la parole. ---
Tu aimes la musique ? Moi, … ça me rend … dingue. J’adore ça... Tu as écouté les Anciens compositeurs ? Bach, Haydn, … Wagner, Beethoven, Mozart, … tu vois un peu ? Moi, ce qui me fait planer, c’est … mmh … c’est leurs introductions. Ce moment magique … Ce moment où la première note brise le silence. C’est … si doux, si tendre … qu’on a l’impression que la note est toute timide … comme si … comme si elle opérait un sacrilège, un blasphème en rompant le silence. Puis les autres notes suivent … Ca te crée un genre de … petite ambiance où tu te sens … embarqué dans la musique. Tu navigues entre les notes, profitant de chacune d’elle, saisissant la moindre nuance, le moindre petit accent. Et là, toujours, un silence. Le silence. On est perdu, il n’y a plus rien, silence. On saisit un instant d’éternité, c’est … c’est magique. Un silence presque religieux, … tu vois, ce serait … ce serait un péché de le briser. Puis, c’est le déferlement, la tourmente, l’ouragan. Les notes arrivent en cascade, la musique nous fait basculer dans … dans une autre dimension. Les notes … nous assaillissent de toutes parts, les rythmes s’entrechoquent comme des … comme des milliers de petites gouttes de pluies tombant, cliquetant presque en un rythme … si … obsédant, tu vois ce que je veux dire ? Ca … ça ne te rappelle rien ? Il me regarde, ses yeux sont hagards, a-t-il compris ? Il a l’air de … Il me fait penser à … Toi !... Toi, tu dois aimer Lully ! Je te vois pareil que lui, jamais une note plus haute que l’autre. Il manque ce grain de … cette touche de folie qui nous fait ressentir la vie. Dès la naissance, tu es condamné à mourir. Ca te tombe dessus comme … comme un genre de … punition divine, tu vois ? Comme si ta première note, ton premier cri était un blasphème … ou … ou un péché originel qui te condamne à disparaître. Quand tu as compris ça, … tu sais que tu dois profiter de chacun des instants d’éternité de ta putain de vie … un peu … un peu comme un morceau de Bach … ou de Mozart ! Eux devaient avoir compris ça, … oui ! Ils devaient savoir. Ah ! Ca y est … V’là que ça me reprend. Je repasse à cette fugue de Bach… … Ce petit moment où ça s’accélère, c’est … ha ! Tu sais, j’ai compris ça quand j’ai commencé ma … carrière. Ca … ça s’est fait d’une drôle de manière … hin hin … j’ai été pendu. Mais apparemment, c’était pas mon jour. Ceux qui m’ont baisé en revanche … J’ai pris mon temps ... Je crois même que l’Enfer leur a paru un … club de vacances après ce que je leur ai fait ... Je le regarde, il me regarde … Nous nous regardons quoi ! C’est vrai que je ne l’ai pas raté non plus le guignol. Son connard de chef a claqué avant que j’arrive. C’est à lui de clamser maintenant. Mais pas question de faire ça finement. Nan, c’est pas dans ma nature. Moi, c’est le dégueulasse, le sanglant. Voila. Tu vois, quand tu veux. C’est maintenant, … A la fin, que tu te décides à comprendre ! Oh … ce bruit de succion quand on arrache une partie de membre ... J’adore ça … C’est comme un petit vibrato dans un allegretto. Tout fin, tout doux ... Mais à un moment la musique doit finir. Il me regarde. Enfin, l’étincelle de vie dans le fond de ses yeux. Enfin, ce moment désespéré où il s’accroche de toutes ses putains de forces à sa chienne de vie. Maintenant, ses yeux deviennent vitreux et petit à petit, la musique des battements de son cœur s’évanouit dans le lointain, ça y est, c’est terminé. --- L’holoenregistrement s’achève. Les hommes gardent un instant le silence. L’un d’entre eux s’éclaircit la gorge puis déclame : L’individu se nomme Valentino Falciore. Le conseil avait décidé de le prendre comme représentant à l’Assemblée Galactique malgré son caractère ... instable étant donné sa fine capacité d’analyse. Malheureusement, à peine arrivé à l’Assemblée, il s’est mêlé à la foule et nous n’avons pas réussi à le localiser. Selon nos sources, il serait encore à l’Assemblée mais nous pouvons désormais considérer que nous avons perdu le contrôle sur Falciore. Cette conversation a également été enregistré et nos identités anonymées. Nous la diffuserons dans la salle même de l’Assemblée le 15/03 à 19H16 ETU. Vous pouvez disposer. Fin de la vidéo --- Vous êtes cordialement invité à consigner vos réactions suite à cette vidéo. Il se peut que Valentino Falciore ne soit pas très loin ... | ||
Araskel Respect diplomatique : 396 15/03 ETU 21:43 | Score : 1 Détails Le silence des autres commandants fut brisé par la betise d'A'Dja, qui prit forme sous un applaudissement. Il se tourna vers ses deux gardes du corps.
"Guettez le, et si vous le voyez, amené le moi! il m'amuse presque autant que ce cretin d'Araskel! voila qui vas faire remué cette bande de vieux croulant de l'Assemblée..." | ||
Valentino Falciore Respect diplomatique : 103 16/03 ETU 22:14 | Score : 4 Détails Les voyages forment la jeunesse disait ma pauvre vieille mère. Aujourd’hui, elle serait contente de me voir vadrouiller au beau milieu de l’Assemblée. Petit corps anonyme au beau milieu d’une foule de visages indistincts. Ca me fait penser … à la petite marche turque de Mozart ... Opus K.331. Un chef d’œuvre. Les notes se succèdent ... à un rythme effréné et en deviennent presque ... quasi floues en fait. Comme ... justement comme le visage de cette jeune femme là-bas dont les yeux vermeilles se sont attardés sur mon visage. Peut-être … peut-être que c’est la secrétaire d’un important commandant de la Galaxie, peut-être ... peut-être qu’elle est ... au fait de terribles secrets qui feraient frémir la ménagère de plus de cinquante ans. Mais déjà, ... elle s’éloigne dans le lointain, cette jeune femme... Son visage … A quoi ressemblait-il déjà ? Les traits se brouillent, ma mémoire flanche. Je ne … me rappelle …
Ca y est, … La sonate repart de plus belle. Les notes se succèdent à nouveau sans que je puisse les dissocier les unes des autres. Les passants se bousculent et s’entrechoquent en rythme. Tous marchent dans la même direction. Anonymes. Heureux de ne laisser aucune trace de leur passage dans l’Histoire. Heureux de s’enfermer dans l’ombre rassurante de l’ignorance. Heureux d’ignorer volontairement toute le caractère dévorant de la vie. Oui … Ils me dégoûtent… Ces passants anonymes … à l’odeur … pestilentielle. Le chemin est encore long pour moi. Mais déjà … la musique s’affadit en un decrescendo de tristesse puis s’évanouit. Le flot de passants se tarit. C’est là que je vois passer un Ange. Le silence. Un silence religieux … que rien ne doit briser … au risque de péché. Un Ange passe … Elle ressemble à ce à quoi les Anges doivent ressembler. Elle a les cheveux d’or et d’ébène qui ne font que voleter légèrement à chacun de ses pas. Tout à la fois est douce et inaccessible. C’est un Ange... aucun Humain, … aucune créature … aucune musique ne pourra jamais décrire véridiquement cet Ange … Seul le silence … seul le silence le plus parfait est à même d’exprimer toute la force du cri qui couve dans mon cœur à la vue de cet Ange. Une discordance ! C’est … impossible ! Dans ce tableau si … parfait, une discordance ! Un son atonique ! Comme une note mineure dans un concerto en sol majeur ! Un blasphème ! Chacal ! Qui a osé ? Est-ce lui à droite ? Non … il a la tête baissé et poursuit sa route ! C’est lui, le … le salaud qui a osé briser ce moment sacré ! … C’est magnifique … ! Ange ! Tu peux t’assurer qu’il a dérouillé. Je l’ai travaillé en férocité pour son blasphème et je lui ai fait expier son péché par monnaie de sang ! Maintenant qu’il a rejoint le Créateur, rien ne peut plus troubler ta marche tranquille, Ange. Poursuis ton chemin... Va … va au Paradis, car c’est le seul endroit digne … digne de t’accueillir. Va. Ca y est ! La marche de Mozart … Elle revient ! Elle reprend … tout doucement … là, dans ma tête ! Le souvenir de l’Ange s’estompe. Seul reste le sang sur mes mains et les tripes du gars répandues un peu partout et ce feu … ce feu qui me dévore de l’intérieur. Il va sans dire que l'invitation à réagir tient toujours. En espérant avoir à faire avec vous. | ||
Thypheros Respect diplomatique : 183 22/03 ETU 19:00 | Score : 4 Détails Ténébre...C'était l'environnement de Nyteros.L'obscurité est la seule source de pouvoir invincible.Personne ne peut dissoudre complétement l'obscurité.Chaque lumière a son ombre.C'est inéluctable.Sans s'en rendre compte,la lumière créait son propre ennemi.Quelle ironie...Cela symbolisait bien le fait,que le pire et plus coriace des adversiares que l'on rencontre,c'était soi même.Le jour et la nuit,la lumière et l'ombre,l'éblouissement et l'obscurité.
Un équilibre que l'univers s'efforcait de maintenir,mais qui vacillait,menaçant de s'écrouler à chaque instant. La question a se poser était:Combien de temps l'univers tiendra t-il encore?Combien de siècles,d'années,de semaines,de jours voir d'heures restaient ils avant que l'humanité succombe sous sa propre ombre. Nyteros était la première victoire des Ténébres,c'était à lui de faire en sorte que le combat soit remporté. Nyteros était seul.Debout,par une nuit sans lune.L'opéra devant lui avait été construit un peu à l'écart de la ville voisine.Etant donné l'heure tardive,l'opéra aurait dû être vide et clos depuis longtemps.Cependant,un faible lueur se dégageait de l'entrée,à peine visible. Nyteros entra dans l'opéra.Il fut imédiatement surpris.Les couloirs se perdaient dans une multitudes de dédales,pièces et salle immense.Aux murs,des tableaux mornes et divers étaient éclairés par de faible chandelles,qui ne permettaient pas de voir plus loin que cinq mètres.L'atmosphère tendue semblait écraser Nyteros de tout son poids.Chacun de ses pas lui parut pesant et difficile à faire.De plus,quelque chose attira son attention.Une sorte de bruit emplissait ses oreilles,comme une mélodie à basse sonorité.Mais il n'arrivait pas à déreminer la source des bruits,n'y même à distinguer réellement les notes,si bien qu'il aurait été incapable de la fredonner. Ce mystère ne fit que renforcer la méfiance de Nyteros.Une étrange aura se faisait sentir et imprégnait les lieux. Comme si quelqu'un avait laissé les traces matériels de son charisme. Après avoir fait plusieurs fois le tour de l'opéra,Nyteros en arriva à une conclusion:l'opéra était vide. La musique devait être le fruit de son imagniation.Aussi allait-il repartir quand il remarqua une porte différent des autres.Non pas que son apparence différait de celles qu'il avait aperçu.Mais son instinct lui disait que cette porte là était vraiment importante. Il tourna la poignée et entra.Dos à lui,un homme écoutait calmement la musique.Il ignora Nyteros quelques minutes puis parla finalement. "Toi,je t'attendais." Nyteros ne dit rien,attendant que son interlocuteur se présente. "Hum...je le vois à ton regard.Tu aimes Wagner c'est ça?C'est une bonne chose,j'aime la folie!" Il resta abasourdi.Comment pouvait-il voir l'expression du visage de Nyteros alors qu'il lui tournait délibérémment le dos. "Allons,allons,ne te pose pas ce genre de question inutile.Tu vas briser la musique." L'homme se leva enfin,et regarda Nyteros.. "Je suis Valentino Falciore.Soyons amis..." Nyteros fut cloué sur place par un frisson d'effroi.Ce type lui foutait rééllement la trouille à lui,l'héritier des ténébres... | ||
Valentino Falciore Respect diplomatique : 103 22/03 ETU 20:56 | Score : 5 Détails Ah sacré jeune homme. Il a dû être légèrement surpris … Ah, cette introduction … Ouais, ça avait vraiment quelque chose de Wagnérien, c’était grandiose …
Sans fioritures, naturel ... Ce qui rendait la chose d'autant plus belle, on aurait dit Des milliards de petites ondes sonores qui pleuvent de partout et qui nous assaillent de tous côtés. C’est terrible, tu trouves pas ? Cette musique lancinante, ou est-elle vive ? Allègre ou d’enterrement ? On arrive pas à la saisir, à la conceptualiser, à la formater, à la mettre en boite … Etrange, non ? Et après l'introduction, Le silence. Rien du tout, c'est magique ... La vie elle même s'est stoppée. C’est … monstrueux … dantesque. On conçoit le silence mais ... rien que le fait même de vouloir en … parler rompt ce silence. Rien que le fait même d’y … d’y penser, ... ça suffit pour lui faire perdre toute sa magie… Mais ce type … ce type, sa folie … il n’est pas fait pour le silence. Lui … Il lui faut de l’animation, du bruit, du Chaos. Il semble paralysé ... mais ça ne va pas durer, non ... Un feu ardent lui dévore les entrailles, ça se sent. Une lutte intérieure acharnée, une symphonie à deux temps ... Ce type ... a quelque chose. Tu as … Tu as la même folie que Wagner … Non ! La tienne est plus tournée vers la destruction ! Lui … Lui voulait créer. Toi, tu penses détruire … Mais … Mais je suis sûr que tu réussiras à créer quelque chose de nouveau. Petit à petit, ou peut-être même d'un coup, tu créeras comme Wagner. Peut-être même que tu feras mieux que lui ... D'ailleurs, sais-tu pourquoi tu es venu dans cet opéra-ci à ce moment précis de la nuit ? Sais-tu ce qui t'a mené exactement ici, ce qui a fait que tu as vu précisément cette porte au moment précis où tu allais partir ? Sais-tu tout cela ? Y accordes-tu même une importance ? Vu son regard, je sais ... je sais qu'il a compris ce que j'ai dit et qu'il ne me prend pas pour un ... pour un fou. Mais il y a cette petite étincelle qui illumine la pupille... Tu as raison. On n'en a rien à faire. Tu es là, face à moi c'est ce qui compte ... Il reste à savoir ce que nous allons faire ... ou plutôt à savoir si nous serons les seuls à véritablement créer une oeuvre digne du lieu dans lequel nous nous trouvons. Attendons ... attendons encore quelques temps. Peut-être d'autres invités viendront-ils ... pour le moment … Prends le temps d’écouter cette musique et de t’y immerger jusqu’à t’y noyer. Tu verras … C’est une expérience … psychédélique. Et là, ça y est, je me replonge dans cette musique, c'est terrible ... Tout autour de moi semble se brouiller comme si ... comme si j'étais seul au monde, j'ai envie de mettre quelques paroles sur cette musique insaisissable ... Sometimes I think I'm gonna drown Cause everyone around's so allow ... I'm alone Ca cadre parfaitement. C'est ... c'est cela ... Vivre à travers les notes ... impossibles à saisir mais y vivre tout de même comme si notre pensée ne nous appartenait plus ... La musique, la vie. Je repense à cet homme ... Confusément ... Ca me vient par bribes ... Comment se fait-il qu'il soit en vie ? Mais véritablement en vie ? Pas comme tous ces pseudos homini sapientes qui ne font que traverser leur temps d'existence sans même chercher à saisir ces instants d'éternité qui font toute la préciosité de la vie humaine. L'éphémère fait son éclat et ce type-là, ouais, ce type-là ... Y a pas à dire ... Il a compris. | ||
kynet Respect diplomatique : 118 23/03 ETU 18:04 | Score : 5 Détails Depuis le récent départ de Kynet, les événements se multiplient dans la vie du Lieutenant. Entre les tirs intempestifs qu'elle reçoit et sa nouvelle nomination comme représentante officiel à l'assemblée, elle ne sait plus trop où donner de la tête. Et voilà que maintenant elle reçoit une invitation à l'opera !
Chiraeru songea à qui aurai voulu la contacter. Elle ressortit la lettre qu'elle avait reçu, d'ailleurs, elle trouva étrange le fait qu'elle est reçu "une lettre". Le papier semblait très vieux, parsemé de nombreuses impuretés, pas comme ces papiers modernes si lisses et si purs qu'on peut se voir dedans mais une bonne vieille lettre manuscrite et maintenant qu'elle y repense, elle se dit que celui qui l'a écrit doit être en pleine crise de nostalgie ! ou bien il a un sacré sens de l'humour. La calligraphie était douce, propre, elle semblais avoir été rédigé en une seule fois, comme si l'inspiration de celui qui l'a écrite s'écoulait continuellement, comme si sa main écrivait d'elle même ! Bien le bonjour. Dans ta quête pour le savoir, as-tu rêvé d’approcher un jour les légendes ? De goûter l’excitation qu’ils devaient ressentir lorsqu’ils se sont lancés dans des grandes réalisations, lorsqu’ils ont parié leur destin sur un coup de dés ? La part d’ombre est fascinante, n’est-ce pas ? Tu le sais depuis pas mal de temps, … C’est comme un rythme binaire obsédant qui martèle ta boite crânienne, un rythme auquel tu ne peux échapper ... Et en même temps, un rythme qui t’envoûte … Ce désir de toucher les légendes en même temps que celui d’agir. N’est-ce pas ? Un désir si pressant … Laisse tes pas te conduire jusqu’à la folie Wagnérienne. Je serai au bout et j’attendrai ta venue lorsque les lumières s’affadiront et que viendra l’heure d’un lever de rideau. Quand elle eu fini de lire, un frisson lui parcoura la nuque . C'est une sensation étrange qu'elle éprouva, exactement la même sensation qu'elle en avait eu à la première lecture ! Ce gars, à sa façon de parler, on aurait pu dire qu'il en savait plus qu'elle-même sur ses sentiments. Elle mit plusieurs bonnes secondes à s'en remettre et de toute façon, elle était bientôt arrivée, il valait mieux ne pas y penser et d'aller sur place voir ce qu'il en retourne. Chi hésita un moment en approchant lentement la main de son oreille mais finit tout de même par activer son transmetteur. La lumière ambiante avait perdu en intensité, il était temps ! #Loading Project Diclonius #Data transmission [Name] Chiraeru Sanoke [Rank] Lieutenant [Millitary ID] 3019 [Age] 21 [Gender] Female [Bloodtype] A+ [Species] Vlos Jhaq'Li Et voilà, encore reliée à cette foutue machine, toujours à débiter ses ordres à une vitesse folle ! Comme arrive-t'elle à faire en sorte que je retienne tout ! C'est la main sur la garde de son sabre que Chi passa la grande porte de cet immense édifice vide depuis sans doute plusieurs heures maintenant. D'innombrable portes et couloirs se dressèrent devant-elle, leur nombre était certes impressionnant, mais son attention fut retenu par le sol. L'air sérieuse, elle s'accroupit et lentement, les deux fentes situées sous ses yeux s'ouvrirent laissant apparaitre une nouvelle paire d'iris d'un vert émeraude. Ceux-ci se reflétaient vaguement sur le carrelage de l'opéra. De ses quatre yeux, Chi scruta la salle, elle vit que plusieurs nuages de chaleur infiltraient le plafond. Quelqu'un était passé ici récemment ! Son hôte peut-être ? Le lieutenant prit une grande inspiration et huma le parfum environnant. Non, ce n'est pas la même odeur que celle de la lettre ! Chi ferma ses iris, elle préféra faire confiance à son flair, les nuages de chaleur disparurent alors qu'elle marchait en direction de l'odeur qui devenais de plus en plus forte. Quelque chose n'allait pas, l'odeur était non seulement de plus en plus forte, mais il y avais comme "une énergie" en elle, et dans ses ordres continuelles, le Diclonius de Chiraeru ne semblait pas en prendre compte, peut-être même qu'il ne la détectait pas ! Le lieutenant remonta la trace jusqu'à une porte, juste une porte et sans savoir pourquoi, Chi semblai inexorablement attirée vers cette porte. De toute sa vie, seul le Diclonius avait été aussi pesant sur sa volonté. Malgré son odorat surdéveloppé, le parfum de l'étranger avait complètement disparu, seul cette étrange énergie subsistait et sans savoir pourquoi, Chi avais l'impression d'être appelée par delà la porte ! Le diclonius fit ordre de faire demi-tour mais la Vlos Jhaq'Li restait là à écouter l'appel de la mélodie (...Un désir si pressant…), ces mots résonnaient sans cesse (....Laisse tes pas te conduire jusqu’à la folie....) Les ordres du diclonius était maintenant qu'un murmure et pour la première fois de sa vie, Chi prit ce qui lui semblait être sa propre décision et entra dans la salle. Alors, tu vois bien .... Ce n'était pas si difficile que ça ! .... tu viens de trouver cette petite ...humm comment dire,.... Cette note audacieuse qui conclut les plus grandes oeuvres ! Chi fut complètement abasourdie par ce qu'elle voyait et entendait. Il y avait cet homme qui avais l'air aussi effrayant qu’effrayé et d'autre part ce gars qui pouvais lire dans son âme, il devinait ses sentiments les plus profonds. Sur un réflexe, le lieutenant se mit en position de combat, la paume de sa main sur le manche de son sabre Assez joué ! Maintenant identifie-toi ! | ||
Valentino Falciore Respect diplomatique : 103 24/03 ETU 21:15 | Score : 5 Détails Tiens donc. Elle a été plus rapide que je ne l’avais … escompté. Etrange l’intensité avec laquelle la note sensible vibre lorsqu’on l’a trouvée. Cette … personne … enfin … l’a découverte et a commencé à se libérer. Mais ce n'est qu'un début, le premier pas d'une longue marche vers l'émancipation. Des efforts, du sang et de la torture ... C'est le prix à endurer pour ... pour être vivant. En a-t-elle conscience ? Soupçonne-t-elle seulement
C’est ça ! … Continue comme cela, tu es en plein dans … dans le « droit chemin ». Tu y es presque… Ecoute cette note sensible qui ... qui résonne en toi. Ecoute-la bien et laisse-la ... exploser à l’intérieur de toi. Laisse-la … laisse-la prendre de l’ampleur, de la puissance ! Encore et encore. Un peu plus. Encore. Encore et toujours, laisse-la s'épanouir. Voila c'est cela. Tu pourrais me liquider sur place. Là maintenant, d’une simple pichenette. Pourquoi ne le fais-tu pas, hein ? Pourquoi ? --- L’homme, en parlant, s’était approché à pas assurés du lieutenant et le tient maintenant par le col. La poigne est ferme sans être agressive, les yeux ardents. Il la secoue un peu, fermement. Il plonge les yeux dans les siens, comme pour sonder son âme, y déceler la lueur salvatrice, l'étincelle de la déflagration qui pourrait consumer la Galaxie entière. Puis, reprend d'une voix ferme. --- Alors, pourquoi ne tires-tu pas ton sabre ? Devrais-je le faire à ta place ? Devrais-je me transpercer le coeur de ta lame ? Pourquoi ne mets-tu pas ta menace à exécution ? Suis-je un danger, suis-je ce qui fait peur ? La note majeure égarée dans un opus en mineur ? Que suis-je pour que tu fasses semblant de t'intéresser à moi ? Elle va commencer à résonner de plus en plus fort. Son énergie, sa plus grande force va exploser et sa vie va illuminer la Galaxie… Ce sera une véritable symphonie, comme un philharmonique… Ca va exploser. Comme une déflagration volcanique. Une apocalypse. Un éclat aveuglant. Tout en musique. --- L’homme l’a maintenant relâchée et s’éloigne quelque peu. Il lève les yeux au ciel, puis les clôt, la tête renversé en arrière. Pendant un moment, il reste immobile, puis sa tête commence à se balancer légèrement. De droite à gauche, en rythme. La tête seulement, puis, petit à petit, le haut du corps, quelques secondes, il semble perdu dans sa musique. Brutalement, il cesse tout mouvement, puis redresse subitement sa tête, un rictus se dessine sur ses lèvres. --- Qui je suis ? Tu me demandes qui je suis ? A moi ? Au fond de toi, tu me connais par cœur, n'est-ce pas ? Mais tu n’as pas envie de découvrir réellement DE QUOI je suis fait. Une peur peut-être... de l’inconnu, d’une musique qui pourrait … t’obséder pour… pour le restant de ta vie. La peur de la part d'ombre qui sommeille en toi et que tu voudrais ne jamais voir se réveiller. Ou plutôt, que les autres t'ont dit qu'il ne fallait pas voir se réveiller ! Mon nom est Valentino Falciore. D’où je viens, … je préfère ne pas le savoir car ce ne sont pas nos origines qui définissent notre vie mais les actes que nous entreprenons, quotidiennement. Nous ne sommes définis par rien, nous définissons ce que nous sommes. Voila ce en quoi je crois. Croyez-vous en cela également ? Êtes-vous prêts à continuer votre pas vers la « folie » et à devenir réellement vivants ? A pouvoir enfin créer ce que vous êtes ? Libérés de la pseudo-vie galactique, pervertie par les conventions qui vous enchaînent et musellent cette musique qui grandit en vous lorsque vous daignez l’écouter ? Ca y est… S’ils le choisissent, la grande symphonie pourra enfin débuter … Ca y est … Je sens monter en moi ce feu … cet incendie dévorant qui m’étripe … La musique revient, par millions de petites stimulations qui me défoncent les neurones. Je m’y plonge totalement avant d’en ressortir et de … de sonder … les deux « invités » présents, le type qui avalerait l’Enfer et foutrait une branle à Satan en personne et ce lieutenant qui est sur le fil du rasoir, ... Sur le fil … | ||
kynet Respect diplomatique : 118 27/03 ETU 21:07 | Score : 4 Détails Chi avait baissé les yeux sous le discours de Valentino et cette fois-ci, plus aucuns sons ne résonnaient dans sa tête, ni les directives du Diclonius, ni cette musique si entraînante qui l'avait amené ici. Le lieutenant était perdu dans son introspection.
Ce type là, il a quelque chose de spécial ou plutôt, il est spécial. Il lisait en Chirearu comme dans un livre ouvert, pourtant, elle ne le connaissant pas, elle ne l'avais jamais vu auparavant. D'où pouvait-il la connaître par coeur. Si il avais participé à l'élaboration du projet, elle l'aurait sûrement reconnu, elle les connaissait tous, tous ces gars en blouse qui lui tournaient autour durant toutes ces années. Ce Falciore, quelque part, il était comme elle, cette rose qui ne s'ouvre jamais mais dévoilant son doux parfums à tous ceux qui s'y intéressent... oui c'est cette fleur! Bien sûr ! La Fleur du Désert ! son amie de toujours, Thaelus ! Il faillait qu'elle parle à Thae, elle pourrait la conseiller, elle avait toujours été de bon conseils. c'est alors que la Vlos Jhaq'Li revenait à la réalité avec un regard sombre et déterminé. La voix du Diclonius était de retour et la musique devenu silencieuse aussi, même si elle ne l'entendait pas, cette Sonate était devenu une partie d'elle. Écoute Falciore ! je ne sais pas qui tu es et ce que tu veux exactement, mais tu à l'air de savoir des choses qui pourraient m'intéresser. Ne croix pas que tu soit effrayant, tu es juste un grand malade à qui ont a confié des choses, j'ai BESOIN de ces choses . Peu-m'importe la folie du moment que j'atteins mes objectifs. Chi Tourna le dos à son interlocuteur et s'avança vers la sortie en croisant du regard l'homme des ténèbres. On dirait que tu sais déjà comment me contacter, moi, j'ai des choses à régler . | ||
Thypheros Respect diplomatique : 183 29/03 ETU 16:30 | Score : 2 Détails Nyteros resta en retrait.Valentino parlait à une nouvelle arrivante qui semblait à deux doigts de le trancher en deux.
Le prince de l'ombre réfléchit.Assurément,ce type était loin d'être inconscient.Tout ce qu'il disait....Nyteros pensait de même.Valentino avait compris l'univers.Il avait trouvé son chemin,et l'enchainement de notes qui l'accompagnait. Maintenant,il tendait la main à Nyteros pour que celui-ci ait sa propre mélodie.Une occasion unique.Depuis son éveil,Nyteros n'avait cessé de chercher son but.La raison pour laquelle il avait tant voulu devenir réél.Quel interêt avait la vie sans risques? Valentino représentait certainement l'évasion.Par n'importe quel moyen.Au risque de provoquer l'ultime note d'une symphonie.Oui....Nyteros devait le rejoindre.Même si cela s'avérerait très difficile.Il devait suivre cet homme. Ensemble,ils composeraient l'ultime oeuvre de la galaxie.Un requiem combiné aux ténébres. Nyteros ouvrit la bouche pour donner sa réponse à Valentino. *Non!* Il se crispa soudain.Il se sentait soudain partir....Comme si son corps était sous la volonté d'un autre. Au bout d'un instant,l'impression cessa.Nyteros déglutit.Apparemment,Valentino et le lieutenant n'avait rien remarquer et parlait toujours. "...es et ce que tu veux exactement, mais tu à l'air de savoir des choses qui pourraient m'intéresser. Ne croix pas que tu soit effrayant, tu es juste un grand malade à qui ont a confié des choses, j'ai BESOIN de ces choses . Peu-m'importe la folie du moment que j'atteins mes objectifs." Ca recommençait...Il perdait le controle.Chirearu s'avança vers la sortie et croisa son regard. "On dirait que tu sais déjà comment me contacter, moi, j'ai des choses à régler ." Nyteros fit un signe de tête affirmatif puis s'adressa à Valentino. "Je vous suivrai.N'importe où." Il resta immobile,sentant que celui ci avait encore quelque chose à annoncer. | ||
Valentino Falciore Respect diplomatique : 103 29/03 ETU 17:21 | Score : 2 Détails Les choses commencent à prendre forme ... Petit à petit … La musique se met en place … Les notes se font plus précises … Ladies aaaand Gentlemen … Soyez prêts pour le lever de rideau. Comme on disait avant … En avant la musique. C’est dingue … La lieutenante, … Impressionnant. Elle n’a plus peur. Elle est devenue la peur. Elle ne craint plus rien. Pas même sa part d’ombre. Pas même cette mélodie qui la pousse à la folie.
Pourquoi partir si vite, … lieutenant ? Et surtout, pourquoi partir … seule ? Vous n’avez des choses à régler certes mais ... mais prenez le temps de vivre, d'écouter la résonace des notes. Une véritable Sonate s’écrit … elle s’écrit à plusieurs voix. N’en doutez pas et restez un peu … L’autre type … Celui ... celui qui avalerait le néant, c’est dingue… Comme si l’obscurité lui-même avait peur de lui, comme s’il avalait sa propre obscurité… Comme Un … comme un … Mais c’est cela même … Pourquoi ? Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ! Il faut, il faut … Partir ! Vous aviez raison, lieutenant… L’opéra … N’est pas … n’est pas un lieu pour parler de cela. Sortons … sortons de là … --- Et Falciore passa devant le lieutenant et sortit de la salle. Suivit par les deux comparses. Il semblait errer au hasard d’une petite sourdine qui lui trottait dans la tête… Enfin, il arriva dans un lieu. Un bâtiment hors d’âge, hors du temps. Presque même … Hors de tout espace. Il y entra. Les deux personnes n’hésitèrent pas. --- |
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