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Le Père

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Paymon
Respect diplomatique : 79

28/06 ETU 02:55

Score : 12 Détails

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Paymon était sur Légion, sa planète "natale". Devant son Père.

Mon Fils. Tu me déçois.
-Pourquoi, mon Père?
Tu as penché vers le Bon côté. Tu as trahi ta Moitié Obscure.
-Cessez ces mensonges, Père. Il n'y a pas de côté Obscur. Il n'y a qu'une différence d'idée.
Tu dois payer pour tes fautes.
-Quelles fautes, Père? En quoi ai-je péché?
EN RIEN, MON FILS! Tu devais préparer mon retour et asservir la galaxie! Au lieu de cela, tu n'as fait qu'écouter ta faiblarde mère!
-N'INSULTEZ PAS MA MÈRE! ELLE VOUS ÉCRASERA TEL LE MOUCHERON STUPIDE QUE VOUS ÊTES!
SUFFIT! Retourne en moi, ou c'est la galaxie entière que je détruirai. Sache que cela me procurera un immense plaisir!
-Mère ne vous laissera pas faire!
Tu te moques de moi? Elle même fut créée pour détruire Origine! Printemps Rouge, créé par cet idiot d'Alphonse Hubert, au service de la cause perdue qu'était l'Armée des Sans-Terre! Pour soumettre la galaxie au joug éternel de leur faux communisme!
-Vous mentez!
Je ne peux mentir! Tout comme toi. Tu avais le potentiel pour devenir le maitre de la Galaxie, et tu n'as fait que parlementer dans l'Assemblée sur des sujets aussi inutiles que la Démocratie. Mais cesse de gagner du temps. Il est l'heure pour toi et moi d'en finir.

L'entité qu'était le Père de Paymon prit soudain forme. Une forme terrible, un guerrier noir, plus sombre que le Mal, puisqu'il était pire que le Mal. Son immense pouvoir était incarné dans un énorme fléau, qu'il brandissait au bout d'une main protégée par un gant plus dur que le plus dur des diamants, tout comme le reste de son armure.
Paymon prit lui aussi sa forme humaine, et son pouvoir était incarné dans une longue dague. Il n'avait pas d'armure, si ce n'était celle de son esprit.
C'est tout? Un couteau?
-Au moins, je sais m'en servir.
Sur ces mots, le combat commença. Inégal était le mot qui aurait pu le mieux décrire ce combat, si quelqu'un avait pu revenir vivant de ce spectacle.
À chaque coup que les deux entités portaient, la Galaxie entière tremblait. Paymon, qui avait l'avantage de la vitesse, ne cessait de piquer de sa dague l'armure du Père. Il fit un bond qui l'emmena sur l'épaule de son père, mais celui-ci lui attrapa le pied et le jeta avec force par terre avant qu'il ait pu donner un coup à la tête de son Père, seul endroit non protégé par une armure. Le Père leva son bras et jeta son arme sur Paymon, mais celui-ci roula sur le côté, et l'arme ne fit que fissurer la pierre sur laquelle ils se battaient. Paymon se releva et les deux créatures se toisèrent.
Tu te bats bien. Mais tu fatigues.
-Vous croyez? Je vous laisse des chances, "Père".
RAAAAHHHH!!!
Le Père balança son fléau, mais Paymon l'évita de justesse. D'un geste rapide, il trancha la chaine du fléau, laissant la masse cloutée par terre, le manche de l'arme du Père se balançant inutilement dans sa main. Une lueur inquiète passa dans les yeux effrayés de ce dernier
Comment as-tu pu?
-Vous êtes faible, Père. Votre pouvoir n'est plus ce qu'il était, alors que le mien n'a cessé de grandir.
Impossible. Je te détruirai pour ton déshonneur!
De la chaine du fléau sortit une énorme épée, mesurant au moins deux mètres de long et trente centimètres de large, que le Père maniait avec une effroyable habileté.
Voyons voir ce que tu sais faire contre ça!
Au même moment, il fit un grand moulinet de son épée tandis que paymon faisait un bond pour porter un coup à la poitrine du Père. Les deux attaques firent mouche.
La lame de Paymon s'enfonça lentement dans l'armure du Père. Ce dernier poussait un rugissement de victoire et de douleur alors que la dague de Paymon s'enfonçait dans son coeur et que la sienne tranchait son fils en deux. Le Père tomba à genoux.
Tu es satisfait, fils? Tu m'as tué. Nous sommes quittes.
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Jröl était à l'Assemblée. Il sentit une vague de douleur au moment même ou Paymon recevait le coup fatal.
-Paymon! Non!
Il s'écroula alors qu'il se levait, les larmes aux yeux. Un inconnu, il ne savait qui, l'aida à se relever. Jröl, aveuglé par les larmes, dit au bon samaritain:
-Avertissez l'Assemblée, dites leur que Paymon est mort.
-C'est inutile jeune homme. Ils sont déja au courant. Voyez!
Partout dans l'Assemblée, les commandants étaient au désarroi. Ils sentaient quelque chose, ils ne savaient définir quoi. Le cri que Jröl avait poussé avait fait la lumière dans les esprits des commandants, certains troublés, d'autres peu dérangés.
-Alors je n'ai plus rien à faire ici.

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