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Gaston Lagaffe Respect diplomatique : 401 12/07 ETU 23:44 | Score : 5 Détails - On se fait chier !!
- Et encore, t'es sur le vaisseau que depuis deux semaines, c’est comme ça, on fout rien depuis près d'un an. TOWWIIIINZIIING !!! - Ahhhhhhh, c'était quoi ça ?!? - Ca, c'est juste le gaffophone du patron, tu verras, on prend vite l’habitude de mettre des bouchons dans les oreilles. - Et, il fait ça souvent ? - De plus en plus ses derniers temps. - Et tu dis que c'est le meilleur commandant possible ? Une sérénade plus tard, Gaston Lagaffe quitta son instrument à contrecoeur, se dirigea vers la passerelle du vaisseau, s'assit à son siège (un truc design en spirale) et commença à s’intéresser au communicateur longue distance - Gné ??? Soldats ? - Oui commandant ? - Vous pourriez aller chercher le chef-ingénieur ? J’ai un problème avec les outils de communication. - Bien commandant Quelques instant plus tard - Bonjour commandant. Que se passe t-il ? - Bonjour major. J'ai un problème, je ne peux pas accéder à tous les messages de l’assemblée, pourtant je ne vois pas où est la panne. - Laissez moi voir. Mm mm, tout à l’air normal, tout est normal même. - Attendez, vous êtres en train de me dire que ces trois pauvres messages représentent toutes les communications de l’assemblée galactique depuis ces derniers temps ? - Oui commandant - air fortement septique Ah ! Bon, ben c'est pas brillant. Sinon, le vaisseau est-il en ordre ? - Parfaitement commandant, tout est entièrement opérationnel. - Très bien, on va bouger, cap vers La Rédaction ou du moins ce qu'il en reste. - Quoi !!! Vous quittez votre retraite ? - Et oui, assez pleuré. Je pense que c’est le bon moment pour un retour. Le président a dit qu'il faciliterait l'accès au travail pour les retraités. Quelques minutes plus tard, la frégate était prête, les hommes à leurs postes pour un déplacement extra-systémique. Après le départ, Lagaffe s'adressa à son état-major. - Bon, j'ai décidé de revenir sur le devant de la scène. Que nous reste t-il ? - Pas grand chose, aucune planète, une centaine de croiseurs amiraux et une frégate d'invasion, celle-ci. -Bien que sont devenu les autres commandants ? - Je vous ai fait un rapport. Le rapport faisait 147 pages, Lagaffe s'installa confortablement et commença à le lire. - Mmh, voyons, lui il est mort, dommage, celui-ci est toujours là… Tiens, c’est vrai, Perlelune est morte, bof, pas une grande perte. Lamelune ? c’est peut-être un parent, ou la même... Ah ! Les Red T se sont suicidés ? La galaxie ne s'en portera que mieux. A mon avis, ils ont surtout changé de nom, ces types, incapables de faire quoique ce soit de leurs dix doigts, n'avaient pas le cran de se suicider. Par contre, ils avaient d’autres organes qui fonctionnaient à fond !… Ils seraient maintenant au Nirvana ? Mouais, ils ont subit une opération de chirurgie esthétique surtout ! Je me demande comment fait Angelus L Oméga pour marcher, lui qui détestait ça... Al-Kashi est mort, ça je le savais déjà […] Bof, tout ça, c'est bien terne. Cassandra est toujours en vie ? Ahhh, Cassandra… … … Bon, c'est pas tout les rêveries, revenons à la réalité. Il y a beaucoup de nouveaux. Lagaffe sortit son carnet d’adresse et se mit à mpiser ses anciennes connaissances, ses anciens amis. Les renseignements (notamment d’autres commandants, qu’ils en soient remerciés) lui avait permis de savoir à peu près qui succédait à qui. A la fin du vol, il s'approcha des verrières pour voir sa planète, la mythique Rédaction. Le spectacle était désolant. La planète gardait encore des traces de peinture rouge, les infrastructures étaient dévastées. Néanmoins, le fait de revoir son natal fut l'une des plus grandes joies de la vie de Gaston. Elle était là, avec toute son histoire, devant ses yeux. Gaston pleura silencieusement. - Un jour, peut-être, je la récupèrerais. En attendant, je suis de retour. | ||
Gaston Lagaffe Respect diplomatique : 401 13/07 ETU 14:48 | Score : 5 Détails Lagaffe attendais fébrilement devant son récepteur de Com-X. Soudain, sortant des hauts-parleur de l'ordinateur, une voie féminine particulièrement énervante dit: "Vous avez un message". Fou d'excitation, Lagaffe lu son message. Ses officiers le regardaient avec anxiété, se demandant si leur commandant ne perdait pas la raison. En effet, le visage de Lagaffe passa de la fatigue (ça c'est normal), à l'appréhension, à la joie, à la joie intense puis finalement à l'exultation la plus absolue.
- Ca y est, elle est à moi ! Tralala, elle est à moi !!! C'était maintenant une franche peur que l'on pouvoir décéler dans le corps d'état-major de Lagaffe. Pourtant celui-ci avait toute les raisons de se réjouir. A la suite d'innombrables tractations et grâce à son carnet d'adresse bien rempli, à son immense réputation, à l'immense amour dont il jouissait auprès des autres commandants, mais également grâce à son infinie modestie, Gaston Lagaffe venait de récupérer sa planète chérie, son natal, La Rédaction. Un quart d'heure plus tard, La frégate de Lagaffe s'approcha de la planète. Celui-ci sortit en courant, sans la moindre retenue et se mit à courir dans le carré d'herbe restant en face de l'ancien siège du gouvernement. Puis, sans adresser un mot à quiconque, il retourna dans sa frégate, ouvrit un placard à balais sur le pont n°4, ressortit de la frégate et, sous les regards d'une foule médusée, il commença à laver la piste de l'astroport pour y nettoyer les restes de peinture rouge. - Put***, ça part pas facilement !! Rogntujuuu !! Après avoir enlever une tache de peinture rouge, Lagaffe retourna vers son PC de commandement. Son mandat, entamé un peu avant la prise de La Rédaction, n'était pas encore terminé. |
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