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| Perlelune Respect diplomatique : 299  27/06 ETU 00:16 | Score : 16 Détails Les deux duellistes entrèrent dans l'arène, tous deux yeux embués de larmes. Ils étaient la pour se battre, pour régler un conflit par la mort de l'un d'entre eux, mais aussi étonnant que cela puisse paraitre, ils n'en avaient aucune envie. Perlelune s'avança, suivit d’Angelus, dans une salle méconnue du palais du généralissime Primarque sur Keeh.
-Mon père tua ici nombre de ses opposants, expliqua la jeune fille. C'est une salle de duel à la loyale, ou seule les armes blanches sont autorisées. Angelus L'Omega parcourut la salle du regard en silence, le feu de ses ailes paraissait plus terne qu'à l'habitude. Il découvrit l'immense cube qu'était la pièce, haut de 30 mètres, long et large de 100 mètres. De nombreuses plateformes gravitationnelles flottaient dans les airs, immobiles, prêtes à soutenir les sauts de combattants agiles. -Impressionnant, commenta-t-il sobrement. -Plutôt, c'est ici que je fus formé au combat à l'épée par mon père. Les deux combattants se mirent face à face, et tirèrent leurs armes. L'épée batarde simple de Perlelune cachait une composition en acier trempé au mercure noir, métal présumé incassable sans être préalablement rayé sérieusement avec un diamant véritable. En face, Angelus L'Omega tira une fine rapière et une dague de main gauche, leurs lames étaient incandescentes, comme chauffées au rouge. -Je vois que tu as bon gout, ces lames sont magnifiques, commenta Perlelune. -Je te rends la pareille. Les combattants se saluèrent, puis commencèrent à se mouvoir. L'agressivité de Perlelune la fit attaquer la première, lançant une série d'attaques que l'Ange para coup après coup avec une adresse spectaculaire. Il s'envola soudain, déployant ses immenses ailes enflammées. Perlelune n'hésita pas et bondit de plateformes en plateformes, se mettant à distance de combat avec l'ange à chaque fois que celui ci se mouvait dans les airs. Le prochain assaut fut déclenché par Angelus, qui frappa d'estoc, tentant d'empaler le cœur de sa rivale. Cette dernière para le coup et fut surprise : la lame de l'ange souffla une langue de flamme dans les airs au contact de la sienne sous la violence du coup. Elle se ressaisit vite et para un autre coup visant cette fois-ci son épaule. Dans la fureur du combat, le corps de Perlelune marchait seul, par instinct, mais elle était loin d'avoir la tête vide. Elle ne pensait qu'au fait qu'elle tentait de tuer l'être qu'elle aimait. Mais ce combat était nécessaire, l'un d'eux devait mourir à cause de leur passion. Leurs idéaux n'étaient pas compatibles et elle ne ternirait pas la mémoire de son père en reniant les siens. Le combat continua de faire rage dans la salle de duel du palais. | ||
| Angelus L Oméga Respect diplomatique : 1305  27/06 ETU 00:44 | Score : 16 Détails Le Sénateur ailé avait été surpris par cette invitation on ne peut plus incongrue venue perturber ses sombres méditations qui lui rongeaient l’âme. Les mots, qu’il savait écris de Sa main, brillaient de mille feux pour ses yeux. Ces quelques lettres alignées avaient causées un nouveau déferlement de pensées contradictoires.
Il avait compris ce que cela signifiait. Perlelune refusait d’abandonner ses idéaux ancestraux, hérités de son célèbre père. La seule solution qu’elle avait trouvée pour terminer ce supplice commun était un combat tel que sa coutume guerrière l’exigeait : un combat à mort. Il pensait sombrement qu’il perde ou qu’il gagne, il serait vainqueur, puisqu’il serait enfin libéré de ce tourment qui le consumait. Quand il la rejoignit dans l’arène, il failli s’évanouir à sa vue, elle était une infinité de fois plus belle que l’image qu’il avait conservé depuis la dernière, et fatale, rencontre. Il tremblait de désir autant que de résistance, refusant de laisser libre cours à sa passion dévorante. Après quelques mots froids, mais des regards brulant, ils s’avancèrent solennellement dans cette arène où devait se jouer leur destin. Angelus était ravagé par la pensée qu’il pourrait La blesser, il blesserait son âme avec. Pourtant, il garda sa fierté et compris que le plus grand service qu’il aurait pu rendre à sa tendre aimée était de lui offrir un combat mémorable, où leurs corps autant que leur cœurs s’affronteraient jusqu’à la fin d’un d’eux. Cette pensée procura une vague de joie à Angelus : il n’avait plus à se torturer éternellement, il ne devrait plus décider ! Il devait juste se battre, se battre pour être sauvé, quelque soit l’issue du combat. Alors commença leur danse aérienne, leur danse macabre. Après une lutte acharnée, aucun des deux camps n’avait faibli, aucun ne voulait faiblir, ils étaient tous deux motivés par une volonté sans bornes, une volonté de se libérer de leur souffrance. Ils voulaient s’épuiser pour ne plus avoir la force de penser. Le guerrier ailé volait d’un bout à l’autre de la salle, visant Perlelune à chaque passage, mais celle-ci sautait prestement sur une plateforme pour se placer de manière stratégique pour recevoir le passage de l’Ange. Les lames s’entrechoquaient dans un boucan d’enfer, chacun mettant toute sa force dans ses gestes, chacun voulant se donner au maximum pour cette bataille dont dépendait leur avenir. La vitesse des mouvements était telle qu’un spectateur aurait perdu plusieurs fois de vue les deux amants se battant à mort. | ||
| Perlelune Respect diplomatique : 299 28/06 ETU 01:28 | Score : 12 Détails Le combat continua de faire rage quelques temps, puis les deux combattants s'arrétérent, Angelus se posant sur une plateforme éloignée de celle ou Perlelune se tenait.
-Tu est très fort Angelus, commenta la guerrière. -Autant que toi, le combat est des plus équilibrés. -Mais ce dernier doit continuer, élu de mon coeur. Seul l'un de nous doit survivre ! Perlelune rugit et bondit rapidement de plateforme en plateforme s'élevant au dessus de son adversaire avant de chuter et de fondre sur lui, assénant un terrible coup de sa lame. Elle sentit plus qu'elle ne vit Angelus se tendre pour recevoir l'assaut. La fine lame de la rapiére n'éclata pas sous l'impact, mais se tordit très légérement. D'un nouveau bond, la guerrière se mit hors de portée. Elle sentit alors un peu de sang couler le long de sa jambe, puis sentit la douleur la mordre à la cuisse. Elle aperçut alors quelques gouttes de sang sur la dague de main gauche d'Angelus. Folle de rage de s'être laissé infligé cette égratinure, elle bondit à nouveau et toucha l'aile droite du fier archange. Le feu de son aile chauffa à rouge la lame de Perlelune, mais cette derniére ne craignait pas la chaleur. La blessure aurait été terrible si Perlelune n'avait pas retenu la force de son coup au dernier moment, n'infligeant qu'une légére coupure au membre célèste. Elle se mit à nouveau hors de portée pour esquiver le coup de contre-attaque de son rival. -Pourquoi à tu hésité, grogna celui-ci. -Je... Je ne sais pas, balbutia t'elle troublée. C'était la premiére fois que ses sentiments personnels la troublait durant un combat. Elle avait beau faire, elle ne réussissait pas à faire abstraction de son amour pour l'archange aux ailes enflammées. Après quelques secondes de répit, le combat reprit dans l'arène. | ||
| Angelus L Oméga Respect diplomatique : 1305 28/06 ETU 17:54 | Score : 13 Détails Angelus déployait ses larges ailes ardentes et, grâce à de amples mouvements, se déplaçait à grande vitesse dans l’arène. Tel un papillon de nuit obsédé par la lumière, l’ange de feu tournait autour de son aimée, sa perle.
Il avait remarqué l’hésitation de Perlelune, et son trouble se propageait maintenant dans son esprit. « A quoi rimait ce combat mortel, est-ce qu’un de nous arriverait vraiment à tuer l’autre, si important à ses yeux ? » Mais le souvenir des souffrances subies par cet amour impossible lui redonnait la force, la force de se battre pour ce libérer de ce bourreau, pour se libérer de cette prison de douleur mentale. Que ce soit par la mort ou la tristesse de l’âme, il souffrirait moins. Il avait une chance de terminer son supplice, il devait le faire. Plein d’une nouvelle volonté, il piqua droit vers la guerrière. Soudain, il étala magnifiquement ses longues ailes, dont la chaleur s’intensifia. La lumière en était presque aveuglante, les flammes brillaient en ondulant le long des ailes. Le visage ferme, des yeux durs et froids, où il n’y avait pas de place pour le doute, il attaqua violemment avec sa rapière maintenant légèrement tordue. Par un agile mouvement d’esquive, Perlelune évita le coup. Leurs regards se croisèrent. Ils étaient ennemis, rien d’autre. Et c’est avec une nouvelle fureur que le combat repris, le Sénateur battant frénétiquement des ailes pour esquiver les dangereux coups portés en rafale par son adversaire. Des coups partaient et étaient esquivés des deux côtés avec une vitalité phénoménale, le combat semblait ne jamais devoir finir. Seul le sang pourra laver leur souffrance. | ||
| Perlelune Respect diplomatique : 299 28/06 ETU 23:55 | Score : 10 Détails Au beau milieu du combat, Perlelune tentait furieusement de reprendre le contrôle de ses émotions, qui transpiraient sur sa façon de combattre. Elle y parvint enfin, d'un coup. Son corps continua à se battre comme la machine de guerre surentraîné qu'il était, tandis que son esprit revint en arrière.
Elle entendit une voix familière : -Ceci est un coup de taille feinté, si tu le dévie d'une volte croisée, tu mourra sous l'impact du revers. Un bruit de lames s'entrecroisant, un bruit sourd et le sifflement d'une chute. La sensation de tomber, tomber vers sa mort. Une présence rassurante qui amortit l'impact fatidique. Ouvrir les yeux. -Petite obstinée, tu à manqué mourir juste parce que tu voulais avoir raison. "Père", pensa t'elle. L'image se brouilla, elle aperçut alors son père en audience avec quelqu'un -Généralissime Primarque, vos idéaux sont dépassés, détournez l'impôt avec moi, et écrasons tous ces faibles que vous vous obstinez à dorloter, disait l'homme sombre. -Jamais Greg, hurlait son père en réponse. Le gouvernement que j'ai mis en place est despotique, mais bienveillant! C'est un mot dont vous ne connaissez pas le sens ! Une fois l'homme partit, Perlelune était sorti de sa cachette pour sauter dans les bras de son père. -Papa, pourquoi le méchant homme chauve il t'appelle Généralissime Primarque? demanda t'elle. Le rire de son père était comme d'habitude, dur mais sincère -Car ce sont mes titres et noms ma fille. Un jour tu sera la généralissime Perlelune, si Dieu le veut, et tu fera respecter les traditions originelles dans l'intérêt de ton peuple. De nouveau les images se brouillèrent. Perlelune se tenait derrière son père, lui même faisant face à un écran de transmission, à bord de son vaisseau amiral. Un visage emplissait l'écran, et parlait : -Vous êtes fini Primarque, les hordes Ultrèmes vous ont surpassées. Keeh est détruite, seul votre palais est protégé. -Peer, vous n'êtes qu'une fourbe larve. Je vous ait aidé, vous m'avez trahi, tel Brutus trahissant Caesar dans la préhistoire. L'écran se coupa sur le rire sardonique de l'homme, un rire ressemblant fortement à celui de Greg. -Papa, je veut rentrer à la maison... -Tu y rentrera ma fille, dans longtemps tu y retournera... La réalité revint s'imposer brusquement à Perlelune, qui para machinalement un nouveau crochet de la dague d'Angelus. Le combat continuait inlassablement, malgré la fatigue, dans l'arène impériale de Keeh. | ||
| Angelus L Oméga Respect diplomatique : 1305 29/06 ETU 00:50 | Score : 11 Détails Tels des éclairs lumineux, les corps des deux amants se mouvaient avec grâce et vitalité, leurs lames flamboyantes dans cette arène au lourd passé. Le combat semblait ne jamais finir, chacun prêt à lutter jusqu’à son dernier souffle dans ce conflit autant mental que physique. Les lames s’affrontaient sauvagement et les volontés se rencontraient avec force à chaque regard.
L’ivresse du défi et de la fatigue leur prodiguait une vague de plaisir intense, le bonheur de ne plus penser, la douce évasion prodiguée par une concentration sans failles, les faisant s’échapper de tout le contexte politique. Rien d’autre n’existait qu’eux-mêmes et l’arène. Alors que leurs corps allaient rendre l’âme (quelle drôle expression) sous la pression de l’épuisement qui contaminait graduellement chaque cellule de leur corps, une pensée surgit soudainement des neurones endormis du commandant ailé : « Pourquoi ? » Cette question bloqua tout son corps. Il chuta vertigineusement, vers quoi ? « Pourquoi cet amour impossible ? Pourquoi ce combat dont l’issue serait de tout façon mortelle ? Pourquoi cette lutte de nos corps qui désirent tant s’unir, et non se combattre ? » La réponse – tant attendue ! – émergea et répandit un soulagement formidable dans l’âme et le corps de l’ange. Il savait ! Il avait trouvé LA réponse qu’il pensait inexistante ! « Mon aveuglement m’a empêché de saisir la simplicité du problème, alors que je n’y voyais qu’une complexité insoluble. La solution n’est jamais dans la complexité, mais dans la simplicité. Complexité – simplicité. Superficiel – réel. Mensonge – Vérité. Hypocrisie – Sincérité. Démocratie – Despotisme bienveillant. Jamais nous n’avons eu d’idéaux opposés ! Nous avons un but commun : apporter bonheur et prospérité à la galaxie. Consacrer notre énergie, la mettre au service de tous afin de chasser leur malheur. Tous les bienfaits de la démocratie sans leur complexité, leur lenteur. Un système plus rapide, plus efficace, et donc plus de bonheur pour la galaxie ! » Un sourire rayonnant bouleversa le visage d’Angelus qui n’en avait plus connu depuis longtemps. Il était libre ! Son corps exultait. Le problème qui minait son âme était enfin résolu ! Il se rattrapa soudainement de sa chute, plein d’une énergie nouvelle. Il riait comme un fou, voltigeant, profitant de l’ivresse du vol, de son nouveau bonheur. Ses ailes brûlaient comme jamais. | ||
| Perlelune Respect diplomatique : 299 29/06 ETU 00:57 | Score : 11 Détails Perlelune s'apprêtait à frapper Angelus en pleine tête, quand celui-ci chuta brusquement. Avec un cri, elle se mit elle aussi en chute libre, se ralentissant légèrement à chaque plate-forme, dans l'espoir d'attraper son aimée. Quand celui-ci se remit à voler en riant aux éclat, elle se posa en catastrophe et regarda l'archange, interloquée.
-Qu'est ce qui te prend? Cela te fait rire? Angelus continua de rire à la grande incompréhension de la guerrière. | ||
| Angelus L Oméga Respect diplomatique : 1305 29/06 ETU 21:06 | Score : 11 Détails Son rire se répercutait sur les murs froids de l’arène où le destin du monde avait basculé. Il était ivre de bonheur, ivre de liberté, ivre d’amour. Il était débarrassé de ces chaînes douloureuses qui le retenaient prisonnier depuis ce qui lui semblait une éternité. Il avait enfin compris que leur amour n’était pas impossible, c’était juste une question de point de vue.
Il hurla tout en tournoyant sans cesse : - Pourquoi je ris ? Parce que je t’aime ! Il éclata à nouveau d’un rire sincère, simple. Finalement, il s’arrêta face à Perlelune, et, avec un visage plein de bonheur, il lui dit : - J’ai compris que ce combat est inutile, nous n’avons pas à nous entretuer pour de pseudo-incompatibilités d’opinion. Je sais maintenant qu’une personne de confiance et aimante du peuple est plus à même de diriger une galaxie, et de lui apporter la joie de vivre. Je sais que tu avais raison, que ta solution est la plus efficace pour le bien des commandants. Plus besoin de continuer ce combat où chaque coup porté blesse nos âmes, c’est inutile. Nous pouvons vivre ensemble, et apporter à la galaxie ce qu’elle mérite tout en profitant de notre amour si fort. Après une seconde de doute, le visage de Perlelune s’épanouit. Elle prit les mains d’Angelus et l’attira vers elle. A mesure que leurs visages se rapprochaient, leurs yeux étincelaient. Ils murmurent ensemble un « Je t’aime » plein de sens, ils condensaient en une expression toute la puissance de leurs sentiments. Ils éclatèrent d’un rire enfantin, cristallin. Et ils s’embrasèrent avec cette passion si longtemps retenue. Les deux commandants s’enlacèrent avec fouge. Angelus déploya ses larges ailes et décolla, son aimé dans les bras. Ils poursuivirent leurs ébats dans les airs, ils faisaient des acrobaties et semblaient ne jamais vouloir s’arrêter. C’était un de ces moments où une seconde valait une éternité et où un rire valait toute la beauté du monde. |
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