Archives > Beta 3 > Galaxie 0
Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Une galaxie sombre, un homme se lève...
Pages : 1
| Corad Respect diplomatique : 90  29/05 ETU 18:38  | Score : 11 Détails Corad entra en trombe dans le bureau du ministre des affaires étrangère en faisant violement claquer les lourdes portes de bois. Il jeta son long manteau à un majordome qui referma les portes en quittant la salle. Le commandant s’assit dans un fauteuil en face du bureau du ministre et celui-ci entra dans la petite pièce ovale. Le vieil homme avait le teint pâle et semblait fatigué. Il eut un soupir découragé en remarquant le regard interrogateur du Commander.
- Tobins… Je pars quatre jours en mission diplomatique sur la bordure extérieure et que vois-je quand je reviens ? lança Corad d’une voix coupée. - Monsieur… sachez que nos émissaires ont fait part de notre inquiétude mais nous ne pouvons rien y faire ! - La capitale a été assaillit près de 6 fois ! Autant de débarquements dans le sang et la violence. - Oui Commander, bredouilla le petit homme un peu déboussolé, mais il nous faut garder l’espoir ! - Allez parler d’espoir aux familles des victimes, aboya le commandant, les enfants de Newdeun, s’il en reste, grandirons dans la peur et la vision d’une guerre qui ne s’arrête pas ! Corad Dys Holor se leva et se mit à faire les cent pas dans le bureau du ministre. D’après les dernières information, Arès avait pris le commandement de façon plutôt pacifique. Bien sûr, on ferait tout pour étouffer les guérillas et les rebelles qui crieraient trop fort à Newdeun… Face à l’immense baie vitrée du palais de Jodor, le commandant Corad contemplait la beauté de la forêt tropicale à ses pieds. Tout comme Newdeun dans le passé, la planète était riche et prospère, éloignée de la violence et de la guerre. Mais pour combien de temps ? Il soupira à nouveau avant de conclure : - Bien. Tobins, je me rend à Newdeun avec une petite flotte d’escorte. Je doit me rendre à l’assemblée et au temple. Je serais de retour d’ici deux jours. En attendant, veillez à apporter toutes l’aide et les ressources nécessaires aux réfugiés en provenance de Newdeun… Les immenses portes se refermèrent sur Corad et celui ci dévala quatre à quatre les escaliers en marbre du palais. Deux des hommes de sa garde le suivirent au pas de course. Ils s’arrêtèrent devant les appartements de Corad où ce dernier disparu pendants une vingtaine de minutes. Il ressorti de là, vêtu d’un uniforme d’un blanc éclatant. Son col mao arborait deux étoiles de guerre et un bon nombre de décorations ornaient la veste. Il termina d’enfiler ses gants et son sabre avant de jeter sur ses épaules une grande cape noire. - Chargez mes bagages dans le withe peace, nous partons pour Newdeun dans quinze minutes. Un peu pris au dépourvu, les hommes s’exécutèrent le plus rapidement possible. Une heure plus tard, cinq croiseurs et leur garnison volaient dans l’hyperespace en direction. Dans sa cabine, face à la verrière principale du white peace, le Commandant Dys Holor fixait inlassablement la lueur bleue du voyage interspacial. A cet instant, son esprit était clair et sa volonté inébranlable. Arrivé sur Newdeun, le commandant insista pour débarquer dans un astroport non officiel dans les bas-fond de la capitale. Il n’oublierait jamais cette vision d’horreur. Des citoyens de Newdeuns, de toutes espèces, tentaient autant que possible de survivre. Un trodyyn s’agrippait si fort à sa caisse de ration de survie que ses ongles se déchiraient sur la surface métallique du caisson. Une humaine cherchait en pleurant son fils en parcourant les tentes des réfugiés affamés ou blessés. Toujours dissimulé sous sa cape noire, Corad se glissa parmi la foule alors que ses hommes vidaient les cinq croiseurs de tout le matériel médical et de toute la nourriture dont ils disposaient, seuls deux commandos restèrent près du commandant en assurant ainsi sa sécurité. C’est à pied que le commandant se rendit au Grand Temple de Newdeun. La montagne de marbre et d’or s’élevait toujours dans le ciel de la cité, aussi rayonnant qu’autrefois, illuminant les alentour de par son dôme étincelant. Le cœur de Corad se serra brutalement lorsqu’il vit des mendiants par centaine sur le parvis du Temple. Il se rendit alors compte qu’il n’avait sur lui ni argent, ni nourriture. L’esprit rongé de culpabilité, il avança parmi la foule avant d’atteindre une porte latérale. Mais une main noueuse et sale s’agrippa à sa cape, l’empêchant d’avancer. Un vieillard fixait Corad, sans dire mot. Son regard désespéré en disait plus long que n’importe quel récit. Dans son autre main, il serrait une photographie à moitié déchirée montrant une petite fille qui souriait dans un jardin florissant. Le visage d’habitude si froid du Commander s’adouci et il fut pris d’un sentiment jusqu’alors inconnu. Corad chercha ce qu’il pouvait faire pour cet homme mais rien ne lui vint à l’esprit. Cependant, il arracha lentement un anneau à sa main gauche et le tendit discrètement au vieillard. - Pour ta fille, murmura-t-il, fais-en bon usage. Puis Corad disparu derrière la porte du Temple. Il veniat à l’instant de se séparer de l’anneau familial des Dys Holor d’un prix évalué à celui d’une planète… Pendant plus d’une heure, Corad resta agenouillé devant l’autel destiné au dieu qu’il servait depuis tant d’année. On pu même distinguer quelques larmes couler le long de la joue du commandant. De cet échange privilégié avec le grand créateur, personne ne saurait jamais rien, mais Corad savait alors, que le destin de la galaxie allait bientôt basculer. Quelques heures plus tard, vêtu dans son uniforme blanc, juste l’anneau royal manquant à sa main, Corad Dys Holor siegait à l’assemblée galactique en compagnie de ses confrères commandant. En croisant du regard les derniers assaillants de Newdeun, Corad ne put s’empêcher d’être dégoûté par ce manque de respect. Lorsque son tour de parler vint, il s’avança sur l’estrade et prit la parole d’une voix forte et claire. "Commandants ! Certains d’entre vous me connaisse assez bien pour savoir que ces derniers jours m’ont plus qu’horrifiés. Je suis même outré de voir que dans d’autre sessions de cette assemblée, les assassins de Newdeun se complaisent à trouver une solution pour la galaxie qu’ils s’évertuent à brûler à petit feu. Attaquer, défendre, acheter et revendre ! Voilà tous les projets que cette assemblée a pour Newdeun ? Mais Newdeun n’existe plus ! Sortez dans les rues les plus pauvres et voyez de vos propres yeux. Ce symbole de l’alliance et de la galaxie que j’ai tant aimé, vous l’avez ravagés… Si bien qu’aujourd’hui se rattacher à ce symbole pour défendre un idéal n’est même plus crédible. Dans votre coin, vous parlez de gouvernement, de paix, de guerre ! Ce sont des mots ! Mais moi je parle d’autres mots, qui sont souffrance, violence et misère ! Je songe depuis un certains temps à ce que je pourrait faire de mon faible pouvoir dans cette galaxie… ce que je sais c’est qu’il n’est plus désormais sous la bannière d’un quelconque gouvernement. Je dépose ce soir même, la séparation officielle de mon empire avec le gouvernement et toute autre autorité galactique, d’où qu’elle puisse venir. Les séparatistes sont-ils des terroristes ? Certains le disent ! Mais si être un terroriste est regarder les choses en face sans se voiler la face derrière des manipulations de politicards corrompu, alors oui, je suis un séparatiste." Corad défia du regard tout les commandants présents. Un bon nombre trouveraient ridicule ou inutile son intervention, mais il ajouta tout de même avec une voix attristée : "J’invite tout commandant répondant à mes idées à prendre contact avec mes ambassadeurs afin de construire notre avenir ! Je reviendrais à cette assemblée quand je voudrais communiquer un message à mes anciens confrères." Corad se rassit dans son fauteuil, le regard perdu dans la masse des commandants. Ce qui devait être dit l’avait été, mais que diraient les autres ?… | ||
| Corad Respect diplomatique : 90 30/05 ETU 19:48 | Score : 4 Détails Au coeur de son cabinet privé situé dans les entrailles de l'Assemblée Galactique, le Commandant Corad Dys Holor feuilletait inlassablement une pile de dossier qui ne faisait que croître au fur et à mesure que son second lui en apportait de nouveaux.
Depuis l’annonce de sa séparation avec les autorités galactiques, l’idée d’un mouvement séparatiste avait évoluée dans l’esprit de Corad et le projet prenait peu à peu de l’ampleur. Bien sûr, l’idée aurait été plus simple s’il n’y avait pas eu tant de chose à prévoir et à bâtir avant de lancer le projet sur sa route. Un jeune homme en uniforme d’une vingtaine d’année arriva au bureau du commandant et déposa une boite métallique sur un coin du bureau. -Les voilà Commander, les datablocs contenant les informations demandées sur les commandants qui partagent votre idée. Je suis heureux de voire que votre projet a été reconnu à sa juste valeur et que certains commandants ont répondu à votre appel ! - Merci Kalawen… - Monsieurs, risqua le jeune caporal, puis-je me permettre une question ? - Allez-y Kalawen, répondit Corad avec un léger sourire adressé au jeune homme. - Eh bien voilà… avec les officiers, on se demandait… Pourquoi ne pas simplement créer une coalition ? Corad leva les yeux de ses dossiers et fixa le jeune caporal avec un regard paisible, comme celui d’un grand-père envers son petit-fils. Il répondit lentement : - C’est une bonne question !… J’y ai songé il y a quelques temps ! Mais une coalition fait partie intégrante du système politique de cette galaxie ! En créer une aussi rapidement aurait été une forme de soumission et d’acceptation silencieuse de la volonté de ces pitoyables gouvernements ! Bien sûr… avec le temps, la nécessité de créer une institution officielle comme une coalition se fera peut-être sentir, mais mon projet a bien d’autres bases ! L’honneur, la justice, la fidélité ! Et si nous parvenons à cela, la « coalition » ne sera pas nécessaires ! Ce qui nous attend, c’est une ligue libre et prospère ! Sans s’en rendre compte, Kalawen s’était assis sur le rebord d’un meuble et buvait les paroles de son supérieur. Celui-ci avait le regard perdu dans le vide et s’éparpillait lui-même dans un flot d’idées et de rêves ! Il se ressaisit et fixa avec humour la position du jeune officier qui se redressa immédiatement avec un sourire gêné. - Merci de vos explications Commander, fit-il avant de disparaître dans l’allée. Corad se tourna à nouveau face à ses dossiers et se replongea dans l’élaboration de son projet qui naissait peu à peu. Quand ? Il ne le savait pas ! Mais il avait au fond de lui l’intuition que cet embryon de Ligue Séparatiste avait de beaux jours devant elle ! | ||
| Corad Respect diplomatique : 90 15/06 ETU 10:03 | Score : 6 Détails Seul dans sa cabine de méditation, Corad fixait les étoiles qui balayait la verrière de la proue de son croiseur diplomatique. Il faisait machinalement tourner sa chevalière sous ses gants blancs et faisait quelques pas de temps en temps. Mais son esprit était alors tourné vers bien autre chose…
« Une communication extérieure en provenance du système Dinaro. » Fit une voix de jeune fille dans l’interphone. - Passez-la moi je vous prie, répondit Corad d’un ton amusé. - Pardonnez moi Commander mais il s’agit de barbares… - Il s’agit surtout de mes amis, répliqua-t-il avec un petit rire - Désolé… *Ah ces stagiaires ! * Le système Dinaro… Une peuplade de contrebandier établie dans un système lointain et inaccessible pour des petits vaisseaux. Corad se souvenait alors avec nostalgie des contes pour enfants d’un voyageur ancien qui s’était rendu sur Dinaro avec un vaisseau particulièrement pitoyable ! C’est le sourire au lèvre que Corad se plaça devant son écran de communication. Apparut alors sur l’écran un homme trapu, le visage quadrillé de cicatrices avec l’un des deux yeux qui était bionique depuis sa chute dans un nid de Ganfyyst. L’homme émit un rire semblable à un grognement et lança : - Oh… personne n’a encore tenté d’attentat Corad ? Tu me déçois, j’aurais espéré que tu dérange plus que ça ! - Sois patient Shak, mes petites bourrasques passent inaperçu mais la tempête arrive ! - Sérieusement, reprit Shak d’une voix rauque, combien espères-tu rassembler de commandant ? Ils ne sont attirés que par le fric… - J’en espère autant que possible. Je ne suis pas un contrebandier, je ne vise pas le chiffre, mais le but. Ceux qui me rejoindront le feront par idéal, pas par intérêt. - Mon dieu, vous comptez donc être quatre dans votre coalition ? ricana le mercenaire. - Pas une coalition crétin, il s’agit d’une ligue… et je… - ...Bref, on s’en fou de ta coalition, je viens te parler espionnage, reprit Shak d’un ton plus sérieux, j’ai dans un hôtel cinq espions à toi retenu comme prisonniers… enfin, comme hôtes disons. Quand tu aura finit de m’espionner, tu me dira combien tu me les rachète. Corad éclata de rire face à un Shak qui ne comprenait plus grand chose. Le commandant finit par lâcher entre deux petits rire : - Je te les rachète contre les huit que j’ai à toi depuis hier soir ! - Oh… je vois… soit… Le mine défaite, le contrebandier accepta le marché et salua son vieil ami. - A bientôt Corad, tâches de remuer cette assemblée ! On ne t’y voit plus ! - On y arrivera vite ! A bientôt ! Toujours en souriant, Corad alla se rasseoir dans un confortable fauteuil. Il se servi un verre de Bierre Comoniène et tenta de se reposer, laissant le seul vrombissement léger es moteurs bercer son repos. Quelques heures plus tard, alors que son cargo faisait toujours route vers la capitale, Corad reçu par hypertelex un message de sa planète mère. Les chantiers étaient prêt ! Enfin ! Chassant ces pensées pour le moment, le commandant se dirigea vers le pont où l’attendait son capitaine dévoué, le jeune officier récemment promu, Kalawen. - Nous arrivons, Commander. - Bien Ca.. enfin capitaine. Le sortie de l’hyperespace dans l’orbite de Newdeun se fit sans problème mais il avait sous les yeux un spectacle qui confirmait ses plus noires pensées. Le croiseur diplomatique de Corad et ses deux frégates d’escorte semblait alors être des fourmis dans cette véritable arène de vaisseaux. Des croiseurs par milliers naviguaient autour de la planète, certains se tiraient dessus de temps à autre. Tout cela était bien triste… - Préparez l’atterrissage dans les quartiers 5-44-16, ordonna Corad. - Commandant… nous avons un problème… En effet, quatre croiseurs lourd faisaient front à la flottille de Corad. Les mastodontes d’aciers leur barraient la route. Corad se précipita sur la console de communication et lança un appel : - Ici le commandant Dys Holor, veuillez quitter notre trajectoire. - Pas de réponse monsieur, répondit le jeune officier. C’est alors qu’une salve ionique déchira l’espace. Sans avoir le temps de réagir, une des frégate d’escorte se brisa en deux, touchée au niveau de la coque. Les débris tombèrent lentement brûler dans l’atmosphère. - Levez les boucliers, armez les torpilles, ils rechargent ! hurla Kalawen, nouveau tir dans une minute ! La seconde frégate avait, elle, perdue une bonne partie de son bouclier sous la puissance de l’onde qui avait frappé sa sœur jumelle. La panique avait pris tout les équipages. Des capsules de sauvetages fusaient vers la planète alors que l’alarme retentissait dans le croiseur diplomatique. - Nous sommes en mission diplomatique, cessez le feu immédiatement ! cracha Corad dans la console. - Vous…n’avez… pas… à…être…ici… répliqua une voix grave. - Salaud , hurla Corad, Evacuez les vaisseaux ! Tout le monde au point de rendez-vous 6 ! - Votre navette n’est pas prête monsieur, répondit Kalawen d’une voix plaintive ! - T’occupes, je pars en chasseur, évacue et casses-toi vite ! Un second tir vint alors réduire en poussière la seconde frégate qui était presque vide. Le bouclier du croiseur diplomatique se dissipa sous la violence du choc voisin et une brêche s’ouvrit dans la coque du bâtiment. Corad attrapa un blaster et un communicateur qu’il accrocha à sa ceinture avant de partir en courant dans les coursives. L’évacuation était presque terminée, seuls restait encore une dizaine d’officier qui embarquait sur une navette. Corad les encouragea d’un signe de tête et se jeta dans un chasseur léger. Il enfila la combinaison de vol et en relia les circuits à l’appareil qui décolla instantanément. Le petit chasseur bleu s’en alla alors du hangar en feu, direction Newdeun. Slalomant entre les salves de turbolaser, Corad parvint à passer la ligne des quatre croiseurs. * C’est plus de mon âge ça ! * pensa Corad lorsqu’il évita de justesse de heurter une débris. Le commandant pensait avoir éliminé ses poursuivant lorsque le radar s’agita. Deux torpilles à 6 heure. Retrouvant soudainement la souplesse d’autrefois, Corad piqua du nez avant de faire demi-tour dans un looping parfait. Face aux torpilles qui arrivaient à 1 km, il arma ses laser et fit feu sur les deux fusées qui explosèrent trop facilement. Un sourire léger sur les lèvres, il retourna sur Newdeun où il se posa dans un petit astroport calme. Quelques heures plus tard, il était face à un petit homme chauve à qui il remettait une somme d’argent. L’installation du quartier général de la Ligue serait prêt dans deux jours…S’il était encore vivant… | ||
| Corad Respect diplomatique : 90 17/06 ETU 13:54 | Score : 0 Détails Enfin ! Après tant de jours d'attente, le quartier général de la Ligue étaient prêts. La plateforme de communcation était parfaitement opérationelle. Les plans classés sur le bureau de Corad s'empilaient alors jusqu'au plafond mais le commandant souriait. Enfin, tout cela était achevé... ou alors débutait !
Corad bippa un de ses gardes et dit dans l'interphone : " Préparez-moi un transport, je me rend à l'assemblée ! Il est temps de rassembler les commandants de la vraie démocratie !" Quelques heures plus tard, Corad embarquait dans sa navette qui l'emmena jusqu'à l'assemblée. Ses mains tremblaient, mais son regard semblait décidé. C'était maintenant que tout se jouait ! ( => à suivre dans "la ligue séparatiste indépendante") | ||
| Corad Respect diplomatique : 90 21/07 ETU 11:48 | Score : 6 Détails Bien des lunes plus tard, le Commandant Corad regardait d'un air triste le fond de son verre presque vide. Sur le pont de l'Acclamator, il ne disait plus rien, sombrant dans une dépression sans précédant.
Ses flottes étaient attaquées, ses anciens alliés lui faisaient à présent face. Sa Ligue avait sombré en même temps que la puissance impériale de Corad. Quelques unes de ses flottes ripostaient sur les ennemis sans même vraiment savoir qui ils étaients. " Commander, nous venons de recevoir trois messages de soutien de vos anciens compagnons d'armes. Ils se disent prêts à vous soutenir. " Emergeant du mieux qu'il pouvait, l'esprit emprisonné dans l'alcool, Corad bafouilla : "Ben tant mieux ! Barrez-vous ! Préparez notre flotte ! - Où allons nous commandant ? bredouilla le jeune officier - Faire payer les traitres..." Comprenant le sens véritable de ceci, l'officier s'inclina et distribua les ordres. La flotte vira, et disparu dans l'hyperespace. La guerre était déclarée et le Commander retrouvait peu à peu ses premiers instincts... |
Pages : 1
Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > Une galaxie sombre, un homme se lève...