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[RP] Famiglia Ex Morte

Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > [RP] Famiglia Ex Morte

Pages : 1 2

Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


28/05 ETU 00:28
Score : 14 Détails
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Assemblée Galactique.
Tard dans la Nuit

Les discussions habituelles régnaient ...
Projets d'un hypothétique gouvernement ...
Partisans de la Démocratie contre ceux du despotisme ...
Discussions d'ordre général sur la censure ...

Soudain, la double porte de l'hémicycle s'ouvrit,
les deux battants claquèrent sinistrement.
L'éclairage de la salle avait fortement diminué.
la porte semblait telle un halo de lumière.

Trois silhouettes immobiles se distinguaient dans l'embrasure
Elles s'avancèrent d'un même pas, dans l'obscurité.
Cependant, on n'entendit les pas que de deux personnes.

Mais quand elles apparurent dans le cercle de lumière
dessiné par le seul plafonier encore en fonctionnement.
Ce fut bien trois commandants qu'il y avait.

A droite était le démon/mandalorien Renato Mandalore.
Au centre se tenait l'Assamite Arigliano Arguello.
A gauche Kimimagio scrutait l'Assemblée d'un oeil sombre.

Arigliano Arguello fit un pas en avant.
Il embrassa du regard l'ensemble des commandants présents
puis il prit gravement la parole.



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" Signore e signori, buona serà.


Si mes frères, Renato Mandalore et Kimimagio, et moi-même
sommes venus ici sta serà, c'est en vue de vous annoncer
la présentation officielle de la Famiglia Ex Morte.

Cela correspondrait dans la lingua commune à une coalition.
Mais à ce terme disgracieux et réducteur, je préfère celui
de Famiglia, plus représentatif de nos ideaux.
Laissez-moi vous la présenter.

Vous comprendrez que je ne dévoile pas ici aux non-initiés
notre Charte qui constitue à nos yeux un document sacré.
Dans la Famiglia, jurer sur la Charte, c'est mettre sa vie
en jeu.


En revanche, voici nos idéaux que tout membre s'engage à respecter:

Honneur: La parole est sacrée, la transgresser est un péché mortel.

Loyauté: La Famiglia est sacrée, lorsque l'on y
rentre, seule la mort peut nous en arracher.

Egalité des Sexes et des Races: La démocratie
n'existe pas dans la Famiglia, la promotion s'effectue
uniquement selon le mérite des commandants et leur
investissement personnel

Fraternité: La solidarité et l'entraide
doivent être vos maîtres mots. Aider militairement ou économiquement
un Fratello est indispensable

Respect: la Famiglia possède une réputation
à tenir: chacun de ses membres doit porter un respect sincère
à tous les autres commandants.

Secret: Les Affaires de la Famiglia ne concernent
qu'Elle et ne doivent jamais être divulguées.

Et enfin et surtout, l'idéal

Indépendance: La Famiglia se déclare indépendante
de toute politique menée en Origine.
Sa liberté ne peut être réduite en aucun cas.
La Famiglia est une entité souveraine et indépendante sur
son territoire.


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Arigliano marqua une pause.
Le temps pour les commandants d'assimiler ces informations.
Il se tourna vers ses deux frères
Et un sourire fugace éclaira son visage.
Il reprit:



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" Renato Mandalore, Kimimagio et moi-mêmes siamo
les Trois Parrains de cette Famiglia et ce statut ne
peut nous être contesté par nessuno.

Deux petites précisions également:

Primo: La Famiglia compte lancer le système des Pactes
avec d'autres coalitions, pactes qui pour l'instant sont:
Pacte de Non-Agression
Pacte d'Entente Commerciale
Pacte de Défense Commune
Pacte d'Alliance Totale

Toute demande devra être envoyée à l'un des Trois Parrains
par voie X-Com.

Secundo: s'attaquer à un comandante de la Famiglia,
Parrain comme simple membre,
c'est s'attaquer à tutta la Famiglia.


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Un silence marqué et significatif.



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"Je m'occuperai de la représenter en cette Assemblée.
Il n'est pas nécessaire de vous dévoiler les rôles de
Renato Mandalore et de Kimimagio.

La démocratie ne règne pas en la Famiglia, le racisme non
plus. Nous acceptons toutes les races existantes sans aucune
distinction et avec la même considération.
Seuls les mérites de ses membres influent sur leur évolution
au sein de la Famiglia.

Les buts de la Famiglia et sa position politique concrète?
Forse, vous les connaîtrez en temps utile.
Non è bisogno de transgresser le Secret.

Pour intégrer la Famiglia, il est d'abord nécessaire
de me contacter par X-Com. Toute autre forme de demande
ne sera pas prise en compte.
Gardez à l'esprit que c'est un choix déterminant pour
votre futur en Origine.

Siamo pronti à ascoltare vos remarques et questions
sur la Famiglia soit ici-même, soit par Message Privé.
Ma les pregunte devront être présentées avec soin sinon
nous ne les traiterons pas.

Nous réutiliserons sans doute cette salle pour vous
donner à nouveau de nouvelles informations concernant
la Famiglia.

Vi salutamo tutti."


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Arigliano Arguello fit un pas en arrière et revint
se poster entre Kimimagio et Renato.
Un étrange trio: un pur Démon, un batard Mandalorien/Démon
et un Vampire Assamite.
Ils discutèrent quelques secondes à voix basse puis se
serrèrent la main en ayant un demi-sourire sombre mais
sincère.
A les voir ainsi ensemble, il était clair qu'ils avaient
traversé ensembles nombre de cauchemars qui les avaient
soudé les uns aux autres.
Ils se tournèrent à nouveau vers les autres commandants,
saluèrent puis allèrent prendre un siège dans un des recoins
les plus sombres de la pièce.



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Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


30/05 ETU 23:36
Score : 7 Détails
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***** Extrait d'un enregistrement audio de conversation dans une des salles de l'Assemblée. *****

Le son grésille. Puis on entend indistinctement des pas. Environ six à huit personnes. Peut-être beaucoup plus, on ne sait. Les voix sont d'abord inaudibles. D'après la forte résonance, la pièce est petite et fermée.
Puis, la qualité s'améliore, on arrive à reconnaître les voix et à suivre la conversation.


"-Renato: Alors comme ça, on a reçu des menaces de mort. Qui visaient-elles ?

-Kimimagio: un peu tout le monde: toi, Arigliano, L'Ombre, La Douce, ...

-Renato: Mamma mia ! non è possibile. Et combien ont été sérieuses ?

-Arigliano Arguello: Deux, en fait ! Quale que te concerne et celle à mon encontre. Mais ils ont posé un compromis dans ton cas."

Des murmures mécontents. Une agitation règne puis le niveau sonore diminue jusqu'à un silence, brisé quelques secondes ensuite.

-Kimimagio: avant de tout refuser en bloc, faut peut-être ... étudier un petit peu ce qu'ils ont proposé, non ?

-Renato: une non-agression avait été décidée avec certains d'entre eux mais ils l'ont brisé et j'ai eu la preuve qu'au moins l'un d'entre eux voulait ma tête.

-Arigliano Arguello: Et tu as eu la mauvaise idée de survivre. Je sais que tu as décidé de stopper les hostilités, Fratello. Mais quant à moi, ... Je ne sais pas encore, je n'ai pas eu de réelles satisfactions de leur part même si certains semblent avoir un sens de l'honneur poussé ... Je t'avoue que je suis prêt à ..."


La conversation se brouille. Puis, on entend une indication comme quoi une heure a passée et une voix mécanique dit: coalition Famiglia Ex Morte.


"-Arigliano Arguello: j'ai présenté la Famiglia il y a quelques jours à l'Assemblée. Mais j'ai l'impression qu'on nous prend pour ce que les humains appellent des tyrans.

-Kimimagio: T'as dû foirer un truc. Tu sais qu'il faut tout expliquer aux humains pourtant ... Le concept qu'on essaye de créer est très ... délicat.
Il n'a pas encore fait ses preuves ...
Le nouveau effraie ... Tu le sais bien ...

-Arigliano Arguello: lo so, lo so. Je sais, je sais.
Mais je croyais qu'en montrant nos idéaux réels d'Honneur, de Fraternité, de Secret, d'Egalité des Sexes et des Races, d'Indépendance, on ne nous prendrait plus pour des despotes mais j'ai dû me tromper.

-Renato: Peut-être ... et peut-être pas ! Arigliano, tu semblais soutenir Arés envers et contre tous or nous savons tous ici que ce n'était pas ton intention. La Famiglia est indépendante de tous, y compris d'Arés.

-Une Voix: D'ailleurs, c'est pour cela que je suis avec vous. La Fraternité ! Beaucoup en parlent ! Peu la montrent. Parrain, Vous avez eu le courage de montrer vos idées, tout en sachant qu'elles ne s'accorderaient pas avec les autres. La Famiglia recherche des Frères, certes, mais pas à n'importe quel prix.

-Kimimagio: Il marque un point là. Arigliano ! Continuons comme cela. Nous savons ce que nous recherchons.
Et ce sont des gens motivés dont nous avons besoin ! Pas de simples figurants.

-Renato: Il faudrait maintenant dire cela à l'Assemblée mais je ne vois pas comment amener cela en douceur.

-Arigliano Arguello: Oh, pour cela. Vedi.

-Renato: Ah d'accord. Tutta l'Assemblée est sous surveillance audio ... Bene"

On entendit un silence, des bruits de pas qui s'approchaient, on entendit un grésillement puis un horrible larsen qui perdura deux à trois secondes. Il n'y eut plus aucun son.


***** Fin de l'extrait *****

Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


04/06 ETU 20:58
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Grimoire des Origines

Livre LXVI: Vampire
Chapitre 9: les Assamites.
Lignes 1 à 5


Et Caïn tua Abel. Maudit par Dieu, il devint
le Primus, le Premier Vampire.
Selon la légende, il créa la Génération 0 des Vampires et le
premier d'entre eux fut un Assamite.
Sa Race fut maudite par Dieu et le Sang de ses congénères
lui devint tel un poison mortel. La Malédiction ...



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Dans les couloirs de l'Assemblée, les bruits de deux
personnes qui marchaient se firent entendre.
La vue en montrait trois.
Un pur Démon, un Démon/Mandalorien, et un Vampire.
Ils marchaient côte à côte, discutant à voix basse.
Puis brusquement, un mouvement se fit sentir.
Six autres personnes déboulèrent, l'arme au poing, et les
encerclèrent.
Sur les blousons des 6 assaillants, on voyait une marque
étrange, un cercle orné d'une croix qui tranperçait un
coeur sanglant.
Ces 6 personnes braquaient nerveusement des blasters sur
les nouveaux arrivants et un tenait une arbalète à pieux de
bois.
L'un d'eux s'approcha du Vampire.



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" Tu ne t'échapperas jamais. Nos yeux sont partout.
Tes Frères sont des abominations.
La Race des Hommes est en péril, nous ... "


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Il ne put jamais finir sa phrase. Le poing de Renato Mandalore
vint le percuter en pleine face, lui enfonçant le nez dans
le cerveau.
L'homme s'étandit de tout son long raide mort.
La scène suivante sembla se dérouler au ralenti malgré la
grande rapidité des gestes.
Arigliano Arguello lança un couteau militaire dans la gorge
d'un des hommes et, avec une rapidité et une économie de
mouvement incroyables,
il dégaina un 357 Magnum et tira à bout portant sur un autre
homme, lui faisant exploser la cervelle.
Kimimagio, en moins d'une seconde, sortit deux blasters et
en envoya deux autres ad patres
Renato Mandalore souleva l'homme qui tenait une arbalète
avec un seul bras et lui flanqua un coup de boule sur le
crâne, le tuant sur place.
Il lâcha le cadavre.
Un silence étrange se fit.
Puis, des pas claquèrent sur le marbre du couloir.
Trois personnes arrivèrent, parmi elles se trouvait Nell
et Vincenzo Rimi.
Celui-ci contempla le carnage avec un sifflement d'admiration.
Renato parla:



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" - Renato: Putain de BORDEL, ça en fait 6 autres
depuis ce matin.
- Arigliano: Ceux-là n'étaient pas des soldats.
C'étaient des gamins.
- Kimimagio: T'as eu raison de conjuguer au passé
décomposé. Celui qui s'est pris la tête avec Renato aura
une sacrée migraine.
- Vincenzo: Mais qu'est-ce qu'ils foutaient ?
On ne tente pas de buter trois non-humains pour le plaisir."

Un silence nerveux.
Puis Arigliano soupira.


" Cette Malédiction me poursuivra longtemps encore.
Hier, l'un d'eux m'a envoyé un holo, me "suggérant" d'abandonner
la politique à Origine. M'annonçant que des commandants bien
placés me retrouveraient et me feraient la peau.
Putain de malédiction. PORCO DIO !"

Il avait hurlé le Blasphème dans sa langue natale.
Dieu ... avait-il eu besoin de punir toute une descendance ?
S'il avait créé la différence, avait-il oublié de créer la
tolérance ?
Renato Mandalore et Kimimagio connaissaient cela
aussi, ils avaient reçu le même message.
Victimes de la même chose:
La Malédiction des Origines.
athéna
Respect diplomatique : 97


05/06 ETU 01:29
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du fond du couloir dans l'obscurité sortie une commandante, il s'agissait d'athéna.
au fur et à mesure qu'elle s'approchait des non-humain un aura protecteur l'entourait et s'elargissait.


elle dit de sa voix douce et calme:

-bonjour cher amis, je vous que vous ne pouve plus vous passez du sang mais bon je vous aime bien.

puis elle leva les bras au ciel et recita une invacation de la grèce antique.

une fois cette invocation finie,les 6 hommes se relevèrent,

elle leur fis jurer de ne plus jamias s'attaquer a des commadants dont la race et différente.

à la difference des religions vénérant un seul dieu, les religion avec une multitude de dieu dont beaucoup plus ouverte.



une fois le sermon fini, elle partie boire un verre à la taverne galactique.




Nell
Respect diplomatique : 38


05/06 ETU 15:42
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Nell avait observé la commandante Athéna,
un sourire aux lèvres.
Croire ainsi en la bonté de l’Homme lui était devenu impossible.

Les démons étaient peut-être sanglants
mais ils n’étaient pas traîtres.
Conscient de leur force,
ils n’avaient pas besoin de recourir à des stratagèmes perfides.
A ces pensées, elle ressentit un nœud à l’estomac
et préféra revenir aux faits d’aujourd’hui.

Elle fixa Arigliano, Renato et kimimagio.

« Je soupçonne fortement un de mes hommes d’être mêlé à tout cela.
Il pense certainement obtenir des informations à votre sujet. »

Elle secoua la tête de dépit.

« Je le ferais parler, mais je ne pense pas qu’il possède des données importantes,
ce n’est qu’un homme de main. »

Son regard se fit plus inquiet.

« Six de plus… »

Elle baissa les yeux.
La malédiction…souvent ce terme était employé, mais jamais expliqué.

Nell était d’un naturel curieux,
mais elle avait préféré laisser de côté ce trait de caractère
et n’avait pas osé poser de questions.

« Quel carnage ! » Finit-elle par lancer froidement,
ce qui surpris les autres commandants.

« Il faut que cela cesse… » Ses derniers mots furent à peine audibles
et s’adressaient plus à elle-même.
Vincenzo Rimi
Respect diplomatique : 362


08/06 ETU 18:23
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Base désafectée,planète inconnue.

Vincenzo était dans l'ombre.Le sol humide était parcouru à quelques endroits d'impacts de blasters.
Cinq hommes entrèrent à leur tour et en virent pas Vincenzo.Celui ci entra dans la lumière."

"Buongiorno chers amis!"

Les hommes braquèrent leurs blasters vers lui.
Vincenzo eut un sourire désabusé.

"Allons allons,c'est comme ça que vous traitez un ami?"

Un des hommes remua.

"On te connais même pas,on fait pas confiance aux informateurs inconnus.Qui nous dis que c'est pas un piège ou que tu avs aps nous balancer."

Vincenzo haussa les épaules.

"Sur ma planète,il y a un proverbe:Nun sacciu, nun vidi, nun ceru; e si ceru, dormivu.
-Et ça veut dire?
-Je ne sais rien, je n'ai rien vu, je n'étais même pas là et si j'y étais, je dormais
-Joli proverbe,alors ces infos.
-Bien bien,vous souhaitez mettre la main sur Arigliano Arguello,Renato Mandalore et Kimimagio.je connais le moyen de les tuer et ou ils sont à chaque moment."

Le chef se pencha d'un air intéréssé.

"Et combien tu vas nous faire payer?
-Rien,je me plais à la destruction de démons.
-Ahah!Donne moi l'arme et l'holocarte
et tu ne seras pas déçu.
-Je veux bien vous croire,tenez ça."


Vincenzo leur tendit une malle que le chef prit.

"Ne l'ouvrait pas tout de suite surtout,je vais chercher l'holocarte dehors,c'était ma garantie vous comprenez...
-Vas y,mais je préfère que tu sois accompagner.
-Je retrouverai le chemin."

Vincenzo sortit de la base.


***********************************************************


Une fois à l'extérieur,il sortit une petite télécommande et appuya d'un geste bref.
La bombe dissimulée dans la malle explosa et toute la base fut ravagée.Vincenzo soupira.

"C'était trop facile,quel bande d'incapables."

Il sortit de sa poche le datapad contenant diverses infos sur ceux qui en voualaient à ses amis démons.
Il avait toujours sut que ses talents de pickpoket pairaient un jour...

Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


14/06 ETU 00:39
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Arigliano repensa aux 15 premiers versets du chapitre IV du récit
de la Genèse de la Bible.
Les versets qui étaient le point de départ de la Malédiction
des Origines.
A côté de lui, Renato Mandalore et Kimimagio étaient silencieux.
Il regarda Nell et Vincenzo plus quelques commandants qui se
trouvaient là.
Il resta silencieux un bon moment puis il parla d'une voix
presque méchanique:



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"Genèse IV.12:
Quand tu cultiveras le sol, il ne te donnera plus sa
richesse. Tu seras errant et vagabond sur la terre.
Genèse IV-15:
L'Éternel lui dit: Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait
vengé sept fois. Et l'Éternel mit un signe sur Caïn pour que
quiconque le trouverait ne le tuât point.

Selon une traduction extrême de la Bible, Caïn aurait
été à l'origine de tous les peuples de couleur noire qui
seraient ainsi maudits par Dieu lui-même.
Le racisme justifié par la Bible, n'est-ce pas fantastico ?"


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Il eut un sourire ironique, acide, terrible.
Il prit son inspiration et reprit.



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" Si cette interprétation est absurde, voici ce qui en
revanche, concerne la Malédiction.

Après avoir été banni, Caïn erra sur Terre.
Mais la marque que Dieu lui avait infligée était bien plus
qu'un simple châtiment physique.
C'était quelque chose qui s'insinuait plus profondément en lui,
s'infiltrant dans son sang, le transformant du tout au tout.
Petit à petit, en même temps que se déroulait cette
métamorphose, Caïn ressentit un besoin nouveau. Quelque chose
de grisant, d'indispensable, de vital.
Un jour, en s'approchant d'un homme, il ne put contrôler
son besoin et lui suça le sang, parachevant ainsi sa
métamorphose en Vampire et inaugurant la Malédiction.
En effet, depuis cet événement et selon les légendes, il
sembla développer toutes les caractéristiques de la
Malédiction

Caïn fut le premier Vampire. Celui que nous nommons le
Primus ou encore le Mythique car nombre de jeunes Vampires
doutent de son existence.
La seule preuve que nous possédons de lui est une ancienne
gravure le représentant avec la Marque sur le front,
s'attaquant à quatre personnages encapuchonnés.

S'ensuit l'histoire des Clans Vampires que je raconterai
plus tard. Ce qu'il faut retenir, c'est que l'apparition
des Clans dissocia la Malédiction du fait d'être Vampire "


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Arigliano marqua un temps d'arrêt.



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" En effet, Le Clan Assamite est le seul touché par cette
Malédiction. Ses membres sont les seuls à posséder la marque
de Caïn. Ils sont les seuls à ne pas pouvoir pratiquer la
Diablerie, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent se nourrir du sang
d'autres vampires,ce sont également les seuls à pouvoir
disparaître totalement dans l'ombre ou qui peuvent se
déplacer complètement silencieusement, ce qui en fait de
parfaits assassins.

Et cela, personne ne l'explique.

Ce sont également les seuls à être rejetés des communautés Vampires
et des Hommes à la fois. Ce sont les seuls à avoir été
principalement traqués par l'Inquisition.

Je ne saurai vous expliquer tous les tenants absolus de
cette Malédiction car elle me dépasse.
En revanche, voici ce que j'ai constaté:

- La Marque de Caïn apparaît sur quiconque, homme ou démon,
fréquentant trop longtemps un Assamite. Mais le processus
est réversible: Kimimagio et Renato choisirent cependant de la garder
et de devenir, eux-aussi, Maudits.
- Les Maudits développent également d'inquiétantes capacités
pour le combat rapproché et peuvent devenir fous de rage lors
d'un combat et tuer inconsciemment leur adversaire si le
combat s'avère trop ardu.
Ca peut être gênant ...
- Ou alors, les Maudits développent une capacité spéciale,
innée, qui devient poussée à son paroxysme.
Pratique ...
- Les Maudits se déshumanisent avec le temps. La Marque de Caïn
transforme leur sang et ils finissent par ne plus raisonner
comme le font les êtres de leur race initiale.
- Les Maudits n'évoluent plus mentalement
après avoir été frappé. Ils gardent les idéaux qu'ils
avaient avant de devenir Maudit.
- Si elle est réversible au départ, au fur et à mesure du
temps, le processus devient sans retour.
- Les Maudits sont bizarrement rejetés voire
traqués partout où ils vont par les populations qu'ils
rencontrent.
Ils deviennent symbole de peur et de cruauté
Ils deviennent au mieux des objets de curiosité, au pire du
combustible pour bûcher.
Une Inquisition spéciale a même été créée, contre ce qu'ils
appellent eux-mêmes La Malédiction des Origines

Voila ce que mon expérience m'a révélé.
C'est partiel mais il y a aussi des événements inquiétants.
Mon Parrain Vampire est mort dans de terribles convulsions
alors que tout était normal. Tandis que d'autres Assamites
meurent sans "souci" particulier, d'autres sont frappés par
un mal terrible qui les terrasse.

Aucune explication rationnelle n'a été trouvée.
C'est pourquoi nous poursuivons notre quête de la découverte
de cette Malédiction, car il n'y a rien de pire
que de ne pas savoir ce pour quoi nous sommes réellement
traqués et pourquoi nous pouvons crever d'une minute à l'autre.

Mais il semble que dans ce domaine, l'Inquisition des Origines sache justement quelque chose que j'ignore."


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Il devint subitement silencieux, comme s'il
se rappelait d'étranges souvenirs.
Du genre de ceux qui vous flanquaient des frissons dans le
dos une nuit entière ...
Il discuta à voix basse avec les commandants qui l'entouraient.
On vit à un moment qu'il montrait la marque qu'il portait sur
la joue.
Renato portait la même
Ainsi que Kimimagio
Trois Maudits, unis dans leur Sang par-delà leurs différences.



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Nell
Respect diplomatique : 38


16/06 ETU 17:14
Score : 6 Détails
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role play intéressant : 6
 
Nell resta silencieuse et comprit pourquoi il avait été
difficile de parler de cette Malédiction.
Ses jambes tremblaient légèrement et elle dut rassembler
ses forces pour ne pas céder sous son poids.

Elle se surprit à se demander au bout de combien de temps
la Marque de Caïn pouvait apparaître.

Machinalement, elle passa sa main sur son cou et sentit une légère brûlure.
Depuis quelques temps, elle avait remarqué cette marque qui se dessinait
progressivement en face de celle brodée sur son col.

Elle n’y prêtait attention que lorsque la douleur était insupportable.
Ce qu’Arigliano venait de révéler répondait à plusieurs de ses questions.
Elle ne savait pas encore si elle était soulagée de connaître son origine,
ou effrayée par ce qui l’attendait.

Elle secoua la tête :
« Il y a plus important. Je réfléchirais à cela en temps voulu » pensa-t-elle.

Lorsqu’elle s’aperçut qu’Arigliano l’observait, elle enleva sa main rapidement.

« La Malédiction vous est certes peu connue,
mais nous ignorons tout de l’Inquisition des Origines
si j’en crois vos paroles. »

Par où commencer ? Comment découvrir une organisation qui, jusque là, n’était que mythe ?

« J’ai déjà lancé quelques recherches… »

Il n’était pas nécessaire de leur préciser qu’elle avait également ressorti
de vieux grimoires et bibles anciennes retrouvés dans un coffre
dissimulé sous quelques centimètres de poussières.

« J’ai également laissé en évidence des informations filtrées
sur mon bureau afin que le fameux espion les communique.
Maoro doit l’interroger, nous en saurons plus dans quelques heures. »

Soudain, elle ressentit une douleur insoutenable.
Son origine provenait de la marque mais elle se propageait
dans son corps et elle crut bientôt que sa tête allait exploser.

Elle avait fait un pas en arrière et appuyait fortement ses mains
sur ses tempes ce qui expliquait sans doute le regard étonné des autres commandants.

« Ce…ce n’est rien. Migraine passagère. »

Elle reprit ses esprits et tenta de réfléchir posément à la situation.

« Avez-vous ne serait-ce qu’une petite idée d’un lieu où
les membres de cette Inquisition se retrouvent ? »

Elle se tourna vers Vincenzo.
« Avec tous ceux que tu fréquentes, aucun n’aurait mentionné un rassemblement inquiétant ? »

Elle marqua une pose.
En admettant qu’ils se retrouvent dans un lieu particulier,
ils ne vont certainement pas se coller une pancarte !

Elle leva les yeux au ciel.
Elle était fatiguée, avait mal à la tête et son cou la brûlait.
Ce n’était pas les conditions idéales pour démasquer une alliance aussi importante.
Vincenzo Rimi
Respect diplomatique : 362


17/06 ETU 12:43
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Nell se tourna vers Vincenzo.

« Avec tous ceux que tu fréquentes, aucun n’aurait mentionné un rassemblement inquiétant ?"

Nell n'avait pas l'air très en forme.Vincenzo la fixa un instant avant de dire.

"Eh bien,en fait si.Un de mes agents a infiltré une ancienne réunion,il y a 5 jours.Il m'a tout raconté et s'en ai sortit de très peu."


**********FLASHBACK**********


Une silhouette sombre glissait silencieusement entre les murs.Le batiment ancien,était de pierre.Une caractéristique très rare depuis l'invention du Duracier.
Vu du ciel,le batiment était à moitié caché par les arbres,mais sa forme en croix était facilement reconnaissable.L'homme qui se nommait Massimo Brugio était un agent Rimien.Vétu d'une bure et d'une capuche,les traits de son visage étaient cachés par l'ombre.
Il était arrivé devant une lourde porte de chêne.Massimo s'immobilisa,guettant le moindre bruit.Seule le clapoti des gouttes d'eux tombant au sol se fit entendre.Il poussa la porte et se retrouva dans une pièce rectangulaire au centre du batiment.D'immenses voutes avaient étés creusées dans la pierre.Les piliers immenses soutenant les fondations,étés recouverts de symboles et de lettres anciennes.


Entrant tous par des endroits différents,10 personnes encapuchonées allèrent s'asseoir à la table de marbre au milieu de la pièce.Massimo les imita.
Un des nouveaux arrivants,qui devait être le chef,parla.


"Mes chers amis,enfin nous allons accomplir la tâche pour laquelle nous avons étés créés.les démons sont traqués,chaque jours ils meurent mais certains résistent.
Nous vaincrons!Nous rendrons la puretée à notre galaxie!
Le Pur cauchemard vaincra et détruira les hérétiques!"

Massimo se redréssa,interéssé.Cette information vallait de l'or.

"Le projet est tenu secret mais avant tout,le seigneur divin m'informe qu'un traitre se cache dans nos rangs!"

Le chef hurla ses derniers mots.Tous les hommes se regardèrent et sortirent des dagues.
Au grand désespoir de Massimo,le chef pointa un index accusateur vers lui.


"C'est lui!Tuez l'espion!"

En voyant les autres se ruer vers lui,Massimo songea qu'il avait bien fait d'emmener plus que l'équipement habituel.
En quelques secondes,il sortit une grenade fumigène et le fit exploser.


Il mit des lunettes infra-rouges et courut vers la sortie.On lui barra la route,mais il sortit un blaster silencieux et abattit son opposant sans détails.

Arrivé dans le couloir,il se précipita vers la zone d'évacuation.Un chasseur devait l'attendre.Le chef se rua d'une force inhumaine sur lui courant plus vite et marchant quasiment contre les murs.Il rattrapa Massimo juste devant l'entrée principale.Celui ci sortit un poignard de combat et els deux hommes commencèrent un duel à l'arme blanche.Les autres étaient bientôt arrivés en renfort.massimo esquiva un coup vertical et continua sa fuite.Alors qu'il grimpait dans son cockpit,le chef lança sa dague sur lui.Elle l'atteignit à la jambe et Massimo décolla avec difficulté.Il programme un saut hyperspatial vers la base rimienne la plus proche.



**********

FIN DU FLASBACK
**********


Vincenzo acheva son récit et après un long silence,reprit la parole.

"La dague était empoisonnée,Massimo est mort à l'hopital hier,après tout m'avoir raconté."

Vincenzo était soucieux.Leurs adversaires n'étaient pas disposés à laisser de traces.
Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


25/06 ETU 21:30
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A l'annonce de la mort de Massimo, Arigliano prit conscience
de quelque chose:
il n'avait pas été découvert par hasard !
Massimo avait été formé dans la Famiglia, il avait mené à
bien six missions d'infiltration sans être démasqué
Cela ne pouvait signifier qu'une chose: on l'avait vendu !
Et la taupe devait être sacrément haut placé pour pouvoir connaître
son identité ...



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"- Vincenzo, qui était au courant de la mission de Massimo ?
- Pas grand monde. La cellule 4 en fait.
- Convoque les tous ! Les Parrains et moi, habbiamo qualque
questions à leur poser."


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Un silence marqué et significatif.
Ce qui fut dit fut fait.
A l'argumentation frappante de Renato répondait la force
tranquille de Kimimagio tandis qu'Arigliano faisait montre
d'une diplomatie persuasive de bon aloi.
Afin de maximiser l'efficacité des interrogatoires, chaque
Parrain interrogeait de son côté un des membres de la cellule 4.
Celui qui venait en face d'Arigliano devait venir de Renato,
à en juger par son oeil fermé, ma mâchoire éclaté, sa lèvre
tuméfiée et sa joue enfoncée.
Arigliano le fit s'asseoir dans une pièce monochrome, sans
ouverture vers l'extérieur, avec pour unique accès vers
l'extérieur une porte matelassée.
Il s'assit en face de lui, posa les coudes sur la table et
croisa ses doigts.
Après un instant de silence, il posa ses mains à plat sur la
table et fixa l'homme.



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" Ascolta,lui dit-il, je n'ai pas envie de t'envoyer
ad patres de suite.
Dimi perchè tu as vendu Massimo et à qui sa mort à profité."


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L'homme resta au départ hébété et silencieux, comme s'il ne
comprenait pas le sens de la question.
Puis, il commença à bégayer quelques mots signifiant qu'il
ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait.
Puis il se plongea dans un mutisme absolu.
Arigliano soupira et reprit :



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" Ascoltami bene !
Tu ne sais pas dans quel merdier tu t'es fourré.
On ne te lâchera pas.
Lasciami dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines,
des nuits à ne somnoler que d'un oeil et d'une oreille,
des nervous breakdoun comme on dit de nos jours et crois-moi ..."


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A ce moment précis, un homme déboula dans la salle et montra
un papier sur lequel l'homme put voir:


Rapport médecin légiste
concernant la mort de l'agent Massimo Brugio


Arigliano bondit de sa chaise et laissa l'interrogé sur place.
Il fonça vers le centre d'informations et étudia le dossier
avec les deux autres Parrains.



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kimimagio
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26/06 ETU 20:30
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Kimimagio scrutait attentivement le dossier.
Quelque chose n'allait pas.
Il avait cotoyé nombre d'assassins dans sa vie et jamais un poison ne laissait quelqu'un en vie aussi longtemps avant de tuer brutalement.
Il relut le rapport du médecin légiste.
Deux fois, trois fois, quatre fois.
Puis il tomba sur LA preuve qu'il lui fallait.
Les traces de la blessure de Massimo. Deux entailles profondes et une superficielle: la marque des dagues I-kor.
Construites uniquement dans le système Alpha-42 composé de douze planètes standards dont deux gazeuses.
Cela confirmait ce qu'il pensait: les assassins ne voulaient pas laisser de traces donc ils utilisaient du matériel ... exotique.
Malheureusement pour eux, il y avait toujours quelqu'un pour savoir.

La difficulté du système Alpha-42 était que la civilisation qui s'y était développé avait conquis les quatre planètes habitables et était très xénophobe.
Donc, mission d'infiltration impossible ...
Mais quasi-certitude que l'Inquisition des Origines avait foutu son Quartier Général du moment dans ce système.

Il informa Arigliano de sa découverte et une réunion fut
organisé avec les Ex Morte pour recueillir leurs idées.
Arigliano Arguello
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03/07 ETU 00:01
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Arigliano écouta attentivement Kimimagio.
Il ne parlait pas souvent mais quand il prenait la parole,
ça valait le coup.
Lors de la réunion, il fut décidé d'une infiltration à la
Renato.
La Flotte Phoenix se prépara à prendre l'hyperespace.
L'opération finale allait commencer.
La
Malédiction s'achèverait bientôt comme elle avait commencé:
dans un bain de sang !



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Arrrivée prévue dans le système Alpha-42 prévu dans trois minutes


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La voix métallique résonna tristement.Les quatre cents quatre-vingt huit vaisseaux de la Flotte Phoenix se préparèrent
au retour dans l'espace réel.
Exactement trois minutes plus tard, la flotte émergea
au beau milieu du système Alpha-42, exactement à 19 000 klicks de la planète capitale et la planète "grenier".
Arigliano et Renato, sur la passerelle du Croiseur Amiral
Nova "Cosa Nostra" donnaient leurs ordres: pour
coordonner la bataille tandis que Kimimagio s'affairait aux
moniteurs des senseurs et indiquait les décollages d'escadrons
de chasseurs.


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Arigliano: Déploiement des Croiseurs Amiraux Novae au
point 1.13.6
Renato: Envoyez les Porte-nefs de l'aile Nebula
couvrir leur avancée en suivant le cap 2.2.6
Progression symétrique pour l'aile Morta Nera.
Arigliano: Que les Novae se préparent à larguer à tout
moment les Frégates d'Invasion Libertadors.
Kimimagio: Mouvements chez l'ennemi.
Les canons ioniques et plasmiques du Poste Avancé Delta IV
ont pris pour cible les Croiseurs Légers de Reconnaissance.
Ceux des Postes Avancés Delta V et VI prennent pour cible
les Novae.
Le scan à double impulsion en détecte 60 de chaque.
Les boucliers des Croiseurs Amiraux ennemis se sont activés
et leurs frégates lâchent des Chasseurs Blindés à plein tube.
Arigliano: ordonnez aux trois escadrons de Chasseurs
Blindés de réserve de décoller et de voler vers les stations
de défense Delta.
Faites-les suivre par les Frégates Pirates Libeternae à deux
klicks de distance.
Renato: A tous les vaisseaux, vous avez reçu vos
affectations, passage en vitesse de combat.


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Les commandants accusèrent réception et exécutèrent les ordres.
La tactique mise au point grâce aux renseignements de Kimimagio porta ses fruits et les canons défensifs furent
obligés de se concentrer sur les nouvelles menaces.
Les Novae poursuivirent leur route, couverts sur leurs
flancs par les Nebulae et Mortae Nerae.
A neuf minutes du contact avec la flotte ennemie, les
Chasseurs Blindés furent déployés et formèrent un écran
défensif autour des vaisseaux capitaux.
Lentement, la Flotte des Alphans et celle des Ex Morte se
rapprochèrent l'une de l'autre, puis les canons vomirent
leurs lasers, déchirant l'espace de kilojoules mortelles.

La bataille fut intense, de la passerelle de commandement de Cosa Nostra, Arigliano et Renato analysèrent les
données de l'engagement, tentant de répartir au mieux leurs
forces pour submerger les défenses compactes de l'ennemi.

Puis, le colonel Dagorn, commandant le Croiseur Amiral Novae
Independentia signala qu'il avait réussi une percée.

Kimimagio le confirma: le Novae filait avec neuf Porte-Nefs, seul.

Arigliano ordonna que la Formation Lancia soit appliquée.
Ce qui fut fait, les vaisseaux se regroupèrent en forme de
pointe de lance et poussèrent leurs moteurs à fond,
s'engouffrant dans la brèche ouverte par l'Independentia.

C'est alors que la deuxième ligne de défense apparut sur les
moniteurs: compacte, formée de nombreux Croiseurs Amiraux, elle semblait prête à former l'enclume contre laquelle
s'écraserait la Flotte Phoenix.

Arigliano ne se démonta pas et appela le capitaine de Cosa Nostra:



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Arigliano: Nous n'avons plus le temps de tergiverser.
Les Parrains mèneront l'assaut au sol.
Nous prenons place dans les Libertadors.
Capitaine, vous prenez le commandement de la Flotte Phoenix.
Vous n'avez que deux consignes: permettez-nous de passer sans trop de problèmes et tenez à tout prix.
Less Frégates dans lesquelles nous prenons place seront les
L.PH.3, L.PH.9 et L.PH.17.
Notre objectif à atteindre est ce petit bâtiment, dans la
banlieue de la capitale.
C'est ici que ce tient la Réunion
capitaine: Il sera fait ainsi !


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Les Libertadors furent larguées et filèrent vers leur objectif.
Immédiatement, elles furent prises pour cible et nombre
d'entre elles explosèrent dans l'espace, laissant échapper
leur atmosphère et des corps déjà gelés.
Mais le capitaine de Cosa Nostra était avant tout un
homme d'honneur et courageux.
Il lança la Flotte Phoenix dans un combat rapproché acharné,
ne laissant aucun répit à ses ennemis.
Environ 60% des Libertadors réussirent à franchir le barrage
grâce à cette manoeuvre.
L'aterrissage se fit sous les tirs de lasers avant que les
commandos ne réduisirent au silence les batteries Anti-Aériennes.

Les Parrains descendirent de leurs Frégates, l'arme au poing
et foncèrent vers ce petit bâtiment anodin qui abritait la réunion tandis que la majorité des commandos se dispersa,
établissant un périmètre de sécurité autout du bâtiment en
forme de chapelle.
La brutalité de l'assaut avait joué et l'effet de surprise
était encore palpable.
Les Parrains rencontrèrent une résistance de principe, peu organisée et pénétrèrent au sein de ce bâtiment.
Les commandos restant à l'extérieur n'eurent que peu de
difficultés à contenir les contre-attaques des forces de police
locale.

L'intérieur était étrange: les pierres étaient nues, les couloirs
éclairés par des torches aux lumières vacillantes.

Ils continuèrent leur course, flanqués de leurs troupes
d'assaut et parvinrent à ce que les scans avaient
identifiés comme la salle principale.

Après un combat acharné dans le couloir, l'équipe d'assaut
dynamita la porte et les Parrains se ruèrent à l'intérieur,
donnant l'ordre à l'équipe d'assaut d'empêcher quiconque
d'entrer.

En entrant, ils découvrirent une douzaine d'homme en bure, la
capuche tombant vers le nez, assis autour d'une table rectangulaire.
Arigliano rangea son calibre, Renato baissa le canon de
sa sulfateuse-option-lance-grenades-plasma et Kimimagio
s'adossa au mur.

Arigliano resta debout et parla:



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"Arigliano: j'avais eu peur que l'endroit soit plus
sécurisé et que vous vous soyiez ménagé une porte de sortie.
Mais je vois que cela ne devait être qu'une petite réunion,
à ce que nous avions compris.
Alors messieurs de l'Inquisition des Origines,
peut-on connaître les raisons pour lesquels vous pourchassez
les Maudits"


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Seul le silence lui répondit.

Plus vif que la foudre, il dégaina son 357 Magnum et fit
exploser dans une gerbe de sang et de cervelle la tête d'un
homme assis à la table.

Le cadavre tronqué s'affaissa au sol dans une mare de sang.
Il rangaina son arme, Renato Mandalore prit la parole.



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Renato: Massimo Brugio ...
Lillo Cardeillano ...
Francesco Molino ...
Terreno Froci ...
Antonio Cavallotti ...
L'équipage de l'Esperentia ...

Ces noms vous disent quelque chose, n'est-ce pas ?

Tous des Maudits assassinés sur votre ordre.
Alors, peut-être serez-vous bavard.
J'ai pas envie d'y passer la semaine. J'vais vous faire marcher
à coups d'lattes. A ma pogne, que vous serez ! Et je vous
promets que vous me raconterez tout, et au garde-à-vous encore.

un homme enleva sa capuche, laissant apparaître des
cheveux blancs et un visage fatigué par les âges.
Il se tourna vers les Parrains et dit:


" Mon nom est Sepulone, Trente-Troisième Arché-Ordonnateur
de l'Inquisition des Origines.
Nous connaissons tout de vous, Arigliano Arguello, Renato Mandalore
et Kimimagio.
Nous savons ce que vous êtes et les Démons que vous représentez.
La Race Humaine doit vivre en paix et nous sommes les Purificateurs.
Elle vous a maudits et nous devons vous détruire.
La Malédiction traque les Impurs.
Vous êtes les souillures de ce Monde et Elle avait
prédit que votre voyage s'achèverait bientôt.
Tout l'Ordre de l'Inquisition des Origines
présent ici sait qu'il n'a plus rien à redouter de vous.

A Dieu, Parrains et au plaisir de ne plus jamais vous revoir."


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L'homme remit sa capuche et la salle fut plongée dans un mutisme
absolu.
Plus rien ne sortit de la bouche des Inquisiteurs.


"Puisqu'on en est là" dit Arigliano

Il dégaina son 357 Magnum, Renato empoigna sa sulfateuse et
enclencha la rotation des fûts tandis que Kimimagio se
préparait à bondir.

Ce fut Arigliano qui déclencha le massacre en abattant l'homme
qui avait parlé. Renato transforma en filtre à café son voisin
immédiat tandis que Kimimagio décapita à mains nus deux autres
hommes.

Trente secondes 3/10 plus tard, les corps des Douze Inquisiteurs
gisaient à même le sol, leurs bures à l'origine d'un blanc immaculé était à présent teinté de rouge.
Le sang ruisselait dans toute la salle et une odeur âcre flottait
dans l'air.
Les Parrains tournèrent les talons et rejoignirent sans encombre Cosa Nostra, la Flotte ennemi ayant cessé le combat.
Mais une transmission holo étrange de Vincenzo Rimi coupa court à
leurs réflexions sur ce qu'ils venaient de faire.



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Vincenzo Rimi
Respect diplomatique : 362


08/07 ETU 12:37
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Une demi heure auparavant.

Le combat faisait rage,jamais Vicenzo ne se serait attendu à une telle résistance spatiale des inquisiteurs.
Il devait contenir la flotte supérieure en nombre tout en protégeant le Cosa Nostra.

Dans le poste de commandement du Prix du sang,l'androïde ITL-F10 regardait son schéma tactique.
Il analisayt consencieusement chaque données.C'est ce qui lui avait valu d'être reconnu comme un général à part,lui donannt le même pouvoir qu'un être humain.
Et pour l'instant ca ne l'aidait tout de même pas beaucoup.
Il vit l'hologramme de Vincenzo.


"Bonjour commandant,dit-il d'une voix méttalique.
-Bonjour,comment se ^résente la situation?
-On stagne un peu,à vraix dire,pour chaque vaisseau ennemi que nous détruisons,un des notres est abattu.Il n'y a pas vraiment d'issue.
-Surtout s'ils sont en supérioritée numérique...Comment avance le projet du bouclier d'argent?
-Il sera opérationnel dans quelques instants.Mais à quoi nous servirait-il?
-J'ai un très mauvais plan qui peut quand même nous sauvait."

ITL-F10 secoua la tête,même en étant robotisé,il avait le don de savoir quand Vincenzo préparait des mauvais coups.
Il vit la jauge du bouclier remplit.


"Boucliers prêt Commandant.
-Que toutes les unités se replient aux coordonnées -27-4-1."

Si ITL-F10 avait un des sourcilles,il les aurait plisser.

"Nous battons en retraite?
-Pour l'instant,dites au Cosa Nostra de faire la même chose.Activer le bouclier d'argent dès que nous seront tous là."

C'est là que le robot comprit,Vincenzo voulait hyperatomisé le système sans toucher ses troupes.Mais les quelques bombes qu'ils avaient emmenées ne serviraient à rien.


Une unique bombe fut lancée.Mais sa trajectoire fut étrannge.Elle se dirigeait vers le soleil.Et elle allait le percuter de plein fouet.L'explosion,amplifiée mille fois par le soleil du système,propagea une verritable
vague de feu qui fit fondre tous les vaisseaux.A l'exception de ceux sous le bouclier.Puis ce fut le calme.
L'obscurité régnait,et le bouclier céda juste après la fin de l'apocalypse de feu.Tout le système était plongé dans un noir terrifiant,ils venaient de détruire un soleil.

La gorge nouée,Vincenzo observait le désastre.


"Rapport,dit il à son officier d'une voix rauque.
-Tous les ennemis ont été balayés,nos vaisseaux n'ont été que très peu touchés grace aux boucliers,mais les planètes doivent évacuer.Sans soleil,impossible de erster plus de 3 jours à mon avis.
-Bien,ou en sont Arigliano,Renato et Kimimagio?
-Le Cosa Nostra est parti les cherchait.
-Bien,je vais envoyer une transmissions holo."
Arigliano Arguello
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16/07 ETU 00:05
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Plusieurs semaines plus tard

Arigliano lisait les comptes-rendus de la journée.
Il y en avait beaucoup.
Les invasions de la Croisade lui prenaient du temps.
Beaucoup de temps.
Il était fatigué.
Puis soudainement, sur son terminal, un voyant clignota.
Intrigué, il activa le lien:

Un commandant a quitté votre coalition.

Le commandant Wagchtral a quitté votre coalition Famiglia Ex Morte.

Aussitôt, le sang lui monta à la tête.
Il se leva brutalement de son bureau, faisant choir nombre de
papiers importants puis se dirigea vers le Quartier Stratégique.
Il y trouva Renato Mandalore et Kimimagio et sans un mot, il montra le
compte-rendu.
Le départ immédiat de la pour la Cité Sombre du Wagchrall fut décidé.

Le voyage hyperspatial fut court.
La Flotte des Parrains de la Famiglia se déploya instantanément en
formation de combat ... pour ne rencontrer qu'une relativement faible flotte
de défense.
Aucun tir ne fut échangé, aucune communication également.

Les Parrains, étonnés de ceci, décidèrent d'atterir eux-mêmes, et eux seuls
à la surface de la planète.
Il ne rencontrèrent aucune résistance lorsqu'ils sortirent de leurs chasseurs.
Personne ne s'interposa lorsqu'ils marchèrent en Béragoth.
Ils ne rencontrèrent personnes pour leur interdire l'accès à la Cité Sombre.
De plus en plus étonnés, voire peut-être intimidés par l'ambience glacée de
la capitale du Wagchtral, ils continuèrent leur progression.

Ils perdirent peu à peu la notion du temps.
Puis enfin, ils arrivèrent devant une porte étrange. Massive et sombre, mais élégamment
décorée de maints bas-reliefs.
Ils poussèrent la porte et entrèrent.

La salle était circulaire, pavée de marbre noir, sombre, inquiétante et devant les Parrains,
sur un trône majestueux autant qu'effrayant siégeait, terrible et impériale, la Wagchtral.

D'un même mouvement, un 357 Magnum, un blaster de poing et une sulfateuse se pointèrent
vers la tête de la souveraine de Béragoth.
Le temps sembla s'arrêter.



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Wagchtral
Respect diplomatique : 82


16/07 ETU 01:33
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---------- Prélude ----------

L'empire des Sens...
C'était le sujet du jour.
Seul avec la Wagctral, Casius écoutait les instructions.
Mais pas à son habitude, normalement calme et concentré...
En effet, celui-ci avait pour ainsi dire la tête ailleurs...

Tantôt il asquiesçait de la tête, tantôt il regardait dans le vide.
L'ordre était simple : L'autorité de l'Empire n'aurait aucune légitimité en Béragoth ainsi que tous les peuples sous les 'ailes' protectrices de la Wagchtral. Casius se devait de se déplacer et ainsi annoncer la position claire et précise. Seulement... le simple d'esprit (comme le Général de la garde prétorienne l'appelait) ne remplit pas sa mission.
Pire, il fît penser qu'il était intéréssé... Frustrant et frustré, ainsi Casius avait parlé.

Un rappel à l'ordre fût effectué de la part d'un des parrains.
La Wagchtral savait ce que son porte-parole avait commis comme erreur mais elle ne pardonna pas celle-là.
Aussi et sans possibilité de retour en arrière, elle envoya son bras-droit annoncer le départ définitif de la Famiglia.
Mais était-ce prémidité..? Nul ne le sait...

L'annonce fût rapide et mystérieuse à la fois.
L'être envoyé n'était pour ainsi pas dire comme le simple d'esprit...
Il était 'autre', plus rapprochant de la Wagchtral que Casius, tant physiquement que mentalement.

Celle-ci s'attendait de la visite.
Elle l'avait plannifiée avant même qu'Arigliano ne l'ait décidée.

Dans les murs de la Cité Sombre, les voix s'étaient tûes.
L'ambiance glaciale était étrangement accueillante...
En effet, les Parrains étaient attendus car l'heure était venue.



---------- La visite ----------

Une menace...? Les parrains armes à la main...
La situation aurait pû basculer rapidement...
Il suffisait d'un doigt pour la faire tomber.
Mais ce ne fût pas des tirs qu'on entendit...

Sans crier gare, leurs armes tombèrent.
Une 'force' les retint de toute manoeuvre.
En quelques secondes, ils étaient dans la mauvaise posture.
Dans les ombres, on sentit de la présence. Prête à bondir.
Dans les ombres, la garde prétorienne veillait.

La souveraine impérturbable siégait là, devant eux.
La Wagchtral... personne ne l'avait encore jamais vue.
'Elle' était toute de blanc vêtue. Sa longue robe lui cachait ses formes.

La beauté est toute relative...
Cette lumière blanche fusionnait parfaitement tel un compromis,
avec son regard profond et teinté d'une quelconque noirceur. L'aura était forte et palpable...

D'un geste gracieux, 'elle' se leva.
Et d'une voix rocailleuse et froide, 'elle' prononça :


"Vous voilà enfin...

Impatiente de vous voir, j'étais...
Cette visite, je l'avais patiemment attendue.
Des questions vous avez... et je vais y répondre.

Entité je suis... Wagchtral je me nomme...
De par le temps et l'espace, je survis.
Et chéris mes créations...

Peut-être me demanderez-vous lesquelles...?"
Arigliano Arguello
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17/07 ETU 14:08
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Arigliano tourna la tête, regardant l'ombre environnante, il repéra les Prétoriens.
Renato Mandalore et Kimimagio firent de même.
Après avoir entendu les paroles de la Wagchtral, Arigliano sentit une sourde rage
grandir en lui.
Il commençait à percevoir la Vérité mais sa conception fut floue et troublée.
Il fit craquer ses articulations, puis parla à la Souveraine Blanche:


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" Commence à me lourder cette affaire.
Vos ... créations ...
Troublant, même pour moi.
Sauf votre respect, pardonnez-moi, mais ceci relève de la conversation privée et certains sont
de trop ici."


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Subitement, il plongea dans l'ombre et devint invisible. On entendit un râle,
puis le bruit sourd d'un corps qui tombe.
Renato Mandalore se déplaça à une vitesse ahurissante pour sa carrure et attrapa
au vol un des Prétoriens, le soulevant le terre et l'envoya se briser la colonne
vertébrale sur une des colonnes de la salle.
Kimimagio était devenu une véritable tornade, frappant et tuant sans pitié ni émotion.
Des quatre coins de la salle tombèrent mystérieusement des Prétoriens, tués à mains nues
par une forme indistincte qui tantôt plongeait ses canines dans une artère, tantôt
brisait les nuques à mains nues.
Le combat monta en intensité.
Les Prétoriens tombaient, un fin ruisseau de sang se forma.
Le massacre continua, la Marque de Caïn brûlait atrocement chacun des Parrains, la douleur
les amenant presque à une folie furieuse.
Ils continuèrent à frapper, encore et encore

Puis, le combat s'acheva. Un Prétorien étant proprement décapité à main nues par
Renato.
Les trois Parrains sortirent de l'ombre, du sang ruisselait de la comissure des lèvres d'Arigliano,
s'écoulait de leurs vêtements ou de leurs mains.
Mais ils marchaient étrangement, Arigliano était blessé au côté, Renato à la tête et Kimimagio
boitait légèrement.

Un regard de haine vers la Wagchtral.
Chacun des trois Parrains sembla prêt à réduire à néant la Souveraine, ne voulant même pas savoir ce
qu'elle entendait par "créations".
Ils allèrent se jeter dessus quand soudain, la Marque les brûla de plus en plus.
Arigliano poussa un hurlement et tomba à genoux, il se tenait la joue.
Ses yeux rouges sang trahissaient sa faiblesse après sa chute dans la Folie Assamite.
Renato Mandalore était resté debout mais souffrait, encore et encore.
Kimimagio ne disait mot, mais il suait à grosses gouttes.

Finalement, les Trois Parrains, emportés par la douleur, furent obligés de se mettre à genoux.
Ils se laissèrent aller à l'océan de souffrance, se contenant de ne pas sombrer dans l'inconscience.

Puis, la douleur diminua.
Progressivement.
Le monde cessa de tourbillonner autour d'eux.
Ils se calmèrent et reprirent leurs esprits ...

Pour s'aperçevoir qu'ils étaient agenouillés devant la Wagchtral.
Elle se tenait debout devant eux, le regard insondable.
Les Parrains se sentirent mal à l'aise, ils venaient
d'éliminer nombre de Prétoriens, et cette Souveraine venait
de les réduire à une parfaite soumission par la seule force
de sa pensée.

Ils la regardaient, comme fascinés.
Suspendus à ses lèvres, ils attendaient qu'elle parle.



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Wagchtral
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17/07 ETU 20:27
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Le combat fût rude mais rapide.
Sous l'oeil attentif de la Wagchtral, les parrains avaient mené la lutte d'une efficacité telle qu'elle en fût étonnée mais ravie. La couleur rouge sang semblait bien se prêter à l'ambiance glauque et violente qui venait de se produire...

Mais le combat était terminé et ainsi, les parrains agenouillés, attendaient une quelconque prise de parole de la souveraine. Gracieusement, elle se rapprocha d'eux.

Flottait-elle ? Comme l'avait fait le prétorien à la Famiglia ?
Nul ne le sait... Avait-elle au moins des pieds ?
Ca, c'est une autre histoire...

L'ombre de l'entité se fondit sur eux et la voix rocailleuse et froide changea en une voix sensuelle et attirante...


"Je pensais bien que vous ne me la poseriez pas...
La réponse... vous le saviez déjà...

Vous êtes mes créations... entres autres...
Et longtemps j'ai attendu de vous réunir chez moi...

Votre vie fût bien remplie et nombreuses actions sont encore à effectuer... Mais pour le moment..."

La Wagchtral tendit son bras et passa sa main doucement au-dessus de leur tête, tel un radar quelconque,
scrutant la moindre activité... Elle ferma les yeux et continua sans émotion :


"Indépendants vous êtes... et l'avez toujours été...
Des choix ont été pris et vous en ferez encore...

Aujourd'hui, je vous donne deux choix.
Une réponse claire... j'attendrai.

Une décision est donc à prendre...
Et irréversible, elle le sera.

Votre force et vos capacités vous rendent uniques...
Mes créations... mes enfants...

Maintenant que nous sommes réunis...
Vivre avec moi, êtes-vous prêts ?
Don de soi, don de votre vie, il faudra...

Ou... indépendance gardez-vous...?
Sachant que je vous libèrerai de ce don que vous apellez 'malédiction'...

Mais au fond de vous-même... vous savez très bien...
Que c'est un don."

Puis 'elle' rouvra les yeux et embrassa la salle du regard.
Leva ses bras et d'une voix forte, 'elle' pronça :

"Fidèles de l'ombre, vainçus vous avez été...
Mais votre heure n'était pas venue... relevez-vous !"

Ainsi, les prétoriens commencèrent à remuer doucement d'abord puis plus fermement ensuite...
Certains se redressèrent, massant leurs plaies et membres meurtris.
D'autres ayant perdu l'usage de leur membres inférieurs s'aggripaient au mur pour tenter de se relever et
sous de brèves impulsions désordonnées, remettaient leurs os dans de craquements sinistres...
Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


18/07 ETU 10:51
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Arigliano Arguello se tenait maintenant face à sa "mère".
Tout ce qu'il avait cru toute sa vie ...
Ses parents siciliens ... n'avaient dû en fait que l'adopter.
Renato Mandalore, son père démon et sa mère mandalorienne ...
Les origines si mystérieuses de Kimimagio ...
Tout s'expliquait maintenant ...
Même ...
La Malédiction.
Mais étrangement, les Parrains se sentaient plutôt sereins.
Ils regardaient avec étonnement voire un ravissement les
Prétoriens se remettre de leurs blessures.



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" Pratique ça, lança Renato avec un sourire, puis il se
tourna vers la Wagchtral
, Souveraine ... enfin non, mère,
Comment vous nommer ?
Enfin bref, sur le principe, vous nous demandez quelque chose
qui est à l'opposé de ce en quoi nous avons toujours cru."


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Puis un étrange sentiment s'empara simultanément des
trois Parrains.
Un sentiment qui venait du plus profond de leur être,
quelque chose qu'ils posssédaient en eux.
Qui venait de ce lien si fort qui les unissait.
Que personne n'avait pu toucher.
Ce sentiment leur sifflait doucement:


"Et si tout le monde avait menti,
et si le monde n'était que paravent.
Que vous reste-t-il ?"


Le sifflement était doux et mélodieux, puis en un decrescendo
lent et solennel, il se tut.
Ils se regardèrent les uns les autres, semblant redécouvrir
leur propre corps. Ils sourirent.
Pour la première fois, en paix avec eux-mêmes.
Plus forts que l'univers car ils étaient unis, plus forts que tous car
ils avaient découvert qui ils étaient réellement.

Ils regardèrent la Wagchtral et la trouvèrent plus belle
que toutes les créatures qu'ils avaient jamais vu.

Ils plongèrent leur regard dans celui de la Souveraine Blanche
et sûrent ce qu'il fallait faire:



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" Merci mère, dirent-ils à l'unisson, merci !
Ce don que vous nous avez conféré, désormais, nous l'acceptons
et décidons de le garder.
Cette Malédiction restera la nôtre ... à jamais "


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Ils se frappèrent la poitrine du poing, puis courbèrent la tête
et lentement, dans un mouvement souple et solennel.
Ils mirent un genou en terre.
Ils restèrent ainsi en silence, pendant d'interminables secondes.
Puis ils relevèrent le regard vers la Wagchtral.
Ils ne purent deviner ce qu'elle pensait.
Arigliano Arguello, Kimimagio et Renato Mandalore, les Trois Parrains
de l'organisation la plus indépendantiste d'Origine, s'étaient
donnés de leur plein gré à une Souveraine.
Ils parlèrent d'une vois haute et claire:



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" En notre âme et conscience, nous nous soumettons à votre
autorité absolue.

Puissent nos corps et nos âmes vous appartenir entièrement
et à jamais.

Puisse ce serment ne jamais être brisé et durer à travers les âges,
jusqu'à la fin de toutes choses."


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Les voix se répercutèrent en un écho infinissable.
Le serment venait d'être prononcé pour ne jamais être violé.
Les Trois Frères étaient désormais propriétés de la Wagchtral.



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Wagchtral
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19/07 ETU 22:02
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Les parrains ont ainsi décidé.
Le serment fait, les Prétoriens se mirent en cercle.
Entourant ceux-ci, les regards froids et vides.

La Souveraine esquissa un léger sourire...
Si on pouvait l'appeller un 'sourire'...
L'ambiance qui tantôt était glaciale, tantôt pleine de tension devint 'néant et silence'...
Seules les respirations régulières des parrains se confondaient à ce calme...
Qui n'en était pas un...

Les Prétoriens démasquaient Arigiliano, Renato et Kimimagio,
prêts à recevoir un ordre quelconque de leur maîtresse.

Puis une tension monta rapidement.
La Wagchtral d'un regard fit s'agenouiller le reste de la salle.

Ses yeux avaient maintenant une lueur rougeayante.
Son ombre s'aggrandissait pour enrôber ses fidèles et ses 'fils'.

Son 'corps' semblait se mouvoir lentement...
On pût apercevoir des mains sous sa robe...
Cherchant la lumière, essayant de s'enfuir...

'Elle' lévita un instant puis disparût dans les ombres.

Les parrains et les prétoriens toujours agenouillés,
cherchaient la Souveraine du coin de l'oeil.
Enfin, une voix se fît entendre...
Une voix...? Non... un rire.
Rire strident qui n'en finissait plus.
Les prétoriens sans exception fermèrent leurs yeux.
On pût y ressentir de la peur... Mais pourquoi..?

Ensuite, le silence à nouveau...


"Ainsi vous vous soumettez à moi...
Alors qu'à moi... vous l'étiez déjà...

Votre choix fût rapide... soit.
Votre destinée est à présent scellée.
Mais ne l'était-elle pas déjà ?

Aveugles et sourds...
Pauvres fous...

Corps et âme...
Ainsi vous m'appartenez...

La Famiglia également ...
Cette organisation que vous avez tant chéri...
Qui était vôtre jadis, désormais est mienne.

Vos idéaux seront ceux que je dicterai...
Sans exception... l'autorité absolue
et seulement celle-ci...
j'exercerai...

Maintenant, levez-vous mes enfants...
Car une nouvelle aube approche."


Fin de ce RP... Fin de cette parenthèse qui marque un tournant dans l'histoire de la Famiglia et des Parrains...
Arigliano Arguello
Respect diplomatique : 560


15/08 ETU 22:13
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role play intéressant : 5
 
Il marchait dans un couloir sombre et étroit.
Devant lui, plusieurs portes.
Tout au bout du couloir, une porte faite de lumière.
Il décida de s'en approcher.
Mais à mesure qu'il marchait, la porte perdait de son
éclat et devenait noire. Il s'en intrigua mais continua sa route.
Il s'arrêta devant une masse devenue maintenant d'ébène.
Il mit la main sur la poignée
et du sang coula.

Il surmonta sa frayeur initiale et ouvrit le battant.
Une intense lumière crue se diffusa dans la salle et l'aveugla.
Quand il retrouva ses sens, il vit des fumerolles monter du sol
et dessiner le visage de sa Mère.

Elle sembla lui dire quelque chose mais il ne comprit rien.
Les vapeurs auparavant blanches immaculées devirent rouge sang.
Le visage de sa mère se tordit affreusement puis disparut dans
un hurlement strident.



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Arigliano se réveilla.
Un rêve, ce n'était qu'un rêve.
Il dormait très peu.
Et commençait à s'en inquiéter.
C'était la première fois qu'il voyait la Wagchtral en rêve.
Pas la peine d'en parler à Kimimagio et à Renato,
ils étaient partis chasser du boulet.
Il décida de se rendre à la Cité Sombre.
Il prit son Chasseur Blindé et vola jusqu'à Béragoth.
Il ne rencontra aucune résistance pour monter au sommet
de la Cité Sombre et entrer dans la Salle du Trône mais
lorsqu'il arriva,
le Trône était vide.
Ne restaient que les Prétoriens.
Il resta interdit.
Pour la première fois de son existence, il resta paralysé
de stupeur.
Quelque chose cependant attira son regard...



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