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| Médée Respect diplomatique : 110  26/10 ETU 19:24 | Score : 6 Détails Une lune rouge se levait sur Newdeun, rouge Médéeïque dirait quelques personnes tandis que d’autre donnerai le terme de rouge sang, voire tout simplement de rouge…
C’était une lune passionnel, plus rouge qu’un rubis offert à une jeune pucelle, zébrée de nuages blanchâtres aux allures de cœur, de vie et d’amour. Une lune de printemps, engendresse de chaleur et de lumière. Elle projetait sur le sol de l’astroport de Newdeun une couleur bizarrement contrastée qui conférait à notre astre un aspect relaxant. Tout en descendant de son Pax Imperium, un Croiseur de classe Vénus, Médée observait les lueurs de sa lune. Depuis toujours elle était émerveillée par l’espace et l’étendu des univers. Ce rouge lui rappelait les paroles de Pascale, son ancien précepteur. « Ma Princesse Médée, Qu’est ce qu’un homme dans la nature ? Un rien par rapport au Tout, et un tout par rapport au Néant ! Mais qu’est ce que c’est que Princesse dans la Nature ? Un Tout cherchant à amener le rien vers la Globalité constante ! » Malgré les siècles écoulés, Médée n’avait toujours pas compris la signification de cette phrase. Elle avait pourtant cherché, mais certaines paroles étaient impénétrables… Tant est si bien qu’elle abandonnât l’idée de la comprendre réellement et dirigeât, jusqu’au Grand Drame, son empire avec plein d’Amour ! Elle construisit la Red T avec son ami Oyabun et mis en place l’Empire des Sens, dans l’espoir de faire évoluer le monde vers le Plaisir extrême. C’est alors que le Grand Drame surgit, la volonté de disparaître vers un monde meilleur d’Al-Kashi et de Mata Hari. Folle de tristesse, Médée décidât d’accompagner ses amis vers l’Infini Inconnu… Une légère brise ramena Médée dans le monde de Newdeun. Stein, voyant sa maîtresse frissonnée, prit un manteau et couvrit son divin corps. « Merci Stein » « Madame, Janus-Jana souhaite vous voir au plus tôt » « Très bien, prépares-moi un moyen de locomotion, nous allons à l’Assemblée » « Mais… » « Il n’y a pas de mais, nous allons à l’assemblée ensuite nous irons au Bureau Rouge, si Janus-Jana veut nous voir il se déplacera… » La porte de l’assemblée s’ouvrit, et une dizaine des danseuses exotiques entrèrent en jetant des milliers de pétales de roses sur le chemin menant au pupitre de prise de parole. Stein entra portant l’étendard rouge de la Divine Médée. Puis ce fut le tour de la Déesse d’entrer. Marchant d’un pas léger approchât avec grâce vers le centre de l’assemblée. Elle s’installa, regardât les diplomates : « Que de tête inconnu dans ce si belle ouvrage. Pour ceux qui ne me connaisse pas encore je suis Médée, Impératrice de La Red T, Déesse des Plaisirs Impies et je suis revenu vers vous pour vous amenez vers La Globalité Constante ou Nirvana. Je reviens de ce monde pour vous permettre d’y aller à votre tour… » Sur ces mots, on entendit des voies s’écrier sur la non-existence d’un monde qui leur est supérieur, que l’immortalité de leur âme ne leur importe peu… Médée gardant son calme légendaire, regardât ces quelques êtres et leur dit : « L’immortalité de l’âme nous importe si fort, nous touche si profondément qu’il faut avoir perdu tout sentiment pour être dans l‘indifférence de savoir ce qu’il en est. Notre premier intérêt et notre premier devoir sont de nous éclaircir sur ce sujet d’où dépend toute notre conduite. Et c’est pourquoi, entre ceux qui n’en sont pas persuadés, je fais une extrême différence de ceux qui travaillent de toutes leurs forces à s’en instruire, à ceux qui vivent sans s’en mettre en peine et sans y penser. Cette négligence d’une affaire où il s’agit d’eux-mêmes, de leur identité, de leur tout, me navre plus qu’elle ne m’attendrisse. Elle m’étonne et m’épouvante : c’est un monstre pour moi. Je ne dis pas ceci par zèle pieux d’une dévotion spirituelle. J’entends au contraire qu’on doit avoir ce sentiment par un principe d’intérêt humain. La vie que vous avez n’est qu’une étape vers le bonheur, vers le monde meilleur, vers la Globalité Constante ou Nirvana. Je ne vous parlerai pas de ce monde car ils vous seraient impossible d’approcher la Vérité de ce lieu et en parler ne me ferai que mentir car il n’existe pas de mots dans le langage Galact0 universel pour décrire le sentiment que m’inspire cette entité qu’est cet endroit. Mais je vais essayer de vous aider à l'imaginer dans votre esprit : imaginez le Bonheur, le Pur Plaisir. Vous l’avez ? Multipliez le par l’infiniment grand à cela ajouter les profondeurs de l’éternité et vous serez à des années lumières de la vérité tellement vous l’aurez minimiser… Mais j’espère vous avoir aider à comprendre son Concept. Et je reviens vers vous pour vous aider à franchir cette épreuve. Sur ces mots qui laissèrent un temps l’assemblée muette, Médée se retira vers son Bureau Rouge… |
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