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Quelque part entre les ombres...

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Lilao Galian
Respect diplomatique : 78


09/08 ETU 22:16
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Le garde s'écroule au sol,s'étalant de tout son long,après avoir reçu un violent uppercut à la mâchoire que lui avait grâcieusement offert Lilao. Le malheureux avait eu l'audace de tenter de l'empêcher de passer,et il en avait payé le prix: le poing métallique du jeune empereur de Kschahlundo venait de lui percuter violemment le menton, l'envoyant au pays des songes,alors qu'il pointait la lame de sa lance sur le torse du jeune homme. Il pourrait cuver tranquillement l'alcool qu'il avait englouti dans l'exercice de ses fonctions. Passant sa paume sur son épaule artificielle, Lilao fait craquer ses jointures métalliques pour vérifier qu'il n'y avait pas eu de casse avant d'enjambre le corps inerte du garde assoupi.

Il s'avance dans le hall plongé dans la pénombre, voyant derrière lui sa silhouette s'allonger au cas où quiconque se montrerait hostile. Il réprime aussitôt l'instinct de l'Ombre,et celle-ci reprend une forme normale,le suivant docilement. Amusant. C'était lui qui avait lancé l'invitation,et finalement il se retrouvait convoqué chez ceux avec qui il avait pris contact. Visiblement, cette personne faisait preuve de prudence en faisant en sorte de rester en terrain connu. Heureusement que Lilao n'eut pas été hostile,cela n'aurait absolument rien changé s'il avait eu à attenter à la vie de son correspondant,cela n'aurait guère eu d'importance: il n'aurait eu qu'à laisser libre cours à l'appétit d'âmes insatiable de son ombre.

Le voilà à nouveau dans son élément,les ténèbres. Décidément,il n'a de cesse d'y revenir... En même temps,cela n'est guère étonnant dans une galaxie si dépourvue de vie et où la lumière n'est plus qu'un pâle rayon de soleil des milliers de mètres au-dessus de l'abîme dans lequel Origine est plongée. La lumière en devient même une notion ridicule. De toutes les manières, la lumière est faible : elle parvient même à engendre son ennemi naturel... Quelle ironie! Cela symbolise peut-être également la destinée de toute existence dans l'univers... C'était même bien probable. Bah, avec sa chance naturelle, ce serait encore bien lui le dernier humain en vie.

Voilà ce qui lui trottait dans la tête alors qu'il progressais d'un pas assuré dans le couloir obscur, ombre parmis les ombres, juste avant de s'arrêter en face d'une porte colossale richement ouvragée et couverte de gravures au style fin sur lesquelles il n'eut qu'à pousser légèrement pour qu'elles s'ouvrent,et ce malgré leur envergure...


Bonsoir,mon cher Alastor...


Alastor
Respect diplomatique : 22


09/08 ETU 23:26
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Alastor, Ton invité va entrer.

Confirmation des dires de Dyonide, le Septième Apostat, morte mais ressuscitée en une machine qui possédait des yeux sur toute la surface de Pierre Hurlante, la grande porte permettant d'accéder à l'immense salle du trône s'ouvrit avec légèreté.

Le jeune homme qui entra était la somme de toutes les haines d'Alastor et des six autres Apostats

Bonsoir, mon cher Alastor.
-Bonsoir, Lilao Galian, Empereur de Kschahlundo. Mes gardes t'ont posé problème? J'en suis navré. Tu n'avais qu'à tuer cette loque au lieu de m'obliger à le faire moi-même.


Alastor soupira.

Dyonide...

Une voix artificielle venant de partout répondit.

Oui?
Débarrasse-moi de l'importun ayant voulu bloquer le passage de notre "cher" empereur.
Oui.


On entendit un long cri de souffrance venant de derrière la porte. Le garde était mort.

Alastor était assis sur un trône de marbre blanc, posé au sommet d'une volée de marches fait du même matériau. Un petit garçon vêtu de gris était assis au pied du trône d'Alastor.

Tu sais mon nom, Lilao. Je te présente Socrate, le Gris. Ton ombre a failli l'avaler, il y a longtemps. Heureusement qu'il ne se souvient de rien. Il a des dons qui pourraient te poser quelques difficultés, aussi improbable que ça puisse paraître. Ne fais pas attention à lui.

Alastor se leva et apparut soudainement devant Lilao, une épée de style japonais posée sur la gorge du jeune empereur.

J'ai toujours été admiratif de ton calme, Lilao. Même entouré de milliers de gardes hostiles, tu restais calme.

Il laissa tomber son épée qui s'évapora lentement.

Bien, j'ai plusieurs questions, et en tant qu'invité tu te dois d'y répondre par la vérité.
D'abord, et c'est le plus important de tout...

Pourquoi ne m'as-tu pas tué?
Lilao Galian
Respect diplomatique : 78


10/08 ETU 11:26
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Lilao ne réagit pas immédiatement. Il se contentait d'examiner la pièce avec minutie. C'était bien sûr quelque chose d'impossible à remarquer,d'autant plus qu'il n'avait mis personne dans la confidence, mais il était atteint d'un déficit d'inhibition latente.

Pour résumer,l'inhibition latente est le processus de cognition que possède chaque individu lui permettant d'effectuer un tri inconscient dans le flot d'informations reçues par le cerveau.Par exemple, si nous rentrons dans un endroit, son odeur va nous marquer, puis semblera disparaître. Le cerveau a enregistré l'information, la rangée dans la catégorie "pas utile" et la met de côté. La même chose se passe pour les bruits : le tic-tac d'une horloge peut nous agacer, puis il semble disparaître, se fondre dans le décor : c'est l'inhibition latente qui a oeuvré et a classé cette information comme n'étant pas importante et l'a mise de côté. En substance, c'est ce qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations reçues, qu'elles soient visuelles, auditives ou tactiles, et nous rend conscients de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations " de fond ". C'est une espèce de tri automatique.

Une personne présentant un déficit d'inhibition latente n'effectue pas ce tri et reçoit toutes les informations qu'elle doit ensuite trier "manuellement",et seule une personne possédant un Q.I. conséquent aura la capacité de décomposer les données pour en analyser le moindre détail sans se laisser submerger par le flot d'information et ainsi sombrer dans la schizophrénie. Et en un instant,Lilao venait de décortiquer toutes les données possibles et imaginables disponibles rien qu'en voyant l'aspect général de la pièce.

Il daigna ensuite reporter son attention sur Alastor,qui venait de faire disparaître dieu sait où le sabre avec lequel il avait menacé Lilao sans grande conviction,sachant que ce dernier ne broncherait pas. Le jeune homme, impassible, regarda le jeune apostat dans les yeux d'un air endormi. Il souleva du pouce la mèche blonde qui dissimulait sa tempe gauche,révélant une petite cicatrice, stigmate d'un accident quelconque. Un sourire amusé se dessina sur le visage de l'empereur.


Désolé,mais je n'en ai aucun souvenir. Il y a quelques années, un léger incident à effacé ma mémoire à court termes sur plusieurs jours. Si je suis ici,c'est justement parce que je suppose que tu te feras un plaisir de me rafraîchir la mémoire,toi qui m'es si familier mais que je ne connais pas pour autant...

Stoppant net au beau milieu de sa phrase,Lilao sembla soudain absent,et un voile blanc passa devant ses yeux quelques instants,jusqu'à ce qu'un éclair blanc le ramène brutalement à la réalité.

...Eh bien, rien que le fait de te voir provoque déjà ce genre de réactions dans mon esprit,comme tu le vois. Tu n'as donc plus qu'à me livrer un résumé succint des événements pour que la mémoire me revienne,à mon humble avis...
Alastor
Respect diplomatique : 22


10/08 ETU 13:52
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-Amnésique? J'ai de la difficulté à le croire mais d'aussi loin que je peux me rappeler, tu ne m'as jamais menti. Tu veux tout savoir... Ce sera long.

Alastor leva la main et fit apparaitre un fauteuil au confort se limitant à la différence de confort entre la position assise et debout. Il fit signe à Lilao de s'asseoir puis se tourna vers l'enfant toujours assis au pied de son trône.

-Socrate, va nous chercher à boire.

Socrate le regarda, une lueur de défi dans les yeux.

-Et si je refuse? Je ne suis pas ton serveur, aux dernières nouvelles.
-Tu m'ennuies, Socrate. Si tu ne vas pas nous chercher à boire, je me servirai à même ton sang et nous nous contenterons de ton crâne pour faire office de verre.


Socrate ne trouva pas utile de débattre plus longtemps de la question et s'en alla sans dire un mot.
Alastor alla s'asseoir au bas des marches menant à son trône.

-Je ne voulais pas qu'il entende ce que je voulais te dire.
-Je vais commencer par le début. Notre rencontre. Je suis déçu que tu ne te souviennes pas de cela. Je croyais avoir plus d'importance à tes yeux... Bah, c'est probablement un défaut des personnes particulières, de se croire plus important qu'ils ne le sont en réalité.
Enfin bref... C'était une journée pluvieuse, à la fin d'une semaine assez déprimante. J'étais déja actif dans les milieux politiques tandis que tu n'étais encore qu'un enfant aux pouvoirs fort intéressants.
Lorsque l'armée a découvert nos dons respectifs, tu as été convaincu de te battre dans un commando de combattants possédant des dons anormaux. Nous deux en faisais partie, de même que cinq autres jeunes gens qui ne m'ont pas quitté depuis. Notre travail était de protéger l'Empereur en effectuant diverses missions, parfois ennuyantes, parfois plus... intéressantes.
Mais les chefs de l'armée ont vite remarqué que nos pouvoirs étaient trop aléatoires et incontrôlables. Surtout le tien. Il arrivait souvent que tu entres dans un état ou tu devenais presque fou, violent à l'extrème, ne faisant aucune distinction entre amis et ennemis. À moins que tu aies su dès le départ que nous serions tes ennemis dans le futur.
Ils ont donc décidé d'arrêter toutes les missions et d'éliminer les preuves. Bien entendu, nous avons refusé de se faire tuer. C'est fou tout ce qu'ils nous ont envoyés... Des armées entières, des divisions de blindés, des assassins considérés comme les meilleurs de la galaxie. Mais c'était inutile. Nous avons donc décidé de passer à l'offensive, croyant que ce serait facile de tuer l'empereur et prendre le pouvoir.


Alastor fit une pause. Les souvenirs affluaient dans sa tête et il n'était pas certain de pouvoir les supporter.

Quelle erreur... La tentative fut un échec. Nous n'étions pas assez bien informés des mesures de sécurité entourant le palais. Nous avons tous été arrêtés, de même que Socrate qui se trouvait plus ou moins par hasard avec nous. Tous sauf toi, bien sûr. Je te croyais mort. Marine, ma soeur, était bouleversée, elle qui t'aimait tant. Je crois même que ce sentiment ne s'est pas évanoui. Mais lors de notre transfert vers la prison de Pierre Hurlante, nous avons appris par un prisonnier que tu avais survécu, et que tu avais même été adopté par la famille impériale.

Le premier Apostat soupira.

Nous nous sommes revus peu après. J'avais réussi à m'évader et à revenir sur Kschahlundo, un exploit mémorable mais qui fut inutile. Tu m'attendais, toi seul, sur cette planète maudite. J'ai adoré me battre contre toi, mais je n'étais pas de taille. Tandis que ta puissance avait grandi exponentiellement, dans mon cas, deux ans d'emprisonnement et de torture avaient fait sensiblement diminuer ma force.

Ce qui me ramène à ma question, Lilao...

Pourquoi ne m'as tu pas tué à ce moment la? Peux-tu y répondre maintenant?
Lilao Galian
Respect diplomatique : 78


10/08 ETU 14:11
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Lilao écoutait paisiblement,calé contre le dossier de sa chaise, assimilant et décortiquant les informations à une vitesse effrayante, séparant chaque donnée pour récolter chacune d'elle,le tout plus rapidement qu'un supercalculateur de dernière génération. À mesure qu'il analysait le récit, une douleur se fit sentir dans son esprit, augmentant petit à petit tandis qu'Alastor lui contait le récit des événements que sa mémoire, malgré sa particularité, avait gommés. Lorsque son interlocuteur eut fini de narrer toute l'histoire, la douleur déferla dans son esprit, comme si le point final avait été l'élément déclencheur de cette impression étrange. Plié en deux par la douleur, suant à grosses gouttes, Lilao frappa du poing sur la table, serrant les dents pour encaisser cette souffrance inhumaine. Soudain, une fissure se fit dans le mur mental qui le séparait de ses souvenirs enfouis, et sa mémoire lui revint intégralement.

Il s'effondra sur la table,inerte,les yeux clos. Son esprit avait dû aspirer toute l'énergie du corps entier pour traiter cette masse de données retrouvées à sa vitesse moyenne, plongeant le jeune homme dans un état proche du coma. Dès que son cerveau eut fini le filtrage des données, il redistribua l'énergie partiellement amoindrie au corps, et Lilao se redressa, pour se laisser choîr contre le dossier de sa chaise, exténué. Bien qu'en apparence à bout de forces,il ne s'était jamais senti aussi bien. Malgré le taux d'endorphine élevé qui venait de circuler dans son corps, il allait bien. Il se sentait même mieux que jamais. Voir euphorique,mais ça c'était peut-être un effet secondaire. Bref. Il lança:


Pourquoi je ne t'ai pas tué? C'est bien simple.

C'est moi qui ai éliminé mes chers parents adoptifs.

J'ai fait mine d'être inoffensif afin qu'ils m'adoptent. Ce ne fut guère complexe.

De là,il m'était très simple de me débarrasser d'eux...

Enfin, tu as tenté de me prendre de court bien malgré toi, et j'ai malheureusement dû te mettre une correction ô combien mémorable.

Désolé pour ton dos...

Lilao faisait référence à la cicatrice en forme de croix sacrée retournée qu'il avait été forcé de faire à Alastor pour le mettre hors d'état lorsque celui-ci avait tenté de s'introduire dans le palais. La plaie n'était guère profonde, mais suffisamment pour laisser un joli stigmate.

...La seule chose que je n'avais pas prévue,c'est que d'éliminer ces deux-là entraînerait automatiquement une ascension au trône. M'enfin, un taré à la tête d'un empire de plus ou de moins...
Alastor
Respect diplomatique : 22


10/08 ETU 14:37
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-Pour un taré, j'ai entendu dire que tu te débrouillais bien. Je suis content que ta mémoire soit revenue. Mais d'un autre côté je suis un peu jaloux.

Jaloux? Alastor était plus que jaloux de Lilao, qui, bien que plus fort n'était pas aussi intelligent que lui, avait pu devenir si aisément l'empereur d'un monde alors que lui-même avait presque perdu la femme qu'il aimait pour posséder ce misérable rocher...

Alastor se leva et marcha vers la porte où Socrate avait disparu quelques instants plus tôt. La main sur la poignée, il se tourna vers son invité.

Approche, Lilao. Que je te présente tes anciens camarades. Je te préviens, ils ont...

Alastor n'eut pas le temps de terminer sa phrase: la porte s'ouvrit violemment et une sphère bleue émettant un étrange rugissement le frappa de plein fouet, le projetant au travers de la salle.

Il se releva avec difficulté, sonné.

-Marine! Mais qu'est-ce qui te prend!?

C'était en effet Marine, la soeur d'Alastor, qui, prévenue par Socrate, avait couru vers la grande salle. Elle était si furieuse qu'elle n'arrivait plus à maitriser son pouvoir. Ses yeux furieux brillaient de rage incontrôlée et des larmes coulaient sans arrêt. Un vent puissant soufflait en tout sens dans l'immense salle.

Qu'est-ce qui te prend toi, Alastor! Tu emmènes notre pire ennemi au coeur de notre planète! Pourquoi?

-Avant tout, calme-toi, Marine! Tu es un danger pour toi-même.


Marine se détendit un peu, sa colère peu à peu remplacée par une profonde tristesse. Une pluie fine se mit à tomber.

-Mais tu as emmené ce type ici, alors que même toi tu n'as pas pu le battre!
-Marine... regarde-le.


La jeune femme posa son regard sur Lilao, qu'elle n'avait bizarrement pas remarqué depuis son arrivée. La surprise se lisait sur son visage ruisselant.

-Lilao...

Finalement, l'émotion fut trop forte et Marine s'écroula, inconsciente.

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