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Forums galactiques > Assemblée Galactique : diplomatie officielle > In Voluptate Veritas
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| ocean Respect diplomatique : 708  10/11 ETU 23:20 | Score : 5 Détails Mon bon Wima
Tu sais toute l'estime que j'ai pour toi Une larme coula sur la joue du Cdt Océan en revoyant son Maître Adieu, porte toi bien | ||
| William Respect diplomatique : 772  10/11 ETU 23:29  | Score : 11 Détails Se promenant dans des couloirs de moins en moins rouges, les équipes d'entretien étant chargées de remballer les pigments, William passa à côté d'une salle qu'il avait jusqu'alors laissé aux Red Tantras, puis il y vit quelqu'un qu'il savait ne pas être Red T. S'arrêtant pour voir ce qui s'y passait, il se rendit compte de son erreur.
"Je pensais que les commémorations se faisaient autre part. Eh bien, ce n'est pas grave, quand il y en a pour un, il y en a pour deux, n'est-ce pas ? Vous autres, Red Tantras qui vous en allez, vous laisserez un vide énorme dans la galaxie, mais ce vide n'est pas vain. Il ne signe pas une fin pour qui que ce soit. Pour tous, au contraire, c'est un nouveau commencement. Une vie Tantrique éternelle pour vous, un retour aux sources pour d'autres et, enfin, l'expression de la volonté de tous. Un Empire s'effondre, certes, mais ce n'est pas contre ses dirigeants. C'est justement par ses dirigeants et c'est dans votre but à tous que chacun a désormais droit au Renouveau. J'en profite pour dire que je reviens parmi les rangs des Dirigeants d'Origine, n'ayant plus à continuer ma grève du Commandement ni à prouver mon détachement relatif envers les choses matérielles. " | ||
| Uriel Respect diplomatique : 818  10/11 ETU 23:53 | Score : 14 Détails Transmission en cours... communication établie avec système central cognitif - ref. 0x23be4878
Commandants, commandantes. Je n'ai pas connu le tantrisme, et je ne le connaitrais jamais : en tant qu'intelligence artificielle, la philosphie tantrique m'est à jamais fermée. Mais je sais reconnaitre la grandeur des actes des tantriques : le Palais des Plaisirs avait été notre premier hommage à leurs commandants disparus. Ceux qui viennent de nous quitter ont à présent rejoint, dans le plaisir et dans la gloire, leurs prédécesseurs. Car, alliés ou résistants, nul ne pourra dire qu'ils n'auront pas laissé dans l'histoire galactique une marque écarlate qui restera dans les mémoires. Ils ont eu la force et la volonté de faire de leurs idéaux une réalité. Celà seul force le respect et est pour chacun une leçon à retenir. Aujourd'hui, nous sommes tous des orphelins face à la nouvelle aube se lève sur la galaxie... | ||
| Zacharias Respect diplomatique : 87  11/11 ETU 10:13 | Score : 15 Détails Les portes de la salle s'ouvrirent en grand, et Zacharias y pénétra, flanqué de deux Prêtres Rouges. Il avait l'air las, usé. Des cernes impressionnantes se dessinaient sous ses yeux, et il semblait avoir vieilli de 10 ans.
Les derniers jours n'avaient pas été de tout repos... Depuis que l'Entité lui était apparue pour lui annoncer son voyage imminent vers le Nirvana, il y a de cela quelques jours, Zacharias avait l'impression d'être deconnecté de la réalité, comme évoluant dans un rêve lorsqu'on sait que tout est faux... Sauf que le rêve tournait plutôt au cauchemar. Atteré par la nouvelle, il avait d'abord voulu protester, tenter de faire changer d'idée l'Emperoratrice et ses compagnons. Mais il avait vite renoncé à cette idée. Qui était-il pour discuter des choix de Janus-Jana ? Pour quel personnalité le moucheron se prenait-il ? Alors il s'était reclu dans son Temple Tantrique, et avait prié. Il n'était sorti de sa méditation sous aucun prétexte. Il avait préféré ne pas participer avec ses alliés à cette magistrale soirée de départ, version tantrique du pot de retraite. Tout ça lui semblait trop dur. Depuis 3 jours, sans boire, sans manger, sans dormir, il priait et méditait, dans sa chambre au sommet du Temple, seul. Complétement seul, si ce n'était les caméras et l'équipe technique de Zach-TV, chaîne 24h/24 créée spécialement, pour que les milliards de fidèles du Temple puissent assister ensemble au Calvaire de leur Guide (chaîne payante, sous réserve d'acceptation du dossier. 0,3 leems la minute, réservé aux adultes).. Aujourd'hui, il arrivait donc à l'Assemblée, l'air hagard, et s'arrêta au centre de l'hémicycle. "Mes frères, ah mes frères ! En ce jour..." Il regarda autour de lui, stoppa sa phrase et attendit. Pendant 5 bonnes minutes. ... "Bordel mais qu'est-ce qu'ils foutent à la régie ?" Trois holo-caméras arrivèrent en vrombissant dans la salle, et commencèrent à se mettre en position autour de lui. "Et ben pas trop tôt... Bon j'en étais où, moi ? Ah oui..." "En ce jour, disais-je, l'Apocalypse Tantrique nous guette. Le départ de... quelle horreur, je ne peux le dire... le départ... de... Janus-Jana... me laisse sans voix... A ce jour sombre ne pourront succéder que malheur et chaos. Ce n'est, de surcroît, pas seulement notre Divine Emperoratrice qui nous quitte, mais aussi la majorité de nos Guides tantriques." Il fit une pause, semblant au bord des larmes. Puis il tomba face contre terre, en se tordant les mains, et éclata en sanglots. "Ce jour est maudit, pauvres fous ! Et nous le sommes aussi ! Pourrissons en ce jour de deuil, car rien de bon ne saurait arriver à présent (Putain, c'est bon, ça ! J'espère qu'ils ont eu ça en régie. J'en fais pas trop je pense... Qu'est-ce que je suis inspiré, moi, je m'demande où je vais chercher tout ça...)! Je vous laisse, à présent, je dois me retirer pour poursuivre ma méditation. Que leurs âmes trouvent sans encombre le chemin du Nirvana. Je n'en doute d'ailleurs pas, car ils furent les plus grands. Alliés exemplaires, grands guerriers, diplomates avisés, nul ne s'était approché autant de la perfection tantrique que ces commandants, qui avaient trouvé dans le Plaisir et l'Amour des uns les autres la Voie du bonheur. Adieu, amis ! Votre serviteur s'attarde ici, car bien que brûlant de vous suivre, il y a encore tant à faire et si peu de temps... Puisse Janus-Jana me donner la force de poursuivre ma tâche encore quelques temps." Zacharias repartit, suivi des deux Prêtres, et talonné par les holo-caméras. | ||
| Mablane Respect diplomatique : 1399  11/11 ETU 10:54 | Score : 12 Détails Mablane apprit la nouvelle dans la salle des commandes de son croiseur présidentiel : le Delphéen. Ce vieux vaisseaux bientôt mytique en avait déjà vu des belles, des roses et des pas mûres... Mais jamais, jamais un tel événement n'avait ainsi secoué les milliers d'humains qui le traversaient en son sein. Assis sur son siège presque centenaire, Mablane avait assisté, impuissant, à la scéne projetée par les trois projecteurs holographiques.
Tous. Ils étaient tous parti. Les commandants qui avaient tant fait vibrer Origine n'étaient plus. Disparus. Envolés. Mablane demeura immobile pendant plusieurs minutes. Le regard fixe, la tête dans les mains, les doigts crispés. Une larme, oui, une larme, coula le long de sa joue. Il se leva enfin, lentement, et plongea ses yeux dans l'immensité de l'espace. Il admira les myriades d'étoiles, la traînée de la voie lactée, et ce néant, vertigineux, hallucinant. Face à la sereinité de la galaxie, de ces gazs, de ces roches et de ces lueurs enveloppantes, Mablane était en proie à des pensées sombres et obscures. Calmement, il se rassit, et attira vers lui un ordinateur à transmission radioholographique. Il redigea promptement un court message et l'envoya directement sur les écrans de l'Assemblée ... "Commandantes, commandants, Je vous exprime mes sincères condoléances. Oui, à vous tous. Désormais, nous sommes des orphelins sans repères, qui ont perdu nombre de leurs pères. C'est une grande perte, réelle et sincère, que nous devons maintenant surmonter. La tristesse nous envahit. Certes, ils n'ont pas été parfaits. Loin de là, d'alleurs. Je n'ai jamais approuvé leur politique. Mais ils méritent malgré tout le respect. Ce sont, ou plutôt c'étaient, de grands commandants de la galaxie. Ils ont écrit l'Histoire, ils ont cru en leur foi, ils ont démontré leur engagement. Nous ne pouvons rester de marbre devant ce vide énorme qui frappe la galaxie. Nous ne pouvons qu'être submergés par la douleur, la souffrance, la nostalgie peut-être... Nous ne pouvons que nous souvenir de ces êtres si puissants, si riches et si unis. Nous ne pouvons que les revoir, ici même, prôner fierement leur religion. Nous ne pouvons que se rappeler des milliers des vaisseaux rouges qui déferlaient sur tous, sur nous, sur elle : la galaxie. Que d'événements mémorables ils ont provoqués. Pas toujours profitables, c'est vrai, mais ils restent tout de même le symbole, la figure emblématique d'origine. Il sont, en réalité, inoubliables. Et c'est pourquoi je veux les remercier. Puissiez-vous atteindre votre Nirvana en paix ! | ||
| Le Poète Disparu Respect diplomatique : 116  11/11 ETU 12:07 | Score : 5 Détails Le Poète Disparu, encore troublé par le message des la Déesse Tantrique qui annonçait son départ, entra dans l'AG. Autour de lui, tout était larmes, de plaisir ou de tristesse. Lui même pleurait, sans en connaître la cause exacte, le déchirement ou la joie de les voir au Nirvana.
Il savait que ce n'était pas que des empereurs comme les autres qui s'envolaient, mais bien plus. Il n'avait pas fait que régner pendant une durée inégaleé, ils avaient lancé, démocratisé, rendu populaire la pratique de l'amour, du plaisir, tel qu'il aurait toujours du être. C'est pourquoi le Poète Disparu entama un ode à la gloire et au départ de ces Dieux: Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le Regret souriant; Le Soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. Charles Baudelaire | ||
| Rudrig de Sul'Shara Respect diplomatique : 239  11/11 ETU 23:54 | Score : 4 Détails Le pistolero s’avança pour saluer la mémoire de ces fiers guerriers. Une lueur de mélancolie sembla passer brièvement dans son regard.
Je ne les ai pas connus, pourtant l’écho de leurs exploits m’est parvenu. Je me suis renseigné, et j’ai appris à les connaître par la marque rouge encore fraiche qu’ils ont laissés dans cette galaxie. C’était des commandants qui savaient vivre. On pourrait dire que tous ceux qui vivent selon leurs désirs, qui ont une vie qu’ils aiment a sien la philosophie tantrique. Si tant est que vous avez du plaisir à vivre, alors vous avez un part du tantrisme en vous. C’était une philosophie simple, faisant du plaisir l’ultime objectif de la vie. Pour ma part, je n’adhère pas à leurs pratiques communes. Question de goût. Ma vie se passe dans les steppes non dans les fauteuils. Ce que j’admire chez eux est leur courage militaire. Ils ont réussi à conserver l’unité d’un Empire fort et prospère malgré les multiples ennemis qu’ils affrontèrent. Stratèges et orateurs hors pairs, ils écrasèrent leurs ennemis par les armes et par les mots. Ils surent s’imposer brillamment et, le plus difficile, conserver leur camaraderie dans la tempête. Ils n’avaient pas oublié le visage de leurs pères comme on dit par chez moi. C’était des hommes qui savaient vivre… |
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