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Hasdrubal Respect diplomatique : 113 07/11 ETU 21:11 | Score : 9 Détails ***Attention! Ce RP n'est en aucun pour insulter les religieux quel qu'ils soient mais basé sur quelques faits préhistoriques
Deux hommes en tunique noire firent entrer un homme et une femme dans la salle de la congrégation des Deus Iraeiste (Deus Irae : colère de Dieu). Particulièrement affaiblis, pour cause de nombreuses heures de cachots. La femme était habillée d’une tunique lui recouvrant les parties intimes. Elle semblait ne vivre que de son enveloppe charnelle. L’homme était nu, d’une peau roussie. On observait que ses parties génitales avaient été tranchées. Un trou rouge les remplaçait, entouré de brûlures suite à une cautérisation au fer rouge. Ses yeux étaient animés d’une haine profonde à défaut de douleur. On les fit asseoir, on leur mit le fer aux pieds ainsi qu’aux mains et un baillon afin qu’ils ne prononcent pas de formules hérétiques. Un prêtre, entra et s’assit sur le haut d’une estrade et réclama le silence du peuple criant : « qu’on les brûle ! ». Le prêtre, connu sous le nom de Amadeo (qui aime Dieu), se leva et dit : « Que les hérétiques se lèvent ! » L’homme et la femme ne s’exécutèrent pas. Un garde s’avança et le fouetta avec un bâton en souriant. Ils durent se lever. Amadeo continua : « Hasdrubal de Licornblood et Belma de Morchea, vous êtes accusés de sorcellerie devant témoins et de la mort de tout un monastère. Au nom de Dieu, je vous condamne au supplice du chevalet, de l’arrachage des yeux. Vous serez ensuite brûlés vifs. Du moins ce qu’il en restera. Hahaha ! Qu’il en soit ainsi ! » L’homme et la femme furent remis au cachot. Attendant leur supplice. | ||
Hasdrubal Respect diplomatique : 113 17/11 ETU 11:31 | Score : 4 Détails Un soleil rouge éclairait le visage d'Hasdrubal lequel débordant de haine et de colère. Il était résigné à mourir.
Mais une question subsistait en son esprit: "que va-t-il m'arriver après ma mort?" Les anciens ne lui avaient jamais appris cela. Ils n'en avaient pas eu le temps. Hasdrubal revivait les scènes de sa vie humaine. Il se souvint d'un jeune garçon fébrile dont seul la mère lui portait de l'amour. Son père souhaitait l'envoyer dans le séminaire de Balgir, ville à proximité de son village. Il ne l'aimait pas. Et ne lui rapportait pas d'argent de surcroit. Pour le père dont le bénéfice était le seul objectif de sa vie de maréchal-ferrand. Hasdrubal ne supportait pas l'idée de se voir un jour confiné dans une prison entouré de prêtres dogmatiques qui lui enseigneraient des mensonges. Son père en avait décidé autrement. Un matin, il fut réveiller dans sa chambre par sa mère en pleurs. "Tu dois venir, mon chéri. Ton père t'attend en bas!" Hasdrubal comprit de quoi il retournait. Il avait même préparé des plans pour sa fuite mais il ne s'attendait à être envoyé trois mois plus tard après son anniversaire du moins. L'oubli volontaire de son père renforça la haine d'Hasdrubal pour lui. Il se leva, s'habilla de sa chemise que sa mère avait cousu pour lui. Il l'adorait autant que sa mère, c'était la marque de son amour. Le père l'attendait en bas, froid et muet. Il sortit son cheval de l'écurie, le monta et fit monter Hasdrubal par la suite derrière lui. Il le mena au centre du village, le déposa, descendit lui-même de son cheval et alla parler à l'homme au guichet de l'arrêt des carosses de voyage. Le père remonta à cheval et dit froidement à Hasdrubal: "Au revoir, tâche d'être utile, pour une fois..." Hasdrubal regardait son père s'éloigner en se disant: "Quel salaud, quel salaud!" De toute sa colère, il prit une pierre et la jeta en direction de son père, déja bien loin. L'homme du guichet dit en ricanant: "-Vous ne devriez pas vous mettre en colère, c'est un péché, c'est mauvais pour un futur petit curé! -La paresse, également, est un péché. Vous devriez faire attention avec votre gros bide puant!" L'homme marmona dans sa barbe ne sachant quoi répondre. Hasdrubal pensa à s'enfuir mais il se dit: "ce gros lard a dû sûrement être payé par mon père pour qu'il me surveille. Il suffirait que je parte pour que le soir, les chiens soient à mes trousses!" Il s'assit dans l'herbe et attendit. Il trouverait un moyen de s'enfuir discrètement une fois au séminaire. Il entra dans la diligence qui le mena à Balgir. Belma le tira de ses pensées d'un cri gémissant. -Elle souffre atrocement, se dit-il. |
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