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| tsumi Respect diplomatique : 247  14/04 ETU 18:58 | Score : 7 Détails Partie 1/2 – Le retour de Sdehiat –
--//--Kaelhonia, planète mère du peuple de Shaidhaar, dirigé par le commandant Tsumi. Hier, peu avant 19 heures, heure planétaire.--//--Pendant ce temps, les troupes espionnes de Kael surveillaient d’une part les membres de la résistance, d’autre part le gouvernement et ceux qui le soutenaient//-- La capitale, son architecture surprenante, ses lumières envoûtantes. Parmi toutes ses effervescences, ce jour, une d’entre elles a marqué l’avenir de ses « citoyens ». Sur la grande terrasse surplombant la principale cité d’arts et de culture de ce peuple, une multitude de cris de détresse. Un nuage d’oiseaux s’échappe dans un vacarme assourdissant, un peu comme une onde qui se déploie. Les marches du palais sont parsemées de morts, le sang est une partie intégrante de la décoration…jusqu’à cette terrasse. Hoamia termine d’enfoncer ses doigts fins dans les yeux d’un officier, pourtant il est déjà mort depuis quelques secondes. Elle, elle est vêtue de sa toge noire, sa capuche recouvre sa tête, le tissu cache son visage, le soleil couchant appuie ses gestes de reflets rougeâtres et son allure d’une ombre gigantesque. Seul ses dents crispées et ses gestes brusques se remarquent, ainsi que sa respiration peu contrôlée. Un coup de feu retentit, un tir qui résonne dans la cité entière. Hoamia se redresse et tourne sa tête lentement vers l’origine de ce tir. Elle saigne, son bras est sévèrement touché mais elle n’en a que faire. L’officier ayant fait feu laisse fuir un cri de peur, tandis que Hoamia le fixe sauvagement. « A…A…Arrêtez, ou je vais devoir… » Tente t’il de balbutier. Apparemment cela ne surprend en rien Hoamia, elle lâche le crâne de sa dernière victime, le sang sur ses mains ensanglantées goutte sur le sol, un silence pesant s’installe et ils restent ainsi immobiles. Le soleil descend lentement, les lumières se tamisent, l’officier tremble. Hoamia laisse échapper un soupir sec avant de demander dans une rage inhumaine : « Pourquoi ne me l’avez-vous pas dit plus tôt !!! Qu’est ce qui vous prend !! A quoi jouez vous !! - Je… je… - Tu m’as trahit, vous m’avez tous trahit !! Tu as toujours été un fardeau !! Tu ne sers à rien, et maintenant tu te rebelles !! IMBECILE !!!! - Dame, non, laissez moi vous expliquer ! » Hoamia s’approche lentement de sa nouvelle cible, une cible qui n’ose plus tirer, qui a peur ; une proie effrayée qui n’arrive qu’à bégayer et, les yeux écarquillés, à lever une main au dessus de sa tête, comme pour s’épargner la vue de son prédateur. Elle est à présent face à lui mais il ne peut réagir. C’est d’une dextérité surprenante, avec son bras blessé pourtant, qu’elle l’attrape à la gorge ; aussitôt sa langue ressort, aussitôt il pleure, malgré lui. Des tirs hasardeux couvrent en partie les paroles du second Œil lorsqu’elle lâche sa haine sur ce pauvre homme bientôt mort, des tirs qui ne font qu’abîmer le sol, mais quelle importance, le regard de l’officier est vers le ciel et l’anneau de gaz pourpre qui ceinture cette planète. « Sdehiat n’aurais jamais dû revenir ! Elle aurait dû mourir le jour où je l’avais entaillée à l’assemblée !! Pourquoi Kev Walker s’en est il occupé !! Pourquoi a-t-il fallut qu’elle survive ! Je la hais. Je la déteste. Je la méprise, je l’ai en horreur, je la maudis, elle me répugne… C’est insupportable!! Mais est-ce que quelqu’un sur cette planète sait ce que ça implique !!!! » Hoamia serre plus fort, encore et toujours, elle broie la gorge de l’officier dont les yeux ressortent horriblement. L’arme tombe au sol, il ne bouge plus mais cependant elle persiste, ses yeux grands ouverts admirent à travers la toile le spectacle, elle laisse de temps à autres échapper des rires nerveux, elle apprécie. « Tsss, tous des misérables. - Certes. » C’est la voix de Meerea, l’ancienne diplomate, celle qui avait cédé sa place aux sœurs, pour s’occuper d’affaires internes et officieuses. Une voix dure, mimant le dépit. Hoamia, prise dans son élan meurtrier, n’a écouté ce qui se passait autour d’elle. La diplomate pose sa main sur l’épaule de la folle. Celle-ci écarquille les yeux à cet instant, cessant net de se déchaîner sur le pauvre homme. Meerea, d’un geste fluide mais lent, retire la capuche de la sœur et c’est dans un cri de surprise que Hoamia se retourne, frappant brusquement le bras de l’autre femme, afin de l’écarter. L’homme tombe au sol. Hoamia ne semblait jamais avoir voulu retirer sa capuche lors de ses diverses actions meurtrières. Et c’est à son tour d’avoir des traits d’effroi se dessiner sur son visage, une réaction impuissante et presque attendrissante, lorsqu’elle remarque derrière Meerea la sœur dont elle redoutait tant le retour. Le soleil est presque mort, l’air tiède couvre la scène où le temps semble s’attarder. Leurs regards se croisent et à cet instant Hoamia ne peut s’en détourner. Sa sœur, si frêle, si fragile, la fixe d’une noirceur jamais égalée dans ses souvenirs. Apparemment c’est là ce que voulait éviter Hoamia, mais c’est trop tard, elle est figée et dans son esprit revient des images fracassantes, toutes ces images qu’elle ne peut éviter de se remémorer, et qui l’empêche d’agir. Sdehiat annonce d’une voix attristée : « Je suis de retour, petite sœur. » Une vingtaine d’officiers débarquent et se positionnent, mettant en joue Hoamia. Des créatures étranges, félines, des ombres noires, se mettent en place. Chaque personne nouvellement arrivée s’apprête à attaquer le second œil ou à couvrir Sdehiat, la tension se ressent. « Que… Sdehiat, non… Arrête… - Tu sais ce qui t’attend. - ARRETE !! - Je suis désolée. » Meerea hoche à peine la tête. Chaque créature présente cambre ses muscles, chaque officier appuie sur la gâchette, Sdehiat reste immobile. Mais Hoamia dit ces mots : « Leorique… pardonne moi. » et sa sœur alors ne peut que laisser émerger sa surprise. Le soleil laisse place à la nuit, les lumières artificielles s’allument progressivement, laissant une aura violette envahir la cité. On distingue à peine la masse d’ombre sauter sur Hoamia et parmi les tirs, on entend à peine Sdehiat crier « Cessez le feu ! Non ! Ne la tuez pas !! ». Au même instant, dans l’assemblée galactique, Une brume légèrement pourpre s’approche du commandant Tsumi, plane aveuglément puis se voit aspirée par son masque étrange de porcelaine. Kaelhonia soupire. | ||
| tsumi Respect diplomatique : 247 14/04 ETU 22:55 | Score : 6 Détails (Alors désolé pour la sale faute d’ortho dans le titre du sujet, j’avais un train à prendre et plop, j’ai speedé :’()
Partie 2/2 – La supercherie – --//--Taverne Naine, peu après que divers écrans de contrôle de divers commandants clignotent et affichent des statuts d’attaque. Kaelhonia se lève en profitant des détournements d’attention engendrés par ces manifestations diverses.--//--Pendant ce temps, divers vaisseaux de commerce, de tourisme et militaires sont ionisés massivement aux portes des planètes du peuple de Shaidhaar, et un vaisseau s’amarre non loin de la Taverne Naine.--//--Kael entame d’une voix neutre, comme si elle s’apprêtait à annoncer un discours habituel : «Commandants, qui que vous soyez, il est temps pour nous de baisser le voile quand à certaines ombres qui ont trop longtemps terni notre peuple. Terni ais-je dit ? Hum, devrais-je dire servi ? Depuis déjà plusieurs mois, avant même le coup d’état ayant donné naissance à ce gouvernement, nous avons espionné, informé, et surveillé pour celui-ci. Nous avons collaboré avec lui, puis avec d’autres. Depuis ces temps, nous avons tout d’abord aidé Thâois, Kev Walker. Puis ce fût le tour de Eldrad, Necromancien, Scorpio et Aëschma. Nous avons également collaborés à certaines actions telles que dernièrement l’apocalypse atomique qui ravagea la galaxie. Certaines de nos informations que nous leur fournissions ont évidemment fait échoué des tentatives résistantes à grande échelle, bien que peut être personne ne s’en soit rendu compte, notre position nous a permise de remarquer de grandes défaites, ainsi que de grandes victoires qui n’auraient jamais pu avoir lieu sans notre intervention. Nous avons aimé jouer nos rôles ici même dans l’assemblée, hormis Hoamia qui a toujours été sincère cependant, elle n’est plus de ce monde. Pourquoi de telles confessions me diriez vous ? Hum.» Elle s’avance lentement vers une rambarde, se mettant à la lumière. Son corps nu semble plus rayonnant que jamais, ses longs cheveux pourpres ne couvrent la brume émergeante par endroits de sa peau claire. Derrière elle, le commandant Tsumi reste impassible mais ses yeux brillent étrangement. En effet, il a retiré son masque, et ce sont à présent le néant composant son visage d’une part, et ses quelques formes métalliques laissant deviner son ancienne morphologie, qu’il laisse dévoiler. Les lueurs pourpres qui composent ses yeux fixent les alliés du gouvernement, des lueurs en constante mouvance, aspirées dans l’abîme de son corps. Kaelhonia laisse un temps, le temps que divers sons étranges, divers murmures résonnent de part et d’autres des esprits de chacun. D’où viennent t’ils ? Que représentent t’ils ? Peut être que ces bruits irréels sont les vestiges de Hoamia, qui sait. S’occultant soudain dans le manque de lumière (je rappelle que les lumières grillent régulièrement au dessus de Tsumi ^^), elle laisse un léger rire s’échapper, et ses formes semblent s’amuser à jouer avec la lumière, comme elle a joué avec les alliances qui composent cette galaxie. Elle reprend dans l’ombre : «Notre réelle identité était bel et bien comme nous le disions souvent, neutre. Nous obtenions des informations du gouvernement, nous obtenions des informations de la résistance, nous faisions le tri, faussions les informations et enfin choisissions les informations dont nous faisions part à chacun d’eux. Nous avons vite pris parti, la résistance fut rapidement la seule bénéficiaire de réelles informations, et préventions. Si seulement Bouh211 était encore là… Nous avons, à maintes reprises, hésité à les rejoindre officiellement, mais Kev Walker méritait ce respect également. Il se va sans dire que nos choix devaient être clairement réfléchis. Quoi qu’il en soit, nous tenons aujourd’hui à faire part de deux messages, et le premier s’adresse à nos nouveaux ennemis : Nous avons malgré tout aimé participer à vos actes, et vous aider fut un réel plaisir pour plusieurs raisons. La raison première est évidemment le commerce humain. Seulement nous avons remarqué de votre côté un certain manque de logique, et de rigidité. Que dire, lorsqu’un gouvernement n’en fait qu’à sa tête et se laisse critiquer, il ne peut que perdre sa crédibilité. Aëschma, nous avons passé une agréable ouverture de cérémonies sur notre planète mère, et ce n’est nullement contre vous que nous nous levons, mais contre votre puissance. Nous vous apprécions, et si c’est de votre main que nous mourrons, cela ne pourra qu’être un honneur. Scorpio, nous nous connaissions à peine, je suis certaine que nous aurions pu très bien nous entendre. Necromancien, nous avons joué le jeu avec vous. Nous n’avons jamais supporté vos manières, et vous avez envahit un allié qui nous était cher. Pour cela, nous vous méprisons, et c’est en grande partie de votre faute si je suis en train de parler en ce moment même. Eldrad, nous avons malgré tout anéanti les rebelles dans vos planètes, comme nous l’avions promis. Notre commerce fut une corne d’abondance pour Hoamia, sachez le. Thâois, vous n’avez, nous le supposons, plus confiance en nous depuis déjà quelques temps. Votre écart envers nos points de vue a été surprenant mais nous considérons que vous resterez le plus diplomatique des dictateurs.» Elle s’avance à nouveau vers la lumière, tandis qu’une brume fine suit avec un léger retard ses mouvements, des gestes lents et harmonieux. Son regard toujours neutre se fixe sur Folken Fanel, ainsi que Hinata. Elle laisse un fin sourire se dessiner sur son visage puis reprend d’une voix plus amicale : «Eh bien, Folken, il semblerait que notre guerre montée de toute pièce aie porté ses fruits. Nous espérons que désormais nous n’aurons plus à échanger de systèmes et à ioniser quelques flottes égarées dans la nature.» Puis elle se tourne vers Bouh : «Votre père avait confiance en nous. C’est certainement là aussi une des raisons qui nous a poussé à ne pas vous faire faux pas. Je tiens à dire également à chaque résistant qui ont eu des tensions avec nous, que nous nous devions de rester plus ou moins agressifs, pour une plus grande crédibilité.» Après encore un moment où elle explique encore certaines choses afin de surprendre et d’informer l’assemblée, elle retourne aux côtés de Tsumi qui ne fait qu’écouter, s’enlaçant à son cou à son habitude, laissant dans ses gestes un certain érotisme se remarquer. Alors arrive dans la salle une nouvelle personne, ou ancienne, selon les commandants. Arrive une magnifique femme dont les traits rappellent ceux de Hoamia, le second œil, et de Kaelhonia. Elle se déplace rapidement. Malgré sa vitesse, ses gestes fluides et gracieux font de son arrivée un balai mystique, un envoûtement. Ses cheveux sont longs et blancs, ses yeux aussi sont blancs. Elle est vêtue d’un kimono blanc également, finement orné. Son regard triste se pose tout d’abord sur le Cdt Tsumi, puis sur Kael. Elle ne semble pas vouloir rire, elle paraît plutôt triste. Sdehiat revient dans l’assemblée, accompagnée de quelques créatures félines aux aguets de toute tentative d’agression envers le premier œil. Ceux qui l’ont connu savent qu’elle n’a pas habitude d’être ni agressive, ni impolie, et c’est bien ce qui avait fait défaut aux diplomates du peuple de Shaidhaar. S’en suit une brève concertation avec Kael, puis elle se tourne vers l’assemblée et commence d’une voix douce : «Ceux qui ont cru à ma mort se sont trompés. Kev Walker est un homme respectable, admirable même, et il a su m’aider, il m’a sauvé. La situation n’aurait jamais été ce qu’elle est si il était resté parmi nous. Je tiens à affirmer ceci : Ce n’est pas par peur de la résistance qu’il est parti, mais par peur de lui-même, et de sa propre puissance. Je garderais de ce grand homme les souvenirs d’un conquérant ayant du cœur, même si certains réfutent cette idée. J’ai en moi son sang et ne saurais le renier. Le gouvernement et ses alliés viennent d’être en partie victime d’un plan d’atomisation, je m’en suis chargée personnellement. Mes chers, vous êtes dès ce jour nos ennemis, et nous avons parfaitement réfléchi aux conséquences de nos choix. Nous n’aurons les capacités de rembourser les pertes de ceux qui ne sont pas nos ennemis, nous nous en excusons. Malgré les actes que mes sœurs ont effectués durant mon absence, bien que j’en fusse légèrement tenue au courant, j’aimerais demander à la résistance de nous accepter dans sa coalition. Nous ne jouons plus de jeux, mais je conçois que cela laisse à réfléchir, suite à nos antécédents. Pour terminer, et avant de laisser la parole que nous monopolisons depuis assez longtemps, j’aimerais dire ceci, à Hoamia : J’ai toujours eu peur de ne pas avoir autant de puissance que celle qui t’habitait, alors excuses moi d’avoir profité de tes faiblesse.» Elle dit ces derniers mots avec une tristesse flagrante, avant de rejoindre sa place trop longtemps inoccupée. Désormais c’est une autre place qui est vide. Peut être bientôt toutes. (Hrp : Je tiens à préciser que les messages ne s’adressent qu’aux personnages, uniquement aux personnages. Et aussi que j’ai su faire la part entre les informations que mes personnages avaient et celles que moi j’avais. La trahison est elle aussi RP, uniquement RP, car j’ai adoré participer et discuter avec les joueurs réels. Désolé pour ces messages de 3 mètres ^^) |
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