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l\'abbé ramouflon16/10 ETU 20:50 | Je dedie ce poeme a Dame kela : Certes, en ce temps-là, le bon pays de France Par le fait de Satan fut très fort éprouvé, Pas un grêle fétu du sol n'ayant levé Et le maigre bétail étant mort de souffrance. Trois ans passés, un vrai déluge, nuit et jour, Ruisselait par les champs où débordaient les fleuves. Or, chacun subissait les communes épreuves, Le bourgeois dans sa ville et le sire en sa tour. Mais les Jacques, Seigneur ! Dévorés de famine, Ils vaguaient au hasard le long des grands chemins, Haillonneux et geignant et se tordant les mains, Et faisant rebrousser les loups, rien qu'à la mine ! L'été durant, tout mal est moindre, quoique amer ; On se pouvait encor nourrir, malgré le Diable ; Mais où la chose en soi devenait effroyable, Sainte Vierge ! c'était par les froids de l'hiver. De vrais spectres, s'il est un nom dont on les nomme, Par milliers, sur la neige, étiques, aux abois, Râlaient. On entendait se mêler dans les bois Les cris rauques des chiens aux hurlements de l'homme. C'étaient d'horribles nuits après des jours affreux ; Et les plus forts tendaient aux plus faibles des pièges ; Et le Maudit put voir des repas sacrilèges Où les enfants d'Adam se dévoraient entre eux. Donc, en ces temps damnés, une très noble Dame Vivait en son terroir, près la cité de Meaux. Quand le pauvre pays fut en proie à ces maux, Une grande pitié s'éveilla dans son âme. Elle ouvrit ses greniers aux gens saisis de faim, Sacrifia ses boeufs, ses vaches, par centaines, Fondit ses plats d'argent, vendit l'or de ses chaînes, Donna tant, que tout vint à lui manquer enfin. Alors, par bonté pure, elle se fit errante ; Elle allait conduisant son monde exténué, Long troupeau qui n'était jamais diminué, Car, pour dix qui mouraient, il en survenait trente. Mais les villes baissaient les herses, dans la peur Que la horde affamée engloutît leur réserve. En ce siècle, - que Dieu du pareil nous préserve ! - Les bourgeois avaient plus d'angelots que de coeur. Les campagnes étant désertes, tout en friche, Il fallait en finir. La Dame résolut De délivrer les siens en faisant leur salut ; Car en charité vraie elle était toujours riche. Une nuit que six cents mendiants s'étaient mis À l'abri du grand froid en une vaste grange, Pleine de dévoûment et d'une force étrange, Elle barricada tous ses pauvres amis. Aux angles du réduit de sapin et de chaume, Versant des pleurs amers, elle alluma du feu : J'ai fait ce que j'ai pu, je vous remets à Dieu, Cria-t-elle, et Jésus vous ouvre son royaume ! - Tous passèrent ainsi dans leur éternité ; Prompte mort, d'une paix bienheureuse suivie. Pour la Dame, en un cloître elle acheva sa vie. Que Dieu la juge en son infaillible équité ! |
primarque16/10 ETU 23:27 | facile, cela est, de recopier bètement idiot, cela est, de précher vainement. |
Omar ben Salaad16/10 ETU 23:30 | pour nenel, Je voudrais pas crever Avant d'avoir connu Les chiens noirs du Mexique Qui dorment sans rêver Les singes à cul nu Dévoreurs de tropiques Les araignées d'argent Au nid truffé de bulles Je voudrais pas crever Sans savoir si la lune Sous son faux air de thune A un coté pointu Si le soleil est froid Si les quatre saisons Ne sont vraiment que quatre Sans avoir essayé De porter une robe Sur les grands boulevards Sans avoir regardé Dans un regard d'égout Sans avoir mis mon zobe Dans des coinstots bizarres Je voudrais pas finir Sans connaître la lèpre Ou les sept maladies Qu'on attrape là-bas Le bon ni le mauvais Ne me feraient de peine Si si si je savais Que j'en aurai l'étrenne Et il y a z aussi Tout ce que je connais Tout ce que j'apprécie Que je sais qui me plaît Le fond vert de la mer Où valsent les brins d'algues Sur le sable ondulé L'herbe grillée de juin La terre qui craquelle L'odeur des conifères Et les baisers de celle Que ceci que cela La belle que voilà Mon Ourson, l'Ursula Je voudrais pas crever Avant d'avoir usé Sa bouche avec ma bouche Son corps avec mes mains Le reste avec mes yeux J'en dis pas plus faut bien Rester révérencieux Je voudrais pas mourir Sans qu'on ait inventé Les roses éternelles La journée de deux heures La mer à la montagne La montagne à la mer La fin de la douleur Les journaux en couleur Tous les enfants contents Et tant de trucs encore Qui dorment dans les crânes Des géniaux ingénieurs Des jardiniers joviaux Des soucieux socialistes Des urbains urbanistes Et des pensifs penseurs Tant de choses à voir A voir et à z-entendre Tant de temps à attendre A chercher dans le noir Et moi je vois la fin Qui grouille et qui s'amène Avec sa gueule moche Et qui m'ouvre ses bras De grenouille bancroche Je voudrais pas crever Non monsieur non madame Avant d'avoir tâté Le goût qui me tourmente Le goût qu'est le plus fort Je voudrais pas crever Avant d'avoir goûté La saveur de la mort... Boris Vian adieu mes amis |
l\'abbé ramouflon17/10 ETU 01:26 | Ode a imothep, dans sa fosse etendu, pale et grave a l'abri du tonnere et de l'apocalyspe j'entends rugir son ame emportée par le styx encore pleine de vie dans ces torrents de lave L'épée dans une main et la plume dans l'autre git l'homme infatigable brisé en pleine course par les laches les chiens, et par les faux apotres desormais liberé, epargné des secousses . Mais les aigles n'ont point mangé la chair du brave et seule la bruyere a bu son sang vermeil et je le sais qui hurle au milieu des epaves parmis ses freres d'armes privés de tout soleil. Imothep, Imothep ! c'est l'Abbé qui t'appelle o toi qui labourait l'ecume de la mer, donne moi ton epée a la garde de fer le glaive qu'ont forgé les enfants de l'Ultreme IMOTHEP "Mon ami mon ami pourquoi hurler dans l'ombre ? a ton puissant appel je ne peut rester sourd mais mon oeil clos ne vois que l'immensité sombre et je ne puis dormir si tu hurles toujours" RAMOUFLON "Imothep, Imothep ! rends moi mon heritage Ne fais pas injure a ta race, ô guerrier ! de ravir a ma soif le sang du meurtrier . quand bien meme ce combat ne peut etre gagné" IMOTHEP "mon ami, mon ami c'est bien ton ame est forte et le fils de luther devait parler ainsi prends l'épée immortelle, ô mon sang, et l'emporte ! cours, venge nous, et meurs en brave . la voici |
Djil17/10 ETU 13:00 | ODE AU RETOUR DE L'AMI PRIMARQUE... te revoila mon ami mon frere toi qui a pendant un temps controlé l'univers je tiens a te dire toute ma joie de ton retour, bon dieu, mais te revoila!!! j'ai vainement souhaité que tu apparaisse et qu'Imothep tremble et disparaisse et te voila ayant raté la guerre mais t'inquiete pas ce sera pas la derniere !!! je.. je bafouille ne sachant quoi dire mais faut avouer que te revoir me fait super plaisir le plus sincerement sans ristourne ni arnaque je te dis bienvenue, commandant Primarque !!! |
Djil17/10 ETU 21:43 | Je viens ici car j'ai des doutes Sur moi meme et mon destin mis en déroute ces gens me connaissent mais pas moi car je n'ai aucun souvenir de lui, de toi qui suis je donc, moi le vieillard qui, o malheur, perdit la mémoire lors d'une redoutable tempete d'atomes qui me firent perdre mon etat d'homme je lance cette bouteille a la mer cosmique a mes amis ou ennemis, aux etres uniques, qui pourraient guider ma mémoire sur le bon chemin qui pourraient me guider vers un autre lendemain |
Djil20/10 ETU 13:09 | bah alor ya plus personne panne d'inspiration peut etre ou marre de copier les textes de grands poetes comme certain ;-) |
l\'abbé ramouflon20/10 ETU 14:03 | l'ode a imomo est de moi ... |
Morcar Baughlir20/10 ETU 14:48 | Moi ? Il faudra que vous me présentiez mon très cher abbé, ce grand poète au nom si original. qui de par ce discourt génial A su déclamer en toute honnêteté Sa grande camaraderie A Imothep la momie. |
Lyckar01/12 ETU 18:55 | sorti du plus profond de la taverne le P.C.G reprend du service meme si ce n'est plus djil qui nous gouverne la poesie reclame justice un peu de reconnaissance que diable !! nous etions tous a rimailler meme entre ennemis, toujours aimables nous déclamions au monde entier que les esprits chauffent et que les claviers tapent!!! je veux une copie de poeme pour ce soir et pas de recopieur car si j'les attrapent ils ne voudront plus jamais m'revoir !!!! |
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