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concours de littérature

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guitell


24/02 ETU 12:56
WEEK-END... pas WEE-KEND ou je sais pas quoi ;-)
Midas


24/02 ETU 16:51
Ce commandant soutient la galaxie
Désolé,je ne suis pas très doué en hortographe.
Ghozer


24/02 ETU 19:46
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
Pour le concour :

"je confie le concours a wima et aux autres jury car je part en vacs IRL." Lord Bloody


WIMA VIEN UN PEU ICI!!!!!!!!!!
Bouh203


26/02 ETU 08:58
Le 9 juin.

Je n?arrive pas à dormir. J?y repense tout le temps. J?espère que je ne me trompe pas. Je sais, mais je ne comprends pas. C?est pour cela que j?écris tout. Pour tenter de comprendre.

Pourquoi ?

Tout commence au mois de janvier, juste après la fin de l?année. Une très bonne année. Mon premier baiser. Nadia. La reverrai-je ? Seul Dieu le sait. Je ne crois pas en lui. En ?Lui? devrai-je même écrire? Enfin? Ça n?a rien à voir?

Donc, déjà pendant les fêtes de fin d?année, mes parents ont changé de comportement. Ils étaient? bizarres? étranges? lointains?

Le lundi, ils ont dit que, comme j?étais malade, je n?irai pas à l?école. Car je suis malade. On est allé voir un docteur avant les vacances. Il m?a dit que je devrai prendre des médicaments et que je me remettrai vite. Ça fait plus de six mois que je les prends ces médicaments !

Je suis donc resté à la maison. Remarque, ça a des avantages ! Comme papa et maman travaillent, je peux regarder la télé comme je veux ! Même les ?dessins animés débiles? comme dit papa. Maman ne dit rien. Pourtant, je vais bien et le docteur dit que je ne vais pas mourir !

Le premier mois tout est resté normal. Sauf l?école où je n?allais plus. Mais bon, Fred m?apportait les cours tous les jours. C?est mon meilleur copain. Il me manque beaucoup. Je ne le vois plus depuis mi-février. Mes parents m?ont interdit de le voir.

Depuis le mois de février, je ne vois plus que mes parents. Non, j?ai aussi vu mamie fin mars. Et le docteur. Tous les mois. Il est gentil. Je l?aime beaucoup : il me donne toujours des bonbons en cachette. Il est plus grand que papa, mais il a l?air plus triste. Papa est directeur. Il est chef de son entreprise et gagne plein d?argent. Plus que le docteur.

C?est en hiver qu?il a fait construire cette maison. On y est arrivé en mars. Il a fait très vite pour la construire, mais il a l?argent pour.

C?est là que j?ai commencé à comprendre ce qui se passait. C?est horrible. Aucun parent ne devrait faire ça. Un matin, je me suis réveillé dans ma chambre, mais ce n?était pas vraiment ma chambre. Une odeur inhabituelle. On m?a dit que c?était à cause des vaches du voisin mais je ne les ai pas crus. Je ne les crois pas.

Il ne m?a fallu que deux jours pour être sûr de ce qui avait été fait. Les meubles avaient tous bougé. Pas de beaucoup, quelques centimètres au plus pour certains. La maison avait la même forme que l?ancienne, mais la cuisine était un peu plus grande.

Ils avaient fait reconstruire la maison ailleurs. Sans mon avis. Sans prévenir.

J?ai fait comme si de rien n?était pour ne pas les vexer, mais je ressassais au fond de moi. Je ne sais toujours pas comment ils ont fait pour me déplacer sans me réveiller, mais c?était très réussi. Ils m?ont bien eu. Ils ont même fait des travaux de terrassement pour que la campagne ressemble à l?ancienne. Mais j?ai bien vu que certains arbres avaient changé de place. On avait déménagé comme ça ! Comme quand on fait des cookies sans prévenir personne ! Pour faire la surprise?

J?ai fait le point : on m?empêche d?aller à l?école, on m'interdit de voir Fred et on m?éloigne de ceux que j?aime pour être sûr que je ne les vois pas. Sans que je sois au courant ! La conclusion est simple, elle tient en une phrase.

On veut me faire disparaître.

Et comme les gens qui cherchent à me faire disparaître sont mes parents, ils ne me tuent pas. Non. C?est plus sournois. Plus machiavélique. Ils me font peu à peu fondre. Je vois de moins en moins de monde, donc les gens m?oublient : je disparais. On fait ça en Amérique avec les vieux espions. Sauf qu?on est en France. Et je ne suis pas un espion.

Je ne suis pas témoin d?un crime. Je n?ai jamais volé ni violé. Je n?ai jamais tué ou blessé. D?accord, il m?est arrivé une fois de taper Nicolas. Nico? lui aussi me manque finalement ! Il draguait Nadia, j?ai réagit normalement. J?ai aussi fumé. Une seule fois. De l?herbe. Pour essayer. Mais bon, c?est pas grave, tout le monde le fait et tout le monde ne disparaît pas !

Fin mars mamie est venue. Elle a pleuré. Elle est au courant mais elle n?a rien voulu me dire. Je lui en ai parlé, elle m?a répondu qu?il n?y avait rien et ses larmes ont coulé. Je ne peux même plus lui faire confiance. A mamie !

Je lui ai toujours tout dit. Elle m?a toujours tout dit. Elle aussi m?a trahi. Elle est dans le complot. Car oui, c?est un complot, mais je ne sais pas pourquoi !

Pourquoi moi ?

Au mois d?avril, j?ai décidé de partir à vélo. Loin. Il faisait beau, un grand soleil dans un ciel tout bleu. J?ai pris les économies que j?avais mises dans une cachette. Ma cachette. Ils l?avaient même déménagée avec ma chambre. Ils ont fait très fort !

J?allais donc pour prendre mon vélo au garage. La porte était fermée. Et la clef n?était plus à sa place. Il n?y avait plus de clefs. Aucune clef. J?étais enfermé dans ma maison ! Dans la maison.

On voulait à tout prix que je reste.

Je n?ai pas voulu me laisser faire. J?ai volé la clef du garage à papa. Un midi au début du mois dernier, j?y suis allé. Mon vélo avait intentionnellement été laissé à l?abandon. Les roues étaient bonnes à changer. Les araignées s?étaient installées. Je ne pouvais pas m?enfuir. Il m?avait semblé voir des caméras autour de la maison, ils sauront où je vais. Ils savaient où j?irai.

Je suis sorti faire quelques pas à l?extérieur. Le vent soufflait et apportait la bonne odeur d?une boulangerie de la ville. Même le temps semblait vouloir me retenir à l?intérieur. Trop de vent.

Ce fut la dernière fois que je respirais l?air pur.

La semaine suivante, on m?a enlevé la télé. On m?a dit qu?elle était en panne. Alors qu?elle marchait parfaitement l?avant veille ! Mon seul contact avec l?extérieur n?était plus qu?une radio. Un petit montage grésillant au moindre courant d?air? Il m?a lâché la semaine dernière.

Aujourd?hui. Nous y voilà. A midi, sous prétexte que je ne voulais pas manger, mes parents m?ont enfermé dans ma chambre. Dans la chambre. Je n?en ai pas bougé. Ils ne peuvent pas restreindre davantage mes mouvements désormais. Je suis seul contre tous. Je suis sûr que tout le monde m?a déjà oublié. Je ne reverrai plus Fred. Plus Nadia. Je ne retournerai pas voir le docteur.

Six mois que l?on m?a placé dans cet isolement. Ils m?ont tous abandonné. TOUS. Finalement, ils ont bien fait de garder les poutres dans la maison. Et de laisser une corde.

C?est déjà le matin.
lord bloody


27/02 ETU 23:23
je déclare le concours ouvert!!!!!
je tout les commandants souhaitant participe se mettent a leurs plume!!!!!!

PS: bouh je trouve cette histoire tres touchante et tres triste!!! je dirais même horible !!
enfin tres bien écrite bravo.
lord bloody


27/02 ETU 23:33
j'attend les textes de :
-typheros
-sollipse
-Rudzain
-midas
-Arrkaon
-Pythagore
-Shoubenigourath
-thorgal12
-freestyler
-jseb
-bouh203
Palpatou


27/02 ETU 23:43
Tu aurais pu dire maximum 20 ligne minimum 10 ligne !
lord bloody


27/02 ETU 23:49
non il n'y a pas de limite. ou si minimum 10 ligne tout de même!
voila pour le jury
-imothepe si il l'accepte
-crimson fury
-mac polar
-gOlstein s il l'accepte
-l'abbe ramouflon si il l'accepte
-eghinard
-kela
-wima
-ghozer

je demande au trois récalcitrant qui ne m'ont toujours pas donné de reponse de m'en donner une.
même si c'est non.
parceque pour l'instant je remarque surtout que seul les membre de l'ast et du SRI ont accepté.

PS: allez commandants écrivez nous des beau textes !!!!


PS2: la date critique est fixé pour le 30 mars . JE REPETE LA DATE CRITIQUE POUR RENDRE LES TEXTES EST LE TRENTE MARS.
tout les commandants souhaitant écrire un texte le peuve.
Napoléon


28/02 ETU 03:26
Ce commandant soutient la galaxie
Quelle honte, l'Empereur n'est meme pas convie au sein du jury...Pour la peine je decernerai 100 HA aux vainqueur.
Napoléon


28/02 ETU 03:29
Ce commandant soutient la galaxie
Pour en revenir a la faute d orthographe de je ne sais plus quel sous commandant "wee-keen" pourrait avec imagination etre traduit par "qui aime pisser".
Bouh203


28/02 ETU 10:08
Je suis désolé pour mon post, les apostrophes et les guillemets ne sont pas passés (connard de Word). Je le renverrai corrigé dès que je trouve 5 minutes (étant donné le boulot de mon descendant dans la G1, c'est pas pour aujourd'hui)
lord bloody


28/02 ETU 14:14
le sieur ramouflon souhaitant participer en tant qu'écrivain napoleon est apelé a le remplacé.
Napoléon


01/03 ETU 09:08
Ce commandant soutient la galaxie
Ah tout de meme!!! Enfin un peu d'amusement, j'en manque cruellement en ce moment!
lord bloody


04/03 ETU 16:27
UP
je rapelle a tous les commandants souhaitant participez de m'envoyer leurx textes avant le 30 mars !!
Thorn


05/03 ETU 15:40
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
C'est sur que c'est ici qu'il faut poster? :)
lord bloody


05/03 ETU 15:43
oui sur ^^
poste donc tes 14 page mdr ^^
Thorn


05/03 ETU 15:44
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
bon....
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Jo’Achim était dans l’eau ….
La sensation de fraîcheur et le sentiment de flotter sur un liquide lui laissaient imaginer qu’il en était ainsi. Il était conforté dans cette idée par le fait qu’il ne semblait pas avoir perdu la mémoire.
En effet, il se souvenait avec clarté de la chaîne d’évènements qui se sont produits avant d’être « ici » et tout particulièrement de l’accident survenu pendant le passage dans le trou noir. ..
Il avait passé de longues heures à calculer sa trajectoire à l’aide du cerveau P (positronique). Une fois les dernières vérifications effectuées il avait appuyé sur la combinaison de touches qu’il était seul à connaître sur le tableau de commandes du vaisseau….et puis brusquement il y eut disruption du faisceau …
Ensuite, il se souvient surtout de la douleur. Une douleur brève mais très aiguë. un sentiment de non-existence tout en restant conscient de son environnement.
Puis, ce fut le « trou noir »

Le vaisseau dans lequel Jo’Achim voyageait se rendait de planète en planète à la recherche de nouveaux spécimens d’animaux.
Il choisit ce métier il y a juste 10 ans à la fin d’études axées sur la –psychologie- des civilisations extra terrestres.
Ce type de rencontre étant devenu rarissime et soumis à des contraintes administratives lourdes, Jo’Achim, par la suite, s’est spécialisé dans d’autres domaines…
Il occupait un poste de chercheur d’espèces rares au sein de l’université de Prantor, une petite planète partagée entre une intense activité agricole et sa très réputée bibliothèque. (merci Asimov)
Parfois il était aussi chargé, par divers instituts, d’approcher de nouvelles civilisations.
Il était formellement interdit de prendre contact avec les autochtones des planètes classées en dessous de la classe C. Seules celles ayant atteint le niveau A/B/C (industriel) étaient ouvertes à l’exploration à condition d’avoir été répertoriées officiellement par l’EMPIRE…

Jo’Achim s’ennuyait. Il n’avait plus aucune notion du temps et c’est cela qui l’effrayait au plus haut point.
Depuis combien de temps suis-je ICI ? Cette question revenait sans cesse dans son esprit. Le problème, c’était le manque de repères visuels, tactiles et olfactifs qui auraient permis d’avoir ne serait-ce qu’une vague idée du « temps ».
S’était-il écoulé une heure ou un an, un siècle ou davantage ?
Jo’Achim était ICI et ressentait un certain nombre de choses mais aucun autre sens « réel » n’était possible. Il ne voyait rien, n’entendait aucun bruit et aucune odeur ne lui parvenait.
Alors, il n’avait rien d’autre à faire que d’être là, dans la position dans laquelle il se trouvait, car, comme dans un cauchemar, malgré toute sa volonté, il ne pouvait bouger.
C’était surtout afin de se rassurer qu’il s’accrochait à cette idée.
En effet, être dans une position, peu importe laquelle, était déjà une manière d’occuper de l’espace et donc une façon d’exister. Et il avait impérieusement, furieusement envie d’exister
Alors il se raccrochait désespérément à cette idée…
Il avait donc tout « son temps » sans toutefois pouvoir le mesurer.
Il ne pouvait affirmer non plus que ses pensées correspondaient à quoi que ce fut de réel car rien ni personne n’était à portée de ses sens lui renvoyant le moindre repère.
Pourtant, Jo’Achim revoyait le film des évènements qui ont précédé le « moment présent ».
Il venait de quitter une planète située dans le système solaire SYS-7 Haldane .Il y avait étudié une nouvelle espèce répertoriée dans le domaine animal. Son étude avait duré plusieurs mois et il rentrait à la base avec une importante quantité de données à analyser.
Le fureteur avait parcouru à la vitesse autorisée de 120km/s la distance à partir de laquelle il était permis, sans engendrer de perturbation, de déclencher le système de propulsion permettant la navigation d’un système à l’autre.
Ce principe était en soit comparable à un trou noir. La technologie capable de déclencher ce phénomène était utilisée depuis plusieurs centaines d’années.
Il avait été pressentit comme seul moyen possible pour l’humanité de quitter un jour son petit système solaires dés le 21é siècle par un scientifique amateur de SF ; un certain Asimov.
Bien entendu, à cette époque, ce n’était qu’un rêve et il fallut attendre un série d’expériences effectuées vers le milieu du 21s pour que cette voie s’offre enfin à l’homme ………..Voyager vers les étoiles. !!!!!

Au départ ce n’était pas l’objectif véritable des recherches engagées.
Le véritable sujet était le fusion nucléaire à froid. En fait, l’utilisation de l’hydrogène comme combustible. L’énergie infinie dont l’univers était composé à plus de 98%.


Le premier réacteur expérimental construit dans les années 90 en Angleterre (grande île du continent Europe sur la planète Terre) permit d’atteindre une température de plusieurs millions de degrés pendant quelques secondes.
En 2009, installée au Sud d’un petit pays situé au Sud de ce même continent, une véritable centrale permit d’engager un processus de recherche…
Le grand dilemme qui se posait aux chercheurs du projet était de réussir à générer plus d’énergie qu’il n’en fallait au départ pour enclencher le phénomène et ce sans générer de déchets radioactifs à long terme.
La population terrestre augmentait de manière exponentielle et il fallait trouver l’énergie nécessaire à sa survie. Les prévisions donnaient une population totale de 10 milliards d’habitants avant l’année 2045.

L’idée de départ était simple. ..
Puisque l’hydrogène était la matière principale de l’univers, il fallait trouver le moyen de l’utiliser.
Le génie de l’homme, surtout lorsqu’il est mis au pied du mur, se révèle souvent surprenant.
En quelques dizaines d’années, il réussit à relever le défit malgré les nombreux obstacles mis en travers de la route par les grandes multinationales, qui n’allaient plus pouvoir dominer le marché très juteux de l’énergie.
L’hydrogène se trouvant dans l’eau de mer……
Puis ; un jour, alors qu’une expérience de routine s’effectuait, l’accident est arrivé.
Ce fut sans aucun doute, en dehors de la découverte du feu, le début d’un processus qui est à l’origine de la découverte la plus importante faite par l’homme.

La centrale expérimentale donna certes le départ à une série d’évènements mais, (c’est l’enquête faite par la suite qui le révéla), l’étourderie de l’un des scientifiques qui était chargé d’une maintenance du cœur du réacteur, qui oublia un appareil ayant servi à vérifier l’état des soudures, qui fut le facteur essentiel de cette extraordinaire découverte (cet appareil fonctionnait grâce à un laser équipé d’un cristal pyroélectrique).
Lorsqu’une intervention s’effectuait au sein d’un tel réacteur, une série de vérifications était effectuée.
Normalement il était impossible qu’un tel incident se produise. Si cela n’était pas arrivé, cette découverte ne se serait probablement faite que des dizaines voire des centaines d’années plus tard.
Lorsque le responsable de l’expérience ordonna le lancement de l’essai il se produisit un effet foudroyant…
L’énergie disposée pour ce test était infime et pourtant le typhon noir (selon un témoin éloigné) qui en résultat avala dans le sens propre du terme tout ce qui l’environnait.
Sur un rayon de plus de 100 mètres. Y compris en profondeur ; tout avait disparu.
« Il a tout avalé et puis il s’est éteint aussitôt « dit le témoin.

Bien sur, à ce stade, l’invention n’est d’aucune utilité et le serait resté si le hasard (encore un) n’avait pas envoyé un vaisseau d’exploration dans la ceinture d’astéroïdes de Jupiter.
Martin, le robot chargé de la surveillance du radar n’était qu’un robot dénué de toute expression, et par conséquent il n’exprima aucune surprise lorsque sur son écran apparut l’image de la centrale nucléaire qui avait 10 ans auparavant disparu.
Il se contenta d’enregistrer l’évènement et les images apparurent quelques dizaines de minutes plus tard sur les écrans des stations terrestres.
La centrale était intacte ainsi que tout ce qui l’entourait.
Elle reposait encore sur l’énorme masse de terre et de roc qui avait disparu en sa compagnie.
Ordre fut donné au vaisseau d’explorer de fond en comble le bâtiment et on y découvrit les corps des chercheurs chargés de l’expérience. Ils étaient décédés par manque d’oxygène.
Le petit appareil oublié dans le cœur du réacteur n’existait plus.
Lorsqu’il est chauffé, ce cristal produit à sa surface une importante charge électrique. Placé dans une chambre à vide remplie de deutérium (sorte d’hydrogène capable de fusion)
…………….. Le cristal crée un très important champ électrique de l’ordre de 25 milliards de volts. Il s’ensuit une sorte d’implosion qui attire toute matière environnante avec une telle violence qu’elle est expédiée à des distances considérables, proportionnelles à l’énergie dégagée initialement.
Le « trou noir » avait une forme de sablier (en théorie) dont les extrémités se contractent au point de se toucher en son centre. Un peu comme un ballon dont les parois se rétracteraient jusqu’à se toucher de manière instantanée et qui presque aussitôt reviendraient à leur point de départ. Les atomes désagrégés au début étaient reconstitués à l’identique au point d’arrivée.
…quelques milliards de kilomètres plus loin….
Prévoir un saut, malgré tout, nécessitait des calculs en très grand nombre car l’erreur n’était pas permise.
Un point d’arrivée trop proche d’une étoile au cœur d’une planète était symbole de mort immédiate. Pour ces raisons, bien qu’en théorie il fut possible d’envisager des sauts sur des centaines d’années lumière, en réalité, afin de minimiser les risques, les sauts impliquant des humains ne dépassaient que rarement quelques dizaines d’années lumière ; du moins les sauts individuels, car des stations fixes ont été installées en périphérie de nombreux systèmes afin de permettre aux vaisseaux de se déplacer entre systèmes de manière aussi sure que possible dans la mesure où les calculs de saut y étaient supervisés par des experts.
Ainsi ; l’homme venait d’effacer, par le plus grand des hasards, la distance qui le séparait des étoiles. …..Il était maître de son destin…
Toutes ces pensées lui traversaient l’esprit de Jo’Achim lui permettant de conserver le contact avec une simulacre de réalité … ……………
…………… »Il semble que je ne sois pas mort. »……….

Il fut projeté d’un trou noir (artificiel)à une vitesse proche de la lumière au risque de se désintégrer. Ensuite tout s’est précipité !........
Dés que Jo’Achim est revenu dans l’espace réel il n’a fait que subir les évènements.
Son vaisseau n’avait pas résisté à la tempête magnétique.
Le Fureteur gravitait autour d’une planète d’une taille moyenne des planète capables d’abriter la vie telle que nous la connaissons,. Sa masse était 0.88 atmosphères, donc supportable pour un corps d’humain si d’autres conditions étaient réunies.
Les instruments affichèrent instantanément ces données car le vaisseau était programmé pour le faire automatiquement. Par contre, Jo’Achim n’eut pas le temps de lancer de sonde dans l’atmosphère afin de mesurer sa composition chimique.
Au moment où il luttait avec les divers instruments, mesures et contre mesures de manière à ce que le vaisseau s’engage sous un angle adéquat afin de ne pas brûler au contact d’une hypothétique atmosphère ou au contraire, sous un angle trop faible qui l’aurait définitivement expédié dans le vide intergalactique. Il n’était plus question d’affiner les analyses ; sa survie immédiate était la priorité.
Les boucliers commençaient à donner les premiers signes de faiblesse. Il diminua la puissance des réacteurs principaux afin de drainer ce surcroît d’énergie vers le bouclier.
Du coup, il s’exposait à un contrôle moins affirmé pendant la descente vers la planète.
Jo’Achim ne pouvait prendre le risque de voir les boucliers magnétiques « disjoncter » car le frottement de l’air surchauffé aurait rapidement fait fondre la coque du vaisseau.
D’autre part, il nota qu’il y avait surchauffe et que malgré le danger immédiat que cela représentait, cela annonçai l’existence d’une atmosphère comportant de l’oxygène.
En effet, seule une atmosphère comportant des molécules d’oxygène pouvait provoquer cette boule de feu qui entourait le fureteur. Une bonne nouvelle dont il risquait de ne pas tirer bénéfice ….
Subitement, les appareils de contrôle encore intacts se manifestèrent bruyamment. Les voyants viraient progressivement vers le rouge.
L’un indiquait un angle de descente trop prononcé et un autre disait clairement que le réacteur antigravitic avait atteint ses limites de résistance.
Il fallait vite faire un choix. Deux solutions semblaient s’imposer mais il fallait en prendre une.
Si Jo’Achim désactivait le réacteur antigravitic, il risquait sous le poids de plusieurs G, de ne plus être maître de ses mouvements et de se retrouver incapable de la moindre action par la suite. Si au contraire il décidait de diminuer la propulsion le vaisseau pourrait quitter la trajectoire et se désintégrer.
Il prit la décision qui lui sembla la plus appropriée ou du moins celle qui lui sembla la moins périlleuse. …
Préserver l’intégrité du vaisseau en coupant le réacteur antigravitic….
Immédiatement, tel que prévu, une force brutale le plaqua au sol sous son propre poids multiplié par cinq ou six.
En rampant et au prix d’efforts surhumains il atteignit le logement contenant la combinaison anti-g de survie et l’enfila juste à temps pour reprendre le contrôle manuel des commandes du vaisseau.
Il inversa la propulsion des réacteurs avant, ce qui eut pour effet de relever le nez de l’appareil de quelques degrés, et ainsi, de faire supporter le plus gros de l’immense chaleur due au frottement vers la partie inférieure du vaisseau construite en prévision de ce type de situation.
Il était temps, car le réacteur soutenant les boucliers magnétiques venait de cesser de fonctionner.
Le vaisseau vibrait de toute sa carcasse n’étant plus soutenu par les antigrav principaux.
Malgré tout, ces quelques secondes de répit ; lui permirent de réaliser que dans les cales du fureteur il y avait un caisson de survie. La question était surtout de savoir s’il restait assez de temps pour y parvenir.
Cela impliquait de quitter les commandes à un moment crucial …

L’assurance de pouvoir survivre à cette chute se trouvait à quelques mètres de lui dans la cale du vaisseau. Mais le temps de s’y rendre risquait d’engendrer une situation fatale.
Puis, alors que la question le remplissait tout entier, la couche atmosphérique disparut pour faire place à la planète. Le vaisseau ne se situait plus qu’à environ 10k de sa surface et avait suffisamment ralentit pour ne plus subir la chaleur due au frottement des premières couches atmosphériques sur la coque…
Il se remit à espérer en analysant de près les divers instruments de navigation. S’installa au poste de contrôle et reprît les commandes.
Le fureteur répondait difficilement mais il répondait.
La planète semblait de type désertique malgré quelques tâches plus ou moins éparses de ce qui pouvait ressembler à des zones de végétation. Une chaîne montagneuse occupait la partie Nord du continent principal. Le vaisseau était en perdition et ne pourrait pas faire le tour du globe …
Jo’Achim se concentrait entièrement à diriger l’énergie restante vers les propulseurs de freinage avec les réserves énergétiques de secours car le réacteur principal ne fonctionnait plus…
Puis, tout se précipita.
D’un seul coup le vaisseau prit une trajectoire périlleuse en piquant du nez vers la surface du globe aux teintes marron, jaune et ocre. En quelques secondes il se trouva à quelques centaines de mètres de la surface. Jo’Achim parvint d’un réflexe désespéré à le redresser partiellement et puis ce fut le choc…..


Pourquoi est-ce cette pensée et pas une autre qui lui traversa l’esprit lorsqu’il se réveilla.
« Heureusement que les cellules de survie sont programmées pour s’activer automatiquement. »
En effet, dans tout vaisseau correctement équipé, la cellule de survie est le dernier recours en cas de perte totale de contrôle sur un vaisseau.
C’est ce système, qui l’entourant d’un cocon protecteur, lui sauva la vie.
Le vaisseau s’est précipité sur la surface désertique et grinça en frottant sur le sol composé de cailloux et de sable pendant plusieurs centaines de mètres. Il finit par s’immobiliser partiellement désarticulé.
Jo’Achim n’avait plus conscience de rien car le système de survie prévoyait l’injection d’un anesthésique afin d’éviter tout stress inutile.

D’abord, une main bougea légèrement. Quelques secondes après tout son corps se réveilla.
Ce sont ses divers mouvements qui commandent au système de survie de libérer leur « protégé ». Le cocon s’ouvre et tout le liquide s’en échappe rapidement aussitôt avalé par le sol avide d’humidité…Et puis, brusquement, la chaleur torride agresse sa peau à la limite de la brûlure. Cela eut pour effet de le réveiller complètement…
Il plissa les yeux sous l’effet de la lumière du soleil, fit quelques pas chancelants au hasard.
Le soleil était vraiment brûlant et il du chercher refuge à l’ombre de la carcasse du vaisseau.
Il s’assit en s’adossant contre la coque désarticulée de ce qui fut un superbe vaisseau solide aux lignes élégantes.
Ses esprits revenant progressivement il commença à observer le paysage autour de lui.
Le terrain était relativement plat sur quelques dizaines de mètres mais l’horizon était rapidement réduit à un paysage de petites dunes sauf vers ce qu’il pensait être le Nord. Dans cette direction le terrain coloré de divers ocres était plat sur une longue distance.
La respiration était difficile à cause de la chaleur
. Le vaisseau était le seul repère et le seul refuge possible. Jo’Achim rampât vers l’intérieur de son ventre par une grande brèche proche de lui située juste sur sa gauche.
Il rassembla ses forces et se dirigea vers la cabine de pilotage.
Constatant qu’il n’en restait plus rien il commença à prendre véritablement la mesure de la catastrophe. Le Fureteur ne volerait plus jamais…
Il lui restait assez d’énergie pour visiter les cales du vaisseau et son moral remonta un peu lorsqu’il aperçut le caisson de survie. On lui avait donné ce nom car sa forme générale était une sorte de grosse caisse parallélépipédique dépourvue de tout artifice.
Il était surtout prévu pour permettre le sauvetage de deux ou trois passagers pendant quelques semaines essentiellement dans l’espace.
Il était toutefois équipé pour gérer la descente vers une planète…
Jo’Achim sentit, ses forces l’abandonner et s’affala sur le sol de la cale.
C’est presque en forme qu’il se leva quelques heures plus tard. A présent la température était presque supportable car le soleil avait disparu.
Il ouvrit sans peine le caisson de survie et farfouilla dans le petit compartiment contenant l’équipement. Il en retira un objet rond et exerça une simple pression sur une légère excroissance. Il lâcha la boule qui à présent émettait une lumière vive et qui ne tomba pas ; en fait i les déplaçait doucement en fonction de ses propres mouvements.
Ensuite il retira d’un autre compartiment un petit paquet qu’il posa sur ses genoux avant de tirer sur une petite languette verte ce qui permit d’étaler son contenu . Il en ouvrit un des paquets qu’il porta à ses lèvres. Le liquide gras et onctueux le désaltéra rapidement. Il avala les autres rapidement avant de jeter l’emballage dans le caisson qui se renferma.
Il n’y avait rien à faire avant le matin car il ne voulait pas se risquer en dehors du vaisseau sur un terrain inconnu et peut-être rempli de dangers !
La nuit finit par tomber. Elle fut longue et dérangée par de nombreux réveils. Dés que le soleil perça l’obscurité il se mit au travail.
Il rassembla un certain nombre d’affaires indispensables dans son AntiGrav pour un long voyage, activa une balise dans le ventre de l’appareil qui aussitôt fut repérée par son GPS de poignet. Puis il se mit en route en direction du Nord…



Traversée du désert
Il marchait depuis des heures dans le désert vers ce qui lui semblait être une série de collines de taille moyenne.
Il ne pouvait se permettre le luxe d'abandonner le moindre objet de son pack de survie, car il ne savait pas ce que l'avenir lui réservait comme surprises.
Cela rendait ainsi sa marche plus difficile. Il allait jusqu'à conserver l'énergie restante pour l'antigravitic. Cela aurait été si simple de s'en servir et de ne plus souffrir sous le poids qui l'accablait physiquement et moralement.
Les collines semblaient toujours aussi lointaines...
Le soleil orangé commençait à plonger dans les lueurs rougeâtres qui coloraient l'horizon. Jo’Achim continuait à marcher machinalement, chaque pas était comme une victoire...
Il songeait qu’il y a à peine quelques jours, il voyageait paisiblement de planète en planète…
Jo’Achim marchait depuis plusieurs jours dans ce paysage désolé et l’idée d'abandonner commençait à germer dans son esprit lorsqu’il lui sembla que juste à quelques pas le terrain changeait de nature. Il employa toute son énergie pour accélérer l’allure et arriva en peu de temps devant ce qui semblait être un gouffre. Le soleil avait disparu depuis longtemps et la nuit était d'un noir profond. Il fit un pas en avant pour mieux voir le fond et tout à coup le terrain se déroba sous ses pieds l'entraînant dans une chute sans fin....Un choc violent lui fit perdre connaissance...

La vallée cachée
La lumière du soleil qui filtrait à travers ses paupières le réveilla. Il était allongé sur une surface douce et voulait profiter de cette sensation encore quelques instants avant d'ouvrir les yeux et d'affronter la réalité.
Quelques douleurs légères lui rappelèrent qu'il avait fait une chute avant de s'évanouir.
Il entre ouvrit les yeux juste assez pour s'apercevoir qu'il est allongé sur sa couverture de survie.
Retrouvant ses forces, il se releva légèrement sur un coude en ouvrant totalement les yeux.

En premier lieu, ce fut l'eau qui attira son regard. Il mit un long moment à réaliser se demandant si depuis le début il ne vivait pas à travers un rêve. Pourtant le mouvement de l'eau lui fit semblait trop réel. En levant le regard il s’aperçut que la petite rivière était cernée par des parois abruptes de couleur ocre la où la maigre végétation n'avait pu s'installer.
L'eau coulait vers le Sud et disparaissait derrière une avancée de la paroi. Dans la direction opposée, une bande de terrain assez étroite était envahie par diverses variétés de plantes apparentées à des roseaux ainsi que de hautes herbes.
Un peu plus haut, le sol s'élevait en terrasses sur lesquelles poussaient quelques arbres, mais la paroi verticale l'obligea à diriger le regard vers le Nord , et la , il aperçut la cascade qui alimentait la rivière en jaillissant de la paroi en minces jets d’eau propulsés à travers des trous dans la roche
Ainsi, au lieu d'une cascade compacte, il s'agissait davantage d'une brumisation qui brillait de mille éclats orangés sous la lumière du soleil.
Si c’était un rêve, c’était un rêve aux images d’un réalisme parfait.
"Bonjour!! Tu te réveilles enfin!! Je t’ai préparé des tartines pour le petit déjeuner !! Il faudrait que tu fasses un effort!!! "
La voix était sans conteste féminine, douce et amicale malgré un léger soupçon d’humour ; une marque d’accueil sans doute. ..
Elle était fortement influencée par un accent inconnu, mais c'était bien du galactique commun à toutes les planètes à quelques rares exceptions près.
Jo’Achim entreprit de se retourner dans la direction d'où elle provenait, mais il le fit lentement comme s’il craignait que la réalité ne s’évanouisse en rêve.
Le mouvement de sa tête parvint dans l'axe voulut et son cœur, qui pourtant avait vécu bien des émotions, faillit s'arrêter de battre.
Il s'est probablement arrête d'ailleurs pendant quelques secondes, car il eut du mal à trouver son souffle.
Figés, ses yeux contemplaient la femme assise nonchalamment sur un tronc d'arbre lui servant de banc.
Jo’Achim se releva avec difficulté et s'avança avec précaution vers la nappe tressée avec des roseaux faisant office de table.
C'est un titubant légèrement qu'il arriva à destination.
« Comment vous sentez-vous après une telle chute ? » dit la voix en accompagnant la parole d’un geste du menton indiquant la paroi d’en face
Elle était vêtue de manière assez rustique avec des vêtements fabriqués de façon rudimentaire tressés de fibres végétales issues de plantes locales.
Son regard dut s'attarder plus que nécessaire sur la tenue de la femme; car celle ci se montra un peu gênée.
« Elle ne vous plait pas ma tenue à la dernière mode? Allez! Essayez de manger un peu pour reprendre des forces ! » Dit-elle d’un seul trait comme si elle souhait éluder sa propre question.
C'est avec une voix pâteuse que Jo’Achim répondit.
« Mon nom est Jo’Achim, je suis désolé de débarquer chez vous sans invitation mais il m’était difficile de faire autrement. »
Sa tentative d'humour laissa la créature de marbre, mais il continua sans se décourager.
« Vous n'auriez pas un petit café chaud juste avec un sucre s'il vous plait?... « Apparemment il semblerait que non! «
Ses pitreries finirent tout de même par arracher un sourire à la personne assise en face de lui.
A son tour elle se présenta …
« --Mon nom est Tyrine! Je vis sur cette planète depuis plusieurs mois. »
Elle marqua un temps d’arrêt avant de poursuivre.
« Ici c'est mon petit paradis. Le seul coin de tout ce foutu désert où il y a de l'eau, du poisson, quelques fruits mais ce n’est pas la saison. Et des racines…
C'est mon régime quotidien. ..Je dispose d’une magnifique plage, soleil garanti de 9 à 18 en été...L'hiver je n’ai pas encore connu. Il fait beau tout le temps. »

Pendant ce temps Jo’Achim l'observait attentivement. Son corps n'était pas mis en valeur par ses vêtements mais on devinait un corps musclé et le bronzage semblait assez uniforme. Ce qui expliquait qu'elle sembla mal à l'aise dans ses vêtements, elle ne devait pas les porter souvent.

Elle était de taille moyenne et très bien proportionnée. Ses jambes étaient musclées et longues .Elle avait des cheveux très noirs tombant sur les épaules. Une mèche évadée flirtait avec ses lèvres. Elle avait un visage mince arrondi par la coupe de cheveux irrégulière
Sa bouche était décorée par de jolies lèvres. Celle du haut légèrement plus en avant que la lèvre inférieure, qui elle, remontait comme un sourire aux commissures. Le nez fin et délicat était entouré par des yeux aux reflets noisette sur un fond vert.
De l’ensemble se dégageait une sensualité à faire fondre la calotte glaciaire de n’importe quelle planète.
Les petites rides aux coins de ses yeux ne parvenaient pas à altérer le sentiment général de jeunesse et de dynamisme qui se dégageait de sa personne.

Jo’Achim avait avalé son petit déjeuner depuis longtemps et elle parlait encore racontant tout ce qu'elle avait enduré ici, seule et sans aucun confort.
Le soleil déjà était haut dans le ciel qu'enfin elle cessa de parler...
Un silence s'installa et Jo’Achim ne fit aucun effort pour le rompre. Il était fasciné par cette femme. Par cette rencontre sur cette planète perdue au fin fond de la galaxie. Il aurait pu tomber sur n'importe quoi ou n'importe qui d'autre sans s'en étonner particulièrement...MAIS ici, dans ce désert immense il y avait ce minuscule bout de paradis, dans lequel il est arrivé par hasard et de la manière la plus inattendue.
Il y rencontrait cette créature, certes en haillons, mais d'une beauté qu'il admirait encore en silence.
Bref !! cette femme était une énigme!!!
Elle se leva après un moment de silence et il pu voir a quel point elle avait une belle stature. Un corps musclé mais dont les formes étaient on ne peut plus féminines.
Elle se dirigea vers la rivière d'une démarche féline et sous les yeux ébahis de Jo’Achim ôta ses vêtement, tous ses vêtements ,avant de plonger dans l'eau verte.

Tyrine remonta à la surface après un temps qui lui sembla interminable. Reprenant son souffle elle lui dit:
« Viens, çà te fera pas de mal et ça te décrassera! » Et elle lâcha dans un grand éclat de rire! »Et en plus tu pues de la tête aux pieds. »..!!!
Il s’aperçut à peine qu’elle était passée du vouvoiement au tutoiement sans transition.
Elle disparut à nouveau dans les profondeurs de l'eau. Jo’Achim hésitant se rapprocha du bord et ôtant ses vêtements prestement, avança dans l'eau espérant ainsi qu'elle ne le verrait pas nu.
Mais elle fit surface au même moment et le regarda de la t^te aux pieds avec une moue que l’on aurait pu croire dubitative. Il plongea dans l’eau, rouge de confusion.
La rivière n'était pas aussi profonde qu'elle en donnait l'impression. C'est sa couleur certes qui induisait en erreur. Son centre ne dépassait pas les 4 mètres. Au bout d'un moment, la fatigue aidant et les douleurs se réveillant Jo’Achim sortit de l'eau.
Pendant tout ce temps Tyrine nageait et plongeait dans l'eau verte, verte comme ses yeux magnifiques....
Il regagnât le rivage depuis lequel Tyrine le regardait approcher. Elle ne détourna son regard que lorsque la partie inférieure de son corps commença à immerger. Quelle drôle de femme. Elle naviguait avec aisance à la frontière de l’effronterie et de la délicatesse....Pourquoi tant de contraste? Jo’Achim se demanda pourquoi elle n’avait pas encore dit comment elle était parvenue sur cette planète, seule de surcroît.
Il se promit de lui poser la question.
"Viens près de moi Jo! Tu veux bien que je t'appelle comme çà «
« Si tu veux Tyrine.... ». Se contenta-t-il de répondre en s'approchant d'elle.
« Viens je vais te montrer mes appartements. Ce que tu as vu ici c’est ma résidence secondaire ». ...dit-elle dans un éclat de rire joyeux en l’entraînant par la main.
Ils arrivèrent rapidement sur l'une des petites terrasses et il vit l'ouverture dans la paroi. Ce n'était pas véritablement une grotte mais juste un excavation entourée de cloisons faites de roseaux. L'intérieur était composé d’une unique pièce avec un paillasse au fond de celle ci. Le toit fait de branchages laissait filtrer quelques rayons de lumière…
« Voici tes affaires.. « Lui dit-elle en lui montant du doigt son pack de survie.
Ils se précipita dessus et entreprit d'en faire mentalement l'inventaire. Il eut honte d'avoir douté quelques instants de la possibilité qu'elle ai fouillé dans ses affaires. Elle avait encore fait montre d'un certain savoir vivre en ne touchant aucunement à son bagage.
Pourtant la tentation devait être forte après de longs mois d'isolement....
Il commença à étaler le contenu du pack de survie et c'est à ce moment qu'il prit vraiment conscience à quel point elle avait du résister. Il y avait un véritable trésor dans son paquetage, surtout pour une naufragée…
La balise de détection était intacte et il en fut soulagé. C'était probablement leur unique chance de pouvoir quitter cette planète un jour..
Et pourtant lorsqu'il regarda Tyrine, ce n'est pas l'objet que son regard fixait avec
une certaine convoitise. Non ! En fait ; elle regardait fixement un tube de dentifrice, un simple tube de dentifrice!
Jo’Achim lui tendit l'objet sans rien dire et jamais ne se serait attendu à un tel débordement d’émotion.
Sa main saisit l'objet lentement, comme si elle n'osait y croire et une larme s'échappa de ses yeux.
Jo’Achim fut gagné par l'émotion a son tour voyant à quel point le bonheur pouvait venir se nicher dans un objet aussi banal. Tyrine le remercia juste avec un regard plein de reconnaissance et baigné de larmes. Elle s'éloigna sans rien dire d'autre vers la rivière.
Jo’Achim fit un terrible effort pour ne pas courir vers elle et la prendre dans ses bras.
Il se concentra sur l'inventaire.
Il y avait la des rations de survie pour plusieurs mois sous forme de pastilles. Du matériel capable de permettre d'affronter toutes sortes de difficultés ainsi que des combinaisons de rechange.
Le soleil commençait à entamer sa descente lorsqu’il la rejoignit .Elle était assise sur la "terrasse". Il s’installa en face d'elle sans rompre le silence dans lequel elle s'était réfugiée.
« Jo »! Dit' elle en prenant la parole...
« Tu me trouves comment, physiquement ? »
Jo’Achim ne s'attendait pas à une telle question. Quelle femme surprenante cette Tyrine!!!!
Mais la réponse n'était pas facile à formuler dans son esprit. Il savait qu'elle n'attendait pas une phrase banale, fade et sans signification.
Il savait aussi que derrière cette couche de protection se trouvait une personne d'un esprit supérieur et d’une grande sensibilité. Il ne voulait pas gâcher la magie du moment en tenant des propos qui ne seraient pas dignes de la situation.
Comment lui dire à quel point il la trouvait merveilleusement belle sans lui laisser croire qu'il ne pensait qu"à son physique tout en laissant assez de place dans le propos à cet aspect de sa personne....
« Tyrine ! Je ne suis pas certain d'être la personne la plus apte pour te dire à quel point tu es belle. Je peux juste tenter de traduire mes pensées »
« j'ai envie de me noyer dans tes yeux »
« De.... je ne sais pas, les mots a peine prononcés perdent déjà de leur force. Je te trouve digne d'être aimée à travers les pensées les plus fortes et des regards les plus profonds. Voila comme je te trouve Tyrine avec mes mots... »

Elle s'approcha de lui en silence et lui dit au creux de l'oreille en le prenant par la main...
« Viens!! «
Des rayons de soleil ayant réussi à passer au travers des branchages de la toiture réveillèrent Tyrine en jouant sur son visage . Jo’Achim était toujours étendu près d'elle et dormait paisiblement. sa main posée sur sa poitrine.
Elle se dégagea sans le réveiller et quitta la cahute non sans jeter un regard plein de tendresse vers le corps étendu de son amant. Cet homme qui n’existait pas il y a 48 heures.
Elle alla ramasser des herbes sèches ainsi que des roseaux et se mit à préparer un feu. Sur cette planète qu'elle avait baptisé "solitude" il n'y avait pas de grands animaux. En tous cas elle n’en avait jamais aperçu à l’exception de quelques espèces de lézards dont le plus grand ne dépassait pas les 80 centimètres de la tête à l’extrémité de la queue .Il y avait aussi des petits rongeurs et bien entendu de grandes variétés d'insectes.
Elle avait déjà attrapé et goûté ce fameux lézard et en avait trouvé le goût assez agréable malgré la fermeté de sa chair. Il lui en restait d'ailleurs encore un peu qu'elle avait laissé sécher au soleil avant de le fumer au dessus d’un feu. Ce serait leur petit déjeuner.....
Concentrée sur sa tâche elle ne s'aperçut de la présence de Jo’Achim qu'au bout d'un moment.
« -Mais, je ne t'ai pas entendu arriver. »
« Tu es la depuis longtemps à me regarder sans rien faire, »? dit-elle avec un sourire heureux; démontrant ainsi le plaisir qu'elle éprouvait de le revoir.
-« Je t'observe depuis quelques instants. Je t'ai vue te lever, mais j'ai préféré te laisser un peu tranquille! »
-« Dis plutôt que tu voulais me laisser faire tout le travail, » lui dit-elle d’un air faussement outré comme s’ils venaient de connaître leur première scène de ménage. »
Elle vint s’asseoir près de lui et un échange de regards intense s'installa entre eux.
. Leurs mains échangeaient de légères caresses. Ils auraient volontiers prolongé indéfiniment ce moment, mais le corps humain n'étant pas fait pour rester immobile si longtemps, fini pas le leur faire savoir en rendant leur position inconfortable.
Elle se leva la première non sans lui caresser la joue en le quittant. Le feu avait fait son travail et l'eau était chaude.

Tyrine se servait pour cela d'une feuille assez large de forme incurvée fournie par l'un des rares arbres présents dans son oasis. L’eau suintait par de minuscules trous empêchant les flammes de brûler les feuilles en les léchant directement. La chaleur en provenance du foyer chauffait le liquide sans pour autant la percer. Cette technique était utilisée depuis la nuit des temps par certaines tribus pygmées sur la fameuse planète Terre, berceau de l'espèce humaine.

Jo’Achim ne pouvait empêcher ses yeux de vagabonder à leur gré. Il lui semblait impératif d'admirer la beauté, la grâce, la souplesse qui se dégageaient du corps Tyrine. Elle se déplaçait avec souplesse et agilité Il admirait le moindre de ses mouvements. Il y avait comme une obsession a vouloir profiter du moindre de ces instants. Comme s'il craignait que cela ne puisse disparaître comme un rêve…

Ils mangèrent rapidement le reste de lézard séché et burent une sorte d'infusion faite d'un mélange de plantes Tyrine avait découvertes.
Il y a 2 jours à peine, il naviguait dans l'espace aux commandes d'un vaisseau spatial symbole de la plus haute technologie. Il avait connu bien des fortunes et des revers dans l'existence. Il avait fréquenté, côtoyé toutes sortes de personnes et de milieux.
Il avait connu l'amour, l'espoir et le désespoir.
Enfin! Il avait empilé les années et l'expérience. Cette expérience qui n'était garante d'aucune certitude. Ces incertitudes qui ne garantissaient rien.....
Et, parce qu'il s'est trouvé dans le chemin d'une tempête magnétique, ce qui était un phénomène rarissime. Il y avait survécu, ce qui semblait presque impensable.....
Et il avait rencontré Tyrine qu'il aurait pu rencontrer n'importe où dans la galaxie et dont les regards ne se seraient sans doutes pas croisés ou n’auraient fait que se croiser, tout comme leurs chemins….
Ici, sur cette planète. Ils se sont accrochés. Ils ont su pratiquement sans se connaître qu'ils s'aimaient.....
Il l'aimait et il se demandait déjà comment et quand cet amour allait cesser.
Il avait une envie farouche de croire que cette fois, il serait éternel!
Il espérait bannir le passé, ce passé chargé de souvenirs douloureux dans lesquels se noyaient les traces de bonheur.
Il voulait que cette fois la vie et ses surprises, ses caprices et ses détours ne viennent pas frapper a la porte en disant : il est l'heure de partir, de tirer un trait, d'effacer et d'enfouir a jamais la force et l'intensité de ce qui fut partagé avec une autre.
Oublier le souvenir de ces joies qui font mal lorsqu'elles ressurgissent aux moments difficiles car vous les savez a jamais perdues, sans prévenir en vous déchirant le cœur.
Non ! Cette fois, il voulait entourer son amour d'une barrière infranchissable, il voulait réduire son univers à cet unique espace le remplissant d'amour.
IL aurait tant aimé figer cet instant à jamais.....le prolonger à l'infini...
Il voulait qu'aucune ride ne vienne se former à la surface de cette joie intense qu'il éprouvait en regardant Tyrine, rien qu'en la regardant, rien qu'en l'admirant...
Et pour cette raison, il se demandait s'il allait activer la balise de secours, seul moyen leur offrant une infime chance d'échapper a ce monde solitaire, solitude ainsi nommée...
Puis un nouveau matin s’est présenté et l’interrogation sur les origines de Tyrine lui revint à l’esprit.
Pendant le repas matinal il lui posa la question.
« Ma chérie, tu ne m’as pas tellement parlé de toi ; je ne connais rien de ton passé. Comment es-tu arrivée ici ? »
La question mit son amie dans l’embarras, mais elle avait compris qu’elle ne pourrait y déroger davantage. Elle prit une inspiration et se mit à parler.
« Je savais qu’un jour je devrais te le dire. Voila ! »
« Je viens du système Lagrange » Elle fit une pause observant son amant. Elle le vit pâlir…
« Lagrange ! Mais c’est bien ce système qui abrite les repères de pirates de l’espace ? Des gens sans pitié qui commettent les pires atrocités. Après avoir abordé des vaisseaux de voyageurs innocents, ils massacrent tout le monde avant de se cacher lâchement parmi les millions d’astéroïdes du système Lagrange !!! »
Jo’Achim bafouillait de colère en parlant sous le coup de l’émotion.
« Non Jo !!! Ce n’est pas vrai. Tout ça ce sont des mensonges inventés par les services de l’Empire. Nous sommes bien un peuple à part. Nous refusons depuis des siècles de nous soumettre à la seule voie dictée par les dirigeants de la Galaxie.
Il nous arrive parfois, lorsque nous sommes pourchassés sans pitié par la police impériale, de nous défendre. Il nous arrive de dépouiller quelques cargos de marchandises pour survivre, mais JAMAIS nous n’avons tué volontairement et de sang froid le moindre voyageur !! «
Tyrine expliqua longuement les affres et les douleurs auxquelles son peuple était confronté depuis des générations. Elle parlait avec passion et il se dégageait de ses paroles tellement d’indignation et d’émotion que son ami su qu’elle disait la vérité. Une telle émotion ne pouvait être feinte.
Il la prit dans ses bras la serrant en douceur contre sa poitrine et laissa ses sanglots se répandre à travers les larmes qui baignaient son épaule avant de lui demander.
« Mon amour ; je suis vraiment navré d’avoir douté de toi. A présent je comprends mieux les raisons de ton silence sur ce sujet. Mais puis-je te demander comment tu es arrivée sur Solitude ? »
« Bien sur Jo ! Je ne veux plus avoir de secret pour toi. Plus maintenant.
Je faisais partie d’une expédition qui avait pour objectif de tenter de voler des armes dans un dépôt impérial qui servait à alimenter les vaisseaux de l’Empire en bordure de notre système. Ce type d’opération était presque de la routine pour nous.
J’étais chargée de diriger le groupe de secours en cas de problème. Nous nous tenions embusqués sur un petit astéroïde proche et attendions des nouvelles de l’équipe d’assaut.
Nous avons attendu largement après le délai convenu et sans nouvelles de leur part nous décidions d’approcher prudemment de la base.
Puis, brusquement un tonnerre de feu s’abattit sur nous. Nous ne nous attendions pas à une attaque qui à priori était impossible. Nos radars n’ont rien décelé.
La dizaine de destroyers n’était pas la quelques secondes avant. Ils ont surgit du néant et aussitôt ouvert le feu, sans aucune sommation.
Nous étions répartis sur 2 chasseurs et un petit cargo de transport. Le cargo a été foudroyé instantanément avec ses quinze commandos. Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite car je suis réveillée dans une cellule d’un vaisseau impérial. »
Ces souvenirs étaient douloureux et Tyrine du faire un effort afin de poursuivre. Malgré la tension qui l’oppressait elle continua son récit encouragé par son ami.
« Jo ; la suite de mon histoire n’est pas facile à raconter et elle ne sera pas facile à entendre, mais si tu es d’accord, je tiens à en finir. Je dois me défaire des fantômes du passé »
Comme son amant se contenta d’opiner du chef elle s’arma de courage et poursuivit.
« J’étais seule dans ce vaisseau avec un pilote et officiers. Ce que j’ai vécu comme humiliations dans ce voyage dépasse l’imagination. »
Elle reprit son souffle et cette fois alla jusqu’au bout de son récit.
Elle raconta comment elle fut violée à maintes reprises. Ils venaient souvent par deux. Ils lui injectaient un produit qui lui ôtait toute volonté de résistance et elle se donnait à eux sans compter. C’est lorsque l’effet de ce produit s’amenuisait qu’elle prenait conscience des viols à répétition.
Cela dura une éternité. Elle ne savait pas exactement combien de temps mais la persécution de ses geôliers ne cessa que lorsqu’ils l’ont débarquée sur Solitude .
Ils l’ont déposée près de sa petite vallée avec des provisions pour quelques semaines. Avant de lui partir ; ils lui ont expliqué qu’ils ne la tuaient pas tout de suite car ils comptaient revenir de temps en temps pour se donner du bon temps. Et ils l’abandonnèrent sur ces paroles, nue dans ce désert.
Ce récit bouleversa Jo’Achim à un tel point qu’il lui fallut de longues minutes avant de parvenir à prononcer quelques mots. Il se contenta de la serrer fort dans ses bras avant de lui dire combien il l’aimait et l’aimerait. Le récit de ses horreurs ne firent que renforcer son amour.
Ils n’abordèrent plus jamais le sujet. Les jours se succédaient aux jours et leur bonheur s’agrandit avec le temps ; jusqu’au jour où ils sont venus.
Jo’Achim avait programmé un de ses nombreux appareils pour recevoir une alerte discrète si jamais un vaisseau se posait
Son appareil s’est déclenché un matin tôt peu de jours après. Jo’Achim embrassa Tyrine en lui annonçant qu’il allait juste repérer les environs et qu’il reviendrait avant le repas de midi.
Il se dirigea vers le signal et lorsqu’il aperçut les deux hommes sortant du vaisseau il pointa son laser et tira. Leurs corps en flammes n’avaient pas encore atteint le sol qu’un troisième homme sortit du vaisseau. A la vue du spectacle de ses deux collègues carbonisés il ne prit pas le temps de réfléchir. Il dégaina son fulgurant et tira à son tour sur l’homme au sol, le blessé qu’ils étaient venus secourir.
Jo’Achim vit une dernière son corps gisant au sol, déchiqueté, avant de se tourner définitivement vers les étoiles.
L’enquête effectuée les jours suivants révéla que le programme de secours sensé maintenir les blessés graves dans une sorte d’hypnose avait été transformé par un virus. C’était de toute évidence signé par les pirates du secteur de Lagrange. Certainement une nouvelle arme dans leur panoplie de combat contre l’empire.





Pythagore


06/03 ETU 15:37
Passionnant je ne ferait pas mieux!
lord bloody


06/03 ETU 19:25
faite de votre mieux.
a ce concours impossible de perdre !!!! regarder les prix attirbuer au participant si vous voulez voire (page 2 ou 3 je crois).
l\'abbé ramouflon


06/03 ETU 19:31
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
voici le texte sur lequel je souhaite etre jugé :


"Bout."


merci de m'avoir ecouté j'espère que le jury saura se montrer assez subtil pour ressentir toute l'intensité de la reflexion sur la condition humaine contenue dans mon oeuvre .

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