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texte du concourt de littérature

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Midas


19/03 ETU 16:42
Ce commandant soutient la galaxie
Cher comandant pour faciliter le vote du jury je vous demande de mettre sur ce topic vos textes et uniquement vos texte et sans aucun commantaire.
Cordialement
Midas.
Midas


19/03 ETU 16:42
Ce commandant soutient la galaxie
L’univers.


L’univers (l’espace), est composé de galaxie ( de système solaire). Qui lui est composé d’une étoile,de planètes,de comètes,d’astéroïdes et de poussières de particule de plasma.

Notre système solaire est constituer de notre étoile,le soleil et de neuf planètes qui tourne autour: Mercure,vénus,Terre,Mars,Jupiter,Saturne,Uranus,Neptune,Pluton. Cependant une dixième planète fut découverte. Parlons des plus connue,ces planètes sont classés en deux groupe: Les planètes interne ou tellurique( Mercure,Venus,Terre,Mars) et les planètes externes(Jupiter,Saturne,Uranus,Neptune,pluton.)Les internes sont les plus petites et les plus proche du soleil:Mercure est à 60 million de km du soleil. Voici dans l’ordre les distances qui sépare du soleil en million de kilomètre, les trois autres: 110 ,150, 230 . les externe sont les plus grosse et les plus éloigner du soleil:Jupiter est à 778 million de Km du soleil. Et voici dans l’ordre les distances qui sépare du soleil en million de kilomètre, les trois autres:1427,2871,4497,5913.

Maintenant parlons un peu des 2-3 connue.
Mercure est une boule rocheuse,aride et dépourvue d’atmosphère Il fait très chaud sur sa face exposé au soleil et un froid extrême règne sur sa face opposée car Mercure ne possède pas d’atmosphère pour retenir la chaleur du soleil. Venus est la planète la plus chaude avec 500°c comme température au sol. Elle est aussi composé essentiellement de gaz carbonique. La Terre a de l’oxygène dans sont atmosphères et c’est la seul planète de notre système solaire qui possède des océans. Sur Venus il fait trop chaud,l’eau s’évapore. Sur Mars Il fait trop froid donc l’eau reste geler au sol. Fessons simple,Jupiter est la planète la plus grosse du système solaire. Elle est 1 318 fois plus grosse que la terre ,elle pourrait contenir aisément toute les autre. En simplifiant Jupiter est une énorme boule de gaz avec un champ magnétique extrêmement puissant. Saturne est une énorme planète liquide avec un noyau d’éléments liquide en fusion. Les nuage qui recouvrent Saturne circulent à une grande vitesse. Ils sont extrêmement froid étant donnée la grande distance qui sépare Saturne du soleil. La Terre en comparaison reçoit 100 fois plus de chaleur du soleil que Saturne. Quant au célèbre anneaux qui l’entour au niveau de l’équateur,ils se composent de milliards de particules de glace et de poussière étincelantes.

La dixième planète est une jumelle de la terre mais pour des raison que je ne connaît pas,elle est inhabitable et cette planète ne possède pas encore de nom. Parlons d’autre chose maintenant,la Lune circule autour de notre cher planète bleu,elle est 100 fois moins éloigner de la Terre que Venus la planète la plus proche de nous. Sur la Lune il n’y a ni d’eau ni d’atmosphère. La Lune tourne autour de la terre en nous montrant toujours la même face,donc elle possède une face cacher. La Lune possède des montagnes arrondi très différente des notre. Maintenant je vais vous parler de notre étoile,le soleil,c’est une étoile toute à fait banale comme toute celle que nous voyons dans le ciel nocturne. Pourtant sans elle,la Terre serais plonger dans l’obscurité et vide de tout vie. Je pourrais vous en dire long sur le soleil mais sa serait trop long et trop dur à expliquer.

Maintenant parlons des autre étoile, l’univers est infini et il possède des milliards d’étoile. Supposons que chaque étoile est un soleil,il y a sûrement des planète autour. Dans ces milliards de planète inexploré et inexplorable car il faudrait environ 10 vie pour atteindre l’étoile la plus proche de notre système solaire. Mais imaginons,je pense et je suis même sur qu’il y à d’autre être vivant dans l’univers que nous. Je ne vous parle pas d’aliène envahisseur ni de petit homme vert mais je vous parle de gens comme vous et moi qui possède peut être un niveau de technologie plus élevé et d’autre moins élevé que nous. Se serais un monde si sur les milliards de planètes qui compose l’univers, seul la terre est habité. se serait génial si un jour nous atteignons un niveau de technologie assez élevé pour aller à la rencontre de personne qui partage nos même point de vue. Mais si se jour arrive,ni vous,ni moi serait pressent pour le voir,donc pour l’instant se n’est qu’un rêve,un grand et beau rêve mais c’est quand même un rêve.
Zimzim


25/03 ETU 15:48
Moi mangé repas.

Moi manger salade
Moi manger tomates
Moi manger oeufs crue
Moi manger pates
Moi manger steak
Moi manger poulet
Moi manger humburger
Moi manger frites
Moi manger epinard
Moi manger kébab
Moi manger pizza
Moi manger panini
Moi manger sushi
Moi manger patates
Moi manger fois gras

Moi aller dans WC
le Grand Emporium


25/03 ETU 16:28
Tu sais quoi, simcim, ch'ai enfie t'oufrir mon système chuste pour aller te la fermer.
Arrkaon


25/03 ETU 17:46
Voila, j'ai enfin fini mon texte, j'espère qu'il vous plaira. Arrkaon.

J’ai une vie plus qu’heureuse, plein d’argent et de filles. Mon métier ? C’est un métier tourné vers le commercial, j’exécute des contrats. J’vous entend venir, vous les défenseur de la cause humaine, mais laisser de coté votre éthique morale sur la violence et toutes ces foutaises, dite vous que j’élimine que des individus qui le mérite.
Le problème est que, depuis début du moi j’ai des crampes d’estomac, je pense pas que sa soit le boulot, même si c’est un peu stressant de temps en temps. A moins que sa soit à cause de ma nana qui vient de me lâcher, ou mon chien qui s’est barré. Non, je ne sais pas, il faut que j’aille voir un toubib.
Après avoir passer toute une batterie d’analyse, le médecin ma dit d’après les résultats que je n’avais pas d’ulcère, mais un putain de cancer de l’estomac… D’après lui, il ne me reste que quelque mois à vivre.
Merde, ça pour une connerie, et moi qui pensait que ça serai le boulot qui m’aurai tué à la tache.
C’est pas possible je peut pas finir mes jours d’une mort lente sur un lit d’hôpital, pas moi.
Je vois qu’une seule solution, partir en beauté, mettre un contrat sur ma tête, toute mes économie, soit un beau pactole.
Je les vois déjà, tous ces tueur à gages, j’me demande même de quoi ils vont se servir, car j’vous jure ils en a des gratinés dans ce métier. Il faut que j’appel l’intermédiaire, je suis sur qu’il va me prendre pour un fou, d’habitude c’est moi qui reçoit les contrats.
-Allo ?
-Allo Dan ? C’est moi.
-Qu’est-ce qui se passe ?
-J’ai un petit problème.
-Et tu ne le règles pas toi-même ?
-Là j’croit que sa va pas être possible.
-Qu’est ce tu me racontes ?!
-Ecoute, j’ai besoin d’effacer quelqu’un.
-Qui ?
-Moi
Bien entendu, cette empaffer ne m’a pas prit au sérieux sur le coup.
-Je ne plaisante pas.

Voila, ma tête est mise à prix, d’ici quelques jours je ne vais pas tarder à avoir tous les flingueurs de la ville et même du pays. Cela promet une belle chasse à l’homme, d’autant plus que pas mal de gars m’en veulent pour les contrats qui sont passés sous leurs nez à cause de moi. Reste plus qu’à attendre sagement.

Cela va faire bientôt une semaine que le message a été passé, par moment quand je vais chercher mon pain, j’ai l’impression que je vais y passer. C’est bizarre cette sensation d’apprécier la vie quand on sait qu’on va mourir. Mais pour l’instant il n’y à que les exécuteurs de la ville, les grosses pointures ne vont pas tarder.
Trois semaines sont écoulées et toujours pas liquider à croire que c’est le cancer qui avoir remplit le contrat, je viens de recevoir un appel du médecin, il me demande de passer à la clinique pour le voir,.Je sens que même avant de mourir il va encore m’emmerder avec ses paperasses, il peut pas me lâcher deux minutes.
J’ai poireauté deux heures avant qu’il daigne à me prendre.

-Bonjours monsieur,
-Bonjours docteur, qu’est ce que vous me voulez ?
-Bon, voila j’ai consulter les analyses et…
-Et alors ?
-Vous vous rappeler du temps que je vous est dit qu’il vous restais à vivre ?
-Un à deux mois.
- Il s’averre que… Qu’il vous reste un petit peu plus de temps à vivre,
-Combien de rabe ?
-Disons une vie…
-Quoi ?!
-Je suis confus, lors des examens nous nous somme tromper, nous avons confondus les noms de famille, le patient en question avait le même nom et prénom que vous. Il vient de mourir.

A ce moment là, je peux vous dire la seule phrase qui m’a échapper de la bouche est : Merde, vraiment pas de bol ce mois ci.
lord bloody


26/03 ETU 07:27
J'ai fait des copier collés des texte de l'autre sujet pour permettre au juris de mieux les lires........

Pythagore




Voici mon oeuvre: simple et rapide.



Vélasquez le soldat

Il était une fois, un soldat du nom de Vélasquez. Il était passionné par les animaux merveilleux et il collectionnait des oeufs et des plumes d'oiseaux. Une nuit d'été, il fit un rêve extraordinaire dans lequel il vit un monde rempli d'animaux légendaires.
Au petit matin, il partit et s'enfonça dans la forêt de Xalir. Dans ce bois, il y avait des sapins verts, des arbres qui commençaient à perdre leurs feuilles. Sur son chemin, il croisait quelques petits animaux. Ce n'était pas la première fois qu'il voyageait, il avait déjà rendu service au roi qui lui avait demandé de délivrer sa fille en échange de sa liberté. Il s'arrêta au coeur de la forêt pour se reposer mais il entendit des cris « à l’aide, à l’aide ». Vélasquez courut à toutes jambes vers les voix qui s'écriaient vers lui.
Enfin arrivé, il vit un vieil homme ensevelit dans les sables mouvants. Le généreux Vélasquez prit un branchage et le tira de toutes ses forces. Sain et sauf, le vieillard le remercia et se présenta. C'était un sorcier abandonné par son groupe car il refusait de donner un objet d'une très grande valeur. Vélasquez lui raconta l'objet de sa quête. En entendant cette histoire, le sorcier nommé Jovanni fut surpris.
_ Ce que tu me dis là m'intéresse, car, j'ai la clé qui permet d'ouvrir la porte d’Ewazan, c'est-à-dire le monde que tu cherches. J'ai été banni à cause de cette clé, je voulais la donner à quelqu'un de confiance, la voici.
Après avoir terminé ses paroles, le vieil homme lui donna une épée bleuâtre et une lettre de même couleur.
Jovanni le bon partit à petites foulées. Quand il ouvrit la lettre, Vélasquez découvrit l'emplacement exact de la porte magique, il y avait écrit :

"Quand tu découvriras la porte, enfonce ton épée à son seuil mais ne regarde pas tout de suite le monde d'Ewazan..."

Vélasquez plein de courage partit le plus vite possible à la recherche de l'animal. Un mois plus tard, il se retrouva face à la porte mystérieuse mesurant sept mètres de hauteur. Sur cette porte de chêne, il y était gravé les visages des quinze aventuriers qui avaient découvert le monde d'Ewazan . Parmi eux, se trouvaient trois gnomes, trois elfes, trois nains, trois centaures et trois humains dont Jovanni. Fou de joie, Vélasquez prit son épée et l'enfonça le plus près possible. Soudainement la porte s'ouvrit... Vélasquez oubliant les paroles de Jovanni, pressé d'arriver à son but, regarda le monde magique. C'est alors qu'un minotaure surgit de nulle part. La créature mi-homme, mi-taureau avait des cornes suffisamment grosses pour tuer un sanglier. Il était grand, robuste et fort. Il devait être là depuis longtemps. Vélasquez qui venait de comprendre sa maladresse, s'enfuit aussi vite que l'éclair car il ne faisait pas le poids contre le minotaure. L'animal l'empêchait de récupérer l'épée magique qui laissait la porte ouverte. La créature se rapprochait peu à peu. Quand il fut à quelques centimètres de Vélasquez, le minotaure lui grugea le bras. Voyant l'être humain immobile, il s'en alla.
Vélasquez regarda autour de lui et vit une silhouette. C'était le sorcier Jovanni qui le guérissaient de ses blessures avec ses pouvoirs magiques. Il avait l'épée bleuâtre dans une main et un parchemin dans l'autre.
Vélasquez, en forme, prit son arme et partit à la recherche de son adversaire. Dans une grotte, le monstre se régalait de baies succulentes. Il fut surpris de voir Vélasquez en vie et, se lança à sa poursuite. Le minotaure paraît toutes les feintes de son ennemi. Après une lutte acharnée, Vélasquez trancha la tête de la bête qui tomba au sol. Jovanni accourut, vit le sang bleu du minotaure et s'écria.
_Tu as réussi !Allons chercher ton animal merveilleux.
Le monde d'Ewazan était peuplé de drôles de petits animaux. La verdure permettait aux licornes de brouter. Vélasquez put apercevoir un coqcygrue (oiseau croisé avec le coq, le cygne et la grue). C’est alors qu'un animal rouge feu s'avança vers eux, Jovanni cria.
_ Attention c’est un flamanga !
Le flamanga s'approcha de Vélasquez, aucun des deux n'avait peur. Vélasquez le toucha et la créature se laissa faire. Jovanni étonné lui dit :
_ Normalement il s'enflamme quand il se sent en danger. Mais là il est confiant, cela signifie qu’ une grande amitié naîtra entre vous deux.
Le flamanga déploya ses ailes et survola les deux compagnons qui le suivirent. Le flamanga était une créature particulièrement intelligente et connaissait tout de notre monde. En passant dans la forêt de Xalir, ils furent attaqués par des animaux échappés d'Ewazan. Un centaure galopa vers le flamanga qui s'enflamma directement. Prit de panique, le centaure ainsi que ses alliés s'enfuirent. Vélasquez arriva avec ses compagnons dans sa demeure. Ce voyage lui avait permis de se faire de nouveaux amis.
À partir de ce jour, Vélasquez, Jovanni et le flamanga vécurent de nouvelles aventures aussi palpitantes que celle-ci.


FIN
lord bloody


26/03 ETU 07:31
Samsagace



09/03 ETU 19:41
Il y a bien longtemps, dans un monde proche du monde-qui a pourtant bien changé-un homme bon, fidèle, généreux et...peureux, nommé R'Hijnitik. L'Univers où il vivait, n'était non pas peuplé de scientifiques, comme c'est le cas aujourd'hui, mais de sorciers, magiciens, mages ou même encore druides. R'Hijnitik, après avoir longuement étudié la magie, avait choisi de devenir mage. Quel est la différence entre tous ces métiers concernants la magie?Ouvrons une parenthèse pour mieux comprendre.


Les sorciers, utilisent la magie à travers nombreuses potions de leur création, ou de grimoires. Ils utilisent surtout la magie pour attirer l'amour.
Les magiciens, eux, sont des vrais usurpateurs. Ce sont les seuls qui sont plus proches de la science que de la magie, car, ils utilisent du matériel complètement truqué.
Les druides utilisent la magie à travers les plantes, les végétaux. Ils usent de la magie végétale(c'est comme cela qu'on nomme leur magie), pour multiplier les capacités humaines.
Les mages, eux, utilisent la magie à travers des formules qu'ils prononcent ou bien simplement en se concentrant sur l'objectif. C'est la catégorie la plus dure à atteindre. Les mages utilisent de la magie pour aider son prochain ou encore pour renvoyer les démons d'où ils viennent.


R'Hijnitik partit donc, après avoir informé ces parents qu'il partait rechercher le maître qui pourrait enfin lui apprendre à être mage. C'est à 100 Yoctamètres*de chez lui, que commença la vraie aventure pour lui. En effet, il trouva enfin une auberge. Fatigué, affamé et assoiffé, il y rentra. Il s'assit. Un homme robuste, aux yeux perfides et accablants vint lui parler.
-Dégage, petit. C'est pas fait pour les minus ici ! Et en plus c'est MA place.
-Pa...pa...
-HAHAHA ! Hé les mecs, il m'appelle "papa" ! Oui comme un papa, je peux punir. Alors dégage.
-Pa...pardon ! Biensûr je pars, mais vou...vous étiez là-bas, répondit R'Hijnitik en transpirant et en montrant la table où la brute épaisse était assise.
-Ne fais pas le malin, ou j't'écalte ! Vire !
-Je m'y occupe...
En effet, il obtempéra. Il s'assit à l'écart. Une femme brune aux cheveux longs, avec des yeux pétillants d'intelligence et d'un peu de malice aussi, que R'Hijnitik n'avait même pas remarqué, vint à la rencontre de la brute. Elle lui dit que c'était débile de virer quelqu'un de moins fort et qu'il fallait arrêter de faire sa brute. L'homme la giffla. R'Hijnitik entra dans une colère noire. Il se leva, courut vers l'impolie brute et le frappa de toutes ces forces sur sa tempe . L'homme parut ne rien sentir d'autre que de la haine envers celui-ci. Il le cogna une fois. Puis deux. Puis trois. Puis qua...non, la belle femma brune prononça une phrase que R'Hijnitik ne comprenait pas. L'homme lévita. Puis fut expulsé de l'auberge.
-Mais...vous êtes un mage !
-Oui, répondit la femme à R'Hijnitik, tu es médium ou quoi?
-Non...je crois pas...où avez-vous appris à faire ça?
-C'est un maître qui m'a transmit son savoir. Je lis en toi une grande peur constente. Seulement, tu m'a quand même défendu. Tu es un brave. Je vois en toi que tu veux être mage. Je t'apprendrai dès demain si tu n'as rien contre l'égalité de l'homme et de la femme.
-NON! Heu...non...j'accepte !
-Va au lit, ce sont des années d'apprentissage qui t'attendent dès demain matin à cinq heure. Dors bien.
-Comment dois-je vous appeller? Maître?Maîtresse?
-Appelle-moi Potlée, c'est mon nom.

Ainsi, pendant les dix années qui suivient, R'Hijnitik apprit la magie avec Potlée, et arriva même jusqu'à son niveau. Tout à coup un garde cria :
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAALEEEEEEERRRRRRRRRRRTTTTTTTTTTTTEEEEEEEEUUUUH !!!!!!!!
-Quoi? demanda Potlée.
-Les Troc! Ils attaquent !
-Les Troc? Qui sont-ils?demanda R'Hijnitik.
-Des mages, sorciers et druides hors paire ! Seulement ils utilisent toute la magie qu'ils peuvent pour tuer, exterminer et prendre le contrôle du monde. Et...
-Cette description me va, coupa R'Hijnitik, c'est bon.
Les Troc, forcèrent la porte grâce à des formules, et même des plantes qui explosaient. Le combat était terrible. Les pertes du camp de R'Hijnitik furent considérables. Potlée tomba au combat.
-NOOOOON ! cria R'Hijnitik.
Il avança pour tuer tous les Troc, mais il fut mis à terre. Illico,il fut capturer. Il ne fut pas tué, car les Troc voulaient un cobaye. Il prirent le plus jeune du camp ennemi. Ainsi pendant quatre ans en prison humide, R'Hijnitik connut torture, expériences sur son corps, troture, expériences...

Au bout de la quatrième année, les Troc décidèrent d'essayer de lui faire une injection de Lico-Rouge. Cette matière était encore inconnue. Après l'injection faîte, R'Hijnitik, qui avait changé pendant ces quatre ans, devenait de plus en plus colérique. Il se mit en colère. Il devint entièrement rouge. Ses muscles grossirent. Sa taille augmentait. Il cassa les chaines qui le retenaient et démolit le mur du laboratoire. Il s'échappa ainsi.
-Notez, substitut, le Lico-Rouge, prend la colère des gens pour augmenter la force, grogna le docteur officiel des Troc.

Quelque minutes plus tard R'Hijnitik redevint lui-même. R'Hijnitik décida de prendre deux ans d'exil pour se remettre de ses souffrances vécues.


Deux ans après, ces idées étaient claires. Tous les mages étaient exterminés, sauf les mages Troc. Il allait tuer les Troc. Rien qu'en pensant à ceux-ci, il se mit en colère. Il devint rouge, et tous ses membres augmentèrent de volume. Il tua tous les Troc (étranglements, fractures du crâne, magie...). Puis redevint lui-même.


Il décida de passer le reste de sa vie à enseigner aux jeunes gens. Enseigner les biens de la vie, ses lois, et bien entendu, la magie.

FIN


*Egal à 50Kilomètres (il faut diviser par deux le Yoctamètre à chaque fois pour obtenir des Kilomètres)
_________________________

RHP / Voici mon texte définitif^^Merci de m'avoir lu.../RHP

Samsagace.
lord bloody


26/03 ETU 07:32
thegrumo_3



09/03 ETU 22:11
moi je participe!!!


titre"les trois moi"

c'est l'histoire de moi moi et moi.
moi voulais tuez moi 3, qui voulais tuez moi 2, qui voulais tuez moi alors moi décida de tendre un piége a moi 3 qui tendais un piége pour moi 2 qui lui aussi tendais un piége pour moi.
moi dit:"bonjour moi 3 voudrais tu mourrire...!!!euuu venire!!!
- moi 3 demanda a moi 2 de l'accompagné.
"allez moi 2 vien!!!
- attend je vais cherché moi 4!!!
- c'est qui lui?"répondire moi et moi 3
"c'est mon frére!!!"
moi et moi 3 dans leurs tête:"encore un mort de plus...
"bon dépêche toi d'allez le cherché!!!"dépondi moi.
moi dans sa tête:"je ne vais jamais y arrivé!!!"
alors que moi se posais des quetions moi 3 échafodais un nouveau plan pour tuez moi 2 et moi 4.
soudain on entendi un brui bizard...
c'étai moi3 qui chargais son fusil à pompe.
mais sa ni moi ni moi 2 ni moi 4(qui venais d'arrivé) ne le savais.(domage pour eux!!!)
alors qu'il partais vers un ravain (selon le plan de moi)
la voiture tomba en panne (selon le plan de moi 2)
alors que tous le mondes marchais vers la station essance la plus proche (selon aucun plan)
moi,moi2 et moi3 cherchais un nouveau plan pour tuez tous le mondes a la foi sans être suspecté.
moi dit:"c'est encor loin je vais finir mort de soif si sa cotinu!!!"
moi 2 et moi 3dans leurs têtes:
"enfin il commance a songé a crevé!!!"
mais moi faisais semblant (selon son plan)
alors que les 4 moi arrivais au bord d'un ravain trés haut moi poussa (sans se fair remarqué) moi 3 dans le ravain
(se qui provoqua une joie intence a l'interieur des 3 moi)
"enfin débarasé soupira moi
- quoi???répondi moi 2
- rien rien continuon"moi dans sa tête (continuon a marché et a tuez ah ah ah!!!)
qulque métre plus tard moi 4 tomba par inadvertence et par surprise (saufe pour moi) dans le ravain.
"mon frére!!!!!!!!
- enfin débarasé...
- quoi???
non rien laisse tombé (ou plutot laisse toi tombé ah ah ah!!!)
bon si tu sautai dans le ravain...!!!euuu m'acompagnais le long du ravain?
- euuu je ne sais pas..."
moi dans sa tête
"si tu dit non je te pousse tou de suite dans le ravain..."
moi2 répondi:"bon daccord!!!"
au bou de qulque centains de métre moi fonca sur moi 2 qui avais tourné la tête vers le ravain.
les bras devant foncant a toute allure au momant de l'impacte moi 2 saréta se qui eu pour conséquanse de laisser moi poussé le vide et tombé dans le ravain (tel et pris qui croyais prendre)alors que moi 2 reprenais sa marche tout joyeusemant il marcha sur une pierre qui se détacha du bord du ravain et moi 2 tomba et mourra.ainssi fini cette histoir tragique.


qui sème le vent récolte la tempête.


voila ma ptite histoir bidon mais bon c'étais marant a écrire!!!

(le future dernier du classemant!!!)
bon courage pour la perssone qui corrige les faute!!!)

thegrumo_3



lord bloody


26/03 ETU 07:33
sollipsiste



10/03 ETU 08:15
C'est mon dernier message c'est un texte que j'ai ecrits il y a quelque années il est Hors-concours (de toute facon je me suis retiré)mais je le met ici quand même^^ ce texte est de moi (si vous chercher vous trouverez que c'est moon mais moon c'est moi^^)


"J'aime le cinéma mais spécialement le cinéma américain et il y a un genre de film que j'affectionne plus particulièrement ce sont les films d'action. Mais surtout ce que j'adore dans ces films c'est quand un général quelconque dit a un de ces assistants dans une cave aménagée en bunker « Réveillez le président. » (Style les mecs ils ont que ça à faire dans leur vie, ils vivent en communauté dans un bunker d'ou ils attendent que quelque chose arrive pour travailler) A croire qu'a chaque fois que quelque chose va mal ça se passe la nuit, remarquez que si les terroristes faisaient ça de jour il y aurai plus d'otages à prendre. Ou alors les terroristes ils font des paris sur l'heure de réveil du président enfin je ne sais pas mais c'est suspect. Et si le président il a le sommeil lourd comment ils font les généraux, s'ils doivent le joindre au téléphone et qu'il est dans un tunnel si y pas de réseau ou pire encore s'il est cardiaque et que les généraux le réveille en sursaut et qu'il a une attaque et qu'il meurt, ils font comment les généraux. Ils ne peuvent pas se passer du président apparemment. La C.I.A lui cache beaucoup de chose mais l'armée doit tout lui dire moi je dis qu'il y a du favoritisme et ce n'est pas normal. C'est vrai que si toutes les organisations américaines disait tout au président il faudrait le faire tuer après son mandat juste au cas ou. Vu le nombre d'ancien président encore en vie ils n'ont jamais rien su, par contre Kennedy a du être au courant d'absolument tout vu qu'il a été tué durant son mandat.



Ce qui me fait en venir aux méchants des films d'actions ainsi que leurs acolytes, vénaux au plus haut point ou sadique aux derniers degrés. Mais heureusement pour le héros, les complices du méchant du film ils sont soit complètements idiots et armés jusqu'au dents soit très intelligent mais ils ne sont pas armés mais experts en électronique ou en informatique.

Quoi qu'il en soit ce sont des professionnels, mais on ce demande en les voyant comment ils ont fais pour gagner de l'argent pour vivre vu que en général ils ont presque tous quittés l'armée pour devenir des méchants, parce qu'en plus ils visent trop mal et ils ne réfléchissent pas, à croire que l'entraînement dans l'armée tu l'oublies quant tu deviens un méchant parce que le gentil ce rappel de tout, même de l'endroit ou il a pris sa première douche a la caserne et avec qui. Ce qui fait toute la différence. Mais moi je me demande comment on devient un professionnel, quelle est la valeur du diplôme dans le monde, combien d'année d'étude faut-il pour le passer et surtout ou se prépare t-il ?

De toute façon quel que soit leur nombre les méchants se feront tous tuer, alors que le héros va s'en sortir des fois même sans une égratignure, bon c'est vrai des fois il saigne tellement que l'on en vient à ce demander combien il a de litre de sang dans le corps.

Ce qui m'amène à parler du héros. Le type car c'est, presque, toujours un type qui a été dans les forces spéciales, le meilleur des meilleurs et ce dans tous les domaines, le type capables de tuer un mec rien qu'en le regardant et qui peut faire des bombes avec du lait en poudre dans une capote. Malheureusement dans sa vie il a vécu un événement traumatisant qui l'a contraint à démissionner : la mort d'un ami dans ces bras en pleine opération, sa femme l'a quitté ou bien est morte et cas plus rare il prend conscience de l'idiotie de sa vie de soldat et des ordres reçus.

On peut aussi les mélanger dans une relation de cause a effet : son pote est mort, alors il boit et sa femme le quitte ou encore sa femme est morte et ça le hante alors par accident il tue son pote en opération. Ce qu'il ne comprend pas c'est que quoi qu'il fasse après, ce souvenir traumatisant le hantera tout le temps alors s'il croit pouvoir y échapper il se trompe le héros et il devient flic s'il était soldats, agent de sécurité s'il était flic ou alors cuisinier enfin ce qu'il veut. Il se met à boire si ce n'est pas déjà fait, si ça femme n'a rien a voir avec ce souvenir traumatisant son couple battra de l'aile mais au lieu de l'aider, sa femme dont il a transformé la vie en cauchemar car il se réveille toutes les nuits en sueur et en criant « NON » ce à quoi elle répond « putain tu fais chier le gosse vient de s'endormir », donc elle fini par lui dire « cette fois c'est fini, je me casse ! »

Alors après le divorce la vie notre héros ne devient qu'une noyade de plus en plus profonde dans l'alcool, jamais la drogue car la drogue c'est mal. Remarque : si le héros buvait avant son divorce la violence conjugale peut-être un autre cas de divorce (mais la moins de chance pour qu'il se remette avec elle a la fin.) Notre héros se jette corps et âme dans son travaille minable car étant rentré jeune dans l'armée il n'a pas poussé ces études pour pouvoir trouver un job convenable, mais comme c'est la seule chose qui lui reste pour l'instant il s'y jette corps et âme.

Puis vient le jour de la catastrophe, il est à son boulot comme tous les jours, ce jour là comme par hasard il fait quelque chose qu'il ne fait pas d'habitude et se retrouve isolé généralement dans un petit endroit clos comme une chambre, les w-c ou dans un parking, ce qui fait qu'il n'a pas assisté à l'attaque et donc n'a pas était pris en otage, et quand il sort de son petit endroit clos, il voit des mecs armés partout mais eux ne le voient pas. A ce moment précis son traumatisme se met en veille et l'ex soldat ou l'ex flic qui sommeillait en lui se réveille et il décide de tuer tout les méchants et de sauvé tout le monde de la catastrophe.

En fait, je pense qu'avant tout c'est surtout lui-même qu'il veut sauver, mais bon on ne fait pas tout le temps ce que l'on veut dans la vie, d'ailleurs c'est à ça que l'on reconnaît le héros il se dévoue même s'il le veut pas. Mais ce qui est intéressant c'est de la façon dont il se débarrasse des méchants parce que le héros contrairement aux méchants il a beaucoup d'humour, c'est vrai cela n'est pas donner à tout le monde de sortir une vanne à un type qui est sur le point de mourir ou alors déjà mort ce qui est franchement malsain vous vous voyez vous à parler à un mort ?

Les méchants sont plus respectueux eux ils tuent sans rien dire parce qu'ils s'en foutent de passer pour des méchants vu que tout le monde le sait que se sont de dangereux personnages. Et souvent son ex-femme fait partie des otages, des fois c'est juste un membre de sa famille qu'il n'avait pas vu depuis quelque temps et c'est la que c'est important car le héros va pouvoir faire d'une pierre deux coups, il va sauvé sa femme ou le membre de sa famille et tué tous les méchants ou même trois coups car en sauvant sa femme elle va se rendre compte quelle a fait une bêtise en le quittant et se remettre avec le héros.

Mais en suivant cette idée on peu se demander si en fait ce n'est pas le héros qui a demander aux méchants de faire une prise d'otages le jour précis ou son ex-femme à décider d'aller le voir au travail juste pour pouvoir la sauver et donc la récupérer. Vous n'imaginer pas le travail des méchants ils faut qu'ils suivent la personne en question tout le temps et qu'ils soient toujours près à intervenir en cas de visite au mari, ça doit être trop stressant comme boulot terroriste, et après on s'étonne qu'ils soit si méchants."

Au revoir tout le monde à dans la gamma^^ ou alors la G1
lord bloody


26/03 ETU 07:35
CrimsonFury 47



08/03 ETU 22:36
HRP: Voici une chtite histoire que j'ai écrite tout seul pour un sujet de français. Une nouvelle comme on peut en trouver dans les recueils.

Bon, pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est une nouvelle, il s'agit d'une histoire courte avec une fin surprenante (enfin, pas tout le temps^^). Elle peut aussi mettre l'accent sur l'ambiance.
La mienne fait un peu les deux^^./HRP
La voici:



Profession: tueur à gages




Dans les ruelles pluvieuses et obscurcies par les ténèbres oppressantes de la nuit, un grand homme vêtu d'un long imperméable noir marchait. Il était plongé dans ses pensées.

Après de nombreuses années de bons et loyaux services dans cette agence, il était temps qu'il tire sa révérence. Il n'avait jamais aimé ce boulot. Il le détestait. Il l'avait toujours détesté. Et pourtant, l'idée de le quitter ne lui avait jamais traversé l'esprit.

Sans le sou, il avait été contraint de s'engager dans cette agence du jour au lendemain, après avoir été licencié, pour raisons économiques,de l'entreprise où il travaillait. Son travail était actuellement jugé "satisfaisant" par les riches clients de l'agence, ce qu'il lui assurait un certain respect et surtout de bonnes primes pour ses contrats. Mais il cherchait en vain un autre travail, car il devait quitter ce job, et au plus vite, sinon il finirait par devenir fou.

La raison de cette folie qui le guettait était qu'il n'exerçait pas n'importe quel métier, et il en était conscient. Tueur à gages, ça ne s'improvisait pas.

Il avait déjà tué beaucoup de personnes. Des ordures, pour la plupart. Et même s'il se répétait sans cesse que ces monstres avaient sûrement tué plus d'innocents que lui-même avait jamais refroidi de crapules, il était dévoré par les remords.

Il les avait tous tués de sang froid. Tous.

Sans pitié et souvent, sans un soupçon de haine, en fait. Au début, il se fichait complètement de ce que ces détraqués avaient pu faire, du moment qu'il voyait la couleur de son blé à la fin de sa mission. Le contrecoup de son attitude ne lui était apparu que plus tard, quand il avait réfléchi aux actes qu'il avait commis et à leurs conséquences...

Il volait des vies pour pouvoir mener la sienne décemment, il le faisait par nécessité, c'était ça le plus horrible à ses yeux. Un vampire, en quelque sorte.

Et ce soir, il devait recommencer.

Maintenant, il regrettait ses crimes, et il en était réduit à marcher dans cette ruelle, sombre, trempée, dégueulasse. C'était tout ce qu'il avait mérité, bien sûr, pensa-t-il. Mais ce soir c'était la dernière fois, il se l'était juré. Après ça, il pourrait vivre tranquillement jusqu'à la fin de ses jours. Mais même s'il avait dû survivre dans la précarité pour le restant de sa vie ratée et minable, il n'aurait jamais recommencé après ce dernier crime. Plus jamais. Il n'en aurait même pas été question.

Un bruit le tira de ses sombres pensées. Un vieillard qui semblait avoir du mal à tenir debout venait de sortir d'un minuscule bar désert coincé entre deux immeubles d'une laideur et d'un mauvais goût innommables. C'était le bar que le tueur cherchait.

Et le grand homme en imperméable noir avait grand besoin de quelques verres. Pour oublier, ou pour se foutre en l'air, ou les deux, avant d'exécuter son ultime <<boulot>>.

Il s'avança vers la lumière et poussa la porte.

De l'intérieur, le bar avait l'air encore plus petit. L'air empestait la fumée froide et l'alcool. Seules cinq tables rondes en bois, pouvant accueillir jusqu'à quatre personnes chacune, semblaient se disputer l'étroit espace de la salle au plancher de parquet. De vieux lustres empoussiérés étaient fixés au plafond et diffusaient une lumière palôte. Sur l'une des tables, l'homme en noir vit un homme affalé, sans doute ivre mort comme le laissaient supposer les six verres de whisky vides posés à côté de lui. Un septième verre, plein celui-ci, était placé en face du poivrot. Il aperçut furtivement une jeune femme brune entrer dans les toilettes.

Il n'y avait personne d'autre, à part un gros homme barbu avec un torchon sur l'épaule qui se trouvait derrière le comptoir.
L'homme en noir s'approcha et le barman dit avec une grosse voix:
-Bonsoir M'sieur! J'ai ouvert aujourd'hui et je suis pas très connu dans l'quartier pour l'instant alors un client, ça fait toujours du bien! Quesque j'vous sers?
-Un petit whisky, comme notre ami là-bas, répondit l'homme en faisant un signe de tête étrange vers l'ivrogne endormi.
-Comme si c'était fait m'sieur!
Le client trouva un tabouret, s'assit, et commença à boire. Un whisky. Puis un deuxième. Il finit par se détendre un peu, mais il n'oubliait pas pour autant ce qu'il avait à faire ce soir.Et il voulait justement se confesser avant d'accomplir ce qu'il devait accomplir. Il devait se confier maintenant à ce barman, ou à nimporte qui d'autre, sinon il ne pourrait plus jamais vider son sac, il le savait. Il hésita un instant, fixant son troisième verre encore plein. Finalement,il se décida, n'y tenant plus, et chuchota sur le ton de la confidence au barman, bien que personne d'autre ne puisse l'entendre:
-Hé, excuse-moi, mais faut que je te dise quelque chose, tu veux bien m'écouter? Ca te dérange pas? Voilà...je sens que...je vais faire une connerie ce soir.

L'espace d'un instant, le barman sembla lui jeter un regard très étrange, antipathique, presque effrayant. Une seconde après, il lui répondit le plus aimablement du monde et l'inconnu se demanda même s'il n'avait pas déliré à cause du whisky.
- J't'écoute! Allez,vas-y, accouche mon gars, j'vais pas t'mordre! T'inquiète, j'ai travaillé dans d'autres bars avant d'ouvrir celui-là, alors j'ai l'habitude d'éviter les catastrophes avec les clients! Y'en a tous les jours des comme toi!
-J'crois pas, non, murmura l'inconnu pour lui-même.
-Mais si tu veux te tirer une balle, sors de mon bar avant d'le faire, ce s'rait pas bon pour le business, hein pas vrai! Au fait c'est quoi ton nom? Appelle-moi Max.
Puis, après un instant de silence:
-Moi c'est Léon, mentit l'homme en noir.

A chaque fois qu' un inconnu lui demandait son nom, il en inventait un. C'était comme ça. Question de sécurité, bien sûr. Ca non plus, il ne pouvait plus le supporter.

Il réfléchit un moment pour savoir par où il devait commencer son sinstre récit et se jeta à l'eau.

Il raconta au barman son métier et lui résuma les crimes qu'il avait commis. Du coup, le visage de Max devint plus sérieux et commença à pâlir. Le tenancier du bar se dit que de toute évidence, à moins que Léon n'eût été très saoul, ce qui était peu probable avec seulement deux verres de whisky, son histoire -et quelle histoire!- était parfaitement vraie. Il le sentait quand Léon parlait. Celui-ci semblait éprouver une terrible douleur à évoquer ces souvenirs effroyables.

Il en vint enfin à son dernier contrat, celui-là même qu'il devait éxécuter cette nuit, dans ce bar.

***********************************************************

<<Ohhhh, nom de dieu de bon dieu...>>
Il s'était déjà coltiné des gueules de bois pour le moins douloureuses mais celle-là, bon sang ! C'était la première fois qu'on tentait de lui transpercer la tête au marteau-piqueur! Il ouvrit courageusement ses paupières lourdes comme du plomb, et se retrouva face aux verres qu'il avait bu. Six vides et un plein. Ha, le whisky...il aimait particulièrement cette boisson quand ça allait mal. Et ce soir, justement, ça allait mal.

Il devait <<s'occuper>> d' un concurrent cette nuit, dans ce bar, et il avait sûrement déjà loupé le coche, l'imbécile. Et comme si cela ne suffisait pas, il avait des remords, car au bout de onze ans, il en avait assez de tuer des gens pour gagner sa croûte. Après celui-là, c'était fini, il disparaîtrait du marché pour toujours. Après ça, il aurait de toute façon assez de blé pour refaire sa vie correctement.

Il leva lentement la tête et se tourna vers la gauche. Depuis sa table, il pouvait voir le barman discuter avec un grand homme brun qui portait un long imperméable noir...Et en y regardant bien, il s'aperçut que c'était sa cible.

Le saoulard serra instinctivement l'arme qu'il cachait dans sa veste. Le moment était venu. Il sortit son pistolet de façon à ce qu'il soit caché par son manteau et vissa un silencieux sur le canon, en clignant des yeux pour chasser le brouillard qui lui obscurcissait le visage. Il récupéra ses esprits pendant quelques secondes, puis se leva difficilement en manquant de renverser sa chaise. Il tituba vers sa cible et sortit son arme, prêt à faire feu. Mais l'homme en noir l'avait senti venir. Il se retourna et dégaina à son tour. Ils ne tirèrent pas, mais se fixèrent, les yeux dans les yeux, chacun essayant de tenir l'autre en respect. Cela dura une trentaine de secondes interminables dont Max avait profité pour se planquer derrière son comptoir. Au bout d'un moment, Léon se mit à rire:
-Ce n'est pas avec tes yeux de poivrot embués que tu vas me faire peur!
-Tu ne vaux pas mieux que moi, avec tes yeux de chien battu, répliqua son adversaire en esquissant un sourire plus nerveux que joyeux. Tu t'appelles bien Martin Crown?
Léon-Martin répondit par l'affirmative:
-C'est bien moi. Toi, c'est bien Gordon Bridge?
Le poivrot fit oui de la tête et Martin dit, d'un ton qui se voulait désinvolte:
-C'est drôle, mais j'ai même pas envie de te tuer. Surtout que tu es saoul, par conséquent je ne peux pas le faire dans l'état où tu es. Question de principe.
Sur ces mots, le tueur fit une chose incroyable. Il abaissa son arme, et soupira:
-A vrai dire... le courage me manque. Il y'a quelques années, tu serais déjà mort, mais là...
Gordon parut trop éberlué pour réagir, puis finalement, il imita Martin. Comme lui, il était fatigué de tuer des gens pour du fric. Surtout qu'il avait maintenant la preuve que certaines de ses cibles étaient peut-être des gens bons, dans le fond. Il se résigna:
-Pfff...moi non plus, j'ai pas envie de te refroidir. J'laisse tomber. Je crois que je suis trop vieux pour ce job...j'te paye un verre?
Martin approuva. Ils rangèrent leurs armes dans leur manteau et Martin frappa sur le comptoir du plat de la main.
-Hé, Max! Deux whiskys! Gordon protesta:
-Sans moi! J'en ai assez bu pour toute une vie ce soir!
Max surgit alors de derrière le comptoir, mais pas avec l'air apeuré que les deux anciens tueurs s'attendaient à voir. Il avait l'air froid et déterminé et surtout, il tenait un fusil entre les mains:
-Suurpriiiise! Eh ouais, moi aussi ch'uis comme vous, les gars! Et on m'a tellement bien renseigné qu'je savais depuis déjà quelques temps que deux pigeons de deux agences concurrentes s'pointeraient ici ce soir pour s'entretuer! Alors, MON agence m'a promis une belle récompense si j'vous tuais tous les deux, donc voilà, c'est ce que j'vais faire! Vous inquiétez pas pour le barman, il fait un p'tit somme dans la pièce d'à côté. J'vous trouvais drôles, les gars, surtout Léon -enfin, Martin!- avec ses histoires de meurtrier repenti à dormir debout, HA, ça, c'était comique! Enfin, quoi qu'il en soit, je préfère être accompagné d'une bonne grosse liasse de billets verts plutôt qu'de deux rigolos comme vous! Bonne nuit les mecs! Heureux d'vous avoir connus!

Un énorme coup de feu retentit soudain, puis un effroyable bruit de bouteilles cassées s'ensuivit. Martin et Gordon qui, miraculeusement, étaient toujours en vie, firent volte-face.

La jeune femme que Martin avait vu pénétrer dans les toilettes quelques temps auparavant venait de sortir de la pièce et avait tiré sur le faux barman avec un revolver de gros calibre. En pleine tête. Enfin, Martin supposait que c'était elle, car une cagoule recouvrait son visage, mais ses cheveux bruns dépassaient. Elle rangea son arme dans sa ceinture et alla voir le cadavre. Elle prit inutilement son pouls, puis, voyant qu' il était bien mort, elle se releva et s'exclama avec colère:
-Bon sang! Vous avez de la chance qu'on fasse le même métier tous les trois! J'ai tout entendu, vous avez failli tout gâcher! Si c'était votre cervelle qui avait éclaboussé les murs, c'est moi qui aurait porté le chapeau et j'aurais perdu mon boulot!
Alors, sans même donner d'explications aux deux survivants, elle se dirigea vers la porte du bar et se retourna et conclut sur un ton sarcastique:
-Si un jour, j'ai un contrat pour vous descendre, vous deux, ça sera avec joie! Mais malheureusement je ne peux pas le faire maintenant, mes employeurs seraient furieux. Chez nous, on apprécie pas trop les dommages collatéraux...
Et elle sortit dans la froideur nocturne, les laissant bouche bée, plantés au milieu de la pièce en compagnie du mort.



HRP: Voili voilou, j'espère que ça vous a plu (en tout cas ma prof de français a pas résisté looool)./HRP
lord bloody


26/03 ETU 07:41
Le 9 juin.

Je n?arrive pas à dormir. J?y repense tout le temps. J?espère que je ne me trompe pas. Je sais, mais je ne comprends pas. C?est pour cela que j?écris tout. Pour tenter de comprendre.

Pourquoi ?

Tout commence au mois de janvier, juste après la fin de l?année. Une très bonne année. Mon premier baiser. Nadia. La reverrai-je ? Seul Dieu le sait. Je ne crois pas en lui. En ?Lui? devrai-je même écrire? Enfin? Ça n?a rien à voir?

Donc, déjà pendant les fêtes de fin d?année, mes parents ont changé de comportement. Ils étaient? bizarres? étranges? lointains?

Le lundi, ils ont dit que, comme j?étais malade, je n?irai pas à l?école. Car je suis malade. On est allé voir un docteur avant les vacances. Il m?a dit que je devrai prendre des médicaments et que je me remettrai vite. Ça fait plus de six mois que je les prends ces médicaments !

Je suis donc resté à la maison. Remarque, ça a des avantages ! Comme papa et maman travaillent, je peux regarder la télé comme je veux ! Même les ?dessins animés débiles? comme dit papa. Maman ne dit rien. Pourtant, je vais bien et le docteur dit que je ne vais pas mourir !

Le premier mois tout est resté normal. Sauf l?école où je n?allais plus. Mais bon, Fred m?apportait les cours tous les jours. C?est mon meilleur copain. Il me manque beaucoup. Je ne le vois plus depuis mi-février. Mes parents m?ont interdit de le voir.

Depuis le mois de février, je ne vois plus que mes parents. Non, j?ai aussi vu mamie fin mars. Et le docteur. Tous les mois. Il est gentil. Je l?aime beaucoup : il me donne toujours des bonbons en cachette. Il est plus grand que papa, mais il a l?air plus triste. Papa est directeur. Il est chef de son entreprise et gagne plein d?argent. Plus que le docteur.

C?est en hiver qu?il a fait construire cette maison. On y est arrivé en mars. Il a fait très vite pour la construire, mais il a l?argent pour.

C?est là que j?ai commencé à comprendre ce qui se passait. C?est horrible. Aucun parent ne devrait faire ça. Un matin, je me suis réveillé dans ma chambre, mais ce n?était pas vraiment ma chambre. Une odeur inhabituelle. On m?a dit que c?était à cause des vaches du voisin mais je ne les ai pas crus. Je ne les crois pas.

Il ne m?a fallu que deux jours pour être sûr de ce qui avait été fait. Les meubles avaient tous bougé. Pas de beaucoup, quelques centimètres au plus pour certains. La maison avait la même forme que l?ancienne, mais la cuisine était un peu plus grande.

Ils avaient fait reconstruire la maison ailleurs. Sans mon avis. Sans prévenir.

J?ai fait comme si de rien n?était pour ne pas les vexer, mais je ressassais au fond de moi. Je ne sais toujours pas comment ils ont fait pour me déplacer sans me réveiller, mais c?était très réussi. Ils m?ont bien eu. Ils ont même fait des travaux de terrassement pour que la campagne ressemble à l?ancienne. Mais j?ai bien vu que certains arbres avaient changé de place. On avait déménagé comme ça ! Comme quand on fait des cookies sans prévenir personne ! Pour faire la surprise?

J?ai fait le point : on m?empêche d?aller à l?école, on m'interdit de voir Fred et on m?éloigne de ceux que j?aime pour être sûr que je ne les vois pas. Sans que je sois au courant ! La conclusion est simple, elle tient en une phrase.

On veut me faire disparaître.

Et comme les gens qui cherchent à me faire disparaître sont mes parents, ils ne me tuent pas. Non. C?est plus sournois. Plus machiavélique. Ils me font peu à peu fondre. Je vois de moins en moins de monde, donc les gens m?oublient : je disparais. On fait ça en Amérique avec les vieux espions. Sauf qu?on est en France. Et je ne suis pas un espion.

Je ne suis pas témoin d?un crime. Je n?ai jamais volé ni violé. Je n?ai jamais tué ou blessé. D?accord, il m?est arrivé une fois de taper Nicolas. Nico? lui aussi me manque finalement ! Il draguait Nadia, j?ai réagit normalement. J?ai aussi fumé. Une seule fois. De l?herbe. Pour essayer. Mais bon, c?est pas grave, tout le monde le fait et tout le monde ne disparaît pas !

Fin mars mamie est venue. Elle a pleuré. Elle est au courant mais elle n?a rien voulu me dire. Je lui en ai parlé, elle m?a répondu qu?il n?y avait rien et ses larmes ont coulé. Je ne peux même plus lui faire confiance. A mamie !

Je lui ai toujours tout dit. Elle m?a toujours tout dit. Elle aussi m?a trahi. Elle est dans le complot. Car oui, c?est un complot, mais je ne sais pas pourquoi !

Pourquoi moi ?

Au mois d?avril, j?ai décidé de partir à vélo. Loin. Il faisait beau, un grand soleil dans un ciel tout bleu. J?ai pris les économies que j?avais mises dans une cachette. Ma cachette. Ils l?avaient même déménagée avec ma chambre. Ils ont fait très fort !

J?allais donc pour prendre mon vélo au garage. La porte était fermée. Et la clef n?était plus à sa place. Il n?y avait plus de clefs. Aucune clef. J?étais enfermé dans ma maison ! Dans la maison.

On voulait à tout prix que je reste.

Je n?ai pas voulu me laisser faire. J?ai volé la clef du garage à papa. Un midi au début du mois dernier, j?y suis allé. Mon vélo avait intentionnellement été laissé à l?abandon. Les roues étaient bonnes à changer. Les araignées s?étaient installées. Je ne pouvais pas m?enfuir. Il m?avait semblé voir des caméras autour de la maison, ils sauront où je vais. Ils savaient où j?irai.

Je suis sorti faire quelques pas à l?extérieur. Le vent soufflait et apportait la bonne odeur d?une boulangerie de la ville. Même le temps semblait vouloir me retenir à l?intérieur. Trop de vent.

Ce fut la dernière fois que je respirais l?air pur.

La semaine suivante, on m?a enlevé la télé. On m?a dit qu?elle était en panne. Alors qu?elle marchait parfaitement l?avant veille ! Mon seul contact avec l?extérieur n?était plus qu?une radio. Un petit montage grésillant au moindre courant d?air? Il m?a lâché la semaine dernière.

Aujourd?hui. Nous y voilà. A midi, sous prétexte que je ne voulais pas manger, mes parents m?ont enfermé dans ma chambre. Dans la chambre. Je n?en ai pas bougé. Ils ne peuvent pas restreindre davantage mes mouvements désormais. Je suis seul contre tous. Je suis sûr que tout le monde m?a déjà oublié. Je ne reverrai plus Fred. Plus Nadia. Je ne retournerai pas voir le docteur.

Six mois que l?on m?a placé dans cet isolement. Ils m?ont tous abandonné. TOUS. Finalement, ils ont bien fait de garder les poutres dans la maison. Et de laisser une corde.

C'est déjà le matin.
lord bloody


26/03 ETU 07:43
De Thorn


bon....
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Jo’Achim était dans l’eau ….
La sensation de fraîcheur et le sentiment de flotter sur un liquide lui laissaient imaginer qu’il en était ainsi. Il était conforté dans cette idée par le fait qu’il ne semblait pas avoir perdu la mémoire.
En effet, il se souvenait avec clarté de la chaîne d’évènements qui se sont produits avant d’être « ici » et tout particulièrement de l’accident survenu pendant le passage dans le trou noir. ..
Il avait passé de longues heures à calculer sa trajectoire à l’aide du cerveau P (positronique). Une fois les dernières vérifications effectuées il avait appuyé sur la combinaison de touches qu’il était seul à connaître sur le tableau de commandes du vaisseau….et puis brusquement il y eut disruption du faisceau …
Ensuite, il se souvient surtout de la douleur. Une douleur brève mais très aiguë. un sentiment de non-existence tout en restant conscient de son environnement.
Puis, ce fut le « trou noir »

Le vaisseau dans lequel Jo’Achim voyageait se rendait de planète en planète à la recherche de nouveaux spécimens d’animaux.
Il choisit ce métier il y a juste 10 ans à la fin d’études axées sur la –psychologie- des civilisations extra terrestres.
Ce type de rencontre étant devenu rarissime et soumis à des contraintes administratives lourdes, Jo’Achim, par la suite, s’est spécialisé dans d’autres domaines…
Il occupait un poste de chercheur d’espèces rares au sein de l’université de Prantor, une petite planète partagée entre une intense activité agricole et sa très réputée bibliothèque. (merci Asimov)
Parfois il était aussi chargé, par divers instituts, d’approcher de nouvelles civilisations.
Il était formellement interdit de prendre contact avec les autochtones des planètes classées en dessous de la classe C. Seules celles ayant atteint le niveau A/B/C (industriel) étaient ouvertes à l’exploration à condition d’avoir été répertoriées officiellement par l’EMPIRE…

Jo’Achim s’ennuyait. Il n’avait plus aucune notion du temps et c’est cela qui l’effrayait au plus haut point.
Depuis combien de temps suis-je ICI ? Cette question revenait sans cesse dans son esprit. Le problème, c’était le manque de repères visuels, tactiles et olfactifs qui auraient permis d’avoir ne serait-ce qu’une vague idée du « temps ».
S’était-il écoulé une heure ou un an, un siècle ou davantage ?
Jo’Achim était ICI et ressentait un certain nombre de choses mais aucun autre sens « réel » n’était possible. Il ne voyait rien, n’entendait aucun bruit et aucune odeur ne lui parvenait.
Alors, il n’avait rien d’autre à faire que d’être là, dans la position dans laquelle il se trouvait, car, comme dans un cauchemar, malgré toute sa volonté, il ne pouvait bouger.
C’était surtout afin de se rassurer qu’il s’accrochait à cette idée.
En effet, être dans une position, peu importe laquelle, était déjà une manière d’occuper de l’espace et donc une façon d’exister. Et il avait impérieusement, furieusement envie d’exister
Alors il se raccrochait désespérément à cette idée…
Il avait donc tout « son temps » sans toutefois pouvoir le mesurer.
Il ne pouvait affirmer non plus que ses pensées correspondaient à quoi que ce fut de réel car rien ni personne n’était à portée de ses sens lui renvoyant le moindre repère.
Pourtant, Jo’Achim revoyait le film des évènements qui ont précédé le « moment présent ».
Il venait de quitter une planète située dans le système solaire SYS-7 Haldane .Il y avait étudié une nouvelle espèce répertoriée dans le domaine animal. Son étude avait duré plusieurs mois et il rentrait à la base avec une importante quantité de données à analyser.
Le fureteur avait parcouru à la vitesse autorisée de 120km/s la distance à partir de laquelle il était permis, sans engendrer de perturbation, de déclencher le système de propulsion permettant la navigation d’un système à l’autre.
Ce principe était en soit comparable à un trou noir. La technologie capable de déclencher ce phénomène était utilisée depuis plusieurs centaines d’années.
Il avait été pressentit comme seul moyen possible pour l’humanité de quitter un jour son petit système solaires dés le 21é siècle par un scientifique amateur de SF ; un certain Asimov.
Bien entendu, à cette époque, ce n’était qu’un rêve et il fallut attendre un série d’expériences effectuées vers le milieu du 21s pour que cette voie s’offre enfin à l’homme ………..Voyager vers les étoiles. !!!!!

Au départ ce n’était pas l’objectif véritable des recherches engagées.
Le véritable sujet était le fusion nucléaire à froid. En fait, l’utilisation de l’hydrogène comme combustible. L’énergie infinie dont l’univers était composé à plus de 98%.


Le premier réacteur expérimental construit dans les années 90 en Angleterre (grande île du continent Europe sur la planète Terre) permit d’atteindre une température de plusieurs millions de degrés pendant quelques secondes.
En 2009, installée au Sud d’un petit pays situé au Sud de ce même continent, une véritable centrale permit d’engager un processus de recherche…
Le grand dilemme qui se posait aux chercheurs du projet était de réussir à générer plus d’énergie qu’il n’en fallait au départ pour enclencher le phénomène et ce sans générer de déchets radioactifs à long terme.
La population terrestre augmentait de manière exponentielle et il fallait trouver l’énergie nécessaire à sa survie. Les prévisions donnaient une population totale de 10 milliards d’habitants avant l’année 2045.

L’idée de départ était simple. ..
Puisque l’hydrogène était la matière principale de l’univers, il fallait trouver le moyen de l’utiliser.
Le génie de l’homme, surtout lorsqu’il est mis au pied du mur, se révèle souvent surprenant.
En quelques dizaines d’années, il réussit à relever le défit malgré les nombreux obstacles mis en travers de la route par les grandes multinationales, qui n’allaient plus pouvoir dominer le marché très juteux de l’énergie.
L’hydrogène se trouvant dans l’eau de mer……
Puis ; un jour, alors qu’une expérience de routine s’effectuait, l’accident est arrivé.
Ce fut sans aucun doute, en dehors de la découverte du feu, le début d’un processus qui est à l’origine de la découverte la plus importante faite par l’homme.

La centrale expérimentale donna certes le départ à une série d’évènements mais, (c’est l’enquête faite par la suite qui le révéla), l’étourderie de l’un des scientifiques qui était chargé d’une maintenance du cœur du réacteur, qui oublia un appareil ayant servi à vérifier l’état des soudures, qui fut le facteur essentiel de cette extraordinaire découverte (cet appareil fonctionnait grâce à un laser équipé d’un cristal pyroélectrique).
Lorsqu’une intervention s’effectuait au sein d’un tel réacteur, une série de vérifications était effectuée.
Normalement il était impossible qu’un tel incident se produise. Si cela n’était pas arrivé, cette découverte ne se serait probablement faite que des dizaines voire des centaines d’années plus tard.
Lorsque le responsable de l’expérience ordonna le lancement de l’essai il se produisit un effet foudroyant…
L’énergie disposée pour ce test était infime et pourtant le typhon noir (selon un témoin éloigné) qui en résultat avala dans le sens propre du terme tout ce qui l’environnait.
Sur un rayon de plus de 100 mètres. Y compris en profondeur ; tout avait disparu.
« Il a tout avalé et puis il s’est éteint aussitôt « dit le témoin.

Bien sur, à ce stade, l’invention n’est d’aucune utilité et le serait resté si le hasard (encore un) n’avait pas envoyé un vaisseau d’exploration dans la ceinture d’astéroïdes de Jupiter.
Martin, le robot chargé de la surveillance du radar n’était qu’un robot dénué de toute expression, et par conséquent il n’exprima aucune surprise lorsque sur son écran apparut l’image de la centrale nucléaire qui avait 10 ans auparavant disparu.
Il se contenta d’enregistrer l’évènement et les images apparurent quelques dizaines de minutes plus tard sur les écrans des stations terrestres.
La centrale était intacte ainsi que tout ce qui l’entourait.
Elle reposait encore sur l’énorme masse de terre et de roc qui avait disparu en sa compagnie.
Ordre fut donné au vaisseau d’explorer de fond en comble le bâtiment et on y découvrit les corps des chercheurs chargés de l’expérience. Ils étaient décédés par manque d’oxygène.
Le petit appareil oublié dans le cœur du réacteur n’existait plus.
Lorsqu’il est chauffé, ce cristal produit à sa surface une importante charge électrique. Placé dans une chambre à vide remplie de deutérium (sorte d’hydrogène capable de fusion)
…………….. Le cristal crée un très important champ électrique de l’ordre de 25 milliards de volts. Il s’ensuit une sorte d’implosion qui attire toute matière environnante avec une telle violence qu’elle est expédiée à des distances considérables, proportionnelles à l’énergie dégagée initialement.
Le « trou noir » avait une forme de sablier (en théorie) dont les extrémités se contractent au point de se toucher en son centre. Un peu comme un ballon dont les parois se rétracteraient jusqu’à se toucher de manière instantanée et qui presque aussitôt reviendraient à leur point de départ. Les atomes désagrégés au début étaient reconstitués à l’identique au point d’arrivée.
…quelques milliards de kilomètres plus loin….
Prévoir un saut, malgré tout, nécessitait des calculs en très grand nombre car l’erreur n’était pas permise.
Un point d’arrivée trop proche d’une étoile au cœur d’une planète était symbole de mort immédiate. Pour ces raisons, bien qu’en théorie il fut possible d’envisager des sauts sur des centaines d’années lumière, en réalité, afin de minimiser les risques, les sauts impliquant des humains ne dépassaient que rarement quelques dizaines d’années lumière ; du moins les sauts individuels, car des stations fixes ont été installées en périphérie de nombreux systèmes afin de permettre aux vaisseaux de se déplacer entre systèmes de manière aussi sure que possible dans la mesure où les calculs de saut y étaient supervisés par des experts.
Ainsi ; l’homme venait d’effacer, par le plus grand des hasards, la distance qui le séparait des étoiles. …..Il était maître de son destin…
Toutes ces pensées lui traversaient l’esprit de Jo’Achim lui permettant de conserver le contact avec une simulacre de réalité … ……………
…………… »Il semble que je ne sois pas mort. »……….

Il fut projeté d’un trou noir (artificiel)à une vitesse proche de la lumière au risque de se désintégrer. Ensuite tout s’est précipité !........
Dés que Jo’Achim est revenu dans l’espace réel il n’a fait que subir les évènements.
Son vaisseau n’avait pas résisté à la tempête magnétique.
Le Fureteur gravitait autour d’une planète d’une taille moyenne des planète capables d’abriter la vie telle que nous la connaissons,. Sa masse était 0.88 atmosphères, donc supportable pour un corps d’humain si d’autres conditions étaient réunies.
Les instruments affichèrent instantanément ces données car le vaisseau était programmé pour le faire automatiquement. Par contre, Jo’Achim n’eut pas le temps de lancer de sonde dans l’atmosphère afin de mesurer sa composition chimique.
Au moment où il luttait avec les divers instruments, mesures et contre mesures de manière à ce que le vaisseau s’engage sous un angle adéquat afin de ne pas brûler au contact d’une hypothétique atmosphère ou au contraire, sous un angle trop faible qui l’aurait définitivement expédié dans le vide intergalactique. Il n’était plus question d’affiner les analyses ; sa survie immédiate était la priorité.
Les boucliers commençaient à donner les premiers signes de faiblesse. Il diminua la puissance des réacteurs principaux afin de drainer ce surcroît d’énergie vers le bouclier.
Du coup, il s’exposait à un contrôle moins affirmé pendant la descente vers la planète.
Jo’Achim ne pouvait prendre le risque de voir les boucliers magnétiques « disjoncter » car le frottement de l’air surchauffé aurait rapidement fait fondre la coque du vaisseau.
D’autre part, il nota qu’il y avait surchauffe et que malgré le danger immédiat que cela représentait, cela annonçai l’existence d’une atmosphère comportant de l’oxygène.
En effet, seule une atmosphère comportant des molécules d’oxygène pouvait provoquer cette boule de feu qui entourait le fureteur. Une bonne nouvelle dont il risquait de ne pas tirer bénéfice ….
Subitement, les appareils de contrôle encore intacts se manifestèrent bruyamment. Les voyants viraient progressivement vers le rouge.
L’un indiquait un angle de descente trop prononcé et un autre disait clairement que le réacteur antigravitic avait atteint ses limites de résistance.
Il fallait vite faire un choix. Deux solutions semblaient s’imposer mais il fallait en prendre une.
Si Jo’Achim désactivait le réacteur antigravitic, il risquait sous le poids de plusieurs G, de ne plus être maître de ses mouvements et de se retrouver incapable de la moindre action par la suite. Si au contraire il décidait de diminuer la propulsion le vaisseau pourrait quitter la trajectoire et se désintégrer.
Il prit la décision qui lui sembla la plus appropriée ou du moins celle qui lui sembla la moins périlleuse. …
Préserver l’intégrité du vaisseau en coupant le réacteur antigravitic….
Immédiatement, tel que prévu, une force brutale le plaqua au sol sous son propre poids multiplié par cinq ou six.
En rampant et au prix d’efforts surhumains il atteignit le logement contenant la combinaison anti-g de survie et l’enfila juste à temps pour reprendre le contrôle manuel des commandes du vaisseau.
Il inversa la propulsion des réacteurs avant, ce qui eut pour effet de relever le nez de l’appareil de quelques degrés, et ainsi, de faire supporter le plus gros de l’immense chaleur due au frottement vers la partie inférieure du vaisseau construite en prévision de ce type de situation.
Il était temps, car le réacteur soutenant les boucliers magnétiques venait de cesser de fonctionner.
Le vaisseau vibrait de toute sa carcasse n’étant plus soutenu par les antigrav principaux.
Malgré tout, ces quelques secondes de répit ; lui permirent de réaliser que dans les cales du fureteur il y avait un caisson de survie. La question était surtout de savoir s’il restait assez de temps pour y parvenir.
Cela impliquait de quitter les commandes à un moment crucial …

L’assurance de pouvoir survivre à cette chute se trouvait à quelques mètres de lui dans la cale du vaisseau. Mais le temps de s’y rendre risquait d’engendrer une situation fatale.
Puis, alors que la question le remplissait tout entier, la couche atmosphérique disparut pour faire place à la planète. Le vaisseau ne se situait plus qu’à environ 10k de sa surface et avait suffisamment ralentit pour ne plus subir la chaleur due au frottement des premières couches atmosphériques sur la coque…
Il se remit à espérer en analysant de près les divers instruments de navigation. S’installa au poste de contrôle et reprît les commandes.
Le fureteur répondait difficilement mais il répondait.
La planète semblait de type désertique malgré quelques tâches plus ou moins éparses de ce qui pouvait ressembler à des zones de végétation. Une chaîne montagneuse occupait la partie Nord du continent principal. Le vaisseau était en perdition et ne pourrait pas faire le tour du globe …
Jo’Achim se concentrait entièrement à diriger l’énergie restante vers les propulseurs de freinage avec les réserves énergétiques de secours car le réacteur principal ne fonctionnait plus…
Puis, tout se précipita.
D’un seul coup le vaisseau prit une trajectoire périlleuse en piquant du nez vers la surface du globe aux teintes marron, jaune et ocre. En quelques secondes il se trouva à quelques centaines de mètres de la surface. Jo’Achim parvint d’un réflexe désespéré à le redresser partiellement et puis ce fut le choc…..


Pourquoi est-ce cette pensée et pas une autre qui lui traversa l’esprit lorsqu’il se réveilla.
« Heureusement que les cellules de survie sont programmées pour s’activer automatiquement. »
En effet, dans tout vaisseau correctement équipé, la cellule de survie est le dernier recours en cas de perte totale de contrôle sur un vaisseau.
C’est ce système, qui l’entourant d’un cocon protecteur, lui sauva la vie.
Le vaisseau s’est précipité sur la surface désertique et grinça en frottant sur le sol composé de cailloux et de sable pendant plusieurs centaines de mètres. Il finit par s’immobiliser partiellement désarticulé.
Jo’Achim n’avait plus conscience de rien car le système de survie prévoyait l’injection d’un anesthésique afin d’éviter tout stress inutile.

D’abord, une main bougea légèrement. Quelques secondes après tout son corps se réveilla.
Ce sont ses divers mouvements qui commandent au système de survie de libérer leur « protégé ». Le cocon s’ouvre et tout le liquide s’en échappe rapidement aussitôt avalé par le sol avide d’humidité…Et puis, brusquement, la chaleur torride agresse sa peau à la limite de la brûlure. Cela eut pour effet de le réveiller complètement…
Il plissa les yeux sous l’effet de la lumière du soleil, fit quelques pas chancelants au hasard.
Le soleil était vraiment brûlant et il du chercher refuge à l’ombre de la carcasse du vaisseau.
Il s’assit en s’adossant contre la coque désarticulée de ce qui fut un superbe vaisseau solide aux lignes élégantes.
Ses esprits revenant progressivement il commença à observer le paysage autour de lui.
Le terrain était relativement plat sur quelques dizaines de mètres mais l’horizon était rapidement réduit à un paysage de petites dunes sauf vers ce qu’il pensait être le Nord. Dans cette direction le terrain coloré de divers ocres était plat sur une longue distance.
La respiration était difficile à cause de la chaleur
. Le vaisseau était le seul repère et le seul refuge possible. Jo’Achim rampât vers l’intérieur de son ventre par une grande brèche proche de lui située juste sur sa gauche.
Il rassembla ses forces et se dirigea vers la cabine de pilotage.
Constatant qu’il n’en restait plus rien il commença à prendre véritablement la mesure de la catastrophe. Le Fureteur ne volerait plus jamais…
Il lui restait assez d’énergie pour visiter les cales du vaisseau et son moral remonta un peu lorsqu’il aperçut le caisson de survie. On lui avait donné ce nom car sa forme générale était une sorte de grosse caisse parallélépipédique dépourvue de tout artifice.
Il était surtout prévu pour permettre le sauvetage de deux ou trois passagers pendant quelques semaines essentiellement dans l’espace.
Il était toutefois équipé pour gérer la descente vers une planète…
Jo’Achim sentit, ses forces l’abandonner et s’affala sur le sol de la cale.
C’est presque en forme qu’il se leva quelques heures plus tard. A présent la température était presque supportable car le soleil avait disparu.
Il ouvrit sans peine le caisson de survie et farfouilla dans le petit compartiment contenant l’équipement. Il en retira un objet rond et exerça une simple pression sur une légère excroissance. Il lâcha la boule qui à présent émettait une lumière vive et qui ne tomba pas ; en fait i les déplaçait doucement en fonction de ses propres mouvements.
Ensuite il retira d’un autre compartiment un petit paquet qu’il posa sur ses genoux avant de tirer sur une petite languette verte ce qui permit d’étaler son contenu . Il en ouvrit un des paquets qu’il porta à ses lèvres. Le liquide gras et onctueux le désaltéra rapidement. Il avala les autres rapidement avant de jeter l’emballage dans le caisson qui se renferma.
Il n’y avait rien à faire avant le matin car il ne voulait pas se risquer en dehors du vaisseau sur un terrain inconnu et peut-être rempli de dangers !
La nuit finit par tomber. Elle fut longue et dérangée par de nombreux réveils. Dés que le soleil perça l’obscurité il se mit au travail.
Il rassembla un certain nombre d’affaires indispensables dans son AntiGrav pour un long voyage, activa une balise dans le ventre de l’appareil qui aussitôt fut repérée par son GPS de poignet. Puis il se mit en route en direction du Nord…



Traversée du désert
Il marchait depuis des heures dans le désert vers ce qui lui semblait être une série de collines de taille moyenne.
Il ne pouvait se permettre le luxe d'abandonner le moindre objet de son pack de survie, car il ne savait pas ce que l'avenir lui réservait comme surprises.
Cela rendait ainsi sa marche plus difficile. Il allait jusqu'à conserver l'énergie restante pour l'antigravitic. Cela aurait été si simple de s'en servir et de ne plus souffrir sous le poids qui l'accablait physiquement et moralement.
Les collines semblaient toujours aussi lointaines...
Le soleil orangé commençait à plonger dans les lueurs rougeâtres qui coloraient l'horizon. Jo’Achim continuait à marcher machinalement, chaque pas était comme une victoire...
Il songeait qu’il y a à peine quelques jours, il voyageait paisiblement de planète en planète…
Jo’Achim marchait depuis plusieurs jours dans ce paysage désolé et l’idée d'abandonner commençait à germer dans son esprit lorsqu’il lui sembla que juste à quelques pas le terrain changeait de nature. Il employa toute son énergie pour accélérer l’allure et arriva en peu de temps devant ce qui semblait être un gouffre. Le soleil avait disparu depuis longtemps et la nuit était d'un noir profond. Il fit un pas en avant pour mieux voir le fond et tout à coup le terrain se déroba sous ses pieds l'entraînant dans une chute sans fin....Un choc violent lui fit perdre connaissance...

La vallée cachée
La lumière du soleil qui filtrait à travers ses paupières le réveilla. Il était allongé sur une surface douce et voulait profiter de cette sensation encore quelques instants avant d'ouvrir les yeux et d'affronter la réalité.
Quelques douleurs légères lui rappelèrent qu'il avait fait une chute avant de s'évanouir.
Il entre ouvrit les yeux juste assez pour s'apercevoir qu'il est allongé sur sa couverture de survie.
Retrouvant ses forces, il se releva légèrement sur un coude en ouvrant totalement les yeux.

En premier lieu, ce fut l'eau qui attira son regard. Il mit un long moment à réaliser se demandant si depuis le début il ne vivait pas à travers un rêve. Pourtant le mouvement de l'eau lui fit semblait trop réel. En levant le regard il s’aperçut que la petite rivière était cernée par des parois abruptes de couleur ocre la où la maigre végétation n'avait pu s'installer.
L'eau coulait vers le Sud et disparaissait derrière une avancée de la paroi. Dans la direction opposée, une bande de terrain assez étroite était envahie par diverses variétés de plantes apparentées à des roseaux ainsi que de hautes herbes.
Un peu plus haut, le sol s'élevait en terrasses sur lesquelles poussaient quelques arbres, mais la paroi verticale l'obligea à diriger le regard vers le Nord , et la , il aperçut la cascade qui alimentait la rivière en jaillissant de la paroi en minces jets d’eau propulsés à travers des trous dans la roche
Ainsi, au lieu d'une cascade compacte, il s'agissait davantage d'une brumisation qui brillait de mille éclats orangés sous la lumière du soleil.
Si c’était un rêve, c’était un rêve aux images d’un réalisme parfait.
"Bonjour!! Tu te réveilles enfin!! Je t’ai préparé des tartines pour le petit déjeuner !! Il faudrait que tu fasses un effort!!! "
La voix était sans conteste féminine, douce et amicale malgré un léger soupçon d’humour ; une marque d’accueil sans doute. ..
Elle était fortement influencée par un accent inconnu, mais c'était bien du galactique commun à toutes les planètes à quelques rares exceptions près.
Jo’Achim entreprit de se retourner dans la direction d'où elle provenait, mais il le fit lentement comme s’il craignait que la réalité ne s’évanouisse en rêve.
Le mouvement de sa tête parvint dans l'axe voulut et son cœur, qui pourtant avait vécu bien des émotions, faillit s'arrêter de battre.
Il s'est probablement arrête d'ailleurs pendant quelques secondes, car il eut du mal à trouver son souffle.
Figés, ses yeux contemplaient la femme assise nonchalamment sur un tronc d'arbre lui servant de banc.
Jo’Achim se releva avec difficulté et s'avança avec précaution vers la nappe tressée avec des roseaux faisant office de table.
C'est un titubant légèrement qu'il arriva à destination.
« Comment vous sentez-vous après une telle chute ? » dit la voix en accompagnant la parole d’un geste du menton indiquant la paroi d’en face
Elle était vêtue de manière assez rustique avec des vêtements fabriqués de façon rudimentaire tressés de fibres végétales issues de plantes locales.
Son regard dut s'attarder plus que nécessaire sur la tenue de la femme; car celle ci se montra un peu gênée.
« Elle ne vous plait pas ma tenue à la dernière mode? Allez! Essayez de manger un peu pour reprendre des forces ! » Dit-elle d’un seul trait comme si elle souhait éluder sa propre question.
C'est avec une voix pâteuse que Jo’Achim répondit.
« Mon nom est Jo’Achim, je suis désolé de débarquer chez vous sans invitation mais il m’était difficile de faire autrement. »
Sa tentative d'humour laissa la créature de marbre, mais il continua sans se décourager.
« Vous n'auriez pas un petit café chaud juste avec un sucre s'il vous plait?... « Apparemment il semblerait que non! «
Ses pitreries finirent tout de même par arracher un sourire à la personne assise en face de lui.
A son tour elle se présenta …
« --Mon nom est Tyrine! Je vis sur cette planète depuis plusieurs mois. »
Elle marqua un temps d’arrêt avant de poursuivre.
« Ici c'est mon petit paradis. Le seul coin de tout ce foutu désert où il y a de l'eau, du poisson, quelques fruits mais ce n’est pas la saison. Et des racines…
C'est mon régime quotidien. ..Je dispose d’une magnifique plage, soleil garanti de 9 à 18 en été...L'hiver je n’ai pas encore connu. Il fait beau tout le temps. »

Pendant ce temps Jo’Achim l'observait attentivement. Son corps n'était pas mis en valeur par ses vêtements mais on devinait un corps musclé et le bronzage semblait assez uniforme. Ce qui expliquait qu'elle sembla mal à l'aise dans ses vêtements, elle ne devait pas les porter souvent.

Elle était de taille moyenne et très bien proportionnée. Ses jambes étaient musclées et longues .Elle avait des cheveux très noirs tombant sur les épaules. Une mèche évadée flirtait avec ses lèvres. Elle avait un visage mince arrondi par la coupe de cheveux irrégulière
Sa bouche était décorée par de jolies lèvres. Celle du haut légèrement plus en avant que la lèvre inférieure, qui elle, remontait comme un sourire aux commissures. Le nez fin et délicat était entouré par des yeux aux reflets noisette sur un fond vert.
De l’ensemble se dégageait une sensualité à faire fondre la calotte glaciaire de n’importe quelle planète.
Les petites rides aux coins de ses yeux ne parvenaient pas à altérer le sentiment général de jeunesse et de dynamisme qui se dégageait de sa personne.

Jo’Achim avait avalé son petit déjeuner depuis longtemps et elle parlait encore racontant tout ce qu'elle avait enduré ici, seule et sans aucun confort.
Le soleil déjà était haut dans le ciel qu'enfin elle cessa de parler...
Un silence s'installa et Jo’Achim ne fit aucun effort pour le rompre. Il était fasciné par cette femme. Par cette rencontre sur cette planète perdue au fin fond de la galaxie. Il aurait pu tomber sur n'importe quoi ou n'importe qui d'autre sans s'en étonner particulièrement...MAIS ici, dans ce désert immense il y avait ce minuscule bout de paradis, dans lequel il est arrivé par hasard et de la manière la plus inattendue.
Il y rencontrait cette créature, certes en haillons, mais d'une beauté qu'il admirait encore en silence.
Bref !! cette femme était une énigme!!!
Elle se leva après un moment de silence et il pu voir a quel point elle avait une belle stature. Un corps musclé mais dont les formes étaient on ne peut plus féminines.
Elle se dirigea vers la rivière d'une démarche féline et sous les yeux ébahis de Jo’Achim ôta ses vêtement, tous ses vêtements ,avant de plonger dans l'eau verte.

Tyrine remonta à la surface après un temps qui lui sembla interminable. Reprenant son souffle elle lui dit:
« Viens, çà te fera pas de mal et ça te décrassera! » Et elle lâcha dans un grand éclat de rire! »Et en plus tu pues de la tête aux pieds. »..!!!
Il s’aperçut à peine qu’elle était passée du vouvoiement au tutoiement sans transition.
Elle disparut à nouveau dans les profondeurs de l'eau. Jo’Achim hésitant se rapprocha du bord et ôtant ses vêtements prestement, avança dans l'eau espérant ainsi qu'elle ne le verrait pas nu.
Mais elle fit surface au même moment et le regarda de la t^te aux pieds avec une moue que l’on aurait pu croire dubitative. Il plongea dans l’eau, rouge de confusion.
La rivière n'était pas aussi profonde qu'elle en donnait l'impression. C'est sa couleur certes qui induisait en erreur. Son centre ne dépassait pas les 4 mètres. Au bout d'un moment, la fatigue aidant et les douleurs se réveillant Jo’Achim sortit de l'eau.
Pendant tout ce temps Tyrine nageait et plongeait dans l'eau verte, verte comme ses yeux magnifiques....
Il regagnât le rivage depuis lequel Tyrine le regardait approcher. Elle ne détourna son regard que lorsque la partie inférieure de son corps commença à immerger. Quelle drôle de femme. Elle naviguait avec aisance à la frontière de l’effronterie et de la délicatesse....Pourquoi tant de contraste? Jo’Achim se demanda pourquoi elle n’avait pas encore dit comment elle était parvenue sur cette planète, seule de surcroît.
Il se promit de lui poser la question.
"Viens près de moi Jo! Tu veux bien que je t'appelle comme çà «
« Si tu veux Tyrine.... ». Se contenta-t-il de répondre en s'approchant d'elle.
« Viens je vais te montrer mes appartements. Ce que tu as vu ici c’est ma résidence secondaire ». ...dit-elle dans un éclat de rire joyeux en l’entraînant par la main.
Ils arrivèrent rapidement sur l'une des petites terrasses et il vit l'ouverture dans la paroi. Ce n'était pas véritablement une grotte mais juste un excavation entourée de cloisons faites de roseaux. L'intérieur était composé d’une unique pièce avec un paillasse au fond de celle ci. Le toit fait de branchages laissait filtrer quelques rayons de lumière…
« Voici tes affaires.. « Lui dit-elle en lui montant du doigt son pack de survie.
Ils se précipita dessus et entreprit d'en faire mentalement l'inventaire. Il eut honte d'avoir douté quelques instants de la possibilité qu'elle ai fouillé dans ses affaires. Elle avait encore fait montre d'un certain savoir vivre en ne touchant aucunement à son bagage.
Pourtant la tentation devait être forte après de longs mois d'isolement....
Il commença à étaler le contenu du pack de survie et c'est à ce moment qu'il prit vraiment conscience à quel point elle avait du résister. Il y avait un véritable trésor dans son paquetage, surtout pour une naufragée…
La balise de détection était intacte et il en fut soulagé. C'était probablement leur unique chance de pouvoir quitter cette planète un jour..
Et pourtant lorsqu'il regarda Tyrine, ce n'est pas l'objet que son regard fixait avec
une certaine convoitise. Non ! En fait ; elle regardait fixement un tube de dentifrice, un simple tube de dentifrice!
Jo’Achim lui tendit l'objet sans rien dire et jamais ne se serait attendu à un tel débordement d’émotion.
Sa main saisit l'objet lentement, comme si elle n'osait y croire et une larme s'échappa de ses yeux.
Jo’Achim fut gagné par l'émotion a son tour voyant à quel point le bonheur pouvait venir se nicher dans un objet aussi banal. Tyrine le remercia juste avec un regard plein de reconnaissance et baigné de larmes. Elle s'éloigna sans rien dire d'autre vers la rivière.
Jo’Achim fit un terrible effort pour ne pas courir vers elle et la prendre dans ses bras.
Il se concentra sur l'inventaire.
Il y avait la des rations de survie pour plusieurs mois sous forme de pastilles. Du matériel capable de permettre d'affronter toutes sortes de difficultés ainsi que des combinaisons de rechange.
Le soleil commençait à entamer sa descente lorsqu’il la rejoignit .Elle était assise sur la "terrasse". Il s’installa en face d'elle sans rompre le silence dans lequel elle s'était réfugiée.
« Jo »! Dit' elle en prenant la parole...
« Tu me trouves comment, physiquement ? »
Jo’Achim ne s'attendait pas à une telle question. Quelle femme surprenante cette Tyrine!!!!
Mais la réponse n'était pas facile à formuler dans son esprit. Il savait qu'elle n'attendait pas une phrase banale, fade et sans signification.
Il savait aussi que derrière cette couche de protection se trouvait une personne d'un esprit supérieur et d’une grande sensibilité. Il ne voulait pas gâcher la magie du moment en tenant des propos qui ne seraient pas dignes de la situation.
Comment lui dire à quel point il la trouvait merveilleusement belle sans lui laisser croire qu'il ne pensait qu"à son physique tout en laissant assez de place dans le propos à cet aspect de sa personne....
« Tyrine ! Je ne suis pas certain d'être la personne la plus apte pour te dire à quel point tu es belle. Je peux juste tenter de traduire mes pensées »
« j'ai envie de me noyer dans tes yeux »
« De.... je ne sais pas, les mots a peine prononcés perdent déjà de leur force. Je te trouve digne d'être aimée à travers les pensées les plus fortes et des regards les plus profonds. Voila comme je te trouve Tyrine avec mes mots... »

Elle s'approcha de lui en silence et lui dit au creux de l'oreille en le prenant par la main...
« Viens!! «
Des rayons de soleil ayant réussi à passer au travers des branchages de la toiture réveillèrent Tyrine en jouant sur son visage . Jo’Achim était toujours étendu près d'elle et dormait paisiblement. sa main posée sur sa poitrine.
Elle se dégagea sans le réveiller et quitta la cahute non sans jeter un regard plein de tendresse vers le corps étendu de son amant. Cet homme qui n’existait pas il y a 48 heures.
Elle alla ramasser des herbes sèches ainsi que des roseaux et se mit à préparer un feu. Sur cette planète qu'elle avait baptisé "solitude" il n'y avait pas de grands animaux. En tous cas elle n’en avait jamais aperçu à l’exception de quelques espèces de lézards dont le plus grand ne dépassait pas les 80 centimètres de la tête à l’extrémité de la queue .Il y avait aussi des petits rongeurs et bien entendu de grandes variétés d'insectes.
Elle avait déjà attrapé et goûté ce fameux lézard et en avait trouvé le goût assez agréable malgré la fermeté de sa chair. Il lui en restait d'ailleurs encore un peu qu'elle avait laissé sécher au soleil avant de le fumer au dessus d’un feu. Ce serait leur petit déjeuner.....
Concentrée sur sa tâche elle ne s'aperçut de la présence de Jo’Achim qu'au bout d'un moment.
« -Mais, je ne t'ai pas entendu arriver. »
« Tu es la depuis longtemps à me regarder sans rien faire, »? dit-elle avec un sourire heureux; démontrant ainsi le plaisir qu'elle éprouvait de le revoir.
-« Je t'observe depuis quelques instants. Je t'ai vue te lever, mais j'ai préféré te laisser un peu tranquille! »
-« Dis plutôt que tu voulais me laisser faire tout le travail, » lui dit-elle d’un air faussement outré comme s’ils venaient de connaître leur première scène de ménage. »
Elle vint s’asseoir près de lui et un échange de regards intense s'installa entre eux.
. Leurs mains échangeaient de légères caresses. Ils auraient volontiers prolongé indéfiniment ce moment, mais le corps humain n'étant pas fait pour rester immobile si longtemps, fini pas le leur faire savoir en rendant leur position inconfortable.
Elle se leva la première non sans lui caresser la joue en le quittant. Le feu avait fait son travail et l'eau était chaude.

Tyrine se servait pour cela d'une feuille assez large de forme incurvée fournie par l'un des rares arbres présents dans son oasis. L’eau suintait par de minuscules trous empêchant les flammes de brûler les feuilles en les léchant directement. La chaleur en provenance du foyer chauffait le liquide sans pour autant la percer. Cette technique était utilisée depuis la nuit des temps par certaines tribus pygmées sur la fameuse planète Terre, berceau de l'espèce humaine.

Jo’Achim ne pouvait empêcher ses yeux de vagabonder à leur gré. Il lui semblait impératif d'admirer la beauté, la grâce, la souplesse qui se dégageaient du corps Tyrine. Elle se déplaçait avec souplesse et agilité Il admirait le moindre de ses mouvements. Il y avait comme une obsession a vouloir profiter du moindre de ces instants. Comme s'il craignait que cela ne puisse disparaître comme un rêve…

Ils mangèrent rapidement le reste de lézard séché et burent une sorte d'infusion faite d'un mélange de plantes Tyrine avait découvertes.
Il y a 2 jours à peine, il naviguait dans l'espace aux commandes d'un vaisseau spatial symbole de la plus haute technologie. Il avait connu bien des fortunes et des revers dans l'existence. Il avait fréquenté, côtoyé toutes sortes de personnes et de milieux.
Il avait connu l'amour, l'espoir et le désespoir.
Enfin! Il avait empilé les années et l'expérience. Cette expérience qui n'était garante d'aucune certitude. Ces incertitudes qui ne garantissaient rien.....
Et, parce qu'il s'est trouvé dans le chemin d'une tempête magnétique, ce qui était un phénomène rarissime. Il y avait survécu, ce qui semblait presque impensable.....
Et il avait rencontré Tyrine qu'il aurait pu rencontrer n'importe où dans la galaxie et dont les regards ne se seraient sans doutes pas croisés ou n’auraient fait que se croiser, tout comme leurs chemins….
Ici, sur cette planète. Ils se sont accrochés. Ils ont su pratiquement sans se connaître qu'ils s'aimaient.....
Il l'aimait et il se demandait déjà comment et quand cet amour allait cesser.
Il avait une envie farouche de croire que cette fois, il serait éternel!
Il espérait bannir le passé, ce passé chargé de souvenirs douloureux dans lesquels se noyaient les traces de bonheur.
Il voulait que cette fois la vie et ses surprises, ses caprices et ses détours ne viennent pas frapper a la porte en disant : il est l'heure de partir, de tirer un trait, d'effacer et d'enfouir a jamais la force et l'intensité de ce qui fut partagé avec une autre.
Oublier le souvenir de ces joies qui font mal lorsqu'elles ressurgissent aux moments difficiles car vous les savez a jamais perdues, sans prévenir en vous déchirant le cœur.
Non ! Cette fois, il voulait entourer son amour d'une barrière infranchissable, il voulait réduire son univers à cet unique espace le remplissant d'amour.
IL aurait tant aimé figer cet instant à jamais.....le prolonger à l'infini...
Il voulait qu'aucune ride ne vienne se former à la surface de cette joie intense qu'il éprouvait en regardant Tyrine, rien qu'en la regardant, rien qu'en l'admirant...
Et pour cette raison, il se demandait s'il allait activer la balise de secours, seul moyen leur offrant une infime chance d'échapper a ce monde solitaire, solitude ainsi nommée...
Puis un nouveau matin s’est présenté et l’interrogation sur les origines de Tyrine lui revint à l’esprit.
Pendant le repas matinal il lui posa la question.
« Ma chérie, tu ne m’as pas tellement parlé de toi ; je ne connais rien de ton passé. Comment es-tu arrivée ici ? »
La question mit son amie dans l’embarras, mais elle avait compris qu’elle ne pourrait y déroger davantage. Elle prit une inspiration et se mit à parler.
« Je savais qu’un jour je devrais te le dire. Voila ! »
« Je viens du système Lagrange » Elle fit une pause observant son amant. Elle le vit pâlir…
« Lagrange ! Mais c’est bien ce système qui abrite les repères de pirates de l’espace ? Des gens sans pitié qui commettent les pires atrocités. Après avoir abordé des vaisseaux de voyageurs innocents, ils massacrent tout le monde avant de se cacher lâchement parmi les millions d’astéroïdes du système Lagrange !!! »
Jo’Achim bafouillait de colère en parlant sous le coup de l’émotion.
« Non Jo !!! Ce n’est pas vrai. Tout ça ce sont des mensonges inventés par les services de l’Empire. Nous sommes bien un peuple à part. Nous refusons depuis des siècles de nous soumettre à la seule voie dictée par les dirigeants de la Galaxie.
Il nous arrive parfois, lorsque nous sommes pourchassés sans pitié par la police impériale, de nous défendre. Il nous arrive de dépouiller quelques cargos de marchandises pour survivre, mais JAMAIS nous n’avons tué volontairement et de sang froid le moindre voyageur !! «
Tyrine expliqua longuement les affres et les douleurs auxquelles son peuple était confronté depuis des générations. Elle parlait avec passion et il se dégageait de ses paroles tellement d’indignation et d’émotion que son ami su qu’elle disait la vérité. Une telle émotion ne pouvait être feinte.
Il la prit dans ses bras la serrant en douceur contre sa poitrine et laissa ses sanglots se répandre à travers les larmes qui baignaient son épaule avant de lui demander.
« Mon amour ; je suis vraiment navré d’avoir douté de toi. A présent je comprends mieux les raisons de ton silence sur ce sujet. Mais puis-je te demander comment tu es arrivée sur Solitude ? »
« Bien sur Jo ! Je ne veux plus avoir de secret pour toi. Plus maintenant.
Je faisais partie d’une expédition qui avait pour objectif de tenter de voler des armes dans un dépôt impérial qui servait à alimenter les vaisseaux de l’Empire en bordure de notre système. Ce type d’opération était presque de la routine pour nous.
J’étais chargée de diriger le groupe de secours en cas de problème. Nous nous tenions embusqués sur un petit astéroïde proche et attendions des nouvelles de l’équipe d’assaut.
Nous avons attendu largement après le délai convenu et sans nouvelles de leur part nous décidions d’approcher prudemment de la base.
Puis, brusquement un tonnerre de feu s’abattit sur nous. Nous ne nous attendions pas à une attaque qui à priori était impossible. Nos radars n’ont rien décelé.
La dizaine de destroyers n’était pas la quelques secondes avant. Ils ont surgit du néant et aussitôt ouvert le feu, sans aucune sommation.
Nous étions répartis sur 2 chasseurs et un petit cargo de transport. Le cargo a été foudroyé instantanément avec ses quinze commandos. Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite car je suis réveillée dans une cellule d’un vaisseau impérial. »
Ces souvenirs étaient douloureux et Tyrine du faire un effort afin de poursuivre. Malgré la tension qui l’oppressait elle continua son récit encouragé par son ami.
« Jo ; la suite de mon histoire n’est pas facile à raconter et elle ne sera pas facile à entendre, mais si tu es d’accord, je tiens à en finir. Je dois me défaire des fantômes du passé »
Comme son amant se contenta d’opiner du chef elle s’arma de courage et poursuivit.
« J’étais seule dans ce vaisseau avec un pilote et officiers. Ce que j’ai vécu comme humiliations dans ce voyage dépasse l’imagination. »
Elle reprit son souffle et cette fois alla jusqu’au bout de son récit.
Elle raconta comment elle fut violée à maintes reprises. Ils venaient souvent par deux. Ils lui injectaient un produit qui lui ôtait toute volonté de résistance et elle se donnait à eux sans compter. C’est lorsque l’effet de ce produit s’amenuisait qu’elle prenait conscience des viols à répétition.
Cela dura une éternité. Elle ne savait pas exactement combien de temps mais la persécution de ses geôliers ne cessa que lorsqu’ils l’ont débarquée sur Solitude .
Ils l’ont déposée près de sa petite vallée avec des provisions pour quelques semaines. Avant de lui partir ; ils lui ont expliqué qu’ils ne la tuaient pas tout de suite car ils comptaient revenir de temps en temps pour se donner du bon temps. Et ils l’abandonnèrent sur ces paroles, nue dans ce désert.
Ce récit bouleversa Jo’Achim à un tel point qu’il lui fallut de longues minutes avant de parvenir à prononcer quelques mots. Il se contenta de la serrer fort dans ses bras avant de lui dire combien il l’aimait et l’aimerait. Le récit de ses horreurs ne firent que renforcer son amour.
Ils n’abordèrent plus jamais le sujet. Les jours se succédaient aux jours et leur bonheur s’agrandit avec le temps ; jusqu’au jour où ils sont venus.
Jo’Achim avait programmé un de ses nombreux appareils pour recevoir une alerte discrète si jamais un vaisseau se posait
Son appareil s’est déclenché un matin tôt peu de jours après. Jo’Achim embrassa Tyrine en lui annonçant qu’il allait juste repérer les environs et qu’il reviendrait avant le repas de midi.
Il se dirigea vers le signal et lorsqu’il aperçut les deux hommes sortant du vaisseau il pointa son laser et tira. Leurs corps en flammes n’avaient pas encore atteint le sol qu’un troisième homme sortit du vaisseau. A la vue du spectacle de ses deux collègues carbonisés il ne prit pas le temps de réfléchir. Il dégaina son fulgurant et tira à son tour sur l’homme au sol, le blessé qu’ils étaient venus secourir.
Jo’Achim vit une dernière son corps gisant au sol, déchiqueté, avant de se tourner définitivement vers les étoiles.
L’enquête effectuée les jours suivants révéla que le programme de secours sensé maintenir les blessés graves dans une sorte d’hypnose avait été transformé par un virus. C’était de toute évidence signé par les pirates du secteur de Lagrange. Certainement une nouvelle arme dans leur panoplie de combat contre l’empire.



Pythagore


26/03 ETU 20:06
Vélasquez le soldat

Il était une fois, un soldat du nom de Vélasquez. Il était passionné par les animaux merveilleux et il collectionnait des oeufs et des plumes d'oiseaux. Une nuit d'été, il fit un rêve extraordinaire dans lequel il vit un monde rempli d'animaux légendaires.
Au petit matin, il partit et s'enfonça dans la forêt de Xalir. Dans ce bois, il y avait des sapins verts, des arbres qui commençaient à perdre leurs feuilles. Sur son chemin, il croisait quelques petits animaux. Ce n'était pas la première fois qu'il voyageait, il avait déjà rendu service au roi qui lui avait demandé de délivrer sa fille en échange de sa liberté. Il s'arrêta au coeur de la forêt pour se reposer mais il entendit des cris « à l’aide, à l’aide ». Vélasquez courut à toutes jambes vers les voix qui s'écriaient vers lui.
Enfin arrivé, il vit un vieil homme ensevelit dans les sables mouvants. Le généreux Vélasquez prit un branchage et le tira de toutes ses forces. Sain et sauf, le vieillard le remercia et se présenta. C'était un sorcier abandonné par son groupe car il refusait de donner un objet d'une très grande valeur. Vélasquez lui raconta l'objet de sa quête. En entendant cette histoire, le sorcier nommé Jovanni fut surpris.
_ Ce que tu me dis là m'intéresse, car, j'ai la clé qui permet d'ouvrir la porte d’Ewazan, c'est-à-dire le monde que tu cherches. J'ai été banni à cause de cette clé, je voulais la donner à quelqu'un de confiance, la voici.
Après avoir terminé ses paroles, le vieil homme lui donna une épée bleuâtre et une lettre de même couleur.
Jovanni le bon partit à petites foulées. Quand il ouvrit la lettre, Vélasquez découvrit l'emplacement exact de la porte magique, il y avait écrit :

"Quand tu découvriras la porte, enfonce ton épée à son seuil mais ne regarde pas tout de suite le monde d'Ewazan..."

Vélasquez plein de courage partit le plus vite possible à la recherche de l'animal. Un mois plus tard, il se retrouva face à la porte mystérieuse mesurant sept mètres de hauteur. Sur cette porte de chêne, il y était gravé les visages des quinze aventuriers qui avaient découvert le monde d'Ewazan . Parmi eux, se trouvaient trois gnomes, trois elfes, trois nains, trois centaures et trois humains dont Jovanni. Fou de joie, Vélasquez prit son épée et l'enfonça le plus près possible. Soudainement la porte s'ouvrit... Vélasquez oubliant les paroles de Jovanni, pressé d'arriver à son but, regarda le monde magique. C'est alors qu'un minotaure surgit de nulle part. La créature mi-homme, mi-taureau avait des cornes suffisamment grosses pour tuer un sanglier. Il était grand, robuste et fort. Il devait être là depuis longtemps. Vélasquez qui venait de comprendre sa maladresse, s'enfuit aussi vite que l'éclair car il ne faisait pas le poids contre le minotaure. L'animal l'empêchait de récupérer l'épée magique qui laissait la porte ouverte. La créature se rapprochait peu à peu. Quand il fut à quelques centimètres de Vélasquez, le minotaure lui grugea le bras. Voyant l'être humain immobile, il s'en alla.
Vélasquez regarda autour de lui et vit une silhouette. C'était le sorcier Jovanni qui le guérissaient de ses blessures avec ses pouvoirs magiques. Il avait l'épée bleuâtre dans une main et un parchemin dans l'autre.
Vélasquez, en forme, prit son arme et partit à la recherche de son adversaire. Dans une grotte, le monstre se régalait de baies succulentes. Il fut surpris de voir Vélasquez en vie et, se lança à sa poursuite. Le minotaure paraît toutes les feintes de son ennemi. Après une lutte acharnée, Vélasquez trancha la tête de la bête qui tomba au sol. Jovanni accourut, vit le sang bleu du minotaure et s'écria.
_Tu as réussi !Allons chercher ton animal merveilleux.
Le monde d'Ewazan était peuplé de drôles de petits animaux. La verdure permettait aux licornes de brouter. Vélasquez put apercevoir un coqcygrue (oiseau croisé avec le coq, le cygne et la grue). C’est alors qu'un animal rouge feu s'avança vers eux, Jovanni cria.
_ Attention c’est un flamanga !
Le flamanga s'approcha de Vélasquez, aucun des deux n'avait peur. Vélasquez le toucha et la créature se laissa faire. Jovanni étonné lui dit :
_ Normalement il s'enflamme quand il se sent en danger. Mais là il est confiant, cela signifie qu’ une grande amitié naîtra entre vous deux.
Le flamanga déploya ses ailes et survola les deux compagnons qui le suivirent. Le flamanga était une créature particulièrement intelligente et connaissait tout de notre monde. En passant dans la forêt de Xalir, ils furent attaqués par des animaux échappés d'Ewazan. Un centaure galopa vers le flamanga qui s'enflamma directement. Prit de panique, le centaure ainsi que ses alliés s'enfuirent. Vélasquez arriva avec ses compagnons dans sa demeure. Ce voyage lui avait permis de se faire de nouveaux amis.
À partir de ce jour, Vélasquez, Jovanni et le flamanga vécurent de nouvelles aventures aussi palpitantes que celle-ci.


FIN
ERLORAK


26/03 ETU 21:17
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
Suite à une inspiration divine, j'ai écrits ce texte. (C'est RP, mais rien à voir avec mon perso).

L'histoire Ghozérienne.

Une chambre, un lit, Ghozer. Corps musculeux, rappelant la beauté des Dieux de l’Olympe, gloire d’un temps révolus. Cette quintessence de finesse et de majesté dormait paresseusement dans son lit douillet. Ses formes parfaites se reposaient d’un lourd labeur.

Ce corps gracieux se retourna dans un grognement, témoin de son rêve.
« Vais t’en fout’ moi, des impôts, touch’ pas à mon flouze ni à mes chèvres sinon j’te fais bouffer mes GAF périmés. » Il renifla bruyamment, débouchant ses narines maintenant propres par un jet de naze divine sur sa couverture, où l’on pouvait retrouver des preuves de son célibat.
Ses yeux s’ouvrirent lentement, dévoilant des pupilles déchirées par la consommation de GAFs. Son corps autrefois gracieux n’était en fait plus d’un amas d’immondice, le corps d’une âme en perdition. Des bourlets graisseux pendaient de partout, son corps nus suintait la transpiration et le liquide visqueux, collant et blanc séché.

Il se leva avec un effort qui lui tira un grognement. Il se dirigea d’un pas lourd vers la porte de sortie, pour gagner son précieux champ, sa seule raison de vivre. Un petit sourire sournois apparu aux commissures de ses lèvres gercées quand il aperçu son harem. Une vingtaine de chèvres se présentait à lui. Il avait réquisitionné toutes les chèvres de ses planètes, provoquant l’indignation de nombreux éleveurs, qui se taisèrent quand le Grand Ghozer les menaça de les rembourser en Ghozer aux Fruits. Son stock de 2 millions de chèvres avait déjà largement diminué, car les pratiques douteuses que Ghozer entretenait avec elles diminuaient fortement leur espérance de vie.

Son œil connaisseur, calculateur, scruta attentivement chacune de ses servantes, cherchant l’heureuse élue du jour. Les chèvres, sachant l’avenir funeste qui les attendait, se réfugièrent au fond du champ, en se mettant le moins possible en valeur. Son œil fourbe tomba sur une jeune pucelle, paniquant. Son sourire s’élargis, appréciant déjà son futur méfaits. Il vérifia le derrière de la chèvre et eut l’air d’apprécier ce qu’il vu. Il rapprocha dangereusement de l’arrière train de sa victime.
La chèvre sut qu’elle ne pouvais plus rien fait, elle se résolus à attendre le coup fatal.

Ghozer retourna chez lui deux heures plus tard, suant, il possédait une chèvre de moins.



Texte dédié à Ghozer.
Ghozer


26/03 ETU 21:18
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
G E N I A L !!!!

Midas


02/04 ETU 19:30
Ce commandant soutient la galaxie
Escusez moi de mon retard,vous aurez les resultats dans 3 jour.
Cordialement
Midas.
ERLORAK


08/04 ETU 11:02
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
Que devient ce concours ? Les différents juges ont-ils lu tous les textes ?
ERLORAK


21/04 ETU 19:58
Ce commandant soutient beaucoup la galaxie Ce commandant soutient beaucoup la galaxie
Dommage...
talrash


21/04 ETU 20:05
erlorak?lord bloody?pythagore?
vous devriez ecrire un livre sur se jeux....
sa va se vendre a des milliard d'exemplaire vous aller voir.
vous alle etre RICHE
Lord bloody II


22/04 ETU 16:24
hehehe bonne idée ;)
maintenant que je suis de retour je fais pouvoir reprendre du service.
merci a midas et a tous les autres qui ont continuer a posté leur texte.
malheureusement ont dirai bien que midas c'est enfui avec la recompense hahahaha (ecusez-moi je sais c'est pas drole pour tout ceux qui ont pris le peine de participer)

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